Une tribune de médecins et d’intellectuels contre l’entrisme scolaire du Planning familial

2,8 millions d’euros par an financés par les contribuables français au bénéfice du Planning familial c’est 2,8 millions d’euros de trop.

Nous ne sommes pas les seuls à le penser. L’écrasante majorité des contribuables le pense aussi et une tribune publiée par un collectif de médecins, de psychanalystes et d’intellectuels, parmi lesquels Elisabeth Badinter et Jean-François Mattéi dénoncent les fake news de cet « organisme d’éducation populaire ».

La tribune, publiée le 16 avril 2023 dans Le Point (https://www.lepoint.fr/sante/planning-familial-nos-impots-leur-intox-16-04-2023-2516515_40.php) : Nos impôts leur intox, s’insurge contre la campagne récente du Planning familial qui présente un homme enceint, soit une fake news par impossibilité biologique.

Il semblerait que présenter un homme viril tenant dans ses bras son épouse, femme et féminine enceinte, dans ses bras, soit rétrogrades pour ceux qui rejettent désormais la qualification homme-femme.

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Nous en sommes là, de tels délires, au-delà du ridicule, sont dangereuses pour nos enfants car le sexe est une réalité biologique et non une construction historique et sociale comme le présentent des idéologues allumées de la déconstruction. Non, il n’y a pas de longueur critique de l’organe pénis ou clitoris qui permettrait de changer de sexe. Non, féminin ou masculin ne sont pas des insultes.

Dangereuses pour nos enfants car nous ne pouvons pas laisser le Planning familial inculquer de telles fake news en écriture dite inclusive dès la maternelle sous prétexte fallacieux de « lutte contre les LGBTphobies ».

L’épidémie trans vient bien de là, ce que dénoncent les auteurs de la tribune évoquant la fragilisation de l’adolescence exploitée par les promoteurs du changement de sexe.

Ils en concluent à la nécessité de conditionner les subventions publiques à la fin de la « dérive » de la conversion du Planning Familial à l’intersectionnalité. C’est-à-dire à sa dérive woke. Ajoutant que le Planning Familial ne devrait plus être autorisé à intervenir dans les établissements scolaires.

Précisons en passant que l’on trouve sur Internet des informations expliquant les transitions de sexe. Des jeunes dans le doute peuvent réfléchir à des opérations de type phalloplastie ou vaginoplastie expliquées comme suit : «On commence tout d’abord par une hystérectomie. Cela consiste à retirer l’utérus et le vagin, et faire place au nouveau pénis… Le chirurgien va procéder à l’ablation des testicules. Ensuite vient une dissection du pénis. Il ne faut en effet pas tout enlever, mais retourner la peau à la base du pénis pour créer la cavité vaginale. Si il manque de la peau, le chirurgien procéde (sic) à une greffe pour compléter. » (https://drapeau-lgbt.fr/changement-sexe-vaginoplastie-phalloplastie/)

Un réseau pédocriminel alimenté par adoptions

Le marché artificiel de l’adoption

Un couple en rupture aux USA comme un France c’est une brèche ouverte dans l’intimité. Les sociaux et les magistrats s’en mêlent pour, au mieux, un grand déballage public d’une vie familiale pourtant nécessairement privée. Au pire c’est la désintégration en vol avec des rancunes tenaces qui resurgiront un jour, des vies d’enfants brisés, mais des emplois maintenus, créés chez les pompiers pyromanes du Child Protection Service (protection de l’enfance américaine).

Le malheur des uns fait le bonheur des groupes de pression agissant sur le corps étatique. Un marché artificiel apparaît alors pour des couples en mal d’enfants. L’adoption devient l’outil de déparentalisation que les hyper-interventionnistes offrent à une catégorie d’électeurs qu’il convient de séduire.

La prédation d’Etat vient suppléer alors l’inaptitude ou le refus de procréation.

Les enfants appartiennent à ceux qui décident de leur sort

Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents vous a-t-on dit, car d’autres que les parents disposent de vos enfants. C’est simple, il suffit pour cela d’un rapport social et d’une décision de justice émise par un corps étatique.

C’est une de ces décisions de justice tombée en 2019 qui a donné deux garçonnets de 9 et 11 ans au couple Zulock, lequel avait craqué sur ces deux gosses d’une même fratrie alors qu’ils avaient pu les voir dans une association chrétienne collaborant aux placements avec les sociaux. Enfin est-on Chrétien quand on agit ainsi ? On n’en sait pas plus sur ces enfants sinon que leurs parents ne vivent plus ensemble mais qu’un autre membre de leur famille s’inquiète. Et il y a de quoi, déparentalisés, les deux frères en perdent leur patronyme, ils sont désormais les Zulock Kids.

La procédure d’adoption est rapide, bien plus rapide que d’habitude même. C’est que le couple Zulock est pressé d’assumer une parentalité et de le faire savoir par médias interposés.

Les Zulock appartiennent à un lobby favorable à l’adoption pour tous ceux qui, comme eux, sont privés d’enfantement par les lois de Mère Nature. Ils ne sont pas stériles pour autant car William Dale Zulock, 33 ans, et Zachary Jacoby Zulock, 35 ans, sont deux hommes mariés ensemble et militants actifs de la cause LGBTQ. Une entrave à l’adoption et à la création d’un marché étatiquement généré par le retrait d’enfants à leur famille naturelle ne peut relever que d’une haine anti LGBT comme toute proposition refusant à des homosexuels les prérogatives d’hétéros.

L’homoparentalité, un droit à l’adoption ?

Alors oui, les époux Zulock manifestent dans une campagne d’affichage contre la proposition 8 soumise à référendum pour annuler le mariage gay en Californie (voir illustration par les Zulock).

Refuser ce droit comme refuser l’adoption ne peut être qu’homophobe. Il faudrait donc créer un cheptel de gamins à adopter pour les couples homos, peu importe les moyens, et le lobby est assez puissant pour monnayer ses voix aux prochaines élections.

Adoption rapide donc pour les Zulock qui entament une campagne sur les réseaux sociaux en s’affichant avec leurs deux … enfants. Ils les emmènent sur une plage de l’Atlantique et légendent la photo : la première fois que les enfants voyaient la mer !

D’autres couples LGBTQ pourront suivre la voie tracée, qu’importe les moyens utilisés pour leur procurer les gosses des autres.

Ils appellent cela de l’amour ?!

Les Zulock Kids posent pour des photos, des vidéos, la communauté gay de la banlieue d’Atlanta les reconnaît, mais certains les connaissent sous un autre angle. C’est ainsi qu’à l’été 2022 la police remonte la piste de vidéos bizarres et atterrit chez un pervers visionnant une vidéo d’un des époux Zulock tourné par son mari alors qu’il abusait sexuellement d’un de ses … fils.

Le couple Zulock est arrêté à leur domicile d’Oxford, dans la banlieue d’Atlanta, nous sommes le 27 juillet 2022 et l’inculpation tombe pour abus sexuels sur mineurs, sodomies aggravées, et inceste (bah oui du coup). Etrangement on ne parle plus trop des Zulock, les journalistes sont gênés, ils n’évoquent pas l’affaire.

Un réseau organisé et lucratif

Il faudra qu’un parent naturel des deux victimes remue la fange du politiquement correct. Des mois après, il fait équipe avec Mia Cathall du média Townhall. Ils commencent ensemble une enquête privée qui prendra un certain temps, les portes se ferment vite sur la vérité.

Ils découvrent alors que l’ampleur des crimes commis dépasse les bornes de la perversité. C’est sur un réseau pédocriminel qu’ils sont tombés. Les deux garçonnets étaient mis à la disposition de ses membres dans une situation d’esclavage sexuel. Ces crimes étaient filmés, mis en scène et vendus pour alimenter un trafic de vidéos pédopornographiques et de photos notamment sur Snapchat. Les gamins étaient aussi proposés sur les réseaux sociaux pour les pervers intéressés. C’est d’ailleurs ainsi que la police a pu remonter à eux.

Certes les enfants étaient scolarisés mais, de retour, étaient maltraités et pas seulement sexuellement puisqu’ils furent frappés,  mis au coin par tranches de huit heures d’affilée à titre de réprimande.

La protection de l’enfance ? Vraiment ?

Le scandale touche, bien évidemment la protection de l’enfance puisqu’il était vérifiable que Zachary Zulock, l’un des adoptants, avait déjà été mis en cause en 2011 dans un viol d’enfant.  

Non, sérieusement ? Mais il n’avait pas été condamné. Cela veut dire que des pédocriminels sont autorisés à adopter des gosses soustraits par la protection de l’enfance…

Mais comment les dérives de l’adoption peuvent transformer des gosses enlevés à une même famille en des gibiers de viols pour pervers et que sont-ils devenus ?

Black out  si ce n’est que l’association chrétienne qui les a mis à disposition est depuis dissoute, la protection de l’enfance, elle, a récupéré les enfants pour les renvoyer dans un foyer. On ne les appelle plus les Zulock Kids. ’

https://townhall.com/tipsheet/miacathell/2023/01/17/zulock-case-pt-1-n2618219

Le complotisme du « placement abusif »

Les faits rien que les faits

Une polémique est née l’année dernière suite à l’affaire du placement des bébés de Vitré.

Dans cette affaire nous devons d’abord rechercher les faits.

Les voici.

Noémie 22 ans, soutenue par son compagnon Raphaël 24 ans, accueillent une petite fille à la vie. Le bébé, prénommée Lou est née au domicile de ses parents par accouchement non-assisté (ANA). Le papa déclare la naissance à la mairie de Vitré, laquelle prévient la PMI. Une semaine après, soit le 10 juin 2022, une dizaine de gendarmes débarquent chez eux pour enlever leur nouveau-né ainsi que Nausicaa, leur fille de 2 ans.

Le choc relève aussi des faits.

Le lendemain Noémie demande à voir son bébé à la pouponnière pour l’allaiter, elle se fait refouler.

Admettons la dangerosité d’un ANA pourtant pratiquée largement ailleurs qu’en France. Ce serait alors seulement les enfants à naître qu’il conviendrait de protéger et pas les enfants nés ? Comment justifier dans ce cas un enlèvement d’enfant suite à un ANA ?

La parole des parents

Noémie témoigne ensuite dans une vidéo, je mets au conditionnel ses propos : un social de la PMI les aurait pris à part elle et son compagnon. Alors que Raphaël, le papa, exprimait son incompréhension, le social lui aurait dit qu’il n’était qu’un enfant et qu’il ne récupérait jamais ses filles. Le social l’aurait suivi jusque dans son véhicule pour lui réitérer de tels propos. Or quand on sait que les juges des enfants se basent sur les rapports de sociaux liés par le secret partagé, on peut bien s’imaginer que de tel propos relèvent d’une intention.

Une intention nourrie en amont puisqu’apparemment les sociaux du Centre départemental d’action sociale du Pays de Vitré ont invoqué un manque de suivi médical dans leur signalement au procureur de Rennes. Lequel a émis une ordonnance de placement concrétisée le 10 juin 2022 avant que les sociaux ne développent leur thèse devant le juge des enfants.

Une association « La Révolte des mères » prend la défense des parents et dénonce un placement abusif.

La polémique met en accusation les services de la protection de l’enfance.

Y a pas de fumée sans feu !

On le comprend, mais l’intérêt de la polémique est aussi de faire sortir du bois les lobbyistes des sociaux. Le magazine de gauche L’Obs ne manque donc pas de leur donner la parole en reprenant le leitmotiv des parents présumés suspects : « On peut pas tenir compte de la seule parole des parents ».

Ces lobbyistes nous les connaissons bien au CEDIF, les plus ultras sont le trio des défenseurs décomplexés de l’antifamilialiste, deux des éléments du trio s’expriment donc dans le magazine de gauche : Michèle Créoff, qui avait poussé à la création du Conseil national de la protection de l’enfance suite à son livre brûlot “Le massacre des innocents ” et jamais très loin Lyès Louffok, présenté sans rire par L’Obs comme « militant des droits de l’enfant ».

Leur défense consiste à attaquer la maman qui devait bien avoir quelque chose à se reprocher.

