Moraliser la profession


A quand la prison pour les travailleurs sociaux coupables de faux intellectuels ?

Nous avons appris que notre rapport relatif à la protection de l’enfance était lu et apprécié, y compris par des décideurs.  C’est une bonne nouvelle, et nous espérons que les 8 propositions que nous avons eu l’occasion de formuler seront assez rapidement adoptées.

Entretemps, nous nous attelons à une nouvelle mission complémentaire : recenser certains modes opératoires désastreux des travailleurs sociaux et leurs conséquences sur les familles dans le cadre d’un livre noir de la protection de l’enfance. Nous espérons bien sûr ne dénoncer que des exceptions, mais l’inhabituel invoqué sous prétexte fallacieux de moyens se reproduit un peu trop souvent.

Aux manques d’écoute, aux interprétations partiales, peuvent s’additionner dans les cas les plus outranciers de véritables délits commis par des enquêteurs, éducateurs, assistantes sociales, psy, dans le cadre de leurs missions.

C’est face à de telles situations que notre rapport rajoute un neuvième point, celui de la nécessaire moralisation de la profession d’enquêteurs sociaux et plus largement des agents chargés de mission en terme de protection de l’enfance.

 Moraliser consiste donc à sanctionner véritablement les faux intellectuels commis par des fonctionnaires dans l’exercice de leur fonction. Moraliser c’est permettre à la loi de s’exercer d’abord en excluant de la profession les brebis galeuses, mais aussi insister sur la répression des  faux et usage de faux commis par personne dépositaire de l’autorité publique agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission.

Rappelons donc que ceux qui seront reconnus coupables de tels délits encourent des peines de 15 ans de prison et de 225 000 euros d’amende  en vertu des articles 441-2 et 441-4 du Code Pénal. Nous insistons d’ailleurs pour que les contrevdenants effectuent l’intégralité de telles peines !

À ce sujet des plaintes sont d’ailleurs déjà parties, nous serons vigilents quant à la façon dont elles seront traitées, il importe en effet que la chancellerie soit sensibilisée et sensibilise  à cette question. Des classements intempestifs seraient un très mauvais signal envoyé aux justiciables en terme de politique judiciaire.

Xavier Collet

14 réflexions au sujet de « Moraliser la profession »

  1. Le problème aujourd’hui c’est que peu de parents on accès a leur dossier aussi bien judiciaire de administratif et dans le cadre d’un faut il est compliqué d’apporter des preuves sans avoir la base du délit commis par écrit de l’administration concerné.

  2. C’est tout à fait vrai, tout est fait pour la protection de travailleurs sociaux qui s’adonnent au sport de la destruction familiale. C’est là un motif supplémentaire de lever complètement le secret sur une partie des dossiers d’assistance éducative. Ceci est une partie de nos exigences. Cependant, même sans avoir un accès exhaustif nous avons, dans un certain nombre de cas des preuves de faux intellectuels et de pression sur témoins.

  3. oui IL Y EN A ASSEZ MON FILS PLACE PAR ABUS ALORS QUE J AI DÉMONTRÉ AU JUGES PREUVE DES MENSONGES QUI LUI ON ÉTÉ ÉVOQUÉE DE CETTE ÉDUCATRICE ET BIEN IL A MAINTENUE LE PLACEMENT 1 ANNÉE APRES IL A ÉTÉ VIOLE ET DONNER COMME GARDE A SONT PAPA RECONNUE FRAGILE PAR L EXPERT PSYCHIATRE STOP AU PLACEMENT ABUSIF ERWANN OVERBLOG.COM jE NE PEUT VOIR MON FILS QUE UN WEEKEND SUR DEUX ET MES PLAINTES NE SONT PAS PRISE EN COMPTE DEPUIS 2005 JE SUIE EN CORSE ET MAINTENANT JE NE COMMUNIQUE QU AVEC LE GARDES DES SCEAUX DE PARIS CAR VOLER ESCROQUER ENTRE TEMPS POUR ME FAIRE CRAQUER PSYCHOLOGIQUEMENT MAIS JE TINS ET JE VEUT SORTIR MON FILS DONT PLAINTE A ÉTÉ DÉPOSE MIS PAS PRISE EN? COMPTE ET JE RESTE EN CONTACTE AVEC LE 119 MON FILS VAS ML REFUSE DE GRANDIR SE FAIT FRAPPER PAR LES GRANDS PARENTS PATERNELS QUI EN ON VOULUE LA GARDE DES SA NAISSANCE DONT LES AEMO ÉTÉ AU COURANT MAIS MON MANIPULER JE RACONTE TOUT SUR LE BLOG D ERWAN CAR C EST GRAVE MON FILS A 7 ANS ET DEPUIS 2 ANNÉES QUE LA LOI EN CORSE SE TAIT ET L GARDE LEURS EST ATTRIBUER !!!!!

