Un réseau pédocriminel alimenté par adoptions

Le marché artificiel de l’adoption

Un couple en rupture aux USA comme un France c’est une brèche ouverte dans l’intimité. Les sociaux et les magistrats s’en mêlent pour, au mieux, un grand déballage public d’une vie familiale pourtant nécessairement privée. Au pire c’est la désintégration en vol avec des rancunes tenaces qui resurgiront un jour, des vies d’enfants brisés, mais des emplois maintenus, créés chez les pompiers pyromanes du Child Protection Service (protection de l’enfance américaine).

Le malheur des uns fait le bonheur des groupes de pression agissant sur le corps étatique. Un marché artificiel apparaît alors pour des couples en mal d’enfants. L’adoption devient l’outil de déparentalisation que les hyper-interventionnistes offrent à une catégorie d’électeurs qu’il convient de séduire.

La prédation d’Etat vient suppléer alors l’inaptitude ou le refus de procréation.

Les enfants appartiennent à ceux qui décident de leur sort

Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents vous a-t-on dit, car d’autres que les parents disposent de vos enfants. C’est simple, il suffit pour cela d’un rapport social et d’une décision de justice émise par un corps étatique.

C’est une de ces décisions de justice tombée en 2019 qui a donné deux garçonnets de 9 et 11 ans au couple Zulock, lequel avait craqué sur ces deux gosses d’une même fratrie alors qu’ils avaient pu les voir dans une association chrétienne collaborant aux placements avec les sociaux. Enfin est-on Chrétien quand on agit ainsi ? On n’en sait pas plus sur ces enfants sinon que leurs parents ne vivent plus ensemble mais qu’un autre membre de leur famille s’inquiète. Et il y a de quoi, déparentalisés, les deux frères en perdent leur patronyme, ils sont désormais les Zulock Kids.

La procédure d’adoption est rapide, bien plus rapide que d’habitude même. C’est que le couple Zulock est pressé d’assumer une parentalité et de le faire savoir par médias interposés.

Les Zulock appartiennent à un lobby favorable à l’adoption pour tous ceux qui, comme eux, sont privés d’enfantement par les lois de Mère Nature. Ils ne sont pas stériles pour autant car William Dale Zulock, 33 ans, et Zachary Jacoby Zulock, 35 ans, sont deux hommes mariés ensemble et militants actifs de la cause LGBTQ. Une entrave à l’adoption et à la création d’un marché étatiquement généré par le retrait d’enfants à leur famille naturelle ne peut relever que d’une haine anti LGBT comme toute proposition refusant à des homosexuels les prérogatives d’hétéros.

L’homoparentalité, un droit à l’adoption ?

Alors oui, les époux Zulock manifestent dans une campagne d’affichage contre la proposition 8 soumise à référendum pour annuler le mariage gay en Californie (voir illustration par les Zulock).

Refuser ce droit comme refuser l’adoption ne peut être qu’homophobe. Il faudrait donc créer un cheptel de gamins à adopter pour les couples homos, peu importe les moyens, et le lobby est assez puissant pour monnayer ses voix aux prochaines élections.

Adoption rapide donc pour les Zulock qui entament une campagne sur les réseaux sociaux en s’affichant avec leurs deux … enfants. Ils les emmènent sur une plage de l’Atlantique et légendent la photo : la première fois que les enfants voyaient la mer !

D’autres couples LGBTQ pourront suivre la voie tracée, qu’importe les moyens utilisés pour leur procurer les gosses des autres.

Ils appellent cela de l’amour ?!

Les Zulock Kids posent pour des photos, des vidéos, la communauté gay de la banlieue d’Atlanta les reconnaît, mais certains les connaissent sous un autre angle. C’est ainsi qu’à l’été 2022 la police remonte la piste de vidéos bizarres et atterrit chez un pervers visionnant une vidéo d’un des époux Zulock tourné par son mari alors qu’il abusait sexuellement d’un de ses … fils.

Le couple Zulock est arrêté à leur domicile d’Oxford, dans la banlieue d’Atlanta, nous sommes le 27 juillet 2022 et l’inculpation tombe pour abus sexuels sur mineurs, sodomies aggravées, et inceste (bah oui du coup). Etrangement on ne parle plus trop des Zulock, les journalistes sont gênés, ils n’évoquent pas l’affaire.

Un réseau organisé et lucratif

Il faudra qu’un parent naturel des deux victimes remue la fange du politiquement correct. Des mois après, il fait équipe avec Mia Cathall du média Townhall. Ils commencent ensemble une enquête privée qui prendra un certain temps, les portes se ferment vite sur la vérité.

Ils découvrent alors que l’ampleur des crimes commis dépasse les bornes de la perversité. C’est sur un réseau pédocriminel qu’ils sont tombés. Les deux garçonnets étaient mis à la disposition de ses membres dans une situation d’esclavage sexuel. Ces crimes étaient filmés, mis en scène et vendus pour alimenter un trafic de vidéos pédopornographiques et de photos notamment sur Snapchat. Les gamins étaient aussi proposés sur les réseaux sociaux pour les pervers intéressés. C’est d’ailleurs ainsi que la police a pu remonter à eux.

Certes les enfants étaient scolarisés mais, de retour, étaient maltraités et pas seulement sexuellement puisqu’ils furent frappés,  mis au coin par tranches de huit heures d’affilée à titre de réprimande.

La protection de l’enfance ? Vraiment ?

Le scandale touche, bien évidemment la protection de l’enfance puisqu’il était vérifiable que Zachary Zulock, l’un des adoptants, avait déjà été mis en cause en 2011 dans un viol d’enfant.  

Non, sérieusement ? Mais il n’avait pas été condamné. Cela veut dire que des pédocriminels sont autorisés à adopter des gosses soustraits par la protection de l’enfance…

Mais comment les dérives de l’adoption peuvent transformer des gosses enlevés à une même famille en des gibiers de viols pour pervers et que sont-ils devenus ?

Black out  si ce n’est que l’association chrétienne qui les a mis à disposition est depuis dissoute, la protection de l’enfance, elle, a récupéré les enfants pour les renvoyer dans un foyer. On ne les appelle plus les Zulock Kids. ’

https://townhall.com/tipsheet/miacathell/2023/01/17/zulock-case-pt-1-n2618219

L’aveuglement une nouvelle fois condamné

Photo by jorien Stel on Pexels.com

Il est des choses que l’on ne voit ni n’entend

Le dernier Zone Interdite consacré à la maltraitance au sein de la « protection de l’enfance » est indisponible y compris sur le replay de M6. Les sociaux et les politiques ont parlé de « sensationnalisme » pour des faits que nous vérifions à longueur de colonne de CEDIF depuis 12 ans.

Depuis 12 ans, les enfants placés sont pour certains devenus adultes. Ils souffrent de maltraitances institutionnelles à faire remonter et s’expriment, mais la justice ne passe pas, on nous rebat pourtant les oreilles au sujet de « l’Etat de droit ».

Le long chemin de la justice

Pour les victimes capables d’entreprendre le parcours du combattant de la mémoire il demeure une lueur d’espoir avec une condamnation de la « France des droits de l’homme » ce 3 novembre 2022. Ceci pour des atteintes sexuelles sur une enfant placée dès l’âge de 5 ans, et qui ont eu lieu de 1976 à 1988. Oui, vous lisez bien, il aura fallu tenir bon 34 ans contre l’État des sociaux pour obtenir justice !

34 ANS !!!! Combien  ont abandonné entre-temps ?

Cette jeune fille fit part de ce qu’elle subissait en 1985, elle avait alors 14 ans ; elle dépose plainte en 1999 auprès du procureur de Créteil pour « viol sur mineur par personne ayant autorité ». Mais la plainte est classée sans suite sur le motif de la prescription des faits, la jeune fille étant alors majeure depuis 10 ans.  Elle décide de réitérer sa plainte avec constitution de partie civile, ce qui lui permet de passer outre le classement et d’aboutir à une mise en examen du « père d’accueil », mais une ordonnance de non-lieu tombe en septembre 2003. La prescription vous dis-je, même si l’auteur des faits les reconnaît.

Sur ce point il est toujours possible d’argumenter contre la victime en lui reprochant d’avoir trop attendu, mais il est difficile de se reconstruire après une telle épreuve, se replonger dans l’horreur, beaucoup d’adultes anciennement placés souffrent de stress post traumatiques.

Elle attaque donc l’administration en saisissant le tribunal administratif, puis fait appel, mais les juridictions administratives françaises bottent en touche. Il lui a donc fallu saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) afin de faire condamner la « France des droits de l’homme ».

Des contrôles inexistants sur les conditions de vie des gosses placés

Une condamnation à  55 000 € à la charge des contribuables français  alors que les coupables sont clairement identifiés. Les premiers coupables sont ceux qui ont agi, en l’occurrence une famille d’accueil auprès de laquelle une enfant a été placée par l’ASE du Tarn-et-Garonne qui n’a rien vu, rien entendu pendant 13 ans !

La décision de la CEDH, certainement taxée de « sensationnalisme » par les promoteurs de la protection de l’enfance, n’a pas fait la une de l’actualité, non à moins que là aussi l’information ne soit déprogrammée car alimentant le « complotisme » contre les institutions.

Mais retenons que la CEDH a condamné sur le fondement de l’absence de mise en œuvre des « mesures préventives de détection des risques de mauvais traitement prévues par les textes ».

Soyons précis, l’absence de mesures de détection des risques consiste en 6 visites de sociaux en 13 ans de placements, soit à peine une toute les deux ans, et aucun suivi auprès des établissements scolaires de la pauvre gamine aujourd’hui âgée de 51 ans.

Autrement dit, dans les textes de loi et réglementations, l’État blinde et rassure tout en connaissant la pratique au sujet de laquelle il ne réagit pas car les sociaux ont par définition toujours raison, parce que les enfants et les familles sont de ces sous-citoyens à emmerder. Les politiques mis en cause sont dans le déni complet et ressortent les textes pour menacer ensuite les plaignants de poursuites pour calomnie de sociaux.

Soyons clairs, 34 ans après rien n’a changé et des victimes qui n’ont pas eu les reins suffisamment solides pour 34 ans de procédures, il en existe à foison. La bonne nouvelle est que l’argument de prescription relève ici d’un « formalisme excessif » face à la lourdeur des dommages causés.

Vanille

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Photo by Rakicevic Nenad on Pexels.com

Nathalie Stephan, la génitrice de Vanille est bien une ancienne enfant de « la protection de l’enfance ».

C’est dans la cadre d’un affrontement parental qu’elle se retrouve elle-même placée à l’âge de 16 ans. Elle en a aujourd’hui 39.

Elle est cependant, par excellence, un produit de l’ASE.

Incapable de s’insérer, elle souffre de troubles de la personnalité borderline.

Elle a fait le choix d’avoir des enfants, mais pour les aimer ou pour profiter des conséquences de sa parentalité ?

Mais comment aimer ses enfants quand on est capable de les tuer ? Qu’il soit dit et souligné qu’un tel infanticide est incompatible avec l’amour d’une mère !

Elle a pu ainsi bénéficier pour ses enfants d’un hébergement au Centre maternel d’Angers réservé aux femmes enceintes et mères d’enfants de moins de 3 ans.

Oui,  enfants au pluriel car un autre de ses enfants lui a été enlevé et vit désormais chez le père. Quant à Vanille, étant placée dans une famille d’accueil depuis le 3 décembre 2019, sa génitrice s’est vue signifier à cette même date son départ de son foyer et devait céder sa place le 10 février 2020. Se considérant « abandonnée par les services sociaux » selon maître Olivia Brulay, son avocate, elle avait alors prémédité le meurtre de sa fille pour le 7 février 2020.

Entrant dans les bonnes grâces de l’ASE donc du JDE, elle a pu obtenir des droits de sortie non médiatisés qu’elle entendait continuer à exercer au sein du foyer pour mère isolée. Il est terrible de constater que cette femme semblait faire de sa fille un argument pour son maintien en foyer et que faute d’acceptation elle est passée à l’acte en tuant Vanille avant même que l’alerte enlèvement soit lancé.

Elle sera probablement jugée irresponsable et pourra ainsi retourner dans un foyer, psychiatrique cette fois, afin d’être prise en charge toute sa vie.

Parfait produit de l’ASE donc, comme tant de jeunes rendus psychotiques ainsi que nous en avions parlé dans le dernier article du CEDIF (publié avant ce drame).

Ces jeunes que l’ASE n’a pu former professionnellement n’aspirent pour une partie d’entre eux  qu’à un contrat jeune majeur leur permettant un assistanat total jusqu’à leur 21 ans ou une maternité isolée pourvoyeuse de RSA et de chair fraîche pour l’ASE.

« Ainsi, dans le cas le pire (sic), si vous combinez la solitude, la grossesse, et l’absence de revenu et d’emploi, il est possible d’obtenir du RSA 707,46 € chaque mois, et cela jusqu’à la naissance de votre enfant.
Une fois le bébé né, le montant du RSA augmente, pour atteindre 826,40 €. Si ce sont des jumeaux, où (sic) si une seconde naissance intervient les années suivantes, sans que votre situation ne change, le RSA passera alors à 1179,10 € chaque mois. »

source : https://aide-financiere.net/rsa-femme-enceinte/

Il sera dit que l’ASE transforme tant de nos gosses en cas sociaux et leur arrache même l’instinct maternel dans ces lieux d’ensauvagement où ils sont élevés.

De la boue dans la protection de l’enfance

Inadaptés

Marek, Gaël, Léonard et trois autres enfants et adolescents s’étaient retrouvés un jour, plus triste que les autres, aux Tourettes à Martrin, un petit village typique de l’Aveyron. Ils ne s’y étaient pas retrouvés ensemble, mais l’un connaissait l’autre, Marek et Léonard avaient partagés ces moments où ni l’autre n’était maître de la moindre parcelle de leur destin.

