À la recherche de l’intérêt supérieur de l’enfant
La notion d’intérêt supérieur de l’enfant est citée à tout bout de champ afin de justifier n’importe quelles mesures sociales ou judiciaires le concernant les pires comme les meilleures.
Cette notion apparaît donc comme grandement galvaudée d’autant que sa définition reste à trouver. Les Nations Unies s’interrogent donc et en font l’objet de colloques et de communications, ce que des fonctionnaires du social ont constamment à la bouche sans être capable de le qualifier, il faudra que d’autres puissent y coller une signification précise.
Une tentative de définition amène les Nations Unies à se citer :
« Le concept d’intérêt supérieur de l’enfant vise à assurer tant la réalisation complète et effective de tous les droits reconnus dans la Convention que le développement global de l’enfant. ».
Ainsi l’intérêt supérieur de l’enfant serait la reconnaissance de ses droits contenus dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Sur ce point s’il est vrai que des droits fondamentaux sont exposés, d’autres sont au mieux discutables concernant des adultes en devenir.
Il aurait été convenable alors de hiérarchiser de tels droits, ce que se refusent les Nations Unies, lesquelles laissent aux États le soin d’apprécier la mise en place et l’application de ces droits y compris de façon contradictoire. Ainsi la liberté d’association de l’enfant est-elle un droit quand elle s’oppose à l’autorité parentale ? L’enfant possède-t-il la maturité nécessaire pour réaliser des choix d’engagement qui en réalité lui seraient dictés par d’autres (ses enseignants par exemple) sans que les parents ne puissent mettre en cause ces choix ?
Le développement global de l’enfant doit être recherché
Reste tout de même la référence plus sérieuse concernant le souci du développement global de l’enfant dans ses dimensions physiques, morales, spirituelles, mentales, psychologiques et sociales.
Nous pourrions développer ce point, mais il amène aussi à quelques impasses. Ainsi est-il légitime de retirer des enfants à des parents ayant connu l’échec scolaire aux fins de briser une reproduction sociale. Puisqu’il parait que ce sont les enfants d’enseignants qui réussissent le mieux leurs études pourquoi ne pas en faire des familles d’accueil ? Décidément cela n’a aucun sens, ce raisonnement par l’absurde le démontre.
Une notion qui n’a de sens que sous l’angle procédural

C’est sous l’angle procédural que la notion de l’intérêt de l’enfant prend tout son sens.
Comme le précisent les Nations Unies cet angle implique que :
« … la justification d’une décision doit montrer que le droit en question a été expressément pris en considération. À cet égard, les États parties doivent expliquer comment ce droit a été respecté dans la décision, à savoir ce qui a été considéré comme étant dans l’intérêt supérieur de l’enfant, sur la base de quels critères et comment l’intérêt supérieur de l’enfant a été mis en balance avec d’autres considérations, qu’il s’agisse de questions de portée générale ou de cas individuels. »
Nous constatons bien que des décisions de justice ayant de graves implications font systématiquement référence à l’intérêt de l’enfant. Ce soin mis à utiliser cette notion relève d’une obligation que rappellent les Nations Unies, pourtant les motivations des jugements relativement à la considération de l’intérêt de l’enfant laissent songeur par leur caractère oiseux. L’évocation de l’intérêt de nos enfants tient davantage de l’invocation, elle n’est que de pure forme.
Si les fonctionnaires des Nations Unies prétendent interpréter correctement l’intérêt de l’enfant (ce qui n’est pas démontré), il est tout à fait évident que les magistrats qui s’y réfèrent sont nombreux à ne pas saisir la signification d’un tel concept, certes largement subjectif.
Ce que n’est pas l’intérêt supérieur de l’enfant
Finalement les Nations Unies ne font que consacrer le flou qui entoure ce concept. Chacun pourran l’interpréter différemment alors qu’il devrait être universel.
S’il est difficile de préciser ce qu’est l’intérêt de l’enfant, on peut tout de même s’accorder sur ce qui est contraire à l’intérêt de n’importe quel enfant, n’importe où et dans n’importe quel contexte.
Il n’est pas nécessaire pour cela de prendre la convention fourre-tout des droits de l’enfant mais d’en revenir à l’indépassable principe de subsidiarité quitte à réécrire les droits fondamentaux de tout enfant à ne pas être séparé de sa famille, sauf à mettre en évidence que sa famille est une source de danger pour lui.