Michèle Créoff, qui dit ne pas penser grand-chose de l’affaire faute d’éléments factuels, se contredit en jetant le doute : les enfants bénéficiaient-ils d’un suivi médical, a-t-elle fait suivre médicalement ses grossesses ? Michèle Créoff dit ne pas savoir, mais s’est tuyautée, a obtenu ces informations et précise des éléments de l’ordonnance de placement.

Bien renseignée donc, elle nous parle des « conditions précaires » de l’accouchement à domicile, d’un projet de départ en vacances, d’un état de dénutrition, d’un manque de soin.

À notre sens, les soins cela relève de professionnels en profession libérale, pas de dispensaires à sociaux. D’ailleurs si la maman est entrée dans leur collimateur c’est qu’elle a préféré consulter un pédiatre de la maternité plutôt que d’accepter de rencontrer la PMI.

Michèle Créoff pense donc pas mal de chose et insinue bien la faute de la mère.

Moins fin, dans le rôle du bas de plafond de service, Louffok nous tisse la bonne vieille métaphore du Pas de fumée sans feu : “On ne place pas un enfant par hasard. Encore moins par légèreté ”. Pour compléter, il nous rajoute la rengaine des parents qui tuent leurs enfants tous les 5 jours (ou deux fois par semaine ). Ou qui les violent.

Aussi grave soit le constat, Raphaël et Noémie méritent-t-ils d’être accablés, mis dans le même sac des monstres infanticides ou pédocriminels ?

Sifflons l’air du placement abusif

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Que justifie cette hargne sans bornes, cet aveuglement à l’évocation de la possibilité d’un placement abusif ?

Sifflons donc PLACEMENT ABUSIF à l’oreille de Michèle Créoff, elle répond FANTASME.

Reprenons l’exercice avec Lyès Louffok. Il répond COMPLOTISME.

Complotisme, le mot est lâché, toute personne ou média parlant de placement abusif est complotiste insiste Louffok : « La réalité, c’est que, bien souvent, on retrouve les collectifs de parents victimes de placements abusifs dans les sphères complotistes, antivax, antisystème en général (…)», il répand un peu plus loin à nouveau le terme complotiste suivi d’extrême droite.

Leur intervention est donc une réaction aux fantasmes et complotisme. Au-delà d’accabler des parents, ils entendent surtout rappeler les médias à l’ordre. Entendons-les : les médias ne doivent pas relayer les dénonciations des parents accréditant la possibilité d’un placement abusif.

Louffok en appelle à la censure : « Ce qui est choquant, c’est de constater que les journalistes accordent plus de crédits à la parole de parents traumatisés qu’à une situation dont ils ne connaissent rien [1] (…) L’emballement médiatique de cette histoire me désole et me sidère à la fois (…) ce qui me questionne, c’est l’absence de recul et de prudence journalistique »

Contre les principes élémentaires de la liberté de la presse dans un pays démocratique, Louffok suggère même au journaliste ce qu’il devrait écrire  : « Je n’ai pas lu d’article rappelant qu’une OPP (…) Tous les médias ont cité des éléments de cette ordonnance de placement, pas un n’a expliqué le fond de cette décision. Il n’y a pas d’imbroglio judiciaire encore moins de confusion des autorités autour d’une décision de placement provisoire décidée, je le rappelle, par le parquet». Alors que  Créoff leur explique comment faire leur travail : « Les journalistes ont-ils pris la peine de (…) vérifier les carnets de santé de leurs enfants »

Puis les deux sociaux-lobbyistes menacent pratiquement de sanctions pénales les  journalistes porteurs de la parole des familles : « Là, avec cet emballement médiatique, comment voulez-vous que les enquêteurs puissent travailler sereinement et rendre leur décision dans l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit toujours primer sur le ressenti des parents ?  (…) Il y a une responsabilité médiatique à avoir lorsqu’on choisit de traiter ce sujet. »

Conclure utilement

L’intérêt de cette affaire, il convient de le répéter, n’est pas tant dans le chagrin éprouvé au sein de cette famille, aussi émouvant soit-il, car il n’est pas unique mais fait système, il suffit de lire les témoignages du CEDIF.

Non, l’intérêt est de faire sortir le loup du bois, c’est-à-dire de donner l’occasion aux représentants des sociaux d’exprimer ce qu’ils sont véritablement et les moyens qu’ils sont prêts à utiliser pour imposer le silence et placer les médias aux ordres, le leur, se torchant allégrement de la liberté d’informer.


[1] Une phrase dont on comprend le sens bien qu’elle soit incohérente car on ne saurait comparer une parole à une situation.

Le risque viol

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Encore des enfants placés violés en foyer

Encore, oui encore, on ne va pas écrire à chaque fois tant les mêmes faits se répètent avec les mêmes explications des directeurs de foyer : on n’a pas assez de personnels (FAUX), le risque 0 (entendez zéro viol) n’existe pas !

Mais cette fois-ci il n’est pas question de balayer la poussière sous le tapis puisqu’un avocat dénonce la situation devant les médias.

Les parents ne se font pas non plus rouler dans la farine, ils témoignent sur : https://www.dailymotion.com/video/x8jgvhw

Les faits sont les suivants. Un couple de la Seyne-sur-Mer, dans le Var, connaît quelques difficultés, qui n’en connaît pas ? Nous sommes en 2019, Cécile, la maman, rencontre des problèmes de dépression. Le papa, Cyril, passe un examen psychologique qui dira qu’il est apte à s’occuper des enfants, qui en doutait donc ? Mais un juge des enfants certainement qui, sans tenir compte de l’expertise – c’est son droit -, fait placer les trois enfants dans des foyers du Var.

Les parents apprennent, dans les semaines qui suivent, que leur fille a subi quelque chose au foyer SOS Village d’enfant de Besse-sur-Issole, précise Nice-Matin (https://www.nicematin.com/faits-divers/il-y-a-un-silence-de-mort-autour-de-ces-affaires-des-viols-denonces-dans-un-foyer-de-lenfance-du-var-834978). Quelque chose, mais quoi ? Il faudra trois jours pour que le foyer finisse par avouer aux parents qu’un jeune du foyer âgé de 11 ans avait enfoncé son pénis dans la bouche de leur fille de 6 ans, Pour autant le gamin violeur reste en présence de sa victime avec simple interdiction de lui parler.  Circulez, y a rien à voir !

En août 2022, l’horreur se reproduit. Un adolescent du foyer en viole quatre autres, dont les deux aînés de Cyril et Cécile. Même explication du côté des sociaux : risque 0 viol connaît pas. Et les enfants ? Bah ils restent placés, les sociaux seraient même capables de prétendre qu’ils sont plus en sécurité que dans leur famille !

Un avocat prend le peuple à témoin

Les parents déposent des plaintes. Vous savez, de ces plaintes dont on n’a pas de nouvelles, des gosses pénétrés en foyer, vous savez … Oui, oui, je sais le risque zéro pour les enfants placés…

Ils saisissent alors Maître Michel Amas du barreau de Marseille qui énonce l’évidence devant les médias : les viols en foyers sont fréquents. Pour le dire, il se présente devant le palais de justice de Toulon : Qu’est-ce qu’on attend pour dénoncer ce qui se passe ? Il y a des viols à répétition d’enfants placés, quasiment mensuels, et les juges ne répondent pas.”

Samuel Finielz, procureur de la république de Toulon, n’apprécie pas la prise à partie :La vidéo de cet avocat est complètement folle” s’insurge-t-il pour ne pas ainsi qualifier son auteur.  Il ajoute que les parents ont été reçus par le juge des enfants après les viols, que le violeur a été sorti du foyer, que le conseil départemental, l’aide sociale à l’enfance, le foyer ont eu une réaction normale. Il qualifie les viols d’agression sexuelle, ce qui permettrait de correctionnaliser les viols qui relèvent pourtant de la qualification plus grave de crimes.

Il faut répondre au procureur en espérant que les parents aussi nous lisent

D’abord des viols ne sont pas de simples agressions sexuelles. L’article 222-23 du Code pénal définit le viol comme : “ Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.”

Rappelons au procureur de Toulon que les enfants ont subi un acte bucco-génital pour la petite, des pénétrations pour les autres. Avant que le procureur nous demande de circuler, rapprochons les faits du Code pénal et appelons un chat un chat : les enfants ont bel et bien été violés dans un foyer alors qu’ils étaient confiés à l’aide sociale à l’enfance.

Le procureur sort aussi de son rôle en parlant de réaction normale du foyer et de l’ASE. Invoquer l’impossibilité du risque 0 n’est pas acceptable quand des enfants confiés sont violés par d’autres mineurs aussi confiés.

Rappelons encore à ce sujet l’article 3 alinéa 2 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), intégré dans les normes de droit françaises,  qui affirme : “le droit de l’enfant à la protection  et aux soins nécessaires à son bien-être. Les institutions doivent veiller à la sécurité, à la santé ainsi qu’à la compétence du personnel”. Ce qu’un rapport de l’École Nationale de la Santé Publique traduit fort justement par un devoir du directeur de foyer, garant du bon fonctionnement général de l’établissement, de garantir la protection de l’enfant placé contre toute forme d’ agression ou de violence (voir : https://documentation.ehesp.fr/memoires/1999/dsss/allegraud.pdf).

Où est cette garantie Monsieur le Procureur ???

Il sort de ses fonctions en parlant de réaction normale du Conseil départemental.

Rappelons, oui rappelons cette fois l’article 94 du Code de la famille et de l’aide sociale, certes abrogé mais recomposé, qui dispose de ce que “la surveillance des mineurs mentionnés au dernier alinéa de l’article 93 est confiée au Président du Conseil Général du département où ils se trouvent. Elle s’exerce sur les conditions morales et matérielles de leur hébergement en vue de protéger leur sécurité, leur santé et leur moralité.”

Plus largement l’obligation de sécurité est un droit reconnu aux administrés d’obtenir un fonctionnement normal du service public de l’ASE.

Le manquement à cette obligation par une faute de surveillance ne saurait donc s’appuyer sur le faux argument d’un déficit de personnel ou sur l’imprévisibilité d’une atteinte sexuelle sur un mineur confié, tant ces situations se répètent. Il appartient donc au directeur d’établissement de “ veiller à ce que les enfants soient encadrés en permanence par du personnel éducatif qualifié et en fixant toutes les mesures d’organisation et de gestion du personnel telles que le fractionnement des congés annuels ou en sollicitant de l’association gestionnaire et des autorités de tutelle des moyens accrus ou une limitation des admissions afin de veiller à cet impératif ”. Voilà ce que précise le Tribunal Correctionnel de Mende du 25 novembre 1993 dans l’affaire opposant le ministère public à la directrice de l’établissement Les Sapins de Marvejols.

Voilà pourquoi les parents ont tout intérêt à poursuivre dans toutes’ les situations où leurs enfants sont violés en foyer.

La préoccupation sociale eugéniste chez les socialistes

Un Etat possède toujours ceux qui sont aidés

On nous fait parvenir un article issu du Populaire, journal de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) en date du 27 juillet 1933 et disponible sur Gallica.

Un article dont on devrait se rappeler chaque fois que les sociaux se proposent d’agir pour notre bien et ceux de nos enfants.

La loi de  stérilisation (page 3)

Berlin, 26 juillet – La loi sur la stérilisation a été adoptée au cours du grand Conseil des ministres qui a eu lieu le 14 juillet ; on a retardé la promulgation jusqu’à aujourd’hui pour en souligner toute la portée.

D’après la nouvelle loi, seront soumises à la stérilisation toutes les personnes de sexe masculin ou féminin, atteintes d’idiotie, de schizophrénie, de manies dépressives, d’épilepsie, de chorée, de cécité, de surdité et d’infirmités corporelles quand ces maladies sont graves et héréditaires.

La loi ordonne que quiconque rentre dans ce cas, peut faire une demande dans ce sens. On espère que beaucoup de personnes éprouveront d’elles-mêmes le besoin de se faire stériliser si elles rentrent dans les conditions prévues par la loi.

Un tribunal statuera sur la suite à donner à la demande. Le tribunal d’hérédité se composera d’un juge-président, d’un médecin assermenté et d’un médecin spécialiste des lois physiques héréditaires. Ce tribunal sera muni de pouvoirs spéciaux pour ordonner une enquête sur les cas qui lui seront soumis ; le médecin entendu comme expert sera tenu de déposer et dispensé du secret professionnel.