L’accueil avait été rude après une séparation forcée d’avec papa, maman, mais le passage par la case des services sociaux avait donné un avant-goût. Rien de ce qui leur convenait n’était correct, il paraît que l’on ne s’occupait pas bien d’eux, et puis la scolarité n’était pas simple. Nul ne rentrait dans le cadre bien carré du fonctionnaire de l’éducation, payé pour faire ce que seuls des parents sont capables de fournir en termes d’adaptation et d’amour.
Marek avait pleuré en quittant sa famille, d’autres, des inconnus, avaient décidé pour lui. Pour Léonard c’était à peu près pareil et chacun des jeunes avait son histoire, tous avaient été considérés comme souffrant de difficultés d’adaptation : léger retard mental ou pas, autisme quelquefois, des problèmes de comportement, mais lui n’avait rien à se reprocher : ce n’était pas un délinquant. Alors pourquoi on me punit, parce que je suis un « retardé » comme ils disent   ?

Les joyeuses colonies de vacances 

EPSON MFP imagePour les services sociaux ce n’était pas une punition, juste une colonie de vacances de longue durée. Pourtant la vieille et son fils n’étaient pas souriants, on aurait dit qu’ils accomplissaient une corvée payée 140 euros par jour avec jusqu’à trois enfants accueillis simultanément. Paraît-il que cela leur faisait que 5 euros de l’heure, bah oui mais en comptant 140 divisé par 24 heures  et divisé par 2 ça fait pas lourd par enfant c’est sûr, mais sur 30 jours à 140 multiplié par 3 quand on est plusieurs ? Pour eux, à ce tarif là les corvées ce sont les enfants qui allaient y être condamnés. Aller couper du bois, y compris en pleine la nuit, emporter les draps et les laver dans la rivière. La colonie de vacances c’était plutôt un service obligatoire dans un camp disciplinaire.

Pas de ballades sympathiques le long du ruisseau de Mousse, ni de découverte du château de Cayla, à la place des marches forcées, dans la boue, sur les pierres qui coupent et sans chaussures.

Ils sont méchants

Le fils est méchant, oui vraiment méchant alors qu’il devrait assurer un minimum de chaleur, Léonard autiste en a besoin, comme il a besoin de ses repères, l’insécurité qu’il ressent est terrible. Alors il crie, et dès le début ce sont les punitions, soutenir Léonard c’est le rejoindre dans le baquet d’eau gelé dans la cour à n’importe quelle heure du jour et de la nuit pendant que le fils et la vieille les maintiennent pour ne pas qu’ils en sortent. C’était le plus terrible, on n’avait même pas pied et on croyait à chaque fois qu’on allait se noyer, qu’on voulait nous tuer. Sinon c’est la douche froide si les enfants font pipi au lit, moins pire en tout cas. De toutes façons, on peut crier ici, pleurer on ne nous entend pas.  Alors on essaie de taper, mais on le paie, ou on se fait mal, c’est cela qu’on apprend de la vie, une éducation en somme.

Cela a duré plusieurs mois pour Marek. Alors il a trouvé quelqu’un au village qui l’a écouté, on lui a dit : « Mais c’est terrible ce qu’ils te font, des parents n’ont pas le droit de faire cela, il faut prévenir les services sociaux.». Mais ce n’était pas ses parents et qui l’ont envoyé là ??? Ses parents, non ce n’est pas possible, c’est le service de la protection de l’enfance du département de l’Aveyron qui nous a mis ici !

Sanctionner qui ?

Il se rappelle de tous les détails, il n’est pas si attardé que ses gardiens voulaient bien le dire. Il aurait voulu se venger mais on lui explique que la justice ce n’est pas la vengeance, juste une façon de sanctionner ceux qui ont commis des fautes à l’égard de la collectivité.
Mais la collectivité c’est quoi ? Marek aussi ne comprend pas, la substitut du procureur demande trois ans de prison contre la vieille et deux ans pour son fils qui a sévi de 2010 à 2017, ou le contraire qu’importe.  Ils ne feront pas leur peine et puis parmi tous ces gens dans le tribunal de Rodez, il y en a d’autres qui ont participé à son malheur. Il reconnaît des visages. Ils ne sont pas arrivés comme cela par hasard aux Tourettes, on les y a bien envoyés non ?

Alors Marek regarde son avocate, Maître Fraudet, du haut de ses 19 ans, il tient la main de sa mère et déclare aux journalistes régionaux : « J’espère qu’un jour quelqu’un sera aussi méchant avec eux qu’ils l’ont été avec moi ». Quant aux autres, ils font mine de compatir, mais ils ne se trompent jamais ! Sauf peut-être Monsieur Robert, l’éducateur qui a bien voulu l’écouter et dire la vérité.

Quand le procès commence, il était là, il a entendu Maître Monestier parler pour la partie civile, pour lui et les autres face aux dommages subis, mais si il y avait des dommages à rembourser il voulait que ce soit les monstres qui paient, pas la collectivité comme disait l’autre. L’avocat parla de sévices voire de tortures, il qualifia la vieille de 77 ans et son fils de 34 ans de « Thénardier des temps modernes », comme ce couple d’aubergiste qui se faisait de l’argent en s’occupant si mal de la fille de Fantine, dans le roman « Les Misérables » de Victor Hugo. Mais c’est ça alors, Marek a vécu un roman ? Dans un roman qui finit bien il aurait fermé la bouche de la vieille qui la ramène et donne des leçons d’éducation à la mode sévices sociaux : pipi au lit c’est la douche froide, marches de nuit dans la boue sans chaussures c’est pour les calmer. Le bac d’eau gelé en plein mois de décembre c’est en dernier ressors. On a fait avec les moyens du bord dit la vieille, c’est vrai les moyens y en a jamais assez pour les Thénardiers. Alors cela se justifie, tout se justifie dit la vieille. Quand Marek veut parler, elle l’interrompt, « il délire ! » et puis l’avocat de la vieille la défend : elle et son fils avaient le sentiment de bien faire !

Chez les sociaux on a toujours envie de bien faire

De bien faire ? Et son avocate précise que la vieille remplit de telles fonctions pour le compte du conseil départemental depuis 1986. Oui, plus de 30 ans de sévices sur des enfants pour le compte d’un service de la protection de l’enfance.

Mais ils le savaient alors ?

Les parents sont bouleversés, surtout avec cette nouvelle loi sur les « violences éducatives ordinaires », aujourd’hui on peut donc enlever un enfant à sa famille pour une fessée ou des devoirs supplémentaires à la maison, une engueulade et l’envoyer dans un « lieu de vie » pareil ?

Les services de la protection de l’enfance peuvent donc arracher des enfants d’une famille aimante pour les faire casser dans un lieu de vie ? Les envoyer là-bas parce que les parents ne sont pas d’accord pour une scolarisation en IME, parce que l’enfant est autiste ? Parce qu’en France on place aussi des enfants autistes ?

« Ce n’est pas seulement un dérapage mais tout un système qui a duré des années » précise la substitut du procureur. Rien de plus juste en effet, et on pourrait en dire autant de toute l’institution dite « aide sociale à l’enfance » qui a donné l’agrément au lieu de vie de la vieille et de son fils pour 32 ans, leur place était aussi sur le banc des accusés pour leur avoir donné les moyens.

La vieille ne dit pas autre chose en précisant avoir appelé à l’aide quand elle n’y arrivait plus et en mentionnant des contrôles qui n’en était pas de véritables alors qu’elle et son fils n’ont jamais obtenu le diplôme d’éducateur spécialisé.

Enfants enlevés et vendus, le scandale éclate

Le dialogue par les couleurs, une technique d’emprise

Dès 2013 nous informions nos lecteurs de la dangerosité d’une technique dite « dialogue par les couleurs ». 

Nous la présentions ainsi : « Le dialogue par les couleurs permet d’inculquer au patient des connaissances, des impressions, des souvenirs dont il n’a pas conscience et cela aussi solidement que par un apprentissage. Il s’agit donc là d’une véritable révolution dans la manipulation humaine puisque ce processus peut grâce au dialogue par les couleurs être déclenché par une autre personne et non par le patient lui-même.

Les adultes mais aussi et surtout les enfants sont particulièrement menacés dans leur intégrité par une telle « thérapie », il en existe d’ailleurs des victimes d’ores et déjà. »

Nous mettions en cause une structure sectaire dite « Réseau Huber » particulièrement développée en Suisse. Nous suivions une affaire dans laquelle une jeune fille a été enlevée à une famille aimante et évolue désormais dans un asile psychiatrique à Zürich toujours sous l’emprise d’une pseudo thérapeute du « dialogue par les couleurs ».

Certains doutaient de l’efficacité de thérapies destinées à implanter des impressions, des émotions voire de faux souvenirs.  Pourtant la MIVILUDES s’était engagée dans cette affaire en témoignant devant un tribunal français qui n’avait pas voulu en tenir compte.

Désormais le doute n’est plus permis.

Les électrochocs à souvenirs

Depuis d’autres affaires de manipulations mentales ont vu le jour.

cfo
Claudio Foti

Un scandale majeur de ce type vient d’éclater en Italie autour d’un trafic d’enfants organisé par les services sociaux de la protection de l’enfance du Val d’Enza en Émilie Romagne (Italie du nord).

Le principal protagoniste de cette affaire est Claudio Foti, 68 ans.

Ce personnage haut en couleur qui se déclare psychothérapeute, a fondé en janvier 1989 une association dite Centre d’Études Hansel et Gretel, qu’il dirige encore aujourd’hui.

Il prospère sur une théorie dont l’on peut tirer le pire comme le meilleur, à savoir celle de l’intelligence émotionnelle. Son utilisation permettrait de gérer ses émotions mais aussi celle des autres. Plus précisément cette théorie agirait en influençant et en contrôlant les émotions de ses interlocuteurs.

Vous allez voir d’ailleurs que ses effets sont plutôt convaincants.

Développant l’intelligence émotionnelle dans la résurgence des souvenirs enfuis, Claudio Foti invente la « macchinetta dei recordi », en français la machine à souvenirs. Il s’agit plus précisément d’une machine à créer des impressions par l’envoi de choc électriques sur les « patients » mineurs.  Un tel procédé révélerait le passé traumatique des enfants par électrochocs !

Se mettant au service de la protection de l’enfance, le Centre d’Études Hansel et Gretel obtient des résultats étonnants  révélant en 1997 un réseau pédophile conduisant au placement de 16 enfants. Pablo Trincia, journaliste sort de cette affaire un livre et un documentaire choc « Veleno » : il met en cause des manipulations mentales exercées sur les enfants et un réseau inventé de A à Z. 

Foti cherche à faire interdire le reportage, pourtant en 2017 lors d’un séminaire de formation pour les sociaux intitulé « activation cognitive et émotionnelle des enfants », il utilise devant son public sa fameuse machine sur Isabella, une jeune cobaye. L’enfant est alors convaincue d’une agression sexuelle imaginaire qu’elle n’a donc en réalité jamais subie. 

L’influent centre de recherche Hansel et Gretel

La bonne gestion « émotionnelle » de ses relations permet à Foti de créer en 2015 un master à l’université de Naples. 

Parmi les enseignants de ce master : Francesco Monopoli, travailleur social au Val .d’Enza. Monopoli est aussi directeur adjoint de l’association « Breaking the silent » dont le directeur est … Claudio Foti. 

Monopoli cumule les rémunérations tant et si bien que l’on commence à parler de conflits d’intérêts. D’autant que le Centre d’Étude Hansel et Gretel, bien que piémontais, va obtenir d’immenses avantages de la communauté du Val d’Enza et du maire de Bibbiano, Andrea Carletti.    

Oui en septembre 2016, sans passer par un marché public et sans vérifier la capacité de psychothérapeute des salariés du Centre Hansel et Gretel, l’association devient supplétive des services de protection de l’enfance.

À y regarder de plus près, on ne comprend pas bien la subite passion du maire et de la responsable des services sociaux du Val d’Enza. En effet, il s’avère que les psys du Centre Hansel et Gretel ne possèdent pas de diplôme en relation avec leur activité, de plus leurs prestations sont facturées au double du prix moyen des autres intervenants soit à 135 euros de l’heure.  

Comme cul  et chemise

carlettiComme expliquer alors l’aveuglement des autorités locales pour le promoteur de la machine des souvenirs ?

D’abord par des connivences politiques : Andrea Carletti, le maire, est élu du parti démocrate, nouvelle appellation de l’ex parti communiste italien (deux autres anciens maires du même parti sont mis en cause) ; Federica Anghinolfi, la responsable des services sociaux du Val d’Enza, ne cache pas non plus une sensibilité très à gauche et son engagement pour la cause LGBT ; voila qui convient tout à fait à Claudio Foti.

Mais les amitiés sont aussi rémunératrices puisque le maire tout en connaissant parfaitement les pratiques du Centre Hansel et Gretel, participait à des conférences publiques payantes organisées par Foti et dont les recettes sont estimées à 200 000 euros. L’ascenseur est renvoyé sous forme de subventions réclamées et obtenues et de locaux mis gratuitement à disposition par la mairie.

Anges et démons

Comme dans d’autres situations déjà vues, les réseaux d’amitiés et plus, inquiètent.

Il faut dire aussi que tout un tas de personnes gravitent dans des structures proches liées par des nœuds de contrats. Claudio Foti travaille dans son centre avec son ex-femme et sa nouvelle épouse, Nadia Bolognoni, 49 ans, psychothérapeute autoproclamée et professeure associée à l’université de Milan, mais il  est aussi en relation avec des travailleurs sociaux, des juristes, l’hôpital Reggio et des décideurs.

En 2018, les carabiniers saisis d’inquiétudes exprimées sur des placements abusifs, lancent l’opération « Anges et démons ».

Il faut dire Foti avait largement attiré l’attention en démontrant les capacités de sa machine à créer des souvenirs, sa forfanterie devait le perdre.

