Un pédocriminel de plus
Les animateurs, travailleurs sociaux ou éducateurs pédocriminels sont tellement nombreux qu’il faudrait un site dédié intégralement à cet immonde fait social pour aborder la question.
Si nous traitons du cas de l’éducateur pédocriminel de Villeneuve Saint Georges (Val de Marne) c’est qu’en ce qui concerne cette affaire, collectivités locales et justice doivent de nouveau être placés face à leurs responsabilités.
L’affaire Davy L, nom de l’éducateur pédocriminel employé par la municipalité de Villeneuve Saint Georges, constitue, en effet, un cas exemplaire et tellement commun de « dysfonctionnements » dirons nous pudiquement.
Les concours pervers de l’animateur
L’homme en question, âgé alors de 28 ans, avait été recruté en 2004 pour exercer notamment des fonctions de surveillant de cantine à l’école primaire Berthelot et d’animateur au centre de loisirs pour enfants de 6 à 10 ans. Il s’intéressera de façon particulière aux garçonnets, jetant son dévolu sur les plus timides afin d’organiser avec eux ce qu’il qualifiait de jeux ou de concours se terminant très mal au fond d’un local technique de l’école, dans les toilettes ou les vestiaires de la piscine.
« Les enfants inventent beaucoup de choses »
Les petites victimes ne restent pas muettes, ainsi une maman va signaler des pratiques d’attouchements en 2008 auprès de la directrice du centre de loisir, laquelle se serait contentée de dire que les enfants inventaient beaucoup de choses avant de promettre d’en parler à l’éducateur en question.
L’odieux manège continue et il faudra que deux ans se passent avant qu’un des enfants dans une crise de larmes ne révèle ce qu’il subissait depuis plus d’un an, tout en précisant qu’il n’était pas le seul à souffrir d’agressions sexuelles entre les mains de l’agent communal.
Le prédateur est donc arrêté en octobre 2010 et avoue sans difficultés ses tendances pédocriminelles. Il précise être passé à l’acte dès 1998, soit dès ses 22 ans, avec une douzaine d’agressions sexuelles à son actif sur des garçonnets. Il est rapidement mis en prison et en examen pour faits de viols sur mineur.
Les responsabilités de la mairie communiste
Mais pour les victimes et les parents le cauchemar ne s’arrête pas là.
La mère d’un des garçonnets violés va mettre en cause la sincérité de l’étonnement de la mairie face à un éducateur « très apprécié des parents et des enseignants », bien noté par sa hiérarchie.
La maman pointe ainsi que la mère du pervers exerce des fonctions à la mairie et s’interroge quant à la possibilité que la collectivité ait pu couvrir ces actes pédocriminels.
La défense de Davy L, assurée par maître Norbert Goutmann, parle d’un homme d’une immaturité absolue. Le pédocriminel met en avant ses problèmes d’alcoolisme connus de tous ses collègues mais aussi de la direction de la mairie.
Quant aux autres parents, ils rappellent qu’une pétition avait déjà circulé concernant certains éducateurs de la mairie dont Davy L, il s’agissait alors de dénoncer leur sévérité vis-à-vis des enfants. Tous ces éléments accablent la mairie communiste qui aurait peut-être eu de quoi y regarder de plus près …
D’autant que Maître Sandra Mary, avocate des parties civiles, ne manque pas de préciser à ceux qui l’ont oublié que « certains antécédents ont été passés sous silence », que l’on n’a pas cru la parole des enfants.
Les ratés de la justice
L’instruction commence et l’affaire s’étoffe dans le registre du scandale quand le juge d’instruction, qui semble sévir encore, ose requalifier les faits en simples attouchements sur mineur pour préconiser une remise dans la nature du pervers.
Le parquet de Créteil fait heureusement appel de cette décision, seulement voila les magistrats de la chambre de l’instruction oublient de délivrer un nouveau mandat de dépôt ce qui permet au violeur d’enfants de se retrouver libre au bout de 4 mois et donc de comparaître tout aussi libre à son procès 3 ans plus tard à huis clos devant le tribunal correctionnel de Créteil.
La peine finalement prononcée le mois dernier est légère : 18 mois ferme et autant avec sursis.
La mairie n’a pas été inquiétée, mais il ne tient qu’à vous de la sanctionner la semaine prochaine lors des municipales.
IL est certain que les fait divers sur les éducateurs, famille d’accueil et autres condamnés par la justice pour violence et viols ces derniers temps font la une, aux grand malheurs des enfants.
– Le 11 Mars 2014 Evry: l’ex-éducateur à été condamné par la cour d’assises de l’Essonne à 10 ans de prison, pour viols et agressions sexuelles perpétrés sur une vingtaine de mineurs. Il s’occupait de mineurs placés dans un village d’enfant MVE à Villabé dans l’Essonne. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/11/97001-20140311FILWWW00355-evry-un-ex-educateur-condamne-pour-viols.php
– France 3: Avignon : 18 ans de prison requis pour l’ancien directeur de l’association « L’arbre voyageur » accueillait des adolescents en rupture scolaire ou familiale. http://provence-alpes.france3.fr/2014/03/08/avignon-18-ans-de-prison-requis-pour-l-ancien-directeur-d-une-association-pour-mineurs-429075.html
– Et encore en Seine et Marne, à Flagy, un village de 600 habitants, ce coup ci il viol deux fillettes de 5 et 7 ans, une d’entre elle c’est plaint de douleur à ses parents…. http://www.rtl.fr/actualites/info/article/seine-et-marne-le-mari-d-une-nourrice-juge-pour-viols-sur-des-enfants-7770147427
etc..etc….
Merci de ces informations supplémentaires.
18 mois ferme rien que cela, sur plusieurs attouchements, avec une commune dont le maire n’a prit aucune sanction administrative de dénonciation car la maman travaillait à la mairie.
Elle même ne pouvait ignorer le problème de son fils, j’espère qu’elle a des petits enfants et en les voyant, pense au mal qui va ronger ces petits jusqu’à la fin de leur vie.
Comment peut elle trouver le sommeil pour ne pas avoir réagit.
La justice de notre pays qui condamne à 18 mois ferme pour des actes répétés sur plusieurs victimes ne se sont nullement mit et ressentit le mal des victimes. Sans doute que le Magistrat en question n’avait pas d’enfant pour comprendre, dans ce cas avant de rendre son jugement, il pouvait prendre un temps de réflexion.
Tout mon soutient aux parents et aux enfants qui ne pourra certes remplacer leur peine et leur souffrances.
Nous apprenons avec tristesse que la municipalité en place à Villeneuve Saint Georges a été reconduite à 30 voix près. Visiblement les électeurs de cette ville n’ont pas bien compris ce qui se passe. Nous sommes preneurs de toutes informations sur cette sale affaire…