Certes l’ONU n’ignore pas ce point :
« Vu la gravité des répercussions d’une séparation d’avec ses parents pour un enfant, cette mesure ne devrait être prise qu’en dernier ressort, par exemple si l’enfant est exposé à un risque imminent de préjudice ou pour toute autre raison impérieuse. »
L’ONU exclut donc les enlèvements d’enfants pour répondre à des situations de handicap des enfants ou de pauvreté matérielle, on peut penser que les placements afin de remplir des places vacantes dans les foyers sont aussi à exclure ….
Exclure des dangers du champ du placement implique en conséquence la définition précise des cas dans lesquels on entend parler de dangers au sens absolu dont la concrétisation n’est pas supportable, des dangers qui ne pourraient être levés même sous la garde de la famille étendue.
Ces dangers sont des situations dans lesquelles l’enfant souffre dans sa chair de sa propre situation de mineur, qu’il soit l’objet d’actes de violence ou d’atteinte sexuelle.
Pour le reste la définition des dangers risquera de donner lieu à des polémiques et à une appréciation subjective. Mais il faut alors en revenir au moindre mal pour l’enfant en hiérarchisant ses droits et protections pour affirmer par exemple qu’il est pire pour un enfant d’être placé en foyer que de subir l’atteinte au secret de sa correspondance par la personne de ses parents.
L’intérêt supérieur de l’enfant c’est son moindre mal
Penser l’intérêt de l’enfant c’est s’interroger sur les conséquences des décisions judiciaires qui le concernent, puisque l’on nous met du principe de précaution matin, midi et soir, posez la question suivante : séparer un enfant de sa famille lui causera-t-il un traumatisme moins grave que celui qu’il est censé subir par sa situation actuelle ?
Le moindre mal est plus simple à déterminer que le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Mais l’intérêt supérieur de l’enfant c’est son moindre mal quant il s’agit de prendre des décisions qui le concernent.
Voila une définition qui devrait mettre tout le monde d’accord.
Une des sources internationales en faveur du maintien des relations parents enfants, se trouve être la Convention internationale des droits de l’enfant de New York du 20 novembre 1989. Elle reconnaît, à travers différents articles (40), le droit pour l’enfant d’être élevé par ses parents, celui d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec eux, mêmes séparés et pose un principe de responsabilité commune des parents dans l’éducation de leurs enfants. Nous pouvons également citer l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme qui protège la famille en considérant comme des ingérences dans le droit au respect à la vie familiale toutes mesures internes contraires et non justifiées par des intérêts supérieurs.
Je suis infirmière. La justice me fait passer pour une moins que rien par mensonge et manipulation. Mes 3 enfants m’ont été retiré « d’urgence » le 16 juin 2015. Depuis mi août je ne les recoits qu’un jour par semaine. Je ne vous laisse pas imaginer la déchirure du départ avec des enfants qui pleurent, qui me supplient de rester… depuis juin , il ne se passe rien, la justice est en congé de vacances. Voilà les droits de l’enfants! Pour ma part de bon clients à l’aide sociale à l’enfant, et plutard des bons clients pour la psychiatrie. J’attend mais je ferais du bruit d’ici peu!!! C’est honteux
Merci TERRIOU Bruno de cette précision, elle va servir dans bien des dossiers, contre-enquêtes, contradictoires et autres moyens de rétorsion face aux sociaux et affidés..
Merci TERRIOU Bruno de cette précision, elle va servir dans bien des dossiers, contre-enquêtes, contradictoires et autres moyens de rétorsion face aux sociaux et affidés.. je cite le cas de cette maman martyrisée par les sociaux et le Parquet complice dans un comm hier, le comitecedif, ici même sera informé et vous tous donc de mes contre-entreprises et la façon dont nous allons les sortir, elle et sa famille, des griffes de ces prédateurs et prévaricateur de nos impôts pour qui l’humanité des familles n’est qu’un concept abstrait voire abscons !
Quelle définition , peut-on donner de l’intérêt supérieur de l’enfant ? Il est urgent que les élus lisent avec attention les livres de droit et portent une regard critique sur les différents code, y compris le code civil et le code de l’action social, car certains textes sont à mille année lumière de la science juridique, science qui devrait être enseignée dès la sixième au lycée ou collège.
La juridiction de « protection » de l’enfance est crée par l’ase, avec des lois décidées par l’ase, des juges en faveur de l’ase.
L’ase a choisi la manne financière des enfants à secourir, ce qui lui permet d’oeuvrer en toute liberté pour la prostitution des enfants à son profit, les viols de nos enfants, les meurtres de nos enfants, le broyage des familles et des enfants.
L’Agence Satanique pour Enfants décrète agir dans l’intérêt supérieur des enfants.
On n’a pas lu le reste de l’intitulé: intérêt supérieur de l’enfant à connaitre le chaos et la destruction.