La politique s’occupe de vous !
« Vous avez beau ne pas vous occupez de politique, la politique s’occupe de vous tout de même ! » disait très justement le Comte de Montalembert lors du Second Empire.
Nous en savons d’ailleurs quelque chose puisque cela fait bien longtemps que nous ressentons les effets de décisions politiques sur nos vies, et en tant que parents nous allons subir les conséquences des nouvelles lois anti-familialistes votées par des députés de tous les bords. Des lois votées bien souvent dans l’incompréhension de ceux qui les votent.
La politique elle est là, dans cette démocratie représentative qui ne représente pas les parents, qui ignore la famille. Vous vous êtes souvent manifestés auprès de vos représentants pour savoir par quels vices des éducateurs, des travailleurs sociaux, des associations vous bafouaient dans l’exercice de vos droits et pourquoi ils n’étaient pas sanctionnés pour cela.
Qui entendent-ils ?
Vous avez alors reçu une réponse polie qui servira de lettre-type puisqu’à notre initiative de plus en plus de parents écrivent à leur député sans rien en espérer.
Mais cette réponse n’est pas la bonne : si des fonctionnaires de l’État et des associations obtiennent de plus en plus de pouvoirs de nos représentants élus par lois interposées c’est qu’ils représentent un pouvoir organisé au sein de syndicats, d’associés, de personnalités.
L’ association de défense des assistants de service social, les syndicats de personnels ont le pouvoir de manifester en soutien de leurs revendications, de mettre en cause les politiques sociales avec l’oreille bienveillante des médias. Leur think tanks (cercles de propositions) et les institutions officielles qu’ils contrôlent ont un pouvoir de proposition pour avancer des lois qui seront votées.
Pour notre périmètre d’actions relatives à la protection de l’enfance, il suffit de lire les fiches de personnalités et d’associations en responsabilité au sein du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE) pour comprendre quels collectifs sont écoutés pour élaborer des sources de droit ou pour les appliquer.
Qui décide donc véritablement de nos lois ?
Mais les élus de la Nation bien évidemment : les députés et les sénateurs. Voila la réponse qu’il faut donner sous peine d’être traité de complotiste.
Eh bien quitte à l’être, allez donc poser une question sur l’ASE à vote député, comme cela directement et sans la présence de son attaché parlementaire. Vous serez étonné de le voir bafouiller, de demander une note, d’avancer des contre-vérités. La vérité c’est qu’il est spécialiste de tout, et donc de rien. Et c’est ce député qui vous représente et qui votera des lois qui décideront de domaines importants de votre vie.
En vérité votre député appartient à un parti politique qui lui donnera des consignes, ce parti politique décide des consignes en fonction d’une stratégie qui est de s’appuyer sur une partie de l’opinion organisée en groupe de pression capable d’élire ou de ne pas élire tel ou tel candidat. Ainsi comme on l’a vu par le passé la gauche s’appuie sur le groupe des enseignants, la droite sur le groupe des agriculteurs. Car ces groupes sont organisés en ce que l’on appelle des lobbies qui font les élections sur des programmes satisfaisant leurs intérêts particuliers.
Les lobbies et les lois
Ainsi, arriver sur le devant de la scène politique pour prendre des responsabilités officielles n’est pas la préoccupation des lobbyistes qui favorisent l’action dans l’ombre et savent tisser un réseau de relations confraternelles plus ou moins occultes.
Des associations très écoutées au niveau des élus ne se cachent même pas de cette influence, comme c’est le cas de cette association de sociaux qui présente l’adhésion comme « une façon de soutenir les valeurs de votre profession et de vous donner les moyens d’être entendus aussi bien au point de vue national que local. » On retrouve d’ailleurs au fil de l’Internet le rapport d’audition de sa présidente à l’Assemblée Nationale avec des propositions amenées à avoir force de loi. On apprend aussi qu’elle intègre en tant qu’association le Haut Conseil du travail social.
Le lobbying c’est donc cela, c’est-à-dire des actions d’influence menées par des intérêts particuliers.
Ces actions visent à obtenir des parlementaires des lois et réglementations, voire des protections, qui les favorisent et font donc passer leurs intérêts particuliers pour l’intérêt général.
Le pouvoir des lobbies n’est pas seulement celui d’une force de propositions mais aussi celui d’une menace de mobilisation contre des décisions qui n’iraient pas dans leur sens.
Voter sans réfléchir et sans écouter la base
Il n’existe pas chez nous de garde-fous permettant de contrer leur pouvoir. La démocratie est usurpée puisque nous n’avons pas de votations comme en Suisse ou de consultations populaires comme aux Etats-Unis. Ainsi le peuple français n’est pas informé (sauf par Internet en voie de musellement) de la véritable situation de la protection de l’enfance dans ce pays. Les députés décident des lois qui s’appliqueront à tous sans consulter ceux qui les ont élus mais en prêtant une oreille attentive voire inquiète aux lobbies des sociaux. Ils votent alors sans comprendre nécessairement les conséquences de ce qu’ils ont votés.