Après une fouille, de nombreuses lettres des parents et des cadeaux ont été retrouvés, ils avaient été détournés pour ne jamais être remis aux enfants. Ce sont aussi des documents qui sont retrouvés au Centre d’Études Hansel et Gretel, ils semblent être falsifiés et avoir servi à procéder à des signalements aux autorités judiciaires puis à justifier des placements d’enfants. Quant aux dessins d’enfants devant appuyer les révélations de viols incestueux, leur caractère fortement sexualisé résulterait d’ajouts dessinés par les « professionnels » du Centre afin de soutenir les accusations. 

D’accord, mais les sociaux du Val d’Enzo, sont tout aussi responsables. Les auditions mettent surtout en cause Federica Anghinolfi, leur responsable et Francesco Monopoli, leur collègue. Les employés expliquent avoir été contraintes de rédiger et de signer des faux accablant des parents innocents. Un peu facile.

Le multicarte Francesco Monopoli est davantage inquiété et pour cause. Il obtenait des aveux par l’utilisation des électrochocs sur les enfants, mais aussi en théâtralisant de faux souvenirs. Pour ce faire, il aurait travesti des personnes en monstres afin de leur faire jouer le rôle des parents. Enfin il a fait tenir des propos à des enfants dont la réalité se révélait impossible suite à l’enquête des carabiniers.

Ils ont enlevé et vendu nos enfants !

Après un an d’enquête les mises en cause tombent ce 28 juin 2019.

Elles sont de deux natures.

D’abord une accusation de fraudes réalisées pour l’obtention et le détournement de fonds publics.

Ensuite et c’est pire : des accusations d’enlèvements et de ventes d’enfants.

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Mais vous les communistes du parti démocrate vous mangez encore les bébés ? Plus maintenant, maintenant on les vole à leurs parents pour les vendre.

Enlèvements d’enfants car il apparaîtrait que des preuves de culpabilité grave ont été créées de toute pièce ; que ces preuves ont été obtenues par des maltraitances et des violences sur enfants ; que ces faux aveux ont donné lieu à des faux actes publics ; que des fraudes procédurales ont été opérées afin de tromper les juges.

Ventes d’enfants par tentatives d’extorsion et extorsion se montant à des centaines de milliers d’euros versés par des familles adoptantes, mais nécessairement complices des enlèvements.  Il ressort de  l’enquête que des administratifs organisaient les paiements de la structure publique vers l’association ainsi que de l’Union du Val d’Enza vers les parents adoptants et de ces derniers vers l’association Hansel et Gretel.

Les victimes sont des mineurs qui souffrent de traumatismes graves pouvant se manifester pour certains adolescents par une fuite dans la toxicomanie et des actes d’automutilation.

Comment réaliser que les parents que l’on a pris pour des monstres n’en ont jamais été, que ceux qui se présentaient comme protecteurs étaient des bourreaux ?

Comment renouer le lien avec des parents qui ont été condamnés et emprisonnés sur des preuves falsifiées ?

Le préjudice est énorme.

Énorme car certains de ces enfants, enlevés à des familles aimantes accusées de les avoir sexuellement abusé, auraient été réellement victimes d’atteintes sexuelles par les familles les ayant achetés.  Raison probable pour laquelle deux familles d’Émilie Romagne appartenant au milieu artistique ont interdiction de communiquer avec l’enfant qui leur avait été confié.

Le rôle des médias dans l’affaire

En Italie, le journal centriste Corriere della Serra parle de l’arrestation d’un réseau qui enlevait enfants à des parents pour les remettre à d’autres parents contre rémunérations.

Le journal local Reggio Sera a pris le parti de balancer tous les noms en précisant que 27 personnes sont inquiétées, que le chiffre 18 correspond seulement à celles qui ont déjà fait l’objet de mesures contraignantes.

Mais la gauche italienne, prise à partie par les commentateurs sur les réseaux sociaux, évite de parler de l’affaire des vols d’enfants. À l’image de Federica Anfhinolfi, dont la page facebook est toujours visible : elle opère une diversion en  glorifiant Carola Rackete, la passeuse de clandestins.

En France, il faut réaliser que la « théorie du complot » autour des services sociaux du Val d’Enza s’avère être la plus crédible.

Pourtant rien ne filtre en français, mais les médias de chez nous ne peuvent pour autant se taire à condition de s’exprimer en anglais.

Ainsi la chaîne d’État France 24 nous délivre une information  de l’agence d’État AFP (Agence France Presse) relativement à un coup de filet dans le milieu des travailleurs sociaux italiens. Le contenu de l’article est incroyable au pays où les placements abusifs n’existe officiellement pas et où « tout enfant placé est un enfant sauvé » :  il est dit que pas moins de 18 individus ont été arrêtés dont le maire de Bibbiano, des médecins, des psychothérapeutes employés par une association de travail social de Moncalieri et des travailleurs sociaux qui sont soupçonnés d’avoir pratiqué des lavages de cerveaux sur des enfants vulnérables afin de leur faire croire que leurs parents étaient maltraitants Cette manipulation a permis de vendre ces enfants à des familles d’accueil. Informations confirmées à l’AFP par la police de Bibbiano.

EXIGEONS UNE COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LES SALOPERIES COMMISES

Nicolas d’Aurelle

Le Barnevernet continue ses conneries

Un legs monstrueux de la sociale-démocratie nordique

stolen childhoodLe Barnevernet ne nous est pas inconnu, nous en parlions déjà dans un précédent article.

Notre confrère de Réinformation TV évoque aussi un cas de demande d’asile pour fuir les exactions du Barnevernet.

Le Barnevernet c’est donc l’ASE Norvégienne, une horreur léguée par la sociale-démocratie et dont les politiques français se sont inspirés dans leurs assauts antifamilialistes. La liste des exactions et les modes opératoires de cette administration a d’ailleurs donné l’occasion de la rédaction d’un excellent ouvrage « Stolen childhood ».

Une famille américaine visée  

Cette fois-ci c’est à une famille américaine que le Barnevernet a décidé de s’en prendre.
Mais lisez plutôt.

Une américaine, Natalya, épouse Zygys, un européen du nord de nationalité lituanienne. Le couple, installé à Atlanta aux USA donne naissance à trois enfants américains, Elisabeth, Nikita et Brigita, âgés respectivement de 7, 9 et à 11 ans.

Mais Zygys ne trouve pas de travail, en conséquence, en juillet il recherche un emploi en Europe du Nord et est rejoint par sa famille le 1er septembre 2018.  Ils s’installent alors à Notodden en Norvège. Tout le monde va bien, les enfants bénéficient d’une parfaite éducation et sont en bonne santé.

Une affaire de téléphone portable

Une parfaite éducation suppose d’imposer des limite, ainsi Brigita, la fille aînée du couple se voit offrir un téléphone portable pour son onzième anniversaire. Mais le week-end du 18-19 mai 2019 qui suit, elle se le fait confisquer par sa mère qui propose de le lui rendre quand son comportement irrespectueux s’améliorera.
Le week-end se passe et le lundi 20 mai 2019, la jeune adolescente parle de la confiscation de son téléphone portable dans son école.

Dans la nuit qui suit la police mène un raid nocturne au foyer de la famille lituano-américaine. Les enfants sont réveillés en sursaut, et toute la famille est trainée au poste  pour être placée en garde à vue sur 24 heures. Chacun de ses membres subit un interrogatoire séparé de 3 heures. Les enfants sont ensuite envoyés dans un foyer de mineurs situé à une heure de route de la ville.

On enlève d’abord, on justifie après

Les parents n’obtiennent aucun droit de visite et n’ont pas même le droit d’envoyer des cadeaux pour l’anniversaire d’Elisabeth qui vient d’avoir 7 ans.

Une enquête est alors menée afin de justifier a posteriori le rapt des trois enfants.

Là le Barnevernet envisage des pistes de justification : le retrait du portable comme maltraitance, ou peut-être des règles de vie inappropriées ce qui élargit la motivation du crime commis par ses agents tout en autorisant n’importe quel constat à interpréter comme une règle inappropriée.

Trois semaines sont donc dédiées à l’enquête à charge par les sociaux et pendant ces trois semaines, donc jusqu’au 11 juin 2019, les parents encourent deux ans de prison s’ils évoquent auprès de tiers ce que l’Éon fait subir à leur famille !

Une audience sans contradictoire

L’enquête sociale est finalement terminée début juin et une audience devant la juridiction des familles a lieu le 6 juin 2019. Lors de cette audience, les lettres de protestation des enfants ne sont pas lues, les courriers adressés aux parents ne sont pas transmis. Elisabeth, Nikita et Brigita sont, comme on pouvait s’y attendre dans de telles conditions, maintenus dans un foyer avec droit de visite médiatisé d’une heure par semaine.

Alors que 5 jours après Natalya et Zygys s’attendaient à rencontrer  leurs enfants, le Barnevernet et la police leur annoncent qu’ils ne les verront pas avant d’être interrogés séparément. Cette tactique de déstabilisation psychologique vise à recueillir des éléments justifiant l’injustifiable.

Mais une telle affaire pourrait-elle aussi survenir en France ?

Jusqu’à présent une telle situation peut motiver une information préoccupante puisque la fille aînée, qui s’en est rapidement mordu les doigts, s’est plainte de ce que ses parents lui aient confisqué son portable. Mais une telle information préoccupante ne devrait pas avoir de suite. Quoique …river sa fille d’un portable que l’on vient de lui acheter pour son anniversaire peut relever d’une violence psychologique.

Pour soutenir cette famille, signez la pétition : http://www.citizengo.org/en-eu/sc/171781-sign-american-children-kidnapped-norways-barnevernet

Une nouvelle affaire de viols en foyer

Lieux de tous les dangers

Les affaires de viols en foyer ne sortent pas systématiquement dans les médias, mais une nouvelle affaire nous amène à poser cette question : où se font le plus souvent violer des mineurs dans ce pays ?

Certains professions attirent plus facilement les pervers, alors imaginez une profession qui consiste à s’occuper d’enfants enlevés à leur famille et dont les parents ont été disqualifiés dans leur autorité parentale qui ne sera jamais véritablement respectée.  Disons-le, les placements en familles d’accueil et en foyer exposent les gamins les plus vulnérables.

Il ne s’agit pas en disant cela de jeter l’anathème. Car des éducateurs d’enfants ne sont pas nécessairement les auteurs puisque ces lieux de vie mélangent aussi des victimes et des bourreaux mineurs en relation avec la justice des enfants. Pour autant il existe une lourde responsabilité qui pèse sur ceux qui pouvaient voir et n’ont pas vu, sur ceux qui pouvaient signaler toute violence de quelque nature qu’elle soit, et qui ne l’ont pas fait.

Des foyers devenus ingérables

Certains travailleurs sociaux nous ont contacté pour nous parler d’un métier impossible à exercer dans de bonnes conditions, précisant que même si les parents sont défaillants, les éducateurs ne le sont pas moins quand le foyer devient un lieu de violence ingérable. Et là ce n’est pas une question de moyens, mais de bon sens et qu’on ne nous vienne pas nous parler du droit des multi-récidivistes à être éduqués quand ce droit s’exerce dans la terreur.

Oui des foyers sont devenus ingérables, car les pauvres gosses subissent la loi des délinquants les plus endurcis qui sont mélangés avec eux. Le foyer devient alors une prison dont l’on s’évade quand on veut et où les pires salopards encore mineurs volent, rackettent, harcèlent, humilient voire violent d’autres gosses qui n’ont rien à faire là. Se rajoute à cela le problème des migrants isolés dont certains se déclarent mineurs à tout âge et dont le comportement peut faire problème.

Le pire est donc possible dans un foyer de mineurs et n’a-t-on pas touché le fond quand un mineur déclaré de 13 ans mis en foyer totaliserait à son passif pas moins de 22 viols sur une période de 4 ans, ce qui signifie qu’il aurait commencé à violer d’autres gosses à l’âge de 9 ans !

L’affaire de Valloires

C’est dans un lieu si bien décrit par le journal La Croix, à savoir une abbaye cistercienne du douzième siècle rachetée par l’Association de Valloires, sous la direction de Jean-Marie Cuminal,  qu’une telle affaire a été mise en lumière par les journalistes locaux. Les faits seraient donc produits  au sein d’un ancien édifice religieux transformé en Maison d’enfants à caractère social (MECS) accueillant 80 enfants, abritant également un Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (ITEP).

L’affaire a été rendue publique par Mickaël, le père de deux des gosses abusés qui a vu ses cinq enfants placés par l’ASE suite à un divorce tumultueux. Il a lui-même été appelé en avril 2018 par l’Association de Valloires qui lui a appris que sa fille de 8 ans et son fils avaient subi une agression sexuelle par le fait d’un autre mineur. En fait quinze autres jeunes auraient subi le violeur dans le cadre de leur placement.

Le 4 juin 2018, le parquet d’Amiens est bien plus précis pour qualifier les infractions justifiant de la mise en examen : il s’agit de rien de moins que d’atteintes sexuelles par violence, exhibition sexuelle, viol, tentatives de viol. Le violeur présumé qui avait été décrit par les éducateurs comme violent et ingérable (donc ingéré ?) a été retiré de l’abbaye pour être remis à la PJJ en liberté surveillée. Mais les enfants de Mickaël sont toujours à l’abbaye et le père dénonce les conséquences sur ses enfants qui vont mal et développent des problèmes comportementaux.

Mais comment peut-on être violeur à 9 ans ?!!!

L’enquête révèle de nouvelles victimes pendant les quatre ans durant lesquels le violeur présumé a vécu à l’abbaye de Valloires à Argoules, soit depuis qu’il avait l’âge de 9 ans seulement. De 15 victimes on passe donc à 18, puis à 22 …

Une maman d’Abbeville, Hélène Carpentier, a aussi souhaité médiatiser cette affaire de viols sur mineur car son fils Enzo en aurait aussi été la victime. Thierry Mampreso, un père s’est manifesté et dénonce les conditions du placement, pour lui ses quatre enfants n’auraient pas été agressés s’ils n’avaient pas été placés, il souligne l’ironie de la notion de placement pour protéger les enfants et appelle à la création d’un collectif de parents d’enfants victimes sur son compte facebook.