Appel pourra être interjeté devant un tribunal supérieur qui rendra un arrêt définitif.

Les mineurs âgés de moins de 18 ans et les interdits pourront être stérilisés sur la demande de leurs tuteurs, même contre leur volonté, après décision du tribunal.

Les frais de l’opération seront supportés par la Caisse de maladie ou par l’Etat.

Un commentaire  publié par l’ « Agence Conti » souligne que la stérilisation ne doit pas être confondue avec la castration qu’elle représente pour l’homme comme pour la femme une intervention chirurgicale inoffensive.

« La nouvelle loi, souligne-t-on, a une portée économique : un pensionnaire d’une maison de correction coûte 1 900 marks par an et un aliéné 2 500. La loi, poursuit l’ « Agence Conti », est une des mesures les plus importantes qu’ait prise jusqu’ici le gouvernement national-socialiste. Elle met fin à la politique libérale en matière de repopulation. Cette politique qui consiste à vivre et laisser vivre, est encore pratiquée en France et en Italie ; elle encourage la repopulation sans se soucier de la dégénérescence nationale.

Par cette loi, l’Allemagne témoigne de sa volonté consciente de perfectionner physiquement la qualité de la race. Il ne s’agit pas d’une expérience, car la question de la stérilisation obligatoire, a été étudiée dans beaucoup d’Etats de l’Amérique du Nord, où on a recueilli d’abondantes expériences à ce sujet ».

Voilà donc les préoccupations sociales des socialistes français de 1933 qui reprennent sans ciller les déclarations d’une agence qui réalisera plus tard l’euthanasie des déviants. Nos socialistes qui souhaitent que les handicapés se dénoncent pour profiter de cette opportunité en rupture avec le libéralisme et pour le bien de la société.

Contester le placement de votre enfant

Votre enfant vient d’être placé, comment réagir dans l’urgence ?

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La question est souvent posée au CEDIF.

Il arrive souvent que le placement soit décidé subitement par une Ordonnance de Placement Provisoire (OPP). Cette OPP est émise par le procureur suite à un signalement auquel il donne suite le plus souvent à la demande des sociaux.

Une audience devant le juge des enfants (JDE) doit avoir lieu dans les 15 jours à défaut l’ordonnance de placement est caduque ce qui signifie que l’enfant peut sortir du lieu de placement si les parents le demandent à l’ASE accompagnés d’un huissier.

Mais le plus souvent les délais sont respectés.

Auquel cas, il existe un recours suite à la confirmation du placement par le JDE.

En effet, OPP ou non, supposons que le placement soit confirmé ou décidé suite à l’audience devant enfants (JDE).

En cas d’OPP, l’enfant reste placé.

Pas de placement avant notification du jugement

Hors OPP, la décision de placement ne peut être appliquée avant qu’elle ne soit notifiée au moyen d’une lettre recommandée aux parents. À compter de la réception de la notification les travailleurs sociaux ont la faculté d’exécuter la décision c’est-à-dire de vous enlever votre enfant.

OPP ou pas OPP, les parents peuvent faire appel de la décision de placement dans les 15 jours de la réception de la notification du jugement en saisissant par recommandé le greffe de la Cour d’appel, l’enfant a également cette capacité s’il a la faculté de discernement.

Mais l’appel n’est pas suspensif, cela signifie que l’enfant est tout de même placé. Il convient donc de réclamer que votre appel devienne suspensif de l’exécution provisoire du placement dans l’attente d’une décision de la Cour d’appel.

Demander la suspension de l’exécution provisoire du placement

Ceci suppose que votre avocat fasse une requête en suspension de l’exécution provisoire du placement en même que  l’appel de la décision.

La requête contre l’exécution provisoire sera adressée au premier président de la Cour d’appel par huissier en expliquant qu’il n’existe aucun danger à ce que l’enfant demeure dans sa famille, que ce placement en urgence peut le traumatiser. Si la requête aboutit l’enfant n’est pas placé dans l’attente d’une décision de la Cour d’appel.

Attention, il faut bien motiver cette requête en démontrant que vous possédez aussi des arguments pour écarter toute suspicion d’exposition de l’enfant à des risques du fait de rester dans sa famille. La démarche n’est pas simple et il vaut mieux qu’un avocat l’accomplisse

Et ils utiliseront vos enfants …

L’universitaire espagnole Alicia Rubio, auteur d’un livre-enquête sur l’idéologie du genre : Quand ils nous interdirent d’être des femmes et qu’ils vous poursuivirent parce que vous étiez des hommes, avait payé le prix de la vérité. Elle fut virée de son établissement sous pression des gauchistes de « Podemos » pour avoir critiqué les délires de cette mouvance.

Le parti gauchiste va d’ailleurs continuer à s’acharner contre Alicia Rubio en organisant des campagnes de harcèlement et en empêchant ses séances de signatures pour la vente de son livre-enquête.

Alicia Rubio décide donc de porter son combat au nom de l’enfance et des familles en prenant une députation. Son dernier livre : « Et ils vous ont utilisé parce que vous êtes des enfants » est une nouvelle bombe de vérité et évoque une volonté d’imposer dans l’arsenal législatif mondial une idéologisation et une sexualisation de l’enfant par les institutions étatiques. Nous en avions d’ailleurs parlé au CEDIF.

Voici un extrait de ce qu’elle écrit : « (…) pour s’emparer des mineurs ils doivent les tromper, les endoctriner aux nouvelles valeurs qui sont précisément à l’opposé des noms qu’on leur donne. Ils sont éduqués dans une notion de fausse liberté. La vérité officielle est imposée et il n’est pas permis de la mettre en doute ni de chercher la vérité. La tolérance est une intransigeance envers ceux qui ne se plient pas à l’idéologie dominante. La diversité impose l’uniformité en tout sauf dans la sexualité. L’égalité est une structure pleine d’inégalités juridiques qui imposent une impossible égalité biologique, la justice un recueil de lois qui égalisent crimes et délits, qui créent des crimes d’opinion et de pensée…

En même temps qu’ils sont endoctrinés, hypersexualisés et trompés, les enfants doivent être soustraits à la protection de leurs parents en les opposant à eux. Et en créant des structures de tutelle qui les “déprotègent institutionnellement” en considérant que l’abus et l’utilisation des mineurs sont des droits des enfants à la sexualité, à l’autodétermination du sexe, à l’information lorsqu’ils consomment de la pornographie… L’idée est que les parents violent ces droits que l’État doit garantir.

Il faut bien comprendre ici l’influence des nouvelles lois françaises pénalisant les actes éducatifs parentaux comme maltraitance. Comme le précise Alicia Rubio ce que vivent nos enfants en dehors du cadre familial est une agression de l’innocence contre laquelle il convient de désarmer les parents.

Charles Caro, personne qualifiée, répond au CEDIF

Les missions de la personne qualifiée

CEDIF : Bonjour Monsieur Caro, vous avez été désigné par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Président du conseil départemental de Loire-Atlantique comme « personne qualifiée » pour le secteur social et médico-social. Pouvez-vous nous préciser en quelques mots les missions qui vous sont confiées à ce titre ?


Charles CARO : Bonjour, j’ai effectivement été désigné « personne qualifiée » par arrêté en date du 3 février 2020.
Mes interventions peuvent concerner les Personnes Âgées et les Personnes Handicapées, mais aussi, à ma grande surprise, le domaine de la protection de l’enfance.
Mes missions ne consistent pas à évaluer les politiques publiques mais à aider les Personnes à faire « valoir leurs droits », comme l’indique l’article L 311-5 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF). Je ne peux pas diligenter d’enquêtes ni des contrôles, ni m’immiscer dans les procédures, mais seulement agir pour faciliter les relations voire le dialogue, proposer des préconisations ou faire des propositions ou recommandations.

CEDIF : Quel est le parcours qui vous a amené à devenir une personne qualifiée ?

Charles CARO : J’ai exercé pendant plus de 40 ans des fonctions au sein de plusieurs organismes de Sécurité Sociale, et ai été pendant 21 ans directeur adjoint de la CRAM (Caisse Régionale d’Assurance Maladie) devenue en 2010 la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite de la Santé Au Travail). Je suis actuellement en retraite.

CEDIF : Quelle est votre approche des situations ou dossiers dont vous êtes saisi, et la méthode de travail que vous déployez ?

Charles CARO : Je n’assure pas de permanences ou accueil physique. Tout se passe par télétravail et téléphone, le soir souvent. Je passe beaucoup de temps à écouter les Personnes qui me saisissent, auprès desquelles je sollicite les pièces et justificatifs nécessaires à l’instruction de leur demande d’intervention.

Les interventions significatives que je réalise donnent lieu à un rapport diffusé, sous le sceau du secret professionnel et de la confidentialité, aux trois Institutions m’ayant désigné conjointement en Loire-Atlantique, soit Monsieur le Préfet, Monsieur Président du Conseil Départemental et Monsieur le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé (ARS), ainsi qu’aux personnes ayant déposé la demande d’intervention et aux personnes ou structures concernées par cette intervention.

CEDIF : Donc toute personne, toute famille ayant à se plaindre des conditions de placement de ses enfants, d’une atteinte à son autorité parentale par l’ASE, de l’absence d’un véritable projet pour l’enfant voire d’un placement abusif peut vous saisir ?

Charles CARO : Tout à fait, les familles en conflit avec l’ASE dans le département de Loire-Atlantique peuvent me saisir  puisque j’interviens au titre de l’article L 311-5 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF), prévoyant que « toute personne prise en charge par un établissement ou un service social ou médico-social ou son représentant légal peut faire appel, en vue de faire valoir ses droits, à une personne qualifiée », désignée à cet effet.

La question du respect des droits et intérêts fondamentaux des enfants mineurs se pose !

CEDIF : Vous êtes bénévole dans cette fonction depuis près de trois ans, vous n’intervenez pas seulement sur la protection de l’Enfance, mais les recours pour lesquels vous êtes saisis dans ce domaine sont-ils nombreux ?

Charles CARO : Oui, jusqu’à présent, j’ai été principalement saisi pour des situations relevant de la Protection et l’Aide Sociale à l’Enfance. J’ai été conduit à signaler dans ce domaine des situations de  non-respect de certaines dispositions légales et réglementaires pourtant élémentaires, et protectrices des droits et intérêts fondamentaux d’enfants mineurs. Le non-respect de ces dispositions observé en Loire-Atlantique génère en effet un risque systémique qui fragilise les droits et intérêts d’enfants faisant l’objet de mesures de protection, et entrave l’exercice conjoint des droits et obligations constitutifs de l’autorité parentale du couple qui demeure même en cas de séparation.

CEDIF : Les parents dans l’incompréhension du rouleau compresseur ASE qui leur tombe dessus sont très demandeurs de soutien et d’information, vous devez être très sollicité.

Charles CARO : Des parents ont pris contact avec moi et ont exprimé des situations délicates voire douloureuses qui n’ont pu donner lieu systématiquement à une intervention notamment dans la mesure où j’ai pu être sollicité par des familles hors du département de Loire-Atlantique et ne relevant donc pas de mon champ territorial d’intervention.

Pour la Loire-Atlantique, quatre demandes d’intervention sont en instance d’examen et sept interventions ont été réalisées à la demande de personnes non déchues de leur autorité parentale mais rencontrant de réelles difficultés pour faire respecter les droits et intérêts fondamentaux de leurs enfants faisant l’objet de mesures éducatives à domicile, en milieu ouvert, ou encore d’un placement au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).

CEDIF : Êtes-vous étonné de l’importance relative des saisines pour des problèmes liés à l’ASE ?

Charles CARO : Oui, certes l’Aide Sociale à l’Enfance est probablement l’une des compétences les plus délicates et redoutables confiées aux Départements par les lois de décentralisation, mais elle bénéficie d’importants moyens soit 9 milliards d’euros environ chaque année financés principalement par les Départements. Les moyens existent donc pour travailler correctement.

CEDIF : Travailler correctement ou étendre leur domaine d’intervention ?