  4. Je m’exprime et je voulais revenir sur çe qui arrive a mon fils et ma famille même. Je suis avec mes deux enfants et voilà que mon ninou Erwann placer par l éducatrices qui évoque mensongèrement que je n améne pas erwann a l école réguliérment qu il est dehors seul qu il s enfuie de la maison qu il s en es échappé avecces chiens qu il aéer dans la cage d éscaliers seule et tt les jours enfin des blabla dont mon avocate n as pas bougé une avocate qui viens juste d être maman!!!! et laisse dire alors que je lui dit mais attendez elle ment et je peut le prouvé enfin c est grave et l avocate qui laisse fire et me dit que je ne peut faire apopel a une déçision d une durée de 4 mois et je me suie retrouve ainsi du jour auu lendemain plus rien depuis je me bat seule et là ikl y a urgence aller voir le blog et vous comprendrez car j écrits de partout je retse en contacte et envioie des courrier a la garde des sceaux d ou je dépose plainte contre le procureur de la ville de bastia car depuis 2005/06/07/08/09/10/11/12 plaintye déposée d autreb mon été retiré a la demande du brigadier f…. dont de plaintes me sont refusée entre autre et par lui même et sa collêgues qui elle ma sortie du bureau oar les poignées dont j ai écrit au procureur 9 recommendez et toujours aucune réponsse mon fils vas mal refusze de grandir retiens ces selles et ne mnge que des pates et de là, viande unique repas que mange erwan depuis et on me dit que tt va bien voir les dires de sa maitrésse je vous en ^prie çi vous ^pouvez m aidée car c est aider Erwan et il y as urgence

    1. Dans une telle situation il importe de pouvoir répondre point par point au rapport social. Pour cela il faut savoir si l’avocate l’a consulté et connaitre les conclusions qu’elle a déposé en réponse. Une fois l’enfant placé pour uné période donnée il est très difficile de lever le placement. Il faudra voir vos plaintes et leur fondement. collet.xavier@aliceadsl.fr, mon adresse mail pour me contacter.

  5. Phillipe Seguin dénonçait dans son rapport ces placements abusifs.Le problème est que l’autorité est concentrée sur une seule entité.Il est donc impossible d’avoir des recours ou peut être auprès de la HALDE et encore.
    Puis dans les écoles d’éduc, d’AS aucun test psychologique n’est à faire avant le concours d’entrée.Beaucoup de travailleurs sociaux s’orientent dans ces métiers pour régler des comptes, leurs comptes perso.Dire qu’en formation le maître mot est « l’objectivité » ça fait doucement rire…
    Un conseil ne paraissait pas fragile, fragilisé, désorienté, pauvre, triste, malade…les vautours ont faim, et chaque proie représente un sacré paquet de fric…

  6. Bonjour a tous

    Je reviens tout juste de chez notre avocat, car non, cette fois-ci je n’irai pas seule, comme il y à quasiment 10 ans jour pour jour a leur convocation, au « tribunal pour enfant » .
    Chez l’avocat qui lui, a filé direct au tribunal afin de prendre connaissance du dossier, j’ai discuté avec le clerc, qui m’a dit que dans ce « genre d’affaire » (sic!), le systéme faisait désormais en sorte d’écourter au maximum le temps de préparation de la deffence, c’est a dire environ 3 semaines seulement entre l’édition de la convocation (et sa réception par la poste ) et le jour de ce qu’ils osent encore appeler  » l’audience  » !!
    De plus, d’aprés les dire du clerc, l’avocat n’y aura pas forcément accés car le juge peut aussi garder le dossier (comme en otage) sur son bureau …. !! Enfin voila, c’est trés loin d’étre rassurant surtout quand on est comme vous et moi bien au fait de se qui se passe éxactement dans ce business de traite d’enfants tous ou presque offert en holocauste afin de nourrir ces vampires.

    Ils mettent le feu dans nos vies et nous font identifier et ficher comme le pyromane avec la bénédiction de ce que certain appel : notre si belle justice laïque  » et ceci leur servira de pretexte a vie pour s’imposer a la moindre faiblesse, faiblesse qu’il entretiennent aussi dailleurs avec délectation, en temps que grand protecteur de vos propres enfants qu’ils ont eux méme détruit ainsi que vous forcément.