Le vice-président de l’Association de Valloires, André Jeanson, semble reconnaître la banalité de l’agression sexuelle entre mineurs placés et paraît imputer les faits à une reproduction familiale comme si la plupart des enfants placés avaient vécus dans l’inceste, ce qui est évidemment faux , ainsi il déclare à un journaliste de France 3 à propos des agressions sexuelles : « ça arrive de temps en temps. ll faut voir les enfants qui nous arrivent. Eux-mêmes sont des plaies vivantes d’agressions sexuelles mais les éducateurs sont rodés à ça ».

Visiblement le rodage a pris quatre ans dans cette affaire alors que l’établissement totalisait en 2015 250 employés et 11 millions d’euros de budget annuel, mais le président de l’association précise que nul ne s’était rendu compte de ce qui se passait. Le conseil départemental de la Somme ne peut donc que s’interroger d’autant que la responsabilité des enfants placés incombe à son président, une enquête administrative est donc lancée.

Les parents entendent bien faire payer les responsables et mobiliser les parents victimes pour poursuivre ceux qui n’auraient rien vu à plus de 22 reprises. Mais nous parlera-t-on encore d’un simple problème de moyens ?

Quels sacrilèges en tous les cas :

Filmés par un père, les sociaux portent plainte

Les faits

paparraziCette affaire, particulièrement pénible pour la famille, se déroule à la maternité de la polyclinique des Trois Frontières à Saint Louis (Haut Rhin), alors que les sociaux au renfort de deux policiers, s’introduisent dans la chambre d’une patiente pour lui enlever sa fille.

De telles choses se font par l’autorité d’une ordonnance de placement rendue par le juge des enfants concernant la fratrie. Mais, à ce moment, le père était là pour filmer la réalité des faits, ce que lui avait interdit un des policiers présent sur la scène.

Le père poste ensuite cette vidéo sur youtube, puis la retire face aux injonctions des sociaux. Il l’envoie quelques jours plus tard sur différents réseaux assortie de ses commentaires sur l’un d’un sociaux : « Et en plus, quand il parlait, il sentait l’alcool dans sa gueule, et lui on ne le fait pas souffler dans l’éthylotest … ».

La réaction 

N’appréciant pas que les faits soient portés à la connaissance du public, les sociaux du conseil départemental du Haut Rhin réclament et obtiennent la protection fonctionnelle de leur administration (article 11 de la loi du 13 février 1983). Ils considèrent qu’ils sont victimes d’outrage par le fait du commentaire du père de famille, mais aussi d’atteinte à l’intimité de leur vie privée par la diffusion de la vidéo. Il est très probable que le conseil général du Haut-Rhin se soit porté là partie civile.

Un des responsables des sociaux du Haut Rhin en rajoute donc pour l’accusation, il mentionne que ce père de famille les a déjà insultés auparavant sur Internet. Ce qui semble établir effectivement que les sociaux sont très présents sur les réseaux «sociaux» y compris pour commenter eux-mêmes. Il ajoute que ce père les « inonde » de mails, qu’il en fait autant avec la juridiction en charge de son affaire. Il en conclut que ce père est «en guerre contre les institutions».

Une charge tout à fait maladroite qui tend à prouver que le père a formulé de nombreuses demandes, lesquelles ne sont jamais traitées en dépit de son autorité parentale, que les sociaux se prennent pour les institutions à eux-seuls et considèrent donc n’avoir pas de comptes à rendre puisque la contestation de leurs décisions relève d’une guerre contre les institutions. Le demandeur n’en reste donc pas aux faits mais les interprète dans un contexte tout à fait particulier.

Le problème de droit

Il appartient donc ici aux juges du tribunal correctionnel de Mulhouse de dire et juger si le délit d’outrage et la responsabilité délictuelle du père pour atteinte à l’intimité de la vie privée sont constitués par le fait de filmer et diffuser en commentant l’intervention des sociaux dans une chambre d’hôpital.

Si le jugement n’est pas frappé d’appel alors il constituera une jurisprudence utile pour les familles.

Que disent les magistrats ?

Concernant le chef d’accusation d’outrage, il faut rappeler que la notion d’outrage est réprimée par l’article 433-5 du code pénal qui la définit comme « les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. »

Le procureur adjoint, représentant le ministère public donc l’accusation, requiert trois mois de prison avec sursis écartant l’outrage mais retenant l’atteinte à l’intimité de la vie privée.

Le tribunal écartera donc le délit d’outrage dans la mesure où les propos incriminés n’ont pas été tenus en présence des personnes chargés de la mission de service public. Ainsi des commentaires désobligeants concernant les sociaux tenus sur des réseaux sociaux ne sont pas des outrages. Il aurait donc été plus judicieux d’attaquer pour diffamation.

L’atteinte à l’intimité de la vie privée relève de l’article 226-1 du Code pénal, le délit consiste en la captation, l’enregistrement, la transmission, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel de personnes se trouvant dans un lieu privé.

Or si une chambre d’hôpital est bien un lieu privé, les sociaux s’y trouvaient non pas dans l’exercice de leur vie privée mais dans leur exercice professionnel, ce qui ne relève pas d’une atteinte à leur vie privée. Ainsi en a décidé très justement le tribunal et donc un social ne saurait évoquer l’atteinte à sa vie privée dans des circonstances similaires.

La Voix de qui ?

Placements préventifs

Un rapport de Laurent Puëch, ancien président de l’ANAS, donc du côté des sociaux, étudie les chiffres de la maltraitance mortelle de parents sur leurs enfants.oingui

Il se penche sur un certain nombre de chiffres non vérifiés, notamment ceux de l’association « La Voix de l’Enfant ». 

L’association en question indiquait en 2006 plus de 300 enfants tués par les géniteurs chaque année. 8 ans auparavant, elle indiquant un chiffe de 700 à 800 par an. Puis en 2017, la même  association annonce le fatidique chiffre de deux enfants tués, mais non  par jour, mais par semaine.  En fait, on ne sait pas bien et ce travail de chiffrage macabre interroge, comment ne pas avoir les bons chiffres et comment annoncer des chiffres sans savoir ? 

Toujours est-il qu’un seul enfant tué sous les coups de ses géniteurs c’est insupportable et qu’il doit bien exister des solutions. Martine Brousse, présidente de La Voix de l’Enfant, dont le slogan est Notre combat, c’est leur avenir, pense connaître cette solution :  

« il vaut mieux une mise à l’abri d’un mois, un mois et demi que d’attendre que l’enquête soit finie, avec le risque qu’un drame se produise ».

La mise à l’abri en l’occurrence consiste en un placement à l’ASE.

Oui vous avez bien lu, un placement d’un mois, un mois et demi à l’ASE pour sauver des enfants en cas de suspicion de maltraitance, en supposant ensuite qu’un placement sans maltraitance, donc à titre préventif, ne soit pas reconduit au-delà d’un mois et demi.

A-t-on souvent vu un placement d’un mois et demi ?

A-t-on connaissance de ce que seuls des enfants maltraités soient placés à l’ASE ?

De quoi parle la présidente de la Voix de l’Enfant alors que la presse trouve bon de relayer ses déclarations et qu’elle est reçue par Madame Brigitte Macron ?

Un de nos adhérents a voulu en savoir plus et a écrit sans réponse à Martine Brousse tout en parlant d’une affaire extrêmement sensible d’une enfant dont l’avenir a été gâché, mais la présidente de la Voix ne répond pas. La Voix s’exprime, elle n’entend pas ou ne répond pas, de quelle voix s’agit–il au juste, et pourquoi s’est-elle exprimée pour en appeler aux placements préventifs d’enfants alors qu’elle n’est même pas capable de saisir la réalité du problème en terme de chiffres et pire ne comprend pas le processus de placement ?

Sanctionner oui, mais pas l’enfant

Essayons donc de comprendre.

Nous sommes en décembre 2017, une gamine de 6 ans dont les parents faisaient l’objet d’une mesure de suivi en milieu ouvert par les sociaux du Cher depuis six mois, est amenée dans le coma aux urgences de Bourges. Le corps de l’enfant présente des traces de morsures, de brûlures, de coups sur le torse et la nuque, un énorme hématome sur le crâne l’aurait plongé dans le coma.

La génitrice âgée de 22 ans,  dépose sa fille, se fait enregistrer sous une fausse identité puis disparaît dans la nature et est finalement retrouvée à Toulouse en compagnie d’un homme qui nie être le père de la petite martyre.  C’est du lourd, du très lourd …   

Martine Brousse dénonce cette situation, et puisque la petite était déjà suivie par les sociaux, elle parle d’un dysfonctionnement.

Elle demande alors des comptes, comme c’est le droit de chacun en ce qui concerne la gestion locale de l’aide sociale à l’enfance. On apprend donc que la petite martyre avait un frère de cinq ans qui est placé, que les sociaux auraient bien rendu visite aux parents, mais la fillette n’y était pas visible …  

Michel Autissier, président du conseil départemental du Cher, répond qu’une ordonnance de placement avait bien été émise pour la petite fille, mais que cette famille jouait au chat et à la souris avec les services de l’ASE.

La présidente de la Voix de l’enfant envisage une action civile en mettant en cause également le juge des enfants, voila bien une démarche à laquelle nous devons réserver toute notre attention.  Il importe effectivement de connaître précisément l’ordonnance du juge  qui aurait ordonné un placement en octobre et le rapport social qui avait été déposé. C’est sur ces points qu’il faut se concentrer avant de sauter aux conclusions. 

Un placement cela laisse des traces

En attendant pourquoi argumenter de la nécessité de placer par précaution à partir d’un tel cas ?   On a aussi du mal à croire que Madame Brousse sache véritablement de quoi elle parle. A-t-on déjà vu des placements d’un mois un mois et demi avec des excuses des sociaux face à des erreurs d’appréciation de la situation de risque ?

Non cela n’existe pas, ce n’est pas ainsi que les sociaux procèdent. En outre connait-on des magistrats qui prononcent des mainlevées au bout d’un mois après avoir assorti une mesure de placement de l’exécution provisoire ?

Non, bien sûr que non.

De plus, des placements par « principe de précaution » cela existe déjà et sur les fondements les plus improbables puisque de facto les placements pour véritables maltraitances sont devenus minoritaires.

S’il est bien évident qu’une gamine brûlée à la cigarette par ses géniteurs ne devrait pas retourner chez eux après un mois. Il est aussi évident que le placement en lui-même est une maltraitance, une blessure qui ne s’oublie jamais surtout quand à la maltraitance psychologique du placement s’ajoutent des violences liées à des comportements déviants d’adolescents délinquants qui se défoulent sur les plus faibles, des violences dues aussi à des comportements tout aussi déviants de personnes qui se disent éducateurs.

Les séquelles d’un placement infondé

EPSON MFP imageUn de nos adhérents a donc interpellé Martine Brousse sur une autre affaire lourde d’enseignements qui s’est justement déroulée aussi dans le Cher, mais en 2009.

Il y a de cela 9 ans donc, les  services de l’aide sociale à l’enfance du Cher envoient un signalement au procureur de la république sans la moindre enquête sociale préalable afin d’obtenir une ordonnance de placement provisoire.  L’enfant concerné est Marie, 12 ans, dont le géniteur, un marginal vivant en Suisse avec une responsable d’une structure sectaire, ne payait plus la pension alimentaire et en demandait la résidence. 

Sans qu’aucune maltraitance ne puisse être sérieusement soutenue et face à des accusations calomnieuses, Marie sera enlevée à la sortie de l’école un vendredi après-midi. Les contacts avec sa mère seront délibérément sabotés. La jeune fille sera victime de racket dans un foyer de Bourges, puis après quelques mois sera remise entre les mains de son géniteur pour disparaître définitivement de la vie de sa mère, puisque le droit de visite ne sera jamais honoré en Suisse. Marie sera alors placée sous curatelle et ne s’exprimera plus.

Huit ans après sa mère apprend que Marie bien que majeure a été privée de toute autonomie, n’a aucun métier, aucune formation (déscolarisée à 16 ans), a été maltraitée jusqu’à n’évoluer désormais que dans un hôpital psychiatrique proche de Zürich.

Entretemps la majorité du conseil départemental du Cher a changé, Michel Autissier, Les Républicains, qui avait été contacté dans cette affaire, tenta d’intervenir en vain face aux sévices sociaux d’alors. Il est depuis devenu  président du conseil départemental.

Les responsables de la situation de Marie semblent pourtant courir toujours et n’ont pas à assumer les conséquences du ravages de la vie de leur jeune victime, placée sans la moindre justification, sans le début du soupçon même de quelque maltraitance, sans passer par une information préoccupante avec un signalement direct et un rapport social à se tordre de rire digne des pires réquisitoires des procès de Moscou tissé sur du vent et des faux.

Un placement qui détruit l’avenir des jeunes 

Notre combat, c’est leur avenir, dit Madame Brousse, informée de cette situation.

Mais quel avenir pour les enfants placés ?

Bien souvent ils deviennent SDF en France et échouent aussi quelquefois dans des structures psychiatriques pour y avoir été irrémédiablement abîmés. On se serait donc attendu à ce qu’une association qui mette en avant l’avenir des enfants se batte contre les placements abusifs, au nom justement des enfants et de leur avenir.

L’avenir de Marie a été gâché et remis entre les pires mains possibles, d’autres enfants ont aussi vécu un traumatisme qui les a marqués à jamais.

Karine, qui nous a exposé son enfance de misère à la DDASS, vient de décéder d’une terrible maladie en pleine désespérance, traumatisée par son vécu  alors qu’à leur tour ses enfants lui ont été enlevés. Que deviendront-ils eux aussi, n’ont-ils pas aussi le droit à un avenir ?

Reportage « Au nom des miens » pour l’émission « Dans les yeux d’Olivier ».

Merci Eric B, pour nous avoir signalé ce reportage

En spoilant un peu, nous nous permettons de faire un résumé des deux premiers reportages.