Charles CARO : La question est effectivement posée. En France, plus de 300 000 enfants relèvent de la protection de l’enfance. Ces chiffres ont augmenté sensiblement au cours des dernières années, et révèlent une crise de la Parentalité. Les enfants peuvent être placés, en général en raison de la violence ou du réel danger que peut présenter le milieu familial, voire de l’impécuniosité ou de la précarité des parents, mais la situation a évolué et ce régime est appliqué à des situations de plus en plus nombreuses : un conflit parental, certaines maladies de l’enfant comme l’autisme, ou encore des cas de « femmes battues »…

CEDIF : Vous pourriez donc être bien davantage sollicité.

Charles CARO : À mon connaissance je suis la seule personne qualifiée désignée  à ce jour pour le département de Loire-Atlantique. Ce qui me conduit à un exercice solitaire de cette fonction bénévole. De plus chaque affaire me prend, en moyenne, 150 à 200 heures, suivi de l’intervention compris et je ne traite qu’un dossier à la fois car je ne peux répondre à toutes les sollicitations.

Mais, en Loire-Atlantique, les demandes d’intervention de la « personne qualifiée » doivent naturellement s’apprécier par rapport à environ 6000 mesures de Protection et d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) en cours dans le département, dont 2800 mesures de placement et 3200 mesures d’accompagnement ou d’action éducative ou préventive à domicile.

De graves dysfonctionnements aux conséquences dramatiques en assistance éducative

CEDIF : L’ASE de Loire-Atlantique n’est pas une exception, nous avons déjà été saisi par des familles de votre département et d’ailleurs pour de mêmes difficultés.

Charles CARO : Ce n’est pas non plus étonnant, d’ailleurs Madame la Défenseure des Droits est actuellement saisie de plusieurs situations délicates, et une instruction de certaines situations concernant la Loire-Atlantique est en cours au vu de dysfonctionnements signalés par des familles, mais aussi par certains professionnels de la protection de l’enfance et de santé.

En outre, de graves dysfonctionnements aux conséquences dramatiques ont été mis en évidence dans deux départements de la région par un Rapport définitif, réalisé conjointement par l’Inspection Générale de la Justice (IGJ), -N°057-22-, et l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), -N°2022-007-R, publié le 16 août 2022, au terme d’une « Mission de contrôle interministérielle suite au décès d’un enfant suivi en assistance éducative« …

Les interventions réalisées en Loire-Atlantique, faisant l’objet de mon rapport d’activité, ont également permis de constater un malaise réel résultant, pour les situations examinées, du non-respect de certaines dispositions légales et réglementaires, pourtant élémentaires et protectrices des droits des Enfants, mais aussi des Parents, alors que ces dispositions sont de nature à favoriser un exercice plus consensuel et conjoint de l’autorité parentale, conformément à la lettre et à l’esprit du Code civil.

CEDIF : Vous avez donc tiré la sonnette d’alarme ?

Charles CARO : Comment faire autrement ? Cette situation n’est pas sans conséquences en termes de Santé publique, ce qui m’a conduit dans la perspective du Projet Régional de Santé (PRS), à attirer l’attention de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et de la Conférence Régionale de la Santé de l’Autonomie (CRSA), sur la nécessité d’une vigilance face aux situations de maltraitance d’enfants dans les Institutions et Établissements de Protection de l’Enfance.  

CEDIF : Face à ces pratiques « dysfonctionnelles », le projet pour l’enfant (PPE), pas toujours mis en place et souvent réalisé sans concertation, pourrait-il enfin  devenir un outil de contrôle en fixant des objectifs à atteindre permettant de déterminer l’utilité (ou non) des mesures ?

Charles CARO : Oui, il faut d’ailleurs rappeler que le Projet Pour l’Enfant (PPE) est obligatoire et l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), en rappelle d’ailleurs l’importance en soulignant que « Cette obligation légale vise pourtant à garantir le développement physique, psychique, affectif, intellectuel et social de l’enfant en cohérence avec les objectifs fixés dans la décision administrative ou judiciaire le concernant. Ce document doit accompagner le mineur tout au long de son parcours au titre de la protection de l’enfance« .

Une présomption de culpabilité pèse sur les parents

CEDIF : En admettant que toutes les mesures légales soient mises en place afin de respecter enfin les prérogatives parentales et le bien-être des mineurs faisant l’objet de mesures, il n’en reste pas moins que l’ensemble de ces mesures allant jusqu’aux placements sont injustifiées dans les trop nombreux cas de placements abusifs. Vous reconnaissez l’existence de tels placements abusifs qui abiment des enfants ?

Charles CARO : Pour vous répondre, il est vrai que la procédure d’instruction des mesures d’assistance éducative et de placement est très fréquemment contestée et critiquée. Cette observation n’est pas particulière ou spécifique à la Loire-Atlantique. 

Les textes actuellement applicables paraissent en effet attentatoires aux droits fondamentaux des parents, voire des enfants mineurs, car la sanction est préalable, avec le placement de l’enfant en début de procédure à raison du principe de précaution. De fait, une «présomption de culpabilité»  des parents semble être appliquée, et constituer une exception dans le système judiciaire français.

La contrepartie de cette entorse aux principes fondamentaux du droit, devrait se traduire par une réelle possibilité de se défendre, ce qui ne semble pas vraiment le cas, surtout pour les parents « bienveillants » confrontés à une situation de risque ou de danger d’agressions sexuelles ou incestueuses, comme le confirment d’ailleurs les travaux nationaux et les préconisations et recommandations de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE).

CEDIF : Le placement relève donc d’une procédure kafkaïenne qui touche sans distinction les bons et les mauvais parents, une fatalité sans recours si ce n’est en suppliant les intervenants sociaux et magistrats dans leur bienveillance.

Charles CARO : Oui, les parents considèrent fréquemment qu’ils n’ont pas vraiment la possibilité voire le droit de se défendre, et qu’ils ne sont pas vraiment acteurs de « leur procédures ». Ils peuvent faire des demandes, mais le juge n’est pas obligé de leur répondre et, dans la pratique ne le fait pas, ou le fait dans des délais ne paraissant pas raisonnables. Ainsi les parents peuvent demander un droit de visite pour un anniversaire ou un autre évènement familial ou convivial, ou la possibilité pour les grands parents de voir l’enfant, une expertise psychiatrique, une extension de droit de visite, une visite libre, un droit d’hébergement de week-end, sans jamais recevoir de réponse du magistrat.

CEDIF : Vos rapports d’intervention ont-ils permis d’infléchir les services départementaux de l’Enfance, l’institution judiciaire ?

Monsieur Charles CARO : Je ne suis pas là pour contrôler les services, mais pour faciliter le dialogue. J’ai un pouvoir d’instruction mais aucun pouvoir d’injonction, ni encore moins d’évaluation des décisions ou mesures prises. Je ne peux pas entreprendre des démarches à la place de l’usager ni contraindre un établissement à répondre à mes courriers. Toutefois, le fait d’être mandaté à la fois par l’ARS et le Département, avec l’accord du Préfet, qui sont destinataires de mes rapports d’intervention n’est pas négligeable.

Il convient de souligner que le Département de Loire-Atlantique a réellement pris en compte mes interventions dans le secteur de la Protection et de l’Aide Sociale à l’Enfance, alors que certains départements semblent l’admettre difficilement ou même s’y opposer.

CEDIF : Avez-vous pu préconiser des solutions à votre niveau ?

Charles CARO : Il apparaît important, voire urgent, de mettre cette matière en conformité avec les principes fondamentaux du droit, par exemple en donnant à chaque partie les moyens d’être acteur de son procès, afin que le magistrat réponde par ordonnance motivée dans les 15 jours aux demandes formulées par le conseil des parties, et que, le cas échéant, l’appel de l’ordonnance rendue soit tranché par la Cour dans les deux mois.

En cette matière, il n’y a le plus souvent qu’un seul document de travail à l’audience, « le rapport des services sociaux ». Ce document est en pratique consultable par les parties, dans le bureau du juge et au mieux, deux à trois jours avant l’audience, et la plupart du temps, la veille ou le matin même. Il n’est dès lors pas possible d’organiser une défense, ce qui constitue un droit, et l’audience est un procès au cours duquel on doit pouvoir débattre en ayant chacun connaissance bien avant l’audience des arguments opposés. C’est le principe du contradictoire, pilier du système juridique français depuis le droit romain. Ce principe n’existe pas réellement en pratique dans cette matière, ce qui est préjudiciable en particulier lorsque cette situation est de nature à entraver  la défense des intérêts de personnes et parents bienveillants et protecteurs d’enfants pouvant être en situation de danger, de souffrance ou de risques d’agressions sexuelles ou incestueuses….

La possibilité est à examiner de rendre obligatoire la communication du rapport par le juge à chaque partie, dans un délai raisonnable de 15 jours précédant l’audience à peine de nullité de la procédure. 

En effet, il n’est pas acceptable d’organiser un procès sans que l’on sache de quoi on va débattre avant l’audience et sans avoir pu préparer un argumentaire de défense. Cette situation est particulièrement délicate et préjudiciable au respect des droits de l’Enfant lorsque ne sont pas respectées les dispositions, déjà citées, relatives au Document Individuel de Prise En Charge (DIPEC) et au Projet Pour l’Enfant (PPE)… 

CEDIF : Nous avions évoqué cet aspect fondamental dans https://comitecedif.wordpress.com/2012/03/05/de-la-justice-des-mineurs-dans-le-meilleur-des-mondes/, la notion de procédure contentieuse n’est toujours pas admise et les services de l’ASE sont considérés comme des experts venant en aide aux familles, cette vision explique aussi le huis-clos et un formalisme limité. C’est évidemment un problème.

Charles CARO : Raison pour laquelle il existe de nombreux conflits lors ou à la suite des audiences de protection de l’enfance, au moment du placement d’enfant ou de son renouvellement. Le huis clos protège certes l’enfant, mais il permet aussi des dérapages. En outre, pour éviter toute discussion et tout débordement aux audiences qui ne sont pas publiques, ces audiences pourraient être filmées afin de contrôler a posteriori si des difficultés ont eu lieu. 

Une intervention qui peut être prise en compte

CEDIF : Si vous pouviez être entendu …

Charles CARO : Je n’ai pas une telle prétention, mais j’espère faire un travail utile, tout simplement. La protection de l’enfance concerne en effet un socle fondamental de la société: la famille, et dans ce domaine, les droits de la défense sont insuffisants, voire absents pour les enfants mineurs. Il convient de rétablir un équilibre afin de donner à chaque intervenant de véritables moyens d’action et de défense. C’est dans cet esprit que j’ai pu émettre des propositions et des recommandations invitant à respecter les dispositions légales et réglementaires relatives au Document Individuel de Prise En Charge (DIPEC) et au Projet Pour l’Enfant (PPE), et surtout à en faire un bon usage, dans l’intérêt supérieur des Enfants concernés par les dispositifs de Protection et d’Aide Sociale à l’Enfance.

Car, comme le faisait observer Antoine de Saint-Exupéry, « Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais très peu s’en souviennent ! »

Non, les sociaux ne peuvent garder le silence

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Certes bien des lieux de placements sont des lieux d’enfance en danger plus problématiques que des familles défaillantes, les derniers reportages de Zone Interdite sur la question l’ont révélé.

Ce qui s’y passe a notamment pour témoins les éducateurs qui y travaillent, mais que pèse l’obligation de loyauté liée au contrat de travail face à des situations de maltraitance ou de délaissement dans des MECS  (Maisons d’enfants à caractère social) ?

Autrement dit les sociaux peuvent-ils garder le silence ?

La question est posée et a pu faire passer des nuits blanches à des travailleurs sociaux en foyer qui le plus souvent ont préféré se taire ou chercher du travail ailleurs.

Face à ce dilemme, observons le cas de Laurence Macaire, veilleuse de nuit depuis 2010 dans la MECS Les Saints-Anges de l’association   Fouque à Marseille, du fameux secteur de « l’économie sociale et solidaire » qui accueille des enfants placés par l’ASE du département des Bouches-du-Rhône.

La salariée en question est témoin de faits graves. La vingtaine d’enfants garçons et filles qu’elle surveille, âgés de 8 à 17 ans, passe la nuit dans deux bâtiments espacés d’une cinquantaine de mètres, certains présentent des troubles psychiatriques.

Elle signale ces faits à la direction, en l’absence de réaction signale les mêmes faits à un syndicat de la MECS.