    Un conseil, ne faites jamais comme moi, je leur ai demandé un simple conseil il y a 10 ans, résultat, ils nous ont mon fils et moi, capturés, déchiquetés, bouffés tout crue et depuis ça n’a jamais céssé. Dans leurs cerveaux de dégénérés nous leur appartenons, nous faisons partie de leur vivier, harcelés, guettés de toutes part depuis qu’ils ont du couvrir la 1er bavure et l’excés de zèle, de Mm Ca….., agent SS du conseil général du nord …circonscription Bergues/ coudekerque commit début 2002. Mon enfant avait 4 ans, de la chair fraiche pour les vautours ( hé oui ), il en a aujourd’hui 14, et nous n’avons jamais depuis cessé de vivre dans la peur de devoir encore subir leur « justice de l’arbitraire », tout est bon, n’importe qui, n’importe quand débarque chez nous pour nous menacer, toujours, de nous séparer, de nous écraser encore un peu plus … l’école, enfin le collége maintenant est la 1er a jouer les délatrices.
    Quant a moi, « l’autorité parentale » comme ils me nomme, comme une maman, je continue de braver ces fous furieux comme une tigresse défendrait ses petits …. mais cette meute de hyénes me suce toute mon énergie comme si la précarité imposé aux méres célibataires ne s’en était pas déja elle méme chargé, alors et oui je m’affaibli de plus en plus dans cette jungle urbaine puisque je dois faire face a ces monstres affamés et mon affaiblissement leur sert encore toujours plus de prétexte !!
    Je défend donc mon territoire comme je peux, je m’insurge et je rugis, j’impressionne c’est sur ces hyènes puantes qui s’offusquent et font des rapports concernant mon  » manque de civilité  » a leur encontre en mode crime de lése-majesté et outrage a leur sublime fonction si honorable et mon enfant lui évidemment compte sur sa maman pour le protéger de ces fous, lui qui n’a que 14 ans et qui en a déja beaucoup trop subi, lui mon fils mon ange, qui m’imagine encore toute puissante, moi, sa mére, sa seule famille, sa seule référence, son seul foyer …… et donc dans son imaginaire d’enfant, a jamais invincible !!

    Mais il ne sais pas, mon innocent enfant que les fréres 3 points ont décrétés depuis des lustres qu’il fallait a tout prix détruire la cellule familiale afin de contrôler la jeunesse, les futur générations, et que leur stupides et serviles adeptes ignorants et endoctrinés font le sale boulot a leur place …. et qu’ils ont mis en place ( les fréres) :  » des armes silencieuses pour des guerre sans bruit  » !

    Je ne suis pas au niveau de Jésus Christ et je n’ai aucunement l’intention de dire ;  » Pére … pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font  » …. mais j’ai bien peur qu’un jour je craque pour me retrouver en mode Zélotes équipé de sa sicaire ,

    1. Merci de votre témoignage sur la « justice » des enfants, vous remarquerez les guillemets. Les personnels du tribunal ne sont pas dupes comme vous l’a indiqué ce clerc, nous sommes ici dans le cadre du non-droit ou plutôt dans le cadre d’une procédure que certains personnels de justice ose considérer comme des affaires gracieuses avec les dérives que cela suppose quant à l’absence de réel contradictoire (https://comitecedif.wordpress.com/2012/03/05/de-la-justice-des-mineurs-dans-le-meilleur-des-mondes/).

      La déstabilisation des familles ne peut permettre de considérer le caractère gracieux de telles affaires. Les juges pourraient encore accomplir convenablement leur travail s’ils ne s’en remettaient pas à des rapports confectionnés par des travailleurs sociaux dont une bonne partie priorisent leurs intérêts corporatistes de budget, de pérennisation des emplois et de création de postes avant celui de l’enfant. Sans compter le biais anti-famille des plus syndicalisés des travailleurs sociaux. Ce sont bien des pompiers pyromanes qui vivent des placements et de la vulnérabilité à long terme de leurs « protégés ». De telles horreurs peuvent aussi se dérouler sur plusieurs générations lorsqu’ils placent les enfants des enfants placés.