Aveuglement coupable

En février 2012, Sabrina Dietsch et Yoann Bombarde ont été accusés de mauvais traitements sur leur fille Louna, âgée de 3 mois.   L’enfant est hospitalisée par ses parents pour un gros hématome sur le visage avec œdème, un signalement est émis.

Précisons que la mère est atteinte d’une maladie orpheline (angio-œdème héréditaire) qui implique des soins particuliers et dont les symptômes sont les mêmes que ceux de sa fille, elle l’explique au centre hospitalier qui n’en tient pas compte.

La petite est maintenue à l’hôpital sans soins adaptés à sa maladie, les parents sont interpellés par la brigade des mineurs, emmenés menottés auprès du substitut du procureur qui les traite comme des bourreaux d’enfants.  Ils feront 48 heures de garde-à-vue lors de laquelle on les presse d’avouer la maltraitance.

L’enfant est alors placée 6 mois dans une famille d’accueil désignée par l’ASE  avec visite médiatisée. La petite est détachée de ses parents qui n’ont pas le droit de lui annoncer un retour à la maison. Le rapport social et les expertises chargent les parents : les placements sont reconduits.

Après deux ans de placements, les parents arrivent à réaliser une prise de sang pour leur fille lors d’une autorisation de visite,  Louna est alors diagnostiquée comme atteinte par l’angio-œdème héréditaire.

Il est alors évident qu’elle n’a pas été maltraitée, que le placement était abusif et qu’elle doit être soignée pour sa pathologie.

Mais le juge des enfants refuse de tenir compte du rapport d’analyse et les parents perdent alors tous les droits à l’égard de leur fille. L’ASE et le juge refusent de mettre en place le traitement nécessaire de la maladie qu’ils ignorent contre toute évidence, l’exposant à un grave danger par leur aveuglement.

Plainte est donc déposée contre l’ASE pour non-assistance à personne en danger. L’Agence régionale de santé de Nancy  menace également l’ASE de poursuites. 2 mois après rien n’a toujours bougé, les parents se rendent donc en visite médiatisée et repartent d’autorité avec leur fille, attendant que la police viennent les arrêter et reprendre l’enfant.  Ils avaient prévu d’informer les media et  l’affaire sort immédiatement dans la grande presse.

L’enfant ne leur sera pas repris et reste définitivement avec ses parents. Louna a été enlevée pendant 3 ans pour rien et au risque de sa santé. Les séquelles affectives existent avec un syndrome post-traumatique lié à l’enlèvement. Évidemment les parents ont décidé de demander des sanctions.

Mise à jour avril 2021 :  La responsabilité des deux médecins a finalement été reconnue par un arrêt du tribunal civil de Nancy qui vient de tomber. Les dommages et intérêts pour avoir privé Louna de ses parents sont de 30 000 €, pour avoir privé le petit-frère de sa sœur 10 000 € et 100 000 € pour avoir privé les parents de leur fille.

Le père de la petite espère que ce jugement fera jurisprudence. Un espoir dont la concrétisation est douteuse puisque les médecins ont été jugés sur des faits en conformité avec la loi de 2012, or depuis 2005 existe une loi d’irresponsabilité en la matière.

Combien de victimes avant une condamnation

Le deuxième reportage porte sur Catherine, une mère qui reçoit les révélations terribles de sa fille de 12 ans, Roxane.

L’enfant dit avoir été violée par son père pendant des années lors des droits de visite et d’hébergement dont il bénéficiait.  Une gynécologue attestera que l’enfant de 12 ans n’est plus vierge depuis longtemps.

La mère pense déposer une plainte au parquet de Thonon-les-Bains, mais sachant que les plaintes s’y retournent souvent,  la maman a peur que sa fille lui soit enlevée par la justice pour être remise au père ou être placée dans un foyer. Elle décide donc de fuir avec sa fille.

Le père poursuit pour non-représentation,  les services sociaux et la police passent à son domicile, ils sont recherchés.

Sortant de la clandestinité la mère dépose plainte mais ne voit rien venir (comme souvent), il faudra que Catherine entame une grève de la faim pour que la plainte soit instruite.

Mais elle ne sera pas instruite là où elle a été déposée mais à Thonon-les-Bains. Après une instruction de quatre ans, la plainte découle sur un non-lieu et la mère est accablée pour emprise sur sa fille .

Il faudra attendre encore 9 ans pour que le géniteur incestueux se retrouve en prison, pour avoir porté atteinte sexuellement aux enfants de sa nouvelle compagne, pas de contestation possible cette fois, le monstre filmait ses viols.

Enlèvement à la suédoise

FB_IMG_1497869154091Bonjour Monsieur Warin, vous avez contacté le CEDIF pour nous faire part du drame que vous vivez et qui vous prive de votre enfant.

Je vous remercie d’abord de bien vouloir vous présenter à nos lecteurs.

Bonjour, je l’appelle Jérémy Warin, j’ai 35 ans, de nationalité française et ma résidence se situe dans la Marne à Châlons en Champagne. Mon épouse est Helen Rubio, 36 ans, de nationalité colombienne, et française par notre mariage. Nous nous sommes unis en France le 27 septembre 2014 et notre fils Nathan est né le 21 décembre 2014 sur le sol suédois. Je l’ai déclaré à l’ambassade de France, il possède donc la nationalité française exclusive.

Vous vivez donc actuellement en France ou en Suède ?

Mon épouse travaille en Suède et attendait depuis 6 ans d’obtenir le statut de résidente. La Suède étant dans l’Union Européenne, je peux y travailler sans formalités. Initialement j’ai dû effectuer de nombreux et coûteux allers et retours entre la France et la Suède. J’ai décidé à partir de mai 2016 de m’établir définitivement à Malmö avec ma femme et mon fils.

Je suis titulaire en France d’un master 2 de géomorphologie, mais pour m’insérer là-bas j’ai dû trouver un petit job dans une entreprise de nettoyage et m’inscrire à des cours de suédois.   

Mais à quel moment l’État Suédois s’est-il intéressé à votre famille ?

Il était difficilement de vivre l’éloignement, Helen en a souffert et, en mars 2015, elle s’est adressée  aux services sociaux (ALVHA) pour demander un accompagnement psychothérapeutique. La personne qui lui a été envoyée était en réalité une travailleuse sociale qui s’est immiscée dans la relation parentale et conjugale. Elle a préconisé de façon autoritaire un arrêt de l’allaitement et la mise en place d’une procédure de divorce, ma femme s’est opposée alors à une telle intervention.

Nous connaissons bien de telles situations en France, les demandes d’aides se traduisent par la rédaction de rapports sociaux à charge.

Oui, c’est ce qui est arrivé : la travailleuse sociale a réalisé un rapport tendant à démontrer l’incapacité de mon épouse à élever notre bébé. Elle prétendait aussi que le comportement d’Helen affectait le développement de notre fils avec imputation de dérives psychologiques, de bipolarité, de troubles de la personnalité borderline. La travailleuse sociale ne relève pourtant pas d’un personnel de santé, elle a néanmoins réalisé son expertise à sa sauce. 

D’accord, donc cette « expertise » était suffisante pour que ses droits parentaux soient amputés ?

Non, il fallait une véritable expertise, c’est ainsi qu’à la suite de ce rapport, on m’a prévenu le 9 juin 2016 au matin qu’Helen allait être hospitalisée pour réaliser des tests et que Nathan allait être placé sous régime de protection.

Helen me dira que 6 policiers masculins ont débarqué à la maison pour l’emmener, ils l’ont forcé à se déshabiller devant eux avant de lui intimer de les suivre.

Votre enfant devait être placé immédiatement ?

C’est ce que ces policiers m’ont dit.

Je me suis opposé au placement car je connaissais déjà la réputation de leurs services. Mon fils étant français et non suédois, je leur ai dit que nous quittions le territoire et reviendrons chercher mon épouse. Contraints et forcés, nous avons été transférés dans une prison sociale qu’ils appellent « maison de protection de la famille » à Orby, à cinquante kilomètres de Malmö. Si je faisais des difficultés ou tentais de m’enfuir, ils m’ont précisé qu’ils m’enlèveraient Nathan.

Qu’ont-ils fait à votre femme ?

Elle s’est bien retrouvée dans un hôpital psychiatrique, mais son séjour n’y a duré qu’une heure. Les psychiatres qui l’ont examiné ont écarté toute affection psychiatrique, pas de bipolarité ni de troubles de la personnalité borderline.  Ils ont bien précisé qu’elle ne présente aucun danger pour son entourage.

Tout devait donc s’arranger logiquement …   

Logiquement oui, mais au vu des certificats médicaux détruisant le rapport social, les se®vices sociaux n’ont pas voulu me laisser repartir de leur prison sociale et m’ont interdit de communiquer avec mon épouse.

C’est effarant, vous avez donc été enlevé avec votre fils par les services de l’État ?

Oui c’était un abus de pouvoir manifeste. Ma famille a alors pris contact avec l’ambassade de France à Stockholm afin que nous soyons libérés.

Aïe, nous n’avons pas de très bon retour de l’action des autorités consulaires françaises dans ce type de situation.

Je veux bien le concevoir, d’ailleurs l’ambassade a refusé d’entrer en conflit avec les autorités suédoises et nous a fourni le très mauvais conseil de demander l’aide d’avocats commis d’office. Nous comprendrons plus tard que ces avocats étaient en réalité payés 4 000 euros par présentation et que c’étaient les sociaux qui les rémunéraient, nous avons alors compris pourquoi chacun de nos avocats (un par personne) était si peu convaincant et tellement peu pugnace.  Pour eux il ne fallait pas se battre contre les sociaux car c’est l’État et on ne combat pas l’État. Une autre avocate locale me demandait de jouer la comédie, de rentrer dans leur jeu. Des psychologues me disaient aussi qu’il valait mieux que je me sépare momentanément de ma femme pour fuir la Suède afin de pouvoir nous retrouver ailleurs, apparemment c’est ce qui est coutumier ici chez les victimes des services sociaux suédois.

Il y a donc eu jugement ?

Si on peut appeler cela un jugement … Nous avons subi d’intenses pressions psychologiques et la menace de placer notre bébé de 18 mois si nous ne coopérions pas. Il fallait aller dans leur sens pour que tout aille mieux selon leurs dires.

Le 19 juillet 2016 nous sommes convoqués au tribunal administratif de Malmö à la section des affaires sociales. Là siégeaient des personnalités désignées, ce n’étaient pas des magistrats professionnels mais des gens d’un certain âge qui n’étaient ni des juristes, ni des psys, ni particulièrement versés dans la protection infantile …

Oui un peu comme les conseillers prud’hommaux qui se font élire sur des listes syndicales sans avoir une formation de juristes ?

Oui, à la différence qu’ils étaient désignés par les partis politiques. En tout cas nos avocats ont été lamentables, nos preuves et certificats médicaux semblaient leur échapper.

Les pseudos magistrats n’ont finalement fait que ce que les travailleurs sociaux attendaient, ils ont mis en doute nos certificats puisque les médecins qui les ont établis ne faisaient pas partie de leur équipe. Ils ont aussi mis en doute nos déclarations et donc mon fils et moi sommes maintenus en détention sociale sans plus pouvoir communiquer avec Helen.

C’est assez expéditif, il n’existe aucune garantie concernant la procédure à suivre ?

En théorie si, la loi sur la protection de l’enfance (LVU) prévoit que nous soyons informés de l’enquête nous concernant et des mesures susceptibles d’être prises. Les conventions internationales obligent aussi les États à rédiger les procès-verbaux dans la langue maternelle des plaignants, avec un traducteur officiel.

Nous n’avons rien eu de tout cela.

Vous êtes donc retourné dans ce « foyer »

Je n’en sortais pas, je vivais 24h sur 24, 7 jours sur 7 avec Nathan dans une pièce de 4m sur 4 sans pouvoir sortir de cette enceinte fermée électriquement avec bien sûr, une surveillante qui nous suit et nous observe toute la journée car les portes intérieures ne doivent jamais être fermées.

Nous ne disposions que de 60 euros par mois alors que nous avions besoin de vêtements pour mon fils qui grandissait, pendant les premières semaines je ne pouvais même pas me raser ou m’acheter de déodorant.

Je faisais aussi l’objet de pressions psychologiques : en toute illégalité les services sociaux avait pris le journal médical privé de ma femme et l’utilisaient pour me mentir ou me délivrer des informations que seule ma femme pouvait connaître, ils essayaient ainsi de me pousser à me séparer de ma femme.

Et les autorités françaises s’en lavent les mains ?

Justement, laissez-moi vous raconter une anecdote.

Un dimanche du mois d’août 2016, le personnel du foyer familial (familjehuset) me juge non-coopératif et menace de prendre notre bébé pour le placer dans une famille d’accueil suédoise bien rémunérée.

Pris de panique je contacte maitre Ludot et ma famille (sur whatsaps).

L’avocat décide de faire intervenir, comme l’autorisent les lois internationales, l’urgence diplomatique afin de protéger un mineur français d’un placement arbitraire.

Il contacte le vice-consul de Malmö qui lui répond par un “non” prétextant qu’il ne faut pas braquer les autorités Suédoises. Là-dessus nous appelons l’ambassade à Stockholm sans réponse. On  rappelle le consulat, réponse sidérante de celui-ci : « Le bébé est toujours là ? Oui ? Donc il n’y a pas d’urgence !”.

Le lendemain matin coup de téléphone du consul « Comment allez-vous Monsieur WARIN ???? ».

Vous avez donc continué à explorer la voie judiciaire ?

Oui, nous ne pouvions pas accepter cette situation.  Nos deux familles respectives décident alors de prendre des avocats internationaux pour pouvoir solutionner cette affaire au regard des violations caractérisées des droits de l’homme et de l’enfant, des conventions de La Haye, de New York, de Bruxelles 2. Ces mêmes conventions co-signées par l’État Suédois.