Faute de prise en charge par la direction, le délégué syndical saisit l’inspection du travail qui se déplace pour une visite de nuit à la MECS le 27 juin  2018. Les éducateurs informent alors l’inspectrice par un courriel déjà envoyé à la direction faisant état d’ « incidents inquiétants (…) », précisant une « connotation sexuelle assez évidente ». La direction répond n’avoir pas été saisie « de rapport d’incident concernant ces faits ». L’inspectrice saisit le procureur de la république de plusieurs « dysfonctionnements » qui concernent « aussi bien les salariés (…) que les enfants, qui dans ce contexte ne peuvent être pris en charge correctement dans cet établissement » notant une  « promiscuité problématique » entre des enfants d’âges différents, « accentuée par l’absence d’éducateur et d’encadrement sur place la nuit ».

La brigade des mineurs réalise une enquête auprès des éducateurs, de la direction, des enfants. Puis le 12 septembre 2018, Laurence Macaire est placée 10 heures en garde en garde à vue sur le chef d’accusation de « dénonciation mensongère », autrement dit il n’y a pas d’affaire, elle est classée sans suite en décembre 2018. Puis, l’éducatrice est licenciée pour faute grave en janvier 2019 sur le fait de sa dénonciation. Elle  conteste ce licenciement devant le conseil des Prud’hommes. Face à l’obligation de loyauté, elle précise l’impossibilité de se taire et revendique le statut de lanceuse d’alerte selon la loi « Sapin II » lequel statut permet la protection contre le licenciement de toute personne qui, agissant de bonne foi, a tenté d’alerter son supérieur hiérarchique sauf en cas de danger grave et imminent de réalisation d’un crime, délit, menace ou préjudice grave pour l’intérêt général dont elle a eu personnellement connaissance.

Le  4 juin 2021, la salariée licenciée obtient gain de cause en appel devant la Cour d’Aix en Provence, son statut de lanceuse d’alerte est reconnu et son licenciement est annulé.

Cette décision est très importante. En effet, toute situation de mise en danger d’enfants dans un foyer doit être signalée à la direction par les sociaux l’ayant personnellement relevé. Faute de signalement de la direction il appartient aux sociaux d’en faire part à l’inspection du travail voire au grand public.

Nous serons attentifs à toute information en ce sens car à défaut d’informer sur ce qui se passe dans leur établissement les sociaux pourront être poursuivis pour non signalement de mineurs en danger.

Sources : https://www.leravi.org/justice/prudhommes/ca-la-fouque-mal/

https://www.youtube.com/watch?v=YzvHjmbaTMI, qui analyse cependant les associations liées à l’ASE comme « privées » alors qu’elles opèrent sur fonds publics dans les secteurs de l’économie sociale et solidaire.

Consulter le dossier en assistance éducative

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Une étude pratique intéressante

Fabien Deshayes, pour  Sociologies, le journal de l’association internationale des sociologues francophones, a consacré un très intéressant article à la consultation du dossier en assistance éducative, sous le titre  » lire son dossier au tribunal des enfants : entre accusation, traduction et trouble dans la place « .

Certes l’article date de 2013 mais reste tout à fait actuel.

L’interaction entre la famille consultante et la personne chargée d’assurer l’accès au dossier (déléguée au greffe central), est examinée, étant posée que l’employée du tribunal agirait en tant que propriétaire d’un dossier dont elle consentirait à laisser un simple accès aux parents par sa surveillance.

L’auteur de l’article a pu observer en région parisienne pas moins de 105 accès de parents à des dossiers bien souvent épais et dont il détaille les contenus. S’y trouvent des échanges de courriers des parents avec les sociaux, une note du juge des enfants, des comptes-rendus de visites à domicile avec des observations sur les comportements, attitudes, faits constatés, des rapports suites à des entretiens avec des psychologues, etc…

Il y a rencontré une assistante sociale retraitée assurant la surveillance en consultation de dossier un jour par semaine. Car, si l’accès à ce dossier est un droit qui participe à la portion congrue du contradictoire, les créneaux ouverts sont étroits et se limitent le plus souvent à une demi-heure, voire 40 minutes un jour dans la semaine. Rappelons que nous réclamons au CEDIF la communicabilité intégrale des rapports socio-éducatifs aux familles.

Les consultants ont donc préalablement pris rendez-vous au greffe et indiqué leur qualité : père, mère, les deux parents, les accompagnateurs sont le plus souvent refusés même s’ils peuvent être capables de mieux comprendre et de synthétiser un dossier qui arrive encore souvent incomplet jusqu’à la veille de l’audience.

Il est constaté que l’assistance sociale oriente souvent la lecture sur certaines pièces puisqu’il n’est pas possible de tout lire en si peu de temps. Son attitude varie d’ailleurs en fonction des parents dont certains peuvent être présentés comme « opposants », voire « psychotiques », « pathologiques », vis-à-vis de ceux-ci elle se montrera peu ouverte.

L’auteur relève alors des attitudes qui vont de la lecture silencieuse à la révolte face à la découverte du contenu du dossier. Puis il décrit des scènes de consultation.

Le choc de la consultation

La première consultation concerne un couple d’une cinquantaine d’années, la sociale leur remet la pièce qu’elle juge la plus importante à savoir le rapport des travailleurs sociaux, elle les aiguille donc vers l’essentiel, puis elle leur communique le reste du dossier dont le plus important est la synthèse conclusive de chaque document.  

Les parents sont stressés, cherchent déjà à justifier leur situation exposant une vulnérabilité. Ils apprennent qu’il leur est reproché un défaut de soin sur leur fille de 16 ans déscolarisée. La sociale impose une présence pesante lors de la lecture de cette pièce fondamentale, elle se tient à un mètre d’eux le regard posé sur le document. Les parents sont gênés et ont du mal à communiquer entre eux.

Ils demandent un conseil juridique à la sociale qui leur précise qu’il est trop tard pour prendre un avocat. Non, il n’est jamais trop tard.

Ils cherchent à nouveau à se justifier quêtant l’empathie de la sociale qui les renvoie à la nécessaire acceptation d’une mesure éducative forcément bénéfique. Les parents repartent rassurés par l’échange avec la sociale et en pensant que finalement peu de choses leur sont vraiment reprochées. En réalité ils n’ont pu que survoler l’ensemble du dossier alors que plusieurs heures auraient été nécessaires pour une lecture complète et une compréhension acceptable. La présence de la sociale a gêné la communication entre les parents consultants et la volonté de rassurer les désarme pour la suite.

La deuxième consultation introduit un jeune couple qui s’est disputé à la maternité à l’occasion de la naissance de leur enfant. L’hôpital avait alors saisi les sociaux d’une information préoccupante devenue signalement. La mère découvre le rapport de la sociale et réagit avec vivacité en précisant qu’elle « déteste les assistantes sociales », les traitant de noms d’oiseaux. La sociale, déléguée du greffe, ne peut s’empêcher de réagir en précisant qu’il ne faudra pas parler comme cela en audience. L’hostilité réciproque apparaît alors que le père lui demande si elle est assistante sociale. La consultation n’est pas constructive mais traumatique, les parents en restent à l’impression, au choc des mises en cause, ils n’ont pas la ressource d’utiliser le dossier pour leur défense.

La troisième consultation apparaît plus tendue encore, la sociale à cette fois affaire à une mère à qui « on la fait pas ». Cette mère n’est pas novice dans la procédure d’assistance éducative puisque son fils en placé depuis longtemps en foyer, elle ne s’en remet pas à la sociale, ne se confie pas imprudemment, sait lire un dossier en allant directement à l’essentiel tout en synthétisant avec une prise de notes. Comme le précise l’auteur de l’article « la déléguée ne l’apprécie guère et a décidé de faire la sourde, en détournant ostensiblement le regard pendant toute la consultation, répondant aux questions d’un bref « Je ne sais pas » ». Attitude peu professionnelle mais plus favorable au consultant que la garde-chiourme plantée à un mètre du rapport quand les parents le lisent (voir première consultation). La consultante relève à haute voix ce qu’elle considère comme des faux, des erreurs factuelles,  des atteintes à son autorité parentale qu’elle pourra mettre en cause. La sociale ronge son frein.

Attitudes à corriger

L’auteur de l’article constate, avec ces consultations représentatives, que les consultants sont le plus souvent effarés.

Rien n’est épargné, toute parole est reprise, disséquée, interprétée. Nous ne cessons de préciser qu’il ne faut pas se confier et pourtant, en état de choc, les parents ne peuvent s’empêcher de rechercher l’empathie, ils pourront alors se sentir trahis à la lecture du rapport social. Bien souvent cette «trahison » ne vient pas de la référente mais de la PMI, de la maternité, de l’école avec lesquels la confiance avait été plus facilement établie. Les parents de la deuxième consultation constatent que leur dispute, leurs mots trop facilement lâchés sont reproduits et interprétés. D’ailleurs toute critique émise est reprise et participe à l’exacerbation des conflits entre des parents qui ont pu se confier sur leurs difficultés relationnelles.

Il apparaît aussi que la présence de la déléguée du greffe incite les consultants à se justifier, à réagir à haute voix à une expression relevée, à théâtraliser, à demander des conseils, à être gêné par sa présence ou à se croire en audience en commençant sa plaidoirie. Tout cela est une perte de temps et une vulnérabilité exposée, les parents ont intérêt à se débarrasser de tout affect avant la consultation. Tout terme incompris relevant du jargon de sociaux doit être noté dans le contexte du passage et relu, interprété chez soi plutôt que donner lieu à une perte de temps auprès de la déléguée.

Enfin, face aux trop fréquentes pertes de temps en consultation et face à la possibilité d’insertion de nouveaux documents dans le dossier avant l’audience, il faudra réclamer un nouveau rendez-vous au greffe pour terminer la consultation.

On ne pourra vous le refuser.

Délégation aux droits des enfants

Parler de l’enfance maltraitée

Sur une photo représentant la famille sous le heurtoir du marteau du juge, l’Associations des Parents de l’Enseignement Libre (APEL), dans son numéro de novembre-décembre 2022, évoque la création, en septembre 2022 d’une délégation aux droits des enfants à l’Assemblée nationale.

Une photo bien choisie quand on sait ce que l’institution socio-judiciaire fait aux familles.

Que devrait dire le CEDIF, association de référence de la défense de la famille au sujet de cette nouvelle délégation aux droits des enfants ?

D’abord qu’il n’existe à ce jour aucune institution étatique dite de « protection de l’enfance » qui n’ait ignoré ou insulté le CEDIF. Il semblerait que nous gênons ces gens là.

Quant à la Convention Internationale des droits de l’enfant (CIDE) de l’ONU, elle souffre d’une nette tendance à ne pas comprendre la nécessaire tutelle des parents née de la protection de leurs enfants mineurs, en ce sens cette convention arme l’intervention des sociaux dans le cadre familial.

Bref, l’article en question semble bien lisse, à l’image d’une presse qui répand en matière de « protection de l’enfance », comme dans d’autres domaines la doxa étatique dont celles des sociaux.

Mais prenons acte des éléments retenus pour vanter la création de cette délégation :

  • 73 000 cas de maltraitances par an, donc l’action de l’Aide sociale à l’Enfance (ASE) se fonde sur la maltraitance ;
  • 1 enfant tué par sa famille tous les 5 jours ;
  • une mauvaise coordination des acteurs du social pour l’application de la CIDE ;
  • des actions à mener sur la maltraitance, le harcèlement, l’aide sociale à l’enfance, l’exposition à la pornographie.

Comme l’APEL ne répète que ce qui lui a été communiqué revenons sur chacun de ces points.

Des affirmations douteuses

L’ASE lutte contre la maltraitance

Faux, l’ASE intervient sur des « situations préoccupantes » qui lui ont été remontées. Une situation préoccupante peut certes se déduire d’une maltraitance, mais ce n’est pas le cas le plus fréquent. La plupart des situations préoccupantes découlent désormais des séparations parentales. Oui, l’affrontement des parents est devenu le principal moteur de l’activité des sociaux. Quant à la maltraitance, elle est principalement institutionnelle surtout quand un placement sur deux ne se justifie pas et que le quotidien d’un placement est, pour l’enfant qui le subit, une expérience traumatisante dont il gardera les séquelles.