Voilà donc ce que fait la politique, voilà comment elle oriente ses décisions qui nous concernent nos enfants et nous. Vos lettres de dénonciation des actes dont vous êtes victime reçoivent des réponses polies, mais les hommes de l’État ne vous rencontrent pas comme ils les rencontrent eux ! Oui, faute d’être organisés, vous êtes entendus mais pas écoutés, car nous ne représentons aucun pouvoir.
Cher Comité Cedif,
Vous avez raison de mettre en évidence l’influence des fonctionnaires et des sociaux au sein de mouvement politique même les plus revendicatifs. Nous en avons fait le constat d’une part, au sein d’un mouvement politique (la France Insoumise) et aussi parmi les mouvements tels que les Gilets Jaunes. Parlant de placements abusifs au cours d’une réunion de ces derniers, nous nous sommes heurtés à la résistance de 2 ou 3 nourrices agréées qui travaillant ou ayant travaillé avec les services sociaux se sont insurgées contre nos propos, les qualifiant de « mensonges et fausses informations », que je cite « les placements étaient décidés par des juges et que lorsqu’un enfant était placé, il y avait une bonne raison ». Au sein de la France Insoumise, je suppose que les choses se sont déroulées de la même façon puisque selon la personne interrogée, « les choses étaient toujours en discussion » donc là aussi, les fonctionnaires de services sociaux font tout pour que les choses aillent toujours dans leur sens : plus d’argent, plus de moyens, plus de placements.
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Ce n’est pas étonnant puisque le France soumise au tout Etat a de très nombreux adeptes chez les sociaux et notamment au sein de leurs structures syndicales. Quant aux GJ il y a de tout et les syndicats de sociaux les ont aussi infiltrés, il suffit de lire facebook ou youtube, à croire qu’ils passent leurs heures de service dessus pour certains.
Bonjour, Je vous remercie pour ces informations mais je regrette le manque d’exemple concret ainsi que d’autres qui traiteraient de leurs répercussions, sur le sol français.
Merci
Ceux que nous désignons se sont reconnus, c’est vrai que l’article est sybillin mais on peut le mettre en relation avec d’autres écrits sur le site. Les lobbies ce sont avant tout des professions organisées et des porte-paroles désignés, il suffit de voir la composition du Conseil National de la Protection de l’Enfance pour les trouver. Certains osent même prétendre parler au nom des familles.
Un grand merci pour votre éclaircissement sur la politique familiale !
Pourquoi, lors des conflits de couples, avec enfants, la »Justice » ne s’améliore-t-elle pas ?
Et pourquoi crée-t-elle encore plus (+) de parentectomies, à l’heure actuelle ?
Le lobbying c’est donc bien cela ! C’est-à-dire des actions d’influences menées par /pour des intérêts particuliers. Ici, les intérêts particuliers, sont bien identifiés : les ressources que les avocats peuvent engranger avec les longueurs de procédures pour les conflits de ruptures conjugales, avec enfants ! Donc, c’est bien pour donner du travail aux avocats, et pour les enrichir avec les conflits de ruptures familiales !
Si le »bien-être des enfants » était voulu et respecté, il y a des lustres (plus de 30 ans ?) que la »justice » aurait décidé, dans 95 % des cas, d’ordonner les résidences égalitaires, donc, alternées. Et d’ordonner aux »mauvais parents », en totales discordes, d’aller se faire suivre, obligatoirement, sous astreintes, auprès de bons psychologues !
Car, POUR LES SPÉCIALISTES DE L’ENFANT, LE RÉGIME DE GARDE DIT « CLASSIQUE » EST RESPONSABLE DES RUPTURES DE LIENS PARENTS/ENFANTS.
Depuis plusieurs années déjà, des publications de spécialistes de l’enfant montrent que le régime de garde classique imposé, (ou système du gagnant/perdant), est source de nombreuses difficultés pour les enfants mais aussi pour les parents mis à l’écart (majoritairement des pères de famille).
Le non-respect du lien entre un enfant et un de ses parents est un acte d’une grande violence, qui a des effets catastrophiques pouvant aller jusqu’au suicide.
Pour les lobbies, leurs intérêts particuliers passent donc, par des lois, avant l’intérêt général.
Voilà donc ce que fait la politique ! Voilà comment elle oriente ses décisions qui nous concernent nos enfants et nous.
Nos lettres de dénonciation des actes, dont nous sommes victimes, reçoivent des réponses polies, mais les hommes de l’État ne nous rencontrent pas comme ils les rencontrent eux !
Oui, faute d’être bien organisés, nous sommes entendus mais pas écoutés, car… jusqu’à présent… nous ne représentons aucun pouvoir.
Nous ne devons pas nous démoraliser, ni nous démobiliser dans ce combat humanitaire ! Mais, il faut passer à la vitesse supérieure !
Nous devons, donc, mieux nous organiser afin de créer un réel pouvoir… comme celui des »Gilets Jaunes », par exemple !
Bien à vous, et recevez mes cordiales salutations