Donc le 9 août 2016 notre avocat français assigne l’État Suédois en référé au T.G.I de Châlons en Champagne. Peine perdue, nous n’avons pas la traduction officielle du jugement pour permettre au tribunal français de statuer.

Vous avez informé le public sur cette situation ?

Oui, mes parents, mes amis et surtout ma sœur ont prévenu les médias, nous avons créé une association dénommée JENAH et avons mobilisé les réseaux sociaux français et colombiens qui demandaient la réunion de notre famille.

Nous avons pu l’obtenir le 23 août 2016 : mon épouse Helen est autorisée à se laisser enfermer avec moi et le bébé. Nous avions vécu 75 jours de séparation alors qu’elle allaitait Nathan auparavant.

La situation s’est-elle ensuite améliorée ?

Nous avons pu l’espérer car le 9 septembre 2016, le tribunal de grande instance de Châlons nous convoque tous les trois en France pour une audience, nous pouvions donc quitter le territoire suédois.

C’était sans compter sur l’ambassade de France qui se refuse à nous rapatrier en invoquant les frais à régler, frais que mes parents voulaient bien prendre à leur charge. Nous apprendrons aussi que la justice suédoise n’avait jamais été assignée par le référé que le ministère des affaires étrangères français aurait dû faire suivre. Maître Ludot a donc dû plaider en notre absence.

Mais d’autres audiences vont avoir lieu ?

Oui notre affaire commence à faire parler, ainsi le 27 septembre 2016, le tribunal de Malmö nous convoque pour re-statuer sur notre sort, puis en attendant la décision française un report est obtenu au 17 octobre 2016 mais à Göteborg ce coup-ci.

Pour qu’une juridiction française se saisisse il ne faut pas que vous soyez résident Suédois, c’est cela ?

Effectivement la compétence du tribunal se fonde sur un critère de résidence. Mon fils et moi sommes Français, ma femme pourra prétendre à la nationalité française encore ne doit-elle pas être résidente suédoise. Mais ce statut ne lui a jamais été attribué. Seulement la traduction officielle du certificat de non-résidente n’était pas prête pour le 29 septembre 2016 date de l’audience en France, le juge aux affaires familiales françaises a donc rejeté notre demande de regroupement familial et nous avions interjeté appel devant la Cour de Reims pour le 14 octobre 2016.

Votre objectif est donc de revenir définitivement en France et réunir ainsi votre famille avec la levée de toutes les mesures en cours ?

C’est ce que nous attendions du tribunal de Göteborg, et effectivement nous pouvons sortir de cette prison sociale.  Mais il faut encore que mon épouse ait le droit de s’installer en France.

Donc en ce qui concerne la Suède, les sociaux n’ont finalement pas obtenu gain de cause, comment ont-ils réagi ?

Ils sont toujours très satisfaits d’eux. Le 7 novembre 2016, ils nous ont fait part de notre libération dans un bureau du centre-ville de Malmö et n’ont rien trouvé de mieux que d’ajouter :  “Votre période de détention vous a été bénéfique pour la santé de votre famille, donc votre internement était une bonne chose ? ».

Il ne vous reste donc qu‘à vivre ensemble votre vie de famille

Oui, ce même jour, nous réintégrons avec bonheur le domicile mais Helen n’ a toujours pas de papiers pour pouvoir sortir de Suède puisque que son passeport et sa carte de séjour sont bloqués à l’immigration. Je ne nous vois pas rester là-bas car je sais que notre famille n’est pas en sécurité après ce que les services sociaux nous ont fait.

Mais sans l’autorisation de la justice française Helen ne sera pas rapatriée en France c’est pour cela que je reste là-bas avec Nathan. 

Mémoires d’enfants placés (1)

Il n’est pas facile de s’exprimer sur un vécu que l’on voudrait oublié, enterré à jamais.

Les médias ont quelquefois laissé la parole aux « enfants de la DDASS » devenus grands, mais cette parole n’était recueillie et diffusée qu’à condition de ne pas être à charge de l’institution.

Deux femmes, devenues mamans, Nadia et Karine, ont accepté de s’exprimer. Leur témoignage est authentique et nuancé, il exprime une vérité que vous ne lirez pas ailleurs parce que cette vérité ne fait honneur ni à la DDASS ni à l’ASE qui a pris sa place.

Dans ce premier article nous donnons la parole à Karine.

Bonjour Madame Dano, vous avez accepté de témoigner de vos années de placement pour le CEDIF. Nous aimerions comprendre d’abord sur quel prétexte vous avez été placée. 

karine dano
Karine alors qu’elle était en famille d’accueil

Karine : Mon histoire a commencé par un viol que m’a fait subir un chauffeur de bus. J’ai été traumatisée par cette expérience sans réussir à en parler à ma famille. Alors je fuguais et c’est ainsi que les services de la protection de l’enfance de Coulommiers sont intervenus et ont procédé à un signalement. Un juge des enfants de Meaux s’est prononcé sur mon destin et a décidé de me placer dans un foyer du Val d’Oise.

Mais à aucun moment vous n’avez pu expliquer votre mal-être par ce viol subi ?

J’ai finalement pu en parler aux travailleurs sociaux, mais j’étais déjà placée et je ne comprenais pas pourquoi ils avaient décidé de me placer, je n’avais pas l’impression d’être un cas ou une délinquante. La seule chose que l’on me répondait quand je voulais retourner chez mes parents c’est que je devais faire ce que le juge avait décidé !

Si les travailleurs sociaux avaient pu faire savoir que j’avais été violée tout aurait pu être autrement. J’en ai parlé à ma mère à l’âge adulte et je lui ai demandé si la DDASS l’avait avertie, mais non ils ne lui ont jamais rien dit. C’était aux services sociaux d’en parler et d’en référer au procureur, ils n’ont pas dénoncé ce crime ! 

Pouvez-vous nous parler de votre vécu en foyer ?

J’étais livrée à moi-même et à aux autres. Lors d’une sortie, un jeune du foyer m’a poussée du quai alors qu’un train en marche arrivait. J’ai été gravement blessée  et hospitalisée au Val d’Argent à Argenteuil. On ne me recherchait même pas, personne du foyer ou des services sociaux n’est venu et même pas la police.

Je ne pense pas qu’il y ait eu d’enquête sur ce que l’on m’a fait.

Au bout d’une quinzaine de jours quand mon visage avait retrouvé figure humaine, j’ai fugué de l’hôpital pour rentrer au foyer. Là on ne m’a pas posé de questions sur ce qu’avais fait et où j’étais.

Ce désintérêt pour les enfants placés comment l’expliquez-vous ? 

Pour eux on était des enfants à problèmes, des places à gérer. D’ailleurs quand il n’y avait plus assez de chambres on se retrouvait mis dans des hôtels éparpillés dans tout le département.      

Vous avez vécu aussi en famille d’accueil ?

Oui, on m’a transférée du Val d’Oise vers la Seine Maritime, mais le foyer ne m’avait jamais rendu toutes mes affaires, quelques unes avaient été récupérées et mises dans des sacs poubelles.

C’est donc avec ces sacs poubelles à la main que je suis arrivée à la gare de Serqueux, toute honteuse de me présenter ainsi. Là une dame âgée m’accueille et me demande de l’appeler Mamy. Je ne voulais pas car des mamys je n’en ai que deux et elles sont au paradis.

Au début, je me suis repliée, je n’avais pas envie d’être là car je voulais rentrer chez moi avec mes parents. La famille d’accueil essayait d’être gentille et j’ai compris que je n’avais pas le choix, que je devais vivre avec eux.

J’ y suis donc restée jusqu’à ma majorité et j’ai tenté de me reconstruire en décidant de moi-même d’aller à la rencontre d’un psychologue pour évacuer ce viol et reprendre ma vie là où elle s’était brisée. J’ai suivi des études en BEP carrières sanitaires et sociales à Grand Quevilly et j’ai continué à me faire suivre par un psychiatre à Rouen.

Cette famille d’accueil ce n’était donc pas des Thénardiers ?

Non, et je la remercie de m’avoir permis de faire les études dont je rêvais, ainsi que de m’avoir autorisée à consulter un psychologue.

Cette famille d’accueil ne pouvait pas être pire que le foyer, et, sans oublier mes parents, je m’y suis créé une famille de cœur. Je suis encore en contact avec Vanessa, mon inséparable camarade de chambre, avec Cyprien, un autre enfant placé avec nous. Nous étions trois enfants de la DDASS venant d’Île-de-France.

La famille d’accueil était honnête, elle nous a dit combien elle touchait par enfant et expliqué que les tarifs différaient selon les départements. On a su que plus ils avaient d’enfants confiés, plus ils touchaient, on a même parlé avec eux de créer une association en faveur des enfants placés, mais c’est tombé à l’eau.

J’essayais d’être toujours souriante et j’attendais surtout l’occasion de voir mes parents, ils n’habitaient pas à côté mais venaient me chercher en voiture plutôt que de m’imposer 4 heures de trajet en train à chaque fois.

Une famille d’accueil exemplaire donc ?

Disons que je lui en veux aussi un peu car contrairement à d’autres enfants confiés je n’avais pas autant de libertés.

Par exemple une jeune fille de 16 ans est arrivée avec son bébé, placés dans cette même famille d’accueil. Elle pouvait sortir quand elle le voulait et je me retrouvais à garder son bébé. Ce n’est pas que cela me dérangeais car j’aime les enfants et je voulais devenir puéricultrice. Mais à cette époque j’étais plus âgée que la mère du bébé et pourtant moi je n’avais pas le droit de sortir pour rencontrer des amis à l’extérieur.

Une fois aussi j’ai pris une gifle qui m’a fait saigner du nez. Je lui ai dit qu’elle n’était pas ma mère et qu’elle ne le serait jamais, que personne n’avait le droit de me gifler à part mes parents qui ne l’ont jamais fait. J’ai rajouté que si elle recommençait je n’hésiterai pas à déposer une plainte. Elle est redevenue gentille et s’est excusée.

Vous avez donc vécu dans cette famille jusqu’à vos 18 ans ?

Oui, mais dès ma majorité je suis partie de chez cette famille, sans rien dire et du jour au lendemain en laissant toutes mes affaires là-bas.  Je me suis alors retrouvée en foyer d’hébergement d’urgence à Rouen, là, comme j’étais majeure, les sociaux ont appelé mes parents pour leur faire savoir où j’étais.

Mon père leur a demandé de me ramener par le premier train. Il est allé me chercher à la gare le soir même.  

Quelles étaient vos rapports avec vos parents ?

Mes parents ont toujours été là, c’étaient de bons parents.

En fait cela ne plaisait pas que je retourne chez eux, j’ai eu mon premier enfant alors que j’habitais chez mes parents. Ils m’ont aidé dans ma maternité, mon père était toujours là en cas de soucis et ma mère m’accompagnait partout : pour faire les courses, pour les rendez-vous médicaux.

Là les services de la protection de l’enfance sont revenus pour essayer de m’obliger à aller dans un foyer mère-enfant à 800 km de chez mes parents. Le cauchemar ne s’est donc pas arrêté puisqu’ils m’auront gâché ma vie d’enfant puis celle de mère et de femme en me poussant à la séparation.

Votre récit n’a donc rien du récit à la gloire des sociaux que les médias aiment nous faire entendre, nous vous remercions de ce témoignage et nous pensons aussi à votre papa qui n’est plus de ce monde.

Plus idiote que méchante ?

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Le devoir de sincérité des avocats

Dans un précédent article, nous avions proposé à nos lecteurs une présentation commentée de la fameuse déontologie des avocats. Des règles qui, sur le papier, permettent un contrôle irréprochable de probité et de « bonnes manières ». Nous y rajoutions la prestation de serment des avocats auprès de leur ordre après qu’ils soient admis au barreau.

Pour rappel, ce serment les engage au parfait respect des règles déontologiques, notamment en ce qui concerne le DEVOIR DE SINCéRITé.

Afin de vérifier la conformité de l’application de la règle à sa lettre, nous avons donc pris le parti de tester l’application des règles déontologiques par un bâtonnier du Centre de la France.

Mais voyons plutôt.

Des insinuations gravissimes 

L’affaire en question est relative à une maman qui avait perdu la garde de sa fille, Marie, âgée de 12 ans. La jeune fille avait été placée dans un foyer de l’ASE sur dénonciation du géniteur et de sa nouvelle épouse, lesquels étaient alors mis en cause pour non-paiement de pension alimentaire depuis plusieurs mois. La dénonciation très opportune consistait à accuser la maman et le beau-père de « maltraitance scolaire sur enfant ».

Nous avions bien compris au CEDIF qu’une telle accusation ne servait qu’à régler des comptes dans un conflit parental, tant il est vrai qu’un placement sur deux dans des foyers de l’ASE s’explique par une guerre familiale post-séparation.

La maman, en épluchant les conclusions de la partie adverse, tombe sur ce passage étonnant :

« Monsieur X a alors pris contact avec l’infirmière scolaire qui lui a dit en fait que Marie lui avait demandé de l’aide car elle avait peur de la réaction de son beau-père et de sa mère car elle avait de mauvaises notes dans certaines matières et notamment en mathématiques. (cf. pièce 25). »

Bon, nous vous l’accordons, l’avocate en question connaissait quelques problèmes de rédaction : elle use de façon redondante de la même conjonction et pratique la phrase à rallonge au lieu d’en construire deux ou de ponctuer, ce qui aurait rendu son propos plus intelligible. Quitte à écrire un roman d’imagination autant y mettre les formes et ne pas lasser le lecteur. Car, comme nous allons le préciser, il s’agit bien d’un premier roman écrit par une avocate pourtant pas de première fraîcheur. L’avocate avait donc, laborieusement voulu dire, que le géniteur était entré en contact avec l’infirmière scolaire. Qu’à l’occasion de ce contact, ladite infirmière lui aurait confié que sa fille avait peur de la réaction de sa mère et de son beau-père face aux mauvaises notes. La petite Marie aurait donc demandé à cette brave infirmière de l’aider pour qu’elle communique les mauvaises notes. Un beau mélo que voilà entre un père démissionnaire en abandon de famille faute de régler les pensions alimentaires et une mère inquiète de la progression scolaire de sa fille : les maltraitants n’étant pas ceux que l’on croit.