La famille est porteuse d’infanticide

Chaque cas d’enfant tué dans son milieu familial est un cas particulier, voir l’affaire de la petite Vanille (https://comitecedif.wordpress.com/2020/02/12/vanille/) dans lequel le contexte doit être rappelé afin de révéler des responsabilités diverses : laxisme judiciaire, parasitisme et assistanat, mauvaise appréciation de l’ASE souvent déjà saisie… Alors que la présentation donnée à l’APEL est antifamilialiste dans le sens où elle considère la famille comme une instance d’oppression potentiellement criminelle. Donc Faux encore.

Il existe une mauvaise coordination des acteurs du social

Vrai, mais il s’agit là d’une logique étatique qui veut que l’on créé et recréé des commissions mais que l’on n’en supprime jamais. Supprimer une commission, un comité c’est faire disparaître des postes, des budgets sur lesquels émargent des personnes imbues de leur illusoire importance. On compte donc une myriade d’institutions à sociaux.

La principale d’entre elle devait passer sous le joug du lobby antifamilialiste qui a imposé la création du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE) et d’un secrétariat d’État à la Famille. Déstabilisé par un activisme de gauche dont une gauche extrême, le gouvernement a procédé à la dissolution du CNPE mais en réaffectant ses membres pour partie au sein du Groupement d’intérêt public de l’enfance en danger (GIPED) et pour l’autre dans la nouvelle Agence française de l’adoption (AFA).

Cette dénonciation d’une mauvaise coordination des acteurs du social est donc fondée, mais elle est avancée pour une question politique. Perrine Goulet, presque aussi antifamilialiste que Michèle Créoff et Laurence Rossignol, n’appartient pas aux mêmes tendances, elle sera donc la première à dénoncer la multiplication des institutions et obtient la présidence de la nouvelle délégation aux droits des enfants.

Des actions sont à mener au-delà du champ habituel des sociaux

Vrai, mais pourquoi ne pas changer une équipe qui perd pour au contraire vouloir étendre ses prérogatives ?

Ainsi la question de la maltraitance suppose que l’on fasse sortir le geste éducatif de la maltraitance, et donc que l’on abroge la ridicule loi sur les violences éducatives ordinaires. Ceci fait, il conviendra d’étendre la réponse pénale la plus sévère aux véritables maltraitances subies par les enfants, y compris dans le cas de violences entre enfants, d’atteintes sexuelles, de harcèlement. Revenons-en aux fondamentaux, l’éducatif c’est la famille, la sanction c’est  l’institution pénale : la justice n’a pas vocation à rééduquer le délinquant juvénile ou le parent abuseur, elle doit le punir ; elle n’a pas à punir l’éducateur parental mais à respecter ses prérogatives.

L’exposition à la pornographie relève de l’incitation de mineurs à la débauche, là encore ce n’est pas un champ social mais pénal pour lequel il conviendra de poursuite les promoteurs de projets d’ouverture des jeunes scolarisés à toutes les formes de sexualité sous la pression de lobbies du planning familial et LGBT++++

La bonne personne au bon endroit ?

Ceci précisé, peut-on faire confiance à Perrine Goulet à la tête de cette délégation aux droits de l’enfant ?

Voyons d’abord la composition politique : 3 Modems dont sa présidente ; 14 Macronistes (si on ajoute les 3 Modems : 17) ; 9 Nupes ; 4 Républicains ; 6 Rassemblement National mais ni aux vice-présidences, ni aux secrétariats.

L’activité de cette délégation a consisté jusqu’à présent à auditionner des personnalités.

Pas de procès d’intention pour l’heure puisque la délégation travaille surtout à parfaire son information sur les dispositifs, mais un paquet de réserves sur l’activité de Perrine Goulet.

Elle n’est en effet pas novice dans la problématique de la protection de l’enfance.

Ancienne enfant placée, elle a présidé une mission d’information sur l’aide sociale à l’enfance à compter du 5 mars 2019. Ses conclusions pour la conférence des présidents de l’Assemblée nationale sont révélatrices.

D’une certaine façon on peut dire que sa synthèse a eu la peau du CNPE sous prétexte de réunir les organismes impliqués dans la protection de l’enfance. C’est un point positif, mais l’un des seuls par sa volonté de multiplier au niveau des départements des instances de la protection de l’enfance dans lesquelles siégeraient des associations d’anciens enfants placés, associés qui sont en réalité des faux nez des sociaux et des lobbies de l’adoption.

De la même façon la proposition d’une omniprésence de référents « protection de l’enfance » dans les cabinets médicaux, les hôpitaux introduit plus largement la présomption de maltraitance parentale, idem pour la prise en charge médicale hors de la Sécurité sociale des parents, ce qui constitue également un outil d’atteinte à l’autorité parentale en matière de santé.

Plus largement, Perrine Goulet a préconisé que les actes « usuels » d’éducation des enfants puissent être organisés par les sociaux sans que les parents n’aient à les autoriser, ce qui relève encore et toujours de l’atteinte à l’autorité parentale. Décidément.

Enfin, elle a voulu surtout favoriser l’adoption des enfants placés en facilitant la déclaration de délaissement d’enfants et en introduisant la notion d’incapacité parentale.

Pourquoi cette obsession de l’adoption ?

Comprendre cette volonté de porter atteinte l’autorité parentale des enfants placés jusqu’à en arriver à déclarer des parents incapables et à faire adopter leurs enfants n’est pas simple. Il ne s’agit pas là d’une posture, certainement d’une conviction née d’une expérience intime.

Une expérience supposant une image très dégradée de la famille qui rejoint les conceptions portées par la CNPE de Créoff.

Dans une interview dans la Gazette des Communes du 29 novembre 2019 (https://www.lagazettedescommunes.com/650316/perrine-goulet-une-enfant-de-laide-sociale-a-lassemblee/), Perrine Goulet se livre au sujet de son enfance. Suite au décès de sa mère, elle est placée en foyer de l’âge de 9 ans à sa majorité. Elle y raconte un lieu de non-droit : « Si tu ne veux pas être toi-même un souffre-douleur, tu deviens quasiment un bourreau », puis « je n’ai jamais frappé, mais faire faire les corvées aux autres, ça oui ». Autrement dit Perrine Goulet avait déjà une vocation politique.

Mais si elle ne veut plus d’un monde partagé entre bourreaux et souffre-douleurs, elle doit souhaiter une famille pour tous ces gosses, mais laquelle ? La famille naturelle ?  Que dit-elle au sujet de la famille naturelle ? « J’ai reproduit ce qu’on m’avait fait subir. On se rend compte du mal qu’on a fait » dit-elle quand elle est interrogé sur l’éducation de ses enfants. Elle en fera une thérapie, voilà pour l’image de la famille naturelle et l’autocritique sur sa capacité parentale abimée par son placement. De quoi s’interroger sur la capacité parentale des parents, surtout lorsqu’ils ont subi les sociaux. Puis elle parle de son engagement tardif en politique : au contact d’associations dont une association d’adoptants.

Les choses sont plus claires comme cela non ? Après tout que sont les enfants placés sinon un vivier de gosses à adopter…

Cette délégation aux droits des enfants peut porter un tel projet, soyons vigilants..

Silence, on torture les gosses

Un sociopathe au service de l’enfance

S’il est une composante de l’autorité parentale dont les sociaux se moquent bien c’est celle relative à la supervision des soins de l’enfant placé.

Les pires aberrations ont été pour partie initiées par le parti démocrate américain dans le sillage de la clique Clinton, particulièrement Hillary, mais des horreurs infligées à l’enfance placée eurent aussi lieu dans la ville de New York  du fait des sociaux municipaux (Administration Child Service) alors que le démocrate Ed Koch en était maire.

Mary Holland, avocate générale, et Vera Sharav, présidente de l’Alliance pour la Protection de la Recherche Humaine, ainsi que Brian Shilhavy, de Medical Kidnap, révèlent des faits qui ne nous étonnent pas et qui sont les suivants : pendant 20 ans et à partir des années 80, des nourrissons et enfants placés à New York ont été utilisés comme cobaye pour des essais de médicaments contre le Sida. Une cause chère au maire homosexuel de la ville.

La personne qui a supervisé l’expérience dirigeait le NIAID (Institut national des allergies et des maladies infectieuses) depuis 1984. À ce titre, cette personne a permis à des firmes pharmaceutiques (Pfizer, Merck, GlaxoSmithKline, Progenics Pharmaceutical)  d’avoir accès à ces gosses ;  cette personne dirige toujours cet institut et ne nous est pas inconnue puisqu’il s’agit du docteur Anthony Fauci, le piqueur en chef de Biden ! Celui là même qui mène la campagne liberticide de « vaccination » Covid aux USA.

De Buchenwald à New York

Évidemment ces expériences sur les gosses ont été menées sans que les familles ne soient informées. Sauf pour des enfants diagnostiqués (faussement ou non) séropositifs, les services sociaux ont alors proposé aux parents des essais thérapeutiques, enfin ils appelaient cela comme ça. Ils ont même proposé aux parents de les payer. Le plus souvent ils refusaient et leur enfant leur était alors enlevé par les autorités. Mais nombre de ces gosses étaient orphelins, issus de foyers monoparentaux dans lesquels la toxicomanie faisait des ravages. Les grands-parents qui en réclamaient la garde n’étaient pour les sociaux que des obstacles dont il convenait de ne pas tenir compte.

Ces expériences, qui ne sont pas des études thérapeutiques, ont eu lieu au foyer catholique Incarnation Children’s Centre (quelle honte !), ainsi qu’auprès de gamins placés en famille d’accueil et d’autres diagnostiqués séropositifs par des tests PCR. Mais ces enfants étaient-ils malades ? Ils l’étaient en tous cas une fois placés.

Ceux qui refusaient de se plier aux protocoles, d’avaler ces médicaments dégoûtants, ces chimiothérapies, subissaient des opérations chirurgicales au Columbia Presbyterian Hospital où on  leur implantant des pompes gastriques.

Pompe gastrique implantée sur un enfant placé

Des vaccins expérimentaux contre le sida leur ont été administrés, des vaccins qui ne seront jamais mis sur le marché et pour cause puisque ces expériences ont pu être fatales, il s’agissait justement d’expérimenter tous les effets secondaires selon les doses. Environ 80 enfants vont mourir de défaillance organiques, cérébrales, de cancers de la moelle, dont on ne sait pas quoi. Ils seront enterrés dans des cercueils communs empilés sous un gazon artificiel au cimetière Gate of Heaven à Hawthorne, d’autres sont incapables de marcher, aveugles, … Le secret est gardé sur le détail des traitements administrés, vraisemblablement pour ménager les laboratoires et autorités publiques de santé, propriétaires de ces expérimentations.

Bien sûr les autorités new-yorkaises prétendaient disposer de garde-fous au nom de la bientraitance des enfants « confiés », un comité d’éthique est constitué pour garantir notamment qu’une procédure draconienne puisse déboucher sur des traitements médicaux adoptés. Mais devenez qui y siégeait ? Les responsables des hôpitaux qui menaient les expériences sur les pauvres gosses.

L’impossible enquête

Rien n’aurait donc dû filtrer. Sauf que Liam Scheff, un journaliste d’investigation, est contacté par Regina Musa, la grand-mère de Gardfield, un enfant placé dont la santé se dégrade dramatiquement du fait d’une « thérapie ». Elle part au secours de son petit-fils et le soigne, il se remet. Mais les sociaux font irruption chez elle avec la police et le lui enlève. Gardfield est confié à une famille d’accueil qui continue l’infâme médication et reçoit 6 000 $ par mois pour 3 autres gosses dans des conditions déplorables.

Sensibilisé, Liam mène son enquête et découvre 532 enfants subissant ce traitement, son investigation est disponible sur Internet (https://iccinvestigation.wordpress.com/) et il balance, mettant en cause des médias qui vantent ces expériences comme le New York Times (la Pravda des démocrates), mais aussi Wikipedia. Il rencontre une ancienne infirmière du foyer Incarnation et son mari ainsi que ses enfants, l’ancienne employée avait pris chez elle deux des enfants placés et leur avait permis une véritable transformation, les deux fillettes s’étaient remises de leurs handicaps. Au bout d’une année les sociaux et les labos récupèrent leurs proies et poursuivent leur ancienne employée inventant un abus sur mineur.

