Sortie d’ASE
La sortie du système de l’ASE est vécue comme une joie dans les familles, pourtant elle est souvent aussi cauchemardesque que son entrée, qu’ont-ils fait de nos enfants et dans quel état psychologique nous les rendent-ils ?
Quitter une famille d’accueil ou la dernière d’entre elles constitue une épreuve qui varie de la douleur de la rupture d’un lien à l’exfiltration d’une communauté thénardière.
Mais quitter un foyer ou « maison d’enfant » c’est pour les jeunes un parcours de réinsertion (pour ne pas employer un autre mot), considérant le milieu d’abandon moral, psychologique voire matériel que constituent beaucoup trop de ces établissements en dépit des sommes faramineuses consacrées au prix de la journée de « séjour ».
Des bêtes sauvages ?
Mais quelle réinsertion est possible quand les foyers font de certains gamins des bêtes sauvages quelque prédisposition qu’ils avaient au passage à l’acte.
La question est posée et la responsabilité des foyers dont nous avons parlé est écrasante puisque nous nous étions fait l’écho à multiples reprises de faits insupportables s’y déroulant.
Cette fois, il s’agit du foyer de Boran sur Oise appartenant à l’association « Home de l’enfance » qui est mis en cause pour une affaire présumée (on prend une telle précaution oratoire qu’en vertu du présomption d’innocence dont ne bénéficient pas habituellement les familles) de viol et d’agressions sexuelles qui auraient été commis par un môme de 11 ans sur un enfant de 9 ans au foyer Jacques Sevin !
L’affaire, habituellement camouflée, a été ébruitée par les médias papiers. Elle fait suite à la plainte déposée ce 2 novembre 2016 par la mère du garçonnet placé sur décision de justice et contraint de pratiquer une fellation à son agresseur en présence d’autres enfants dont la plupart avaient moins de 10 ans. Les faits avaient eu lieu la veille entre 20 heures et 20 heures trente et ont été relatés par un des témoins. Lors de ces faits, les enfants étaient livrés à eux-mêmes devant un poste de télévision.
La mère n’a même pas pu parler à son fils violé
La maman n’a pu en dire davantage dans sa plainte puisqu’elle n’a même pas pu parler à son fils et n’a pu s’entretenir qu’avec la directrice du foyer.
Quatre jeunes enfants ont été entendus dans l’enquête de gendarmerie, dont certains ont aussi été agressés par le pervers de 11 ans (présumé).
Alors que la procureur souhaite rester prudente face à « l’incident » selon ses termes, le violeur présumé a été transféré dans un autre foyer dont le nom n’a pas été communiqué, voilà donc un fauve présumé transféré dans une autre basse-cour, sans que l’on ne sache non plus si l’incident vaut la peine de suites.
Les victimes elles (présumées aussi) restent placées, il paraît que l’on est souvent mieux en foyer que dans sa famille.
c’est honteux!ces gens se croient tout permis et traitent certains parents plus bas que terre!surtout ceux qui pourraient etre de bons parents s’ils etaient aidés! mais comme ils perturbent ceux qui sont en charge des enfants et bien on les évacuent le plus possibles!seuls les parents »dociles » sont bien vus!
Les plaintes contre les foyers pour agressions (sexuelles ou non), pour fugues répétées de très jeunes enfants découvertes des heures plus tard sont monnaie courante dans le département isérois : à Vaulnaveys, à Corenc, à Grenoble… Mais pourquoi le CD ne fait-il rien puisqu’il est au courant ? Pourquoi ces plaintes sont-elles classées ou trainent-elles en longueur sans résultat tangible ?
bien sûre qu’ils se croît tout permis on les as toujours laisser faire jusqu’au moment ou sa les toucheras eux même rien n’es éternel
Si on les avaient mis le hola imaginez vous tout les maillions qui serais tomber ….ahhh un juge, des juges qui tombe des éducateurs et j’en passe car avec des SI on aurais évitez tellement de drame voire de morts ben non c’est tellement miens d’étouffer et de balancer a droite a gauche
Oui c’est bien le problème, mais dans l’article ‘les diarrhées des assistantes sociales », nous racontons comment des travailleurs sociaux ont pu avoir la peau d’un juge.
Quand on pense que pour forcer des parents à mettre leurs enfants dits handicapés- et surtout pour empêcher l’enseignement à domicile- dans des instituts les juges menacent de placer les enfants en foyer et ce au nom d’accusation aussi vagues que ‘négligence éducative’, il est vrai que ces juges parlent d’intérêt de l’enfant et de mesure d’assistance éducative !
De nombreux intervenants sociaux, surtout si le ‘handicap’ est autistique semblent encore au temps de Bettelheim qui préconisait de séparer le plus possible des enfants ‘autistes’ des parents pour les aider à ‘guérir’…Les services sociaux parlent, avec quelques psys, de développer l’autonomie de l’enfant…Tout un programme !
Comme vous l’avez bien compris l’intérêt supérieur de l’enfant n’a bien souvent rien à voir avec les décisions prises lesquelles sont davantage compatable avec l’intérêt supérieur des sociaux. Bettelheim était un prétexte invalidé partout sauf en France pour faire des mamans d’autistes de mauvaises mères, maintenant c’est une épidémie de TDAH qui justifie de placer encore plus.