Mais le problème n’est pas là et il ne s’agit pas tant de laminer une accusation non fondée mais d’observer les propos utilisés en conclusion. Ici, nous remarquons que la peur de la réaction suppose que Marie pouvait être sévèrement réprimandée, voire frappée si elle remettait elle-même son bulletin de note. Tout est dans les sous-entendus, lesquels ne sont pas développés à l’écrit mais le seront à l’oral en plaidoirie.

Il ne faut donc jamais rien laisser passer à la lecture des conclusions de la partie adverse et ne pas hésiter à systématiquement mettre en accusation tout sous-entendu à charge !

Une falsification tout à fait évidente

Alors qu’elle poursuit sa lecture, la maman relève, sous ce passage l’incriminant, un commentaire explicitement précisé comme tel :

« Commentaire : c’est Marie qui m’a dit cela. J’assume que vous l’avez fait exprès de dire que c’était l’infirmière ».

Et effectivement c’est énorme puisque voilà qui révèle d’une part que l’avocate a inventé des accusations réfutées par son client et que d’autre part le client a bien compris que l’avocate avait fait exprès de mentionner un propos faux que son client assume, dans le sens où il semble trouver très utile le mensonge de son avocate !

Eh oui, comment expliquer sinon le terme « commentaire » à la suite du passage « Monsieur X a alors pris contact avec l’infirmière scolaire … » ? Le client a, tout simplement répondu aux conclusions de son avocate en les annotant. L’avocate a peut-être supprimé d’autres annotations par des propos tout aussi faux mais a oublié d’effacer celle-là.

Mais que nous apprend donc ce commentaire ? Tout simplement que l’infirmière scolaire n’a jamais dit au géniteur que sa fille avait peur de communiquer son bulletin de scolaire. On peut même penser que la jeune fille n’a jamais demandé d’aide à l’infirmière scolaire qui, du reste, n’a jamais communiqué le bulletin scolaire en question.

Le client de mauvaise foi remarque bien que « (…) vous l’avez fait exprès de dire que c’était l’infirmière« .

Il constate, précise que c’est bien faux, puis approuve le faux. On comprend d’ailleurs l’utilité de la calomnie amplifiée par l’avocate qui en devient complice et auteur de faux. Qu’une jeune fille de 12 ans appréhende la remise d’un mauvais bulletin scolaire est assez normal et n’aurait donc en rien constitué un bon argument à charge ; mais qu’il soit sous-entendu que Marie était tellement terrorisée de remettre ce bulletin qu’elle supplie l’infirmière de le faire à sa place, là c’est du solide !

Testing du bâtonnier

Le devoir de sincérité non respecté dans un faux manifeste, la preuve était flagrante que l’avocate n’avait pas respecté la déontologie, il ne reste plus à la maman que d’écrire au cabinet de l’avocat avec copie au bâtonnier.

On a bien compris au passage qu’un avocat qui se permet d’ajouter des mensonges aux délires initiaux de son client franchit allègrement la ligne jaune déontologique. Des avocats marrons n’ont rien à faire au barreau.

Mais la maman a commis une mince erreur en n’interrogeant pas exclusivement le bâtonnier sur ce qui relève du faux flagrant, elle ajoute une autre « indélicatesse » de l’avocate comme second grief.

Le bâtonnier a donc bien lu les deux griefs formulés par la maman, mais ne répond que sur l’un des griefs concluant la demande de la mère. Sa réponse vaut la peine d’être lue :

« (…) il n’y a à mon sens aucun manquement qui puisse être déontologiquement reproché à ce cabinet. »

Oui, le bâtonnier, chargé de la police de la déontologie, a osé écrire cela !

Quant à la petite Marie, après son placement, elle a vu son domicile être transféré chez son géniteur qui a mis fin à sa scolarité à l’âge de 16 ans et l’a placée ensuite en institution médico-psychiatrique à l’étranger.

L’avocate indélicate s’en fout comme de sa première faute de syntaxe et continue à exercer sa mauvaise foi dans les prétoires. Elle aurait bien tort de se priver car cette affaire de déontologie, comme bien d’autres, nous apprend que l’on ne tombe que de la défaveur des confrères bien en cour.

L’oeil de l’ASE dans nos écoles

L’information préoccupante en milieu scolaire 

oeilaseL’affaire CB met en évidence des inquiétudes relativement au milieu scolaire qui devient, notamment dans le cadre de la loi Meunier-Dini, un lieu privilégié d’émission d’informations préoccupantes.

Que l’on puisse faire remonter des suspicions concernant de véritables maltraitances serait en soi une bonne chose, mais la réalité est tout autre et les cas d’informations préoccupantes abusives se multiplient.

Nous avions anticipé cette évolution voulue notamment par l’ancien juge des enfants Jean-Pierre Rosenczveig. Trois ans après le pronostic est devenu réalité, les services sociaux peuvent désormais recruter des enfants « à risque » dès la maternelle. 

Le comportement du fils de Madame B avait inquiété Madame T, infirmière scolaire en maternelle dans le département des Yvelines. Le réseau se met en marche puisque l’infirmière scolaire vante un suivi en CMPE (centre médico-psychologique de l’enfant) avançant notamment la gratuité, cela ne mange pas de pain pourrait on dire, et même si on n’est pas convaincu de la nécessité de ce suivi, qu’a-t-on à y perdre ?

Favoriser des suivis en pédopsychiatrie hors du service public

Seulement voila, l’orientation dans les dispensaires psy est un classique du début des ennuis alors qu’en cas de questions légitimes sur le bien-être de l’enfant ce sont des pédo-psychiatres libéraux, exerçant en cabinet, qu’il faudrait aller consulter.

Ce qui est présenté comme une sorte de coaching parental n’en est pas un, Madame B et son fils sont alors suivis pendant un an par une « conseillère familiale » qui se fait de plus en plus envahissante au fur et à mesure que Madame B semble être mise en confiance.

L’enfant se voit proposer un atelier sans objectif prédéfini sous la houlette d’une élève en psychologie et de sa tutrice. Sans être le moins du monde associé à ces ateliers, la mère est informée au bout de quelques semaines qu’un conseil de travailleurs sociaux avait pris la décision de suivre l’enfant sur une base hebdomadaire. Aucune pathologie psychiatrique n’avait été détectée, mais il devait être suivi !

La maman a alors réagi comme elle le devait face à ce réseau. Elle a fait part de sa volonté de mettre fin au suivi et de consulter un pédopsychiatre en cabinet.

Une épée de Damoclès au moindre dérapage

L’enfant n’allait pas bien psychologiquement puisque, quelques mois plus tard, il a eu des gestes inappropriés sur un autre garçon de son école. L’enfant ayant été suivi, ce qui doit donc constituer une circonstance aggravante, la mairie saisit les services sociaux d’une information préoccupante.

La maman est alors convoquée au conseil départemental, un étage en dessous du CMPE, là elle rencontre Madame C, assistante sociale et Madame T, l’infirmière scolaire qui avait préconisé le CMPE deux ans plus tôt !

Tous les personnels scolaires depuis la crèche sont interrogés sur l’enfant, les membres de la famille le sont aussi. Des visites à domicile sont imposées, l’enfant est questionné, un rapport social en découle et préconise une mesure de suivi à domicile par un éducateur afin d’aider la maman dans son rôle de parent isolé.

Une « aide » qu’il est interdit de refuser

La maman se sent trahie dans sa confiance, elle entend ne pas accepter sans réflexion. Deux mois après,  ne voyant rien venir, elle va aux nouvelles et apprend qu’elle aurait accepté l’aide éducative. Les sociaux lui présentent alors un discours qu’elle n’a jamais tenu et face à son refus, émettent un signalement auprès du juge des enfants afin d’imposer la mesure voire d’obtenir le placement de l’enfant.

Le juge pour enfant du tribunal de Versailles, constatant le soutien de la famille de Madame B, l’absence de véritable fondement à la demande des sociaux, a donné gain de cause à la maman. Les sociaux avaient bien tenté de diviser la famille de Madame B pour l’enfoncer, ils n’y étaient pas parvenus.

Madame B en conclut fort justement «qu’accepter l’aide éducative pouvait mener à un placement ».

Effectivement, si une infirmière scolaire vous propose un suivi il existe peut-être un problème chez votre enfant, mais alors l’urgence est de s’adresser exclusivement à un cabinet libéral.

Reality show en institution

Le dossier noir français pour le traitement des autistes est déjà bien chargé et participe à cette nécessaire correction que le public doit faire quant à la notion « France pays des droits de l’homme ».

La vidéosurveillance, dans quelles conditions ?

oeilQuelques lignes supplémentaires doivent cependant être consacrées à cette maltraitance institutionnelle. Il s’agit cette fois de dénoncer la  pratique de  vidéosurveillance permanente de jeunes et moins jeunes autistes telle que pratiquée dans le Maison d’accueil Vercors, située, comme son nom ne l’indique pas, en Seine et Marne.

A priori l’affaire n’est pas aussi choquante que bien des atteintes aux enfants et aux familles que nous avons l’habitude de dénoncer.

Mais regardons-y de plus près ne serait-ce que pour comprendre ce que cette pratique a de troublant concernant le respect de la dignité de tout être humain.

Ainsi, si la télésurveillance est encadrée c’est aux fins de ne pas porter atteinte de façon disproportionnée à l’intimité de la vie privée. La pratique d’enregistrement suppose donc une déclaration à la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) avec droit de consultation, de modification, de rectification, de suppression des images par les personnes filmées.

Pour autant on comprendra qu’un malfaiteur pris en flagrant délit ne devrait pas pouvoir mettre en cause le moyen de preuve, soit-il une caméra (http://ripostelaique.com/voleuse-de-sacoche-depose-plainte-contre-victime.html).

On ne sera pas non plus insensible à l’argument de protection des patients face à des risques d’épilepsie supposant une surveillance permanente. C’est là une justification mise en avant par un des éducateurs du centre.

Une incontestable atteinte à la dignité

Seulement voila, aucune remontée de crise épileptique  n’a jamais été répercutée par ses collègues occupés à visionner les séquences vidéo.

A fortiori les familles n’étaient pas informées de cette « mesure de précaution » et le foyer n’a jamais fait la moindre déclaration CNIL de ses moyens d’observation placés notamment dans les chambres.

Reste donc à connaître les véritables motifs de ce reality show permanent accessible à l’intégralité du personnel du centre.

Voyeurisme ? Certains ne manquaient pas de se moquer de certains passages exposant la vulnérabilité des patients comme le précise un des éducateurs.

Pour aller plus loin et voir la video réalisée par la maman :

http://www.leparisien.fr/societe/des-cameras-pour-espionner-des-autistes-29-06-2016-5923215.php

Un habituel constat

On a du mal à croire qu’un tel « fait divers » soit isolé.

On en retiendra cependant trois points :

  1. Les pensionnaires autistes d’un foyer ont moins de droits que les délinquants.
  2. Des faits passibles d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende ne sont pas sanctionnés et ne le seront éventuellement que si la pratique continue.
  3. Les parents qui dénoncent peuvent craindre des représailles.  

Querelle médicale, et Nathan dans tout cela ?

Les parents du très jeune Nathan, de Saint-Martin-d’Hères, nous ont contacté nathanpour nous faire connaître leur situation terrible : leur enfant a passé son premier anniversaire placé dans une pouponnière.

Nous n’en rajouterons pas car pour prendre connaissance de leur drame, il vous suffit de consulter le site de la famille de Nathan détaillant le contexte de ce placement et son déroulement  :  http://rendez-nathan-a-sa-famille.over-blog.com/2016/06/querelle-medicale-le-centre-de-reference-necker-remis-en-cause.html.

Vous pourrez aussi lire l’article du Dauphiné Libéré sous la plume de Benoît Bouy qui rend-compte des faits et des interrogations : http://data.over-blog-kiwi.com/2/00/21/17/20160516/ob_e9ccbb_dauphine-libere-10-mai-2016.pdf

Dans cette affaire c’est la question des expertises qui pose problème, mais aussi l’application d’un principe de précaution qui conduit à placer un nourrisson pour des raisons qui tiennent davantage de la statistique que de toute autre considération.

Le KESB persiste et signe

stoppkesbVu de France il pourrait sembler étrange que notre association, première association de défense de l’institution familiale contre les sévices publics, puisse s’intéresser d’aussi près à un sévice public suisse plus précisément au KESB (Kindes und Erwachsenenschutzbehörde) de Zürich.

Mais si les familles Suisses sont vent debout contre l’autorité de tutelle de Zürich et ont constitué pour cela une association STOPP KESB avec pétition et initiative de votation pour dissoudre  ce sévice public, il existe aussi des familles françaises victimes puisque le KESB prend fait et cause dans des différents parentaux afin de placer des enfants français sous curatelle à Zürich.

Cette fois c’est la famille de Monsieur Lienard qui est victime des exactions des mêmes individus exerçant dans la même administration et avec les mêmes procédés. .

Bonjour Monsieur Lienard, pouvez-vous nous dire dans quelle circonstance le KESB est intervenu dans votre vie et celle de votre fils ?

J’ai malencontreusement fait appel au KESB, afin de pouvoir avoir le droit de voir mon fils mais également obtenir mon autorité parentale.

La situation était en effet telle que la mère ne souhaitait pas que j’entretienne de relations avec mon petit garçon ni même que nous partagions l’autorité parentale. Je pouvais le voir 1 fois tout les 15 jours pour quelques heures à conditions que la mère, ou le père de la mère soient présents.

Le KESB nous a alors convoqué la maman et moi, mais après une heure d’entretien avec deux personnes du service social j’ai compris que ça allait être compliqué. En effet les deux assistantes sociales ont voulu m’expliquer que ma demande ne pouvait être satisfaite rapidement, elles m’ont comparé à un repris de justice et à la fin m’ont précisé qu’il fallait que je sois accompagné dans mes démarches.