  7. Il est vrai qu’un travailleur social par principe plus instruit et plus au fait des lois que ses clients peut manipuler et faire n’importe quoi à des gens en détresse. Mais il est aussi des cas où un enfant doit être retiré.. et ne l’est pas parce que justement les parents ont su mieux se débrouiller que d’autres, ou parce que le travailleur social s’est fait piéger. Pas simple. Placer abusivement un enfant n’aura pas ou très peu de suites; ne pas l’avoir placé et le retrouver mort risque d’en générer. D’où des placements « au cas où », inappropriés et dramatiques. Reste que la fois où je me suis insurgée contre un de ceux-ci, j’ai appris bien après que l’enfant était en réalité issue d’un viol incestueux (les parents donnaient parfaitement le change, messe le dimanche et vêpres tous les jours) et qu’en fait ils ne tenaient pas du tout à la reprendre malgré leurs assertions. Ils ont dû le faire et je résume, la jeune fille, profondément rejetée -sans que cela ne se voit de l’extérieur trop clairement- et marquée, s’est suicidée. Voir le « cas Léna » http://fabricationmaladiepsy.blogspot.fr/

  8. Le CEDIF ne fait pas que s’impliquer contre les placements abusifs et les rapports sociaux calomnieux, il ne considère pas plus que les agents des se(r)vices sociaux soient plus instruits que la moyenne des français.
    Le CEDIF va bien plus loin et dénonce les dérives de l’Etat providence produisant ce système de remise en cause du principe de subsiduarité, fondement d’une société de liberté. L’ASE est un produit de cette dérive de l’Etat providence et donc de la déresponsabilisation des familles.

    1. En gros, vous avez raison (voir « Secret de famille ») évidemment mais je persiste dans mon analyse (au cas par cas, je n’en fais pas une thèse!) ayant moi-même été une enfant, non pas maltraitée au sens (?) où on l’entend généralement, mais disons… sérieusement bousculée affectivement par un désinvestissement quasi total de la part de l’un de mes deux parents, et, de la part de l’autre, pourtant « dominant », un refus de le voir et de le pallier ; ce genre de passif est en général tu par la victime, et dans le cas où celle-ci fait partie d’un groupe social non considéré comme « à risques », personne ne s’en soucie lorsque ça se produit c’est à dire durant toute son enfance, surtout si extérieurement, elle fonctionne « bien » (résultats scolaires, comportement etc..) Les parents sont en général considérés comme parfaits. Sauf si elle se met à devenir délinquante. J’eusse bien aimé qu’une personne extérieure quelle qu’elle soit se penchât sur ma famille, ne serait-ce que pour en « pointer » les dysfonctionnements (légers pendant un certain temps, c’est à dire lorsque des membres extérieurs aimants -ici des grands parents- furent proches géographiquement mais dramatiques ensuite). Mon cas n’est pas extrême : mes parents étaient simplement indifférents (un couple amoureux fusionnel et fermé -en proie à des difficultés matérielles- que la présence d’un « tiers » -comme ils disaient !- dérangeait dans leur lune de miel permanente) rarement haïssant (sauf lorsque j’insistais.) Mais il est des cas où la haine est flagrante (et inapparente) et où le discours extérieur des parents est falsifié (incriminant l’enfant pour justifier leur comportement à son égard) c’est à dire inversant cause et conséquence.. ou lorsque la flagrance est démontrée (viol, inceste par exemple, dans un village où tout se sait) et que l’enfant est retiré (souvent avec leur bénédiction inavouée) incriminant alors les travailleurs sociaux. Et à cela, oui, même des quasi analphabètes peuvent parfaitement s’entendre ! Marquée indélébilement par mon propre passé, je me suis souvent mêlée de « ce qui ne me regardait pas » (!?) et faite piéger. Dans un cas dramatique (j’ai « recherché » -et hélas retrouvé!- l’enfant « arrachée » à une famille « aimante ».. avec pour résultat… un second rejet, mais cette fois infiniment plus virulent.. et pour le coup, ouvert, au prétexte que la gamine était « insupportable, délinquante, violente » etc.. -faux-) une catastrophe non seulement pour elle mais… par la suite… pour moi ! Moindre. Mon intervention ayant -involontairement- ouvert des placards où gisaient des squelettes, l’un des membres de cette famille (une victime pourtant, mais un « syndrome de Stockholm », c’est à dire solidaire des responsables de sa situation) tenta de se « venger » en me discréditant (sans doute de peur que je ne « parle »), clamant partout que j’étais une folle mythomane.. et surtout m’adressant une lettre -abominable- signée de quelqu’un que j’aimais -dont il importait de me couper-. Le pot aux roses fut dévoilé longtemps après, après un enterrement. Une chance : mon milieu social me mit hors d’atteinte.. en partie. Il faut le savoir : s’ « attaquer » à des familles perturbées ET perverses à la fois (oui, cela existe!!) c’est courir le risque 1 parfois de faire plus de dégâts que de « bien » et 2 de se placer soi même dans leur collimateur. Cela explique la lâcheté de certains, y compris des travailleurs sociaux, y compris devant des faits indiscutables, justiciables et abjects. (Ces faits que je découvris par la suite étaient en fait connus de tous.) L’omerta. (Voir « le cas Léna » dans le blog dont l’adresse est citée.)