Les alertes de Liam Scheff donnent lieu à un documentaire de la BBC sous le titre « Guinea pig kids » (Les enfants cobayes : https://www.youtube.com/watch?v=is6Dtx8bXSU) en 2004. Le reportage conduit à la saisine de la Chambre des représentants où siègent les députés américains. Une commission nommée « Protection for Foster Children enrolled in Clinical trials » (protection pour les enfants placés sujets à des études cliniques) va mettre en évidence les expériences subies au moins jusqu’en 2001, mais au-delà du constat … Rien, tout continue.

Si l’affaire rebondit actuellement c’est à la suite du «  BeagleGate » révélé par le White Coat Waste Project fuitant que Fauci a utilisé 424 000 $ des fonds des contribuables pour des expériences atroces sur des chiots beagle en Tunisie.  L’agence de sûreté du médicament s’était demandé l’intérêt de telles expériences menées sur des chiots dont les cordes vocales avaient été retirées pour ne pas déranger leurs bourreaux du fait de leurs cris de douleur. Robert Kennedy Jr, président de l’association de défense de la santé des enfants, précise sur son site (https://childrenshealthdefense.org/defender/beaglegate-fauci-experiments-children/) que les expériences de Fauci consistaient à injecter des mouches porteuses de virus sous la peau de chiots et de les laisser se faire piquer à mort ou agoniser 196 jours avant de les euthanasier, d’autres animaux dont des singes ont servi de cobayes dans des conditions tout aussi barbares. Le neveu du président Kennedy précise encore que Fauci a consacré 400 000 $ pour des recherches de l’université de Pittsburgh consistant à greffer des scalps de bébés avortés sur des souris (https://www.dailyveracity.com/2021/05/27/yes-dr-anthony-fauci-funded-research-which-led-to-grafting-fetus-scalps-onto-mice/)

.Robert Kennedy Jr avait alors établi le parallèle avec l’administration de produits expérimentaux sur les enfants. Il révèle d’ailleurs que d’autres foyers dans 7 autres États sont sous la coupe de Fauci et selon lui la plupart des enfants n’étaient même pas séropositifs.

Le point commun avec le BeagleGate est évident : personne n’entend les cris de douleurs des enfants déparentalisés.

Ceux qui ne veulent pas être placés

Si les familles sont souvent confrontées à la situation de devoir mimer l’acceptation pour ne pas être enfoncées dans des rapports socio-éducatifs décidant du placement jusqu’à la majorité de leurs enfants ; les enfants eux, peuvent encore s’exprimer sans craindre trop de représailles…

C’est ainsi qu’ils peuvent dire leur mal-être notamment auprès de leurs enseignants.

Quelle meilleure occasion pour cela que de parler de soi à travers le fameux questionnaire de Proust ? Tout autre support est possible et il est aussi envisageable de rechercher un adulte qui acceptera d’entendre le malaise vécu par l’enfant.

Nous remercions donc des parents qui, au détour du cahier de classe de leur enfant, ont découvert ces mots. Les mots de leur fille qui expriment la réalité des placements abusifs, lisons-les ensemble :

Mon bonheur ce serait donc de rentrer chez moi et quitter ce lieu que je déteste par dessus tout et dans lequel j’ai peur d’être enfermée des années : le foyer. Ceux que je préfère sont de ma famille, mais aussi quelques amis, ceux qui me disent que je suis précieux pour eux. « Précieux pour moi », on ne s’étonnera pas de ne pas entendre une telle parole au foyer.

Ce que l’on peut dire à cette petite fille en reprenant le questionnaire de Proust c’est que son principal trait de caractère est le courage, et l’obstination, car ne jamais laisser tomber est une qualité. Son principal défaut c’est celui que d’autres ont vu en elle et qui l’ont mené là, mais est ce un défaut ? Je n’en suis pas sûr. Je ne sais pas ce qu’elle voudrait être, mais peut-être ce qu’elle ne voudrait pas devenir : une de ces sociales qui ont tous les pouvoirs et qui prétendent faire le bonheur des familles contre leur gré. Quelle terrible métier que celui-là.

Masturbation à la maternelle

En Catalogne aussi la sexualité réelle ou fantasmée des petits et tout-petits intéresse le gouvernement local, en l’espèce la Généralité de Catalogne à travers son programme éducatif affectif et sexuel « CoEduca’t’. Ainsi le guide destiné au cycle des 3-5 ans explique la masturbation avec des images explicites, la pornographie est ensuite abordée à partir de 8 ans et la pratique du sexe oral entre adolescents à 12 ans. L’avortement y est aussi promu pour sa gratuité.

Heureusement l’association des Avocats Chrétiens par la voix de sa présidente, Polonia Castellanos-Ademas, n’entend pas laisser l’État corrompre les petits. L’association a saisi la juridiction administrative pour obtenir l’annulation de ce programme lancé en 2019-2020. Elle avance, à raison, qu’un tel guide viole (le mot prend tous ses sens) les droits constitutionnels tels que la protection de la jeunesse et de l’enfance, les prérogatives éducatives parentales consistant à apporter une éducation conforme aux convictions religieuses et morales.

Le parti Vox a exigé en conséquence le démission du conseiller catalan à l’éducation, Josep Gonzalez-Cambray pour sa responsabilité dans la diffusion de ce guide très explicite qui relève de la corruption de mineurs et d’une fenêtre ouverte vers la pédophilie officielle.

L’implication des Etats dans la promotion de ce genre de saloperie chez les jeunes et très jeunes progresse à vive allure, ceci dans le sillage de la promotion des droits sexuels par l’ONU et le planning familial international.

Les plugs à cucul à l’école

Parler de sexe à des mineurs

Dans nos écoles, dont l’ambition n’est plus tant d’apprendre à « lire, écrire et compter » que de se mobiliser contre toutes les formes de prétendues discriminations et contre le fumeux réchauffement climatique anthropique, on s’inquiète aussi d’informer sur toutes les sexualités. Dans ce cadre des cours d’éducation sexuelle obligatoires sont dispensés, sans discriminations là encore comme nous allons le vérifier.

Ainsi une brochure de 60 pages à écriture inclusive est dédiée à cette discipline à part entière, celle qui consiste à parler sexe avec des mineurs.

Sous le titre « Hey You », elle interpelle un public de 12 à 18 ans sur des questions qu’ils ne se posent pas encore nécessairement. Le bouquin, édité par Santé sexuelle Suisse (SSCH) est distribué dans les écoles avec le soutien des autorités de santé.

LGBTQQQQQQQQQQ

La chose y est écrite dans une langue dite « écriture inclusive », ce choix y est expliqué « Cette écriture a pour but de respecter l’égalité entre les sexes et ne pas appliquer, en français, la règle « du masculin qui l’emporte » lors des accords. Elle permet d’inclure les femmes, les hommes mais également les personnes qui se situent entre ces deux genres ou qui ne situent dans aucun genre ». La brochure critique plus loin une société de stéréotypes sexuels pour défendre le concept d’identité de genre, de cisgenre, de non-binaire ou de transgenre avec des QR codes pour en savoir plus.

Les droits sexuels des enfants

Au détour des pages de cette brochure, nous découvrons que les jeunes ont des droits sexuels consistant notamment « à faire des expériences positives », mais encore « le droit de vivre une sexualité épanouie sans contrainte, sans discrimination … » On peut d’ailleurs apprendre où et comment se masturber, aborder la question du sexe oral avec digue dentaire, des gadgets à utiliser seuls ou accompagnés, envisager la pénétration ou l’encerclement (tiens !) vaginal ou anal. Pour les positions, on en a peut-être découvert sur internet, et en général cela dure moins longtemps que dans les films pornos, ah ils connaissent aussi ?

D’ailleurs les expériences servent à savoir avec qui on s’épanouit le mieux, « pour être sûr », des hommes, des femmes voire plus en passant d’une préférence à l’autre sans exclusive : bisexuel, allosexuel, pansexuel, hétéro, gay et plusieurs personnes en même temps ….

Allons- y allégrement puisqu’à 12 ans on a des droits sexuels. D’ailleurs « il n’y a pas d’âge conseillé ou déconseillé pour les expériences sexuelles », il faut juste se protéger. Pour l’âge du partenaire c’est  au maximum « trois ans de plus ou trois ans de moins même si tu n’as pas encore16 ans. » Au fait la brochure s’adresse à des enfants à partir de 12 ans non ?

Ce n’est pas sale !

L’incitation à regarder des films pornographiques pour des mineurs c’est pas un délit ? Cela ne relève-t-il pas d’une dérive pédo ? Pourtant la question est posée dans la brochure : « As-tu déjà vu du contenu pornographique ? », puis une réponse tombe : « Si oui, tu n’es pas seul.e dans ce cas. Certaines personnes sont excitées par ce qu’elles voient, d’autres sont dégoûtées. Les deux réactions sont tout à fait normales. » Voilà qui donne envie de vérifier non ? D’ailleurs il semblerait qu’il y ait du porno grand public, mais que le porno « plus diversifié » c’est mieux : « ils montrent des personnes avec des corps variés, des personnes qui se respectent et qui parlent de leurs désirs, et le préservatif voire la digue dentaire sont utilisés ».

Envie de vomir ?

Ah et puis il y a la possibilité de l’avortement par médicament (un petit comprimé c’est rien) ou par voie chirurgicale. Cela entraîne d’ailleurs très rarement des complications. C’est même possible après 12 semaines si ta santé physique ou mentale sont en danger…Et puis le consentement des parents n’est de toute façon pas requis.

Voilà qui devait bien justifier une subvention annuelle de 800 000 francs de la Confédération à cette association.

Mais cette fois, pour les parents cons tribuables, il y en a carrément plus qu’assez. Une association parle d’incitation de gosses à des pratiques sexuelles et dépose plainte contre les éditeurs. Schutziniative, l’assocation en question, est soutenue par la droite Suisse (UDC), la conseillère nationale UDC de Zürich parle bien d’une brochure perverse quand Schutzinitiave évoque une brochure porno.

Il est vrai que les modes d’emplois de gadgets sexuels incitent à leur utilisation, ce qui relève de l’incitation de mineurs à accomplir des actes sexuels. Quant aux débats sur le porno avec des mineurs, laissez-moi aller vomir.

Zone Interdite sur l’ASE, la suite

Suite du Premier Volet

COMMENTAIRE SUR L’EMISSION «ZONE INTERDITE» DU 16 OCTOBRE 2022 SUR M6

(De Jean-Claude DORIA et Ophélie MEUNIER)

L’émission commence par ce préambule : « 150 000 enfants sont placés par l’Aide Sociale à l’Enfance mais faute de places, certains d’entre eux sont logés à l’hôtel dans des conditions indignes».

Les journalistes se sont rendus dans des lieux d’accueil d’enfants placés. Parmi ces lieux se trouvent effectivement, des … hôtels. Ils y trouvent deux adolescentes déscolarisées, livrées à elles-mêmes bien que mineures âgées de 14 ou 15 ans. Elles sont placées là, dans des chambres d’hôtel de 9 m² durant des mois et parfois des années avec pour tout encadrement, un ou deux éducateurs, 10 € pour manger par jour et de rares visites d’une référente sociale. Nul cadre ni projet éducatif, en attendant une hypothétique place dans un foyer et une prise en charge adaptée.

Même constat dans certains foyers, ceux-là même déjà visités lors du précédent Zone Interdite de 2020. Les jeunes sont souvent déscolarisés, certains s’adonnent à des faits de délinquance, de prostitution dans le cadre de leur placement. Malgré des millions d’euros investis dans la rénovation d’un de ces foyers, les éducateurs eux n’ont pas changé, ils sont dépassés et visiblement n’ont aucune compétence éducative. L’encadrement est tout simplement inexistant ou presque.

Tout n’est donc pas qu’une question d’argent comme le disent les syndicats de sociaux.

En effet la prise en charge de ces jeunes dans des hôtels coûte de 300 000 à 500 000 € par an (soit plus qu’ils n’en gagneront dans toute leur vie) et ils seraient 10  000 dans cette situation, faites le calcul. Comme le demandait un journaliste d’Envoyé Spécial en 2006 «A qui profite cet argent ? ».

