Feu sur la famille Deveaux


Le droit d’éduquer ses enfants en question

Nous avons été contactés par la famille Deveaux objet d’un acharnement des services de l’éducation nationale et des sé®vices sociaux afin de faire un exemple concernant une pratique tout à fait légale appelée Homeschooling. Légale certes mais dans des conditions tellement restrictives qu’elle est presque de facto interdite.

Eh oui dans notre cher État Providence, toutes les libertés individuelles sont censées être respectées, mais avec un MAIS qui ne permet la tranquillité d’esprit qu’aux adeptes d’une nouvelle servitude volontaire.

Au fait en quoi consiste le « homeschooling », tout simplement en une sorte d’école à domicile puisque l’instruction est obligatoire en France de 6 à 16 ans révolus. Précisons que si l’instruction est obligatoire, elle n’implique pas obligatoirement la scolarisation. Quand on connait les conditions d’études dans certains établissements scolaires tels que nous les avons déjà dénoncées dans cette rubrique, on peut comprendre le choix du homeschooling.

Au nom de la protection de l’enfant …

Pour autant, au nom de la protection des enfants cette pratique doit être encadrée. En effet, elle peut souvent être le terreau d’organisations de type sectaire. Nous sommes suffisamment alertés par cette problématique au CEDIF pour insister sur ce point.  À ce sujet la MIVILUDES a édité un guide de la protection des mineurs dans lequel elle met en garde contre les risques de dérives sectaires dans le cadre de l’instruction envisageant tous les cas de figure, y compris évidemment celui d’un endoctrinement dans le milieu scolaire.

Dans l’affaire Deveaux, rien à priori ne peut être rattaché à une dérive sectaire. Rien, mais il est tout de même peu douteux que la façon dont cette famille est traitée, parte justement d’une telle incrimination. De plus en plus souvent la présomption de dérive sectaire devient irréfragable, cela signifie que même la preuve contraire n’intéresse pas les se(r)vices sociaux et éducatifs.

Ou au nom de la protection des postes ?

Les syndicats dénoncent haut et fort le homeschooling, leur souci n’est pas tant la dérive sectaire mais plutôt l’absence de créations de postes. D’ailleurs la FSU a rayé le terme instruction obligatoire pour parler de scolarité obligatoire, et exiger cette scolarisation jusqu’à l’âge de 18 ans. Quant à la FCPE, association de parents d’élèves très marquée politiquement (ou lobby d’enseignants on ne sait plus bien ? comme le disait Eric Brunet sur RMC), elle milite contre le moindre travail à la maison.

La lutte « des classes »

Les enjeux sont là clairement corporatistes et politiques puisque les parents désirant s’investir dans l’instruction de leurs enfants sont présentés comme d’odieux ennemis de l’égalité des chances sur fond de lutte des classes c’est le cas de le dire !

Il est donc particulièrement scandaleux qu’au nom de la nécessaire lutte contre le développement des sectes dans l’instruction, certains voient là une façon de faire un exemple face à la crainte de la remise en cause de leur très perfectible institution. Il serait intéressant dans l’affaire Deveaux de connaître les attaches syndicales de ceux qui dénoncent, et de mettre alors en évidence un éventuel conflit d’intérêt. Croyez-nous cela s’est déjà vu.

Mais revenons-en à la raison d’être de l’encadrement de l’instruction. Si celle-ci doit être encadrée contre des dérives, c’est aussi la scolarisation qui doit être passée au même crible. La MIVILUDES s’est déjà fait l’écho de pratiques en institution scolaire, que celle-ci  a voulu présenter comme des cas isolés liés à des éducateurs ou enseignants déviants.

Un cas isolé ne fait pas système, de même que le homeschooling exposé à des dérives ne fait pas système d’une dérive sectaire. Ce simple point devrait remettre en cause une défiance a priori vis-à-vis de l’instruction à la maison et a contrario lever la présomption de neutralité qui profite à l’éducation nationale.

Souhaitons donc qu’il en soit ainsi à la décharge de la famille Deveaux. Notre souhait sera d’ailleurs entendu par la Cour d’Appel de Lyon après 3 ans d’acharnement institutionnel sur cette famille.

Paille et poutre

Mais ne clôturons pas de suite ce débat fondamental en nous contentant de défendre les prérogatives parentales quand rien n’indique que celles-ci fassent l’objet d’abus.

Non allons plus loin car les accusateurs doivent aussi répondre de leurs accusations lorsqu’elles tiennent de la calomnie.