      1. Il est certain que les parents parfaits sont rares, la perfection n’est pas inhérente à la nature humaine. Mais c’est en prenant prétexte de ces imperfections que les agents de l’Etat interviennent dans la société en prétendant être capables de rendre la perfection possible.
        En réalité les interventions publiques ne font que dérégler davantage le fonctionnement de la société, nous le constatons dans le domaine économique, dans le domaine social, mais également en ce qui concerne la protection de l’enfance.

        Vous parlez dans votre cas de parents qui ne se sont pas suffisamment investis voire qui ne se sont pas investis du tout. Pour autant votre comportement et vos résultats scolaires n’ont pas attiré l’attention à l’époque. Votre cas n’était pas extrême, vous le dîtes vous-même et des grands-parents pouvaient être présents.
        Aujourd’hui X années plus tard vous trouveriez facilement ce tiers que vous auriez voulu voir intervenir pour « pointer » les dysfonctionnements. Il vous serait facile de l’appeler parce que vous croyez que l’intervention de l’Etat, de l’ASE en l’occurrence aurait permis de supprimer le dysfonctionnement. Penser ainsi c’est s’imaginer que ce tiers serait intervenu comme « le grand frère » de M6 pour instaurer l’harmonie familiale. Mais si vous nous lisez vous réaliserez qu’en réalité le tiers aurait mis en place une AEMO que votre famille aurait été montrée du doigt, que tout se serait peut-être terminé dans un foyer après audience auprès du juge des enfants. L’avenir des enfants placés est la non-insertion sociale ( https://comitecedif.wordpress.com/2011/04/06/que-vont-ils-devenir/), que seriez vous devenue si vous aviez été mineure en 2013 ?

        Pour autant il existe effectivement des cas de parents lourdement maltraitants, le terme « parent » devient invalide et peut être remplacé par « géniteur ». Le processus psychologique de la maltraitance est bien l’incrimination de l’enfant avec cette inversion cause-conséquence dont vous parlez, ainsi qu’une haine inapparente issue quelquefois d’un transfert négatif dans le cas de géniteurs qui ont pu connaître une enfance difficile.
        Il existe des cas extrêmes comme l’affaire Marina et des cas de viols sur enfants perpétrés par des géniteurs, là encore une fois des sévices sociaux ont été mis en cause sans jamais être sanctionnés. Placer notre confiance en une institution qui se veut parfaite car publique est gravissime.

        Vous évoquez encore votre intervention dans des cas précis en imputant votre sensibilité à un passé qui vous a marqué. Là encore vous avez conscience de réaliser un transfert en évoquant de façon sibylline une affaire dans laquelle vous avez joué un rôle. Vous pouvez bien sûr en parler avec nous et nous pouvons vous laisser la parole pour envisager ce cas qui pourrait être tout à fait intéressant pour nos lecteurs. Vous avez souffert des contrecoups de cette intervention et vous pensez que des travailleurs sociaux peuvent hésiter à intervenir pour ne pas avoir à en souffrir. La différence est que les travailleurs sociaux interviennent en équipe et mettent en avant la « pluridisciplinarité » des intervenants, cela leur permet de jouer les éléphants dans un magasin de porcelaine, sans jamais avoir à payer les pots cassés. Voila toute la différence entre vous et eux.

        Vous en avez déduit je pense que des personnes privées ne peuvent pas intervenir pour ne pas bénéficier du même système de protection que les travailleurs sociaux. Mais la motivation est très différente dans les deux cas et au final on ne devrait jamais exercer une action sans accepter d’en porter la responsabilité. C’est pour cela que nous exigeons une moralisation de la profession et que nous avons dans le collimateur un certain nombre de travailleurs sociaux avec des dossiers solides à leur encontre sans que la justice ne réagisse. Cela est tout à fait intolérable.

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