La moitié des enfants placés sont accueillis également dans des familles d’accueil par des assistants familiaux recrutés, sélectionnés et agréés par les Conseils Départementaux. Mais ici aussi, les faits divers interrogent et montrent de graves défaillances dans le mode de sélection de ces familles. L’équipe de l’émission va se livrer à une expérience en caméra cachée afin de postuler auprès d’un conseil départemental. Là, les journalistes parviennent à obtenir une proposition d’emploi d’accueillant auprès d’une association auxiliaire de l’ASE, agrémentée par les services sociaux. La proposition leur est faite sans vérification de leur identité, de leurs compétences et de leur casier judiciaire. On leur propose même d’accueillir un ou deux enfants à l’essai pour commencer, sans délais de réflexion et de vérification préalable. A raison de 1 700 euros par enfant et par mois, ils pourraient en prendre … 4. La responsable associative précise que l’ASE est peu regardante, que les enfants confiés personne n’en veut.

Ce manque de vérification et l’attrait de la rémunération attire des candidats dangereux. C’est dans de telles conditions qu’une jeune fille témoignage avoir été torturée par sa famille d’accueil qu’elle accuse aussi de viols (https://www.youtube.com/watch?v=Jbjwa6yBLQk)

En France, l’État finance donc à hauteur de plus de 8 milliards d’euro par an ce fiasco financier et humain qu’il ne contrôle même plus au final. Cette mission est concédée aux  services sociaux de la protection de l’enfance des départements dits « Aide Sociale à l’Enfance (ASE) » en toute indépendance, sans contrôles. Face au turn-over, à l’absentéisme, l’ASE a de plus en plus recours à l’intérim pour combler ses besoins en personnel et ouvre même des foyers éphémères comme celui situé près de Caen (14) ouvert en 2020 qui a dû fermer après quelques mois.

Comment résoudre cette pénurie de personnel car les éducateurs quittent le navire en perdition et la moitié des Assistants Familiaux prennent leur retraite ou sont sur le point de le faire bientôt ? Non seulement on va les caser chez n’importe qui et n’importe comment mais on va les placer, outre dans des hôtels, dans de nouvelles structures créées de « l’économie sociale et solidaire » (SCOP), imaginées pour suppléer au manque de familles d’accueil.

Prises en charge mal adaptées, recrutements défaillants, violences et maltraitances sur mineurs, abus voire viols, l’ASE ferait retirer les enfants à leurs parents pour moins que çà.

Des milliards engloutis pour un tel bilan ?! Des gens payés cher à ne rien faire direz-vous, comme beaucoup dans notre pays. S’il n’y avait que çà mais le plus important et le plus scandaleux, vous ne l’entendrez pas dans ce reportage.

Le plus révoltant dans tout cela, c’est que «50 % de ces placements ne sont pas nécessaires», selon la formule de Pierre Naves en 2006 et qu’alors même que tous les intervenants réclament plus d’argent pour remédier à tout ce qui est dénoncé, il suffirait de supprimer la plupart de ces placements que nous nommons abusifs pour économiser des milliards chaque année. S’ils vous disent qu’ils ne le savaient pas, ne les croyez pas plus que devant les images diffusées dans ce volet de Zone Interdite qui ne trompent pas car tout le système financier créé autour de la Protection de l’Enfance est une manne pour les Conseils Départementaux et ils ne sont pas prêt à y renoncer.

Mme Chantal GATIEN,

Présidente de l’Association Parents en Détresse 

L’aveuglement une nouvelle fois condamné

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Il est des choses que l’on ne voit ni n’entend

Le dernier Zone Interdite consacré à la maltraitance au sein de la « protection de l’enfance » est indisponible y compris sur le replay de M6. Les sociaux et les politiques ont parlé de « sensationnalisme » pour des faits que nous vérifions à longueur de colonne de CEDIF depuis 12 ans.

Depuis 12 ans, les enfants placés sont pour certains devenus adultes. Ils souffrent de maltraitances institutionnelles à faire remonter et s’expriment, mais la justice ne passe pas, on nous rebat pourtant les oreilles au sujet de « l’Etat de droit ».

Le long chemin de la justice

Pour les victimes capables d’entreprendre le parcours du combattant de la mémoire il demeure une lueur d’espoir avec une condamnation de la « France des droits de l’homme » ce 3 novembre 2022. Ceci pour des atteintes sexuelles sur une enfant placée dès l’âge de 5 ans, et qui ont eu lieu de 1976 à 1988. Oui, vous lisez bien, il aura fallu tenir bon 34 ans contre l’État des sociaux pour obtenir justice !

34 ANS !!!! Combien  ont abandonné entre-temps ?

Cette jeune fille fit part de ce qu’elle subissait en 1985, elle avait alors 14 ans ; elle dépose plainte en 1999 auprès du procureur de Créteil pour « viol sur mineur par personne ayant autorité ». Mais la plainte est classée sans suite sur le motif de la prescription des faits, la jeune fille étant alors majeure depuis 10 ans.  Elle décide de réitérer sa plainte avec constitution de partie civile, ce qui lui permet de passer outre le classement et d’aboutir à une mise en examen du « père d’accueil », mais une ordonnance de non-lieu tombe en septembre 2003. La prescription vous dis-je, même si l’auteur des faits les reconnaît.

Sur ce point il est toujours possible d’argumenter contre la victime en lui reprochant d’avoir trop attendu, mais il est difficile de se reconstruire après une telle épreuve, se replonger dans l’horreur, beaucoup d’adultes anciennement placés souffrent de stress post traumatiques.

Elle attaque donc l’administration en saisissant le tribunal administratif, puis fait appel, mais les juridictions administratives françaises bottent en touche. Il lui a donc fallu saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) afin de faire condamner la « France des droits de l’homme ».

Des contrôles inexistants sur les conditions de vie des gosses placés

Une condamnation à  55 000 € à la charge des contribuables français  alors que les coupables sont clairement identifiés. Les premiers coupables sont ceux qui ont agi, en l’occurrence une famille d’accueil auprès de laquelle une enfant a été placée par l’ASE du Tarn-et-Garonne qui n’a rien vu, rien entendu pendant 13 ans !

La décision de la CEDH, certainement taxée de « sensationnalisme » par les promoteurs de la protection de l’enfance, n’a pas fait la une de l’actualité, non à moins que là aussi l’information ne soit déprogrammée car alimentant le « complotisme » contre les institutions.

Mais retenons que la CEDH a condamné sur le fondement de l’absence de mise en œuvre des « mesures préventives de détection des risques de mauvais traitement prévues par les textes ».

Soyons précis, l’absence de mesures de détection des risques consiste en 6 visites de sociaux en 13 ans de placements, soit à peine une toute les deux ans, et aucun suivi auprès des établissements scolaires de la pauvre gamine aujourd’hui âgée de 51 ans.

Autrement dit, dans les textes de loi et réglementations, l’État blinde et rassure tout en connaissant la pratique au sujet de laquelle il ne réagit pas car les sociaux ont par définition toujours raison, parce que les enfants et les familles sont de ces sous-citoyens à emmerder. Les politiques mis en cause sont dans le déni complet et ressortent les textes pour menacer ensuite les plaignants de poursuites pour calomnie de sociaux.

Soyons clairs, 34 ans après rien n’a changé et des victimes qui n’ont pas eu les reins suffisamment solides pour 34 ans de procédures, il en existe à foison. La bonne nouvelle est que l’argument de prescription relève ici d’un « formalisme excessif » face à la lourdeur des dommages causés.

JK Rowling ose la vérité

Ce n’est pas la première fois que le CEDIF s’exprime sur les délires du transgenre qui ne sont rien d’autre qu’une maltraitance et une atteinte à l’intégrité corporelle et pour le moins psychologiques de nos jeunes sévissant jusque dans nos écoles (https://comitecedif.wordpress.com/2016/01/30/la-theorie-du-genre-a-lecole/).

Le terrorisme intellectuel mené par les lobbys transgenres semble d’ailleurs ne pas connaître de limites notamment au Royaume-Uni où la romancière JK Rowling, rendue célèbre par la saga Harry Potter, doit se défendre pour avoir informé de ce que le professeur Jacob Breslow, un administrateur de Mermaids (les sirènes), un fonds de charité pour des enfants transexuels se soit exprimé lors d’une conférence de l’association américaine B4U-ACT en 2011 afin de soutenir des pédophiles.

Elle a aussi mentionné que le modérateur de Mermaids avait encouragé des enfants à s’inscrire sur une plateforme en ligne pour parler plus tranquillement de transition de genre, or cette plateforme avait été mise en cause pour exploitation sexuelle.

Le producteur anglais transgenre « India » Willoughby a alors menacé de poursuite JK Rowling l’accusant de transphobie.

La romancière ne s’est pas dégonflée et a mis en cause Mermaids et son implication dans l’affaire de la  clinique Tavistock spécialisée dans le changement de sexe bien que financée par la sécurité sociale britannique. Il est apparu, en effet, que les enfants demandant un changement de sexe dont certains ont moins de 10 ans, y avaient été poussés par leurs parents ainsi que par des militants transgenres actifs au sein de la clinique selon le rapport du psychiatre David Bell rédigé après des révélations d’employés. La clinique avait ainsi rabattu 138 clients en 2010 mais près de 5 000 en 2021.

Elle a également déploré que des célébrités se soient engagées pour soutenir le transexualisme des enfants désignant l’actrice Emma Watson, le prince Harry et Meghan Markle.

La romancière ajoute que Mermaids s’est infiltrée dans les écoles britanniques, dans la police, mais aussi au sein des autorités publiques de santé, qu’elle encourage les jeunes filles « en transition » à s’aplatir les seins sans demander l’autorisation des parents.

Pour JK Rowling, la dysphorie de genre, à savoir l’impression d’avoir une identité sexuelle différente du sexe biologique, existe chez de nombreux adolescents pour l’avoir ressenti elle-même, mais disparaît la plupart du temps à l’âge adulte. Insister sur cette dysphorie auprès d’un public jeune n’est donc rien de moins qu’une maltraitance dont les effets encourageant la transition sexuelle sont irréversibles.

C’est aussi ce qu’affirme Keira Bell, une cliente Tavistock dont la « transition » l’a privé définitivement de ses seins, lui laissant une barbe, des poils, une voix grave et une fonction sexuelle affectée. Elle explique n’avoir pas été apte à consentir et réclame l’interdiction de l’utilisation de bloqueurs de puberté avant l’âge de 16 ans. Un millier de victimes devraient se joindre à une action de groupe contre la clinique alors que les autorités de santé britannique vont la fermer, pour en ouvrir deux autres !

Merci donc à JK Rowling de dire la vérité et de fouiller ce merdier au fur et à mesure des insultes et menaces de mort qu’elle reçoit d’une bande de tarés subventionnés.

Jugement périmé

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Allez on rigole un peu au Palais de Justice, mais à moitié parce que c’est le con tribuable qui paie doublement.

Situons l’affaire : nous sommes du côté de la Bretagne, là où Nadine exerce sa vigilance, et elle nous en a trouvé une bien bonne. Un plus ou moins jeune Malien, qui se prétend né le 10 juillet 2004 (on peut toujours y croire), se présente comme mineur non accompagné.  

Certes il possède un acte en ce sens mais l’ASE doute. Et le doute est bien permis car nous avons vu de ces mineurs âgés pas loin de la trentaine …. Mais bon, il en est qui ne font pas leur âge réel à ce qui paraît faute de radiographies osseuses, autorisées précisons-le par le Conseil constitutionnel en sa décision du 21 mars 2019.

Quoiqu’il en soit notre vieux mineur isolé et sans famille, qui s’est retrouvé on ne sait comment téléporté du Mali, revendique une prise en charge par l’ « Aide sociale à l’enfance ». Nous devrions, je pense lui payer sa procédure, mais aussi ladite prise en charge. D’où la référence aux cons tribuables.

La Juge des Enfants ne pouvant contester un titre remis par le consulat du «  mineur non accompagné » décide donc dans son jugement du 25 juillet 2022 de le confier à l’ASE jusqu’à sa majorité, soit jusqu’au 10 juillet 2022. Manquerait plus que l’ASE fasse appel 😉

Cherchez l’erreur.