En outre, au nom du devoir de protection de l’enfance en danger, étonnons-nous des œillères des calomniateurs. C’est que les dérives au sein de l’école aussi évidentes soient-elles ne suscitent pas les mêmes réactions de ceux qui en ont connaissance.

Sur ce point et dans la thématique de la paille et de la poutre, nous incitons les familles persécutées à évoquer le dossier suivant sur lequel on attend  l’institution au tournant.

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12 réflexions au sujet de « Feu sur la famille Deveaux »

  1. Voici une curiosité. Cette famille devrait respecter le fait que des syndicats d’enseignants contournent la loi à leur avantage pour s’approprier, exclusivement, la scolarisation des enfants. Mais nous avons au moins un cas de flagrance pour ce qui est de la descolarisation organisée. Il s’agit de la principale de collège de MEAUX, Parc Frot. En effet, cette principale cautionne les absences des cours, d’un de ses élèves. Les absences sont constatées avec une régularité déconcertante, sans que soit invoqué le moindre motif, ou que soit présenté le moindre justificatif. La « curiosité » est que l’élève fréquente, au su de la dite principale, le Centre de Guidance pour Enfants de La Ferté sous Jouarre. Derrière cette enseigne ronflante se trouve la secte bien connue : la scientologie. Les syndicats d’enseignants s’opposeraient donc radicalement à une scolarisation organisée par des parents sains, pour préconiser un partage de la scolarité avec une secte, reconnue particulièrement dangereuse par .La MIVILUDES. Détonnant ……non ???????

    1. C’est dans le bureau d’un juge pour enfants que la famille Claudin-Taponnot est convoquée lundi 11 juin tribunal de Vesoul, il ont déchapés de peu aux poursuites en pénal.

  2. À propos de la Miviludes, ils ne cessent d’alimenter l’amalgame entre IEF et dérives sectaires, en complicité avec l’EN, mais plusieurs familles leur ont demandé des chiffres, des noms, des informations vérifiables etc à ce sujet, et n’ont jamais obtenu de réponse !
    Le fait est que le lien entre IEF et dérives sectaires n’est nullement établi. Ça se saurait puisqu’il a existé une affaire à ce jour, largement médiatisée, et dont on nous rebat les oreilles encore des années après, n’ayant que ce triste exemple à se mettre sous la main (Thabitha’s place je crois ?). Il ne s’agissait d’ailleurs pas d’IEF, mais d’école « sauvage », puisqu’il est interdit de faire l’IEF à des enfants de plusieurs familles.

    En ce qui concerne la famille Claudin-Taponnot, je vous informe qu’ils ont reçu avant-hier, vendredi 8 juin, un courrier du tribunal, leur annonçant, sans excuses ni explications, l’annulation de leur audience de demain, et le report de celle-ci au 18 juin ! (actuellement, leur avocat tente d’échanger avec la juge pour éventuellement en changer la date pour des raisons de disponibilités. Nous ne manquerons pas de communiquer pour informer sur la future date fixée pour cette audience. Nous tenterons de profiter de l’événement pour nous rendre en masse sur place les soutenir, et convoquer les médias. Voici une page FB où nous relayons l’événement : http://www.facebook.com/events/456948917666513/ )

  3. Merci pour cet article bien clair, c’est vraiment injuste et révoltant de telles situations !
    Beaucoup de courage à ces familles !

  4. Je conseille vivement à toutes ces familles de se présenter devant le juge, avec des conclusions écrites. Je sais fort bien que la procédure est orale. Mais devant un juge des enfants, tout comme devant un JAF, il est impératif de se défendre par écrit. Et de s’en tenir exclusivement à la lecture de cet écrit. En effet, comme souvent, les écrits restent ….les paroles s’envolent. Et si il est dit la moindre chose en dehors de cet écrit, le juge aurait toujours la possibilité d’affirmer que vous vous êtes contredit pendant l’audience. Donc motus, en dehors de l’écrit , lu . Et d’ajouter à chaque interruption :  » je n’ai rien à ajouter ou à retirer de mes conclusions ». Par ailleurs pour que ces conclusions soient retenues, il faut en remettre un exemplaire, à la partie adverse, en entrant dans le bureau. Exemplaire strictement identique à celui que vous remettrez au juge après lecture. Cette façon de faire embarrasse tout juge qui serait tenté d’orienter le débat, pour vous anéantir. Bonne chance à vous. Mon n° 0699209965 pour tout renseignement complémentaire.

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