Digne travestissement


  « L’Ane portant des reliques »

Un baudet chargé de Reliques,
S’imagina qu’on l’adorait.
Dans ce penser il se carrait,
Recevant comme siens l’Encens et les Cantiques.
Quelqu’un vit l’erreur, et lui dit :
Maitre Baudet, ôtez-vous de l’esprit
Une vanité si folle.
Ce n’est pas vous, c’est l’Idole
A qui cet honneur se rend,
Et que la gloire est due.

D’un magistrat ignorant
C’est la Robe qu’on salue.

Jean de la Fontaine 

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