J’ai n’ai pas compris cet entretien surréaliste.

J’avais apporté des photos, des vidéos, les preuves que je paie bien la pension alimentaire, ainsi que tous les échanges que j’ai eu avec la mère. J’ai expliqué que je n’ai jamais eu de problème avec la justice, je ne fume plus, je ne bois pas, je n’ai jamais été violent, je travaille comme cadre dans le secteur privé. Je ne suis rien d’autre qu’un père qui veut être présent aux cotés de son fils.

Ces deux assistantes sociales ont refusé de regarder ce que j’exposais, prétendant ne pas avoir le  droit de prendre ces preuves. Elles ont ensuite établi un rapport que j’ai reçu plusieurs mois plus tard :  on m’autorise à voir mon fils seulement le dimanche et à Zürich durant 3 heures 30 dans un service social et on me précise que je n’ai pas l’autorité parentale !

Donc le KESB concrétise la séparation ce qui revient légalement à vous enlever votre fils. Mais sur quelle base ont-ils pris une décision aussi grave alors que même en Suisse désormais les deux parents séparés ont l’autorité parentale ? Ne pas se voir reconnu l’autorité parentale ce n’est possible que pour des faits extrêmement graves. 

Je ne sais, il n’y a aucun élément tangible contre moi que ce soit dans les décisions ou le dossier. Rien à part les explications de la mère. Elle est Suisse Allemande, ne parlant pas Allemand et étant Français, je présume qu’ils lui on fait confiance.

Mais aujourd’hui je voudrais comprendre comment une telle chose est possible. J’ai d’ailleurs pris une avocate qui a écrit 18 pages pour expliquer que cette situation est anormale, nous n’avons jamais eu de réponse de la part du KESB.

Quels sont les effets de cette mise sous curatelle sur votre relation père-fils ?

La destruction des rapports entre mon très jeune fils et moi. C’est catastrophique !

Mais il y a bien quelque part des éléments qui ont été retenus contre vous ?

Non, justement hormis deux choses : on m’a expliqué que les relations avec la mère n’étant pas bonnes, on ne peut pas me donner mes droits. J’ai demandé à quoi ils faisaient référence, le KESB m’a répondu que j’aurais eu le tort d’insister pour que mon fils alors âgé de trois mois puisse avoir une éducation en allemand mais aussi en français. La mère s’était aussi plaint de ce que j’avais demandé que mon fils prenne un bain car il sentait mauvais.

Les agents du KESB en ont fait des désaccords suffisants pour qu’ils m’écartent de la vie de mon fils. Ils ont refusé d’entendre ma proposition de payer une crèche francophone à Zürich pour que mon fils s’y rende une à deux fois par semaine afin de sa familiariser avec sa langue paternelle. Aujourd’hui il a trois ans et demi et ne parle que l’allemand, ce qui n’est pas simple pour se comprendre.

Nous avions déjà dénoncé le KESB pour son refus du contradictoire, l’utilisation d’expertises de complaisance, la diffamation et le parti pris comme des éléments révélateurs du choix de l’arbitraire dans les méthodes utilisées. Pouvez-vous aussi témoigner de ces exactions du KESB dans l’affaire de votre fils ?

Oui, pour ma part, je n’ai jamais été écouté, le KESB a jugé sans aucune preuve tangible. Je me bats aujourd’hui juste pour comprendre pourquoi je n’ai aucun droit.

Si j’avais commis des exactions, cela ferait du sens, mais dans mon cas, je suis un papa rien de plus ordinaire. Personne hormis le Cedif, ma famille, mes amis ne souhaite comprendre. J’ai écrit, j’ai téléphoné juste pour qu’une personne en Suisse puisse lire mon dossier. J’ai d’ailleurs décidé de le rendre public le mois prochain.

Je crois d’ailleurs que, comme dans un précédent que nous avions cité, les sévices du KESB ont opéré un détournement de correspondance en envoyant toutes vos lettres à la mère de votre fils afin d’envenimer la situation ?

Oui, vous avez raison. Les courriers que j’ai envoyé au KESB pour demander mon droit de visite, ont été transmis  à la mère alors que nous n’avions ni l’un ni l’autre d’avocat. J’ai les preuves d’ailleurs, qui seront dans le dossier.

Avez-vous pu rencontrer les personnels du KESB après leur jugement, comment ont-ils répondu à vos arguments  ?

Je n’ai jamais eu de réponse à mes arguments, car ils revenaient toujours me dire que nous nous comprenions mais que je devais être accompagné. Nous comprenons, disent-ils,  peut-être qu’un jour vous aurez l’autorité parentale.

Je ne comprends vraiment pas leur attitude.

La mise sous curatelle des enfants est un business lucratif, vous a-t-on extorqué de l’argent pour rencontrer votre fils, et comment cela s’est-il passé ?

Pour avoir demandé de l’aide, j’en suis actuellement à payer la somme de 1297 CHF. Là peut-être que je suis hors la loi, car j’ai refusé de payer. Mais je trouve que la situation est abjecte.

Comment votre fils a-t-il vécu ces rencontres surveillées ?

Il est encore petit, mais comprend que quelque chose ne va pas. Il va penser que je suis un mauvais père puisque je ne viens pas le voir alors qu’on m’interdit de venir, ou alors une fois par mois de  3h à 3h30.

Je me réjouis tout de même d’avoir deux Skype par semaines avec lui. Pour moi c’est difficile, mais pour ma maman, c’est encore plus dur car elle ne l’a jamais rencontré.

Face à cette situation intolérable avez-vous pu être aidé, ne serait-ce que par les autorités françaises qui doivent protection à leurs ressortissants ?

Non, et pourtant je n’en suis pas à mon premier courrier, j’ai une personne qui m’a demandé d’écrire à un autre service de la justice. Ce que je vais faire bien sûr.

Mais aujourd’hui le gouvernement Français est vraiment absent.

Je comprends le fait qu’il ne puisse pas s’ingérer dans les lois Suisse, mais au moins écrire un courrier pour demander des explications, ça aurait été déjà bien.

Pensez-vous soutenir les initiatives actuelles pour dissoudre le KESB ? Quant à ceux qui travaillent dans ce service, pensez-vous qu’ils devraient répondre d’actes délictueux devant la justice ?

Je ne suis pas un militant à la base, et je suis plutôt discret. Mais la réponse est OUI,  le KESB doit impérativement disparaître ou alors respecter  les lois en vigueur sur le territoire Suisse avec un conseil de surveillance qui respecterait au moins les droits de l’enfant mais également les droits de l’homme.

Monsieur Nüssberger, qui en est à la tête et qui a traité mon dossier, doit répondre de ses actes devant la justice. C’est criminel la façon dont les choses se passent. Le KESB est très puissant à Zurich et les décisions prises ont de graves conséquences.

Merci Monsieur Lienard, nous avions déjà promis que nous suivrions une autre affaire devant le KESB, la vôtre s’y rajoute. 

IP vengeresse

Quand elle ne se justifie pas, le déclenchement d’une information préoccupante peut être une arme entre les mains de ceux qui veulent du mal à leurs voisins, leurs anciens amis. On pense souvent à une volonté de nuire d’une personne qui nous était proche, la belle-famille, voire l’ex, mais comment réagir quand un adolescent en toute puissance a décidé de se retourner contre ses propres parents ?

Une maman a souhaité nous en faire part à partir de son témoignage. 

Je vais te faire crever

Nos enfants, que les placements et les maltraitances subies entre les mains de l’ASE détournent de nous, peuvent en venir à nourrir de la haine à notre égard. Une haine alimentée par d’autres qui en font de véritables bombes à retardement.

Mon fils aîné m’a souvent menacée, et ce même en présence du Juge pour Enfants, de me « faire crever », et à plusieurs reprises de faire placer sa soeur.

Une IP a donc été portée à mon encontre début septembre pour ma fille, inutile de chercher de qui elle vient, je connaissais cette menace de longue date.

Elle a été mise à exécution à un moment où je ne m’y attendais plus… En effet, les derniers événements ayant conduit à ces déclaration remontaient déjà à plus de trois mois.

Des cadavres dans le placard ?

fridge.jpg Il a été déclaré dans cette IP :

–         que mes placards sont toujours vides (!!!) ceux-ci sont évidemment à la  disposition des charognards des SS pour constat… qu’en outre, passant mes journées concentrée sur moi-même, je refuse évidemment de faire à manger…. y a qu’à regarder l’énergie de ma fille pour comprendre…. elle est loin d’être blafarde et de faire pitié… Au sujet de la prétendue rareté des repas à la maison, elles ont déjà leur argument, puisque je perçois le RSA, et qu’en effet, les temps sont un peu durs….. j’ai eu beau leur expliquer que, ne buvant pas, ne me droguant pas, n’ayant pas de goûts de luxe, sachant acheter judicieusement et faire moi-même beaucoup de choses que je n’ai pas à acheter (pâtes à tartes, gâteaux, sauces, etc….) je m’en tire avec de quoi manger chaque jour…. peu crédible à voir leur tête!!! ;

–         que je passe mes journées sur mon ordinateur (notamment pour « draguer »….): oui, enfin c’est selon, je drague souvent mes factures,  les employeurs et les articles du CEDIF….;

–         que j’ai déclaré que mes enfants sont un frein à MES relations amoureuses…. j’en ai une, que je tente de préserver des attaques de mes fils, à grand peine, et qui en effet, me donne des occasions de me tourmenter, et oui, je me suis permise d’affirmer à mes fils que cette fois, personne ne ferait fuir l’homme que j’aime, que moi aussi, à quarante deux ans, j’ai droit à une relation amoureuse stable et à long terme !

–         que cet été, lorsque je suis partie quelques jours en Bretagne avec mon ami, j’aurais laissé les deux enfants (mon second fils et ma fille), seuls à mon domicile, et qu’ils se seraient « réfugiés » chez « mes ex compagnons ». Ces informations ont heureusement été transmises à l’éducatrice en charge de mon dossier, en temps opportuns, afin que je puisse répondre que mes enfants ont été confiés à mon ex mari puis à ma mère…. ;

–         que je hurle sur ma fille constamment, l’insulte et la frappe : oui je crie…. c’est devenu une seconde nature !

À qui la faute ?

Ma relation avec ma fille de 11 ans, n’est pas de la même nature que celle que j’ai avec mes fils dont le puîné est à l’aube de sa majorité.

En effet, ma fille réagit positivement à mes principes éducatifs (abusifs bien sûr), va à l’école, travaille bien, aime sa famille, sa mère, ses amis. Elle a de l’ambition et s’intéresse à tout.

J’ai mis cinq ans, à réussir à la faire sortir de la mesure AEMO qui lui occasionnait des angoisses et des somatisations à répétition, de par son caractère menaçant et coercitif… ce ne fut pas un combat à  armes égales, mais j’y suis arrivée, avec notamment le soutien et les renseignements apportés par le CEDIF.

Bien que pleine de qualités, ma fille a évidemment quelques travers, un peu boudeuse et têtue quelquefois. Mais il faut savoir qu’elle vit dans une ambiance pas toujours très charmante chez moi en raison des nombreux délits de ses frères et des pugilats (un mots doux….) qui surviennent entre eux et moi, et dont elle essuie souvent les plâtres (coups, insultes, vols.)… mais de la part de ses frères !!!!

Oui effectivement il m’arrive aussi de lui crier dessus, et de prononcer un mot de cinq lettres et ses dérivés, dont je suis une fervente pratiquante… ce qui, même sans être très raffiné, n’a rien à voir avec les débordements verbaux permanents de ses frères… à connotation soit sexuelle avérée,  soit carrément ordurière, à quoi s’ajoutent les « chansons » embrigadantes destinées au jeune public, forgeant à nos gamins un esprit haineux et contestataire…

Ils en ont fait un voyou

La déclaration résume mot pour mot la scène qui s’est déroulée chez moi ce samedi matin de juin… J’avais de nouveau hébergé mon aîné (placé en foyer normalement) pendant près de trois semaines, subissant donc à nouveau, le vol d’argent, la domination, la drogue, l’alcool, les fréquentations douteuses (euphémisme encore !), les injures, les menaces, et ce matin là, les coups et destruction massive de mon salon, dont l’ordinateur qui est passé par le troisième étage…

Eh oui, en quelques jours, j’avais découvert que l’argent que je lui avais prêté (après lui avoir également fait des courses, et l’avoir copieusement nourri), et dont comme d’habitude je n’ai jamais revu la couleur, avait servi à payer la drogue de la fille qui joue avec mon fils comme un pantin… je me suis également permise de répondre aux insultes qu’elle envoyait en pleine nuit à mon fils sur mon propre téléphone, ce qui évidemment, ne lui a pas plu, et m’a valu déjà des menaces de représailles…

J’ai par la suite empêché l’accès à mon ordinateur en le verrouillant la nuit…

Lasse de ces réjouissance,  dès le début de semaine, je lui  ai plusieurs fois demandé de quitter mon domicile pour rejoindre son foyer ou n’importe quel autre d’ailleurs, puisqu’il n’y est jamais… et pour cause, il y a fréquemment des ennuis avec les autres locataires, puisqu’il doit de l’argent à tout le monde… il vient donc chez moi, pas par amour, mais pour se planquer…

Le ton monte encore plus fort

Mes principes éducatifs sont devenus totalement étrangers à mes fils.

Ils critiquent ouvertement toute volonté de les imposer à ma fille en sa présence.

Chez moi on se lave et on s’habille avant de passer à table.

Il ne doit pas en être de même dans le foyer où mon fils a été éduqué puisque il a affirmé que de tels principes devraient lui permettre de faire le nécessaire pour que ma fille me soit retirée.

Comme je lui demandais à nouveau de partir, à cet instant il s’est mis à détruire tout ce qui lui passait par la main et comme j’essayais de m’interposer, j’ai pris des coups à la tête, je me suis fait sérieusement empoigner par les vêtements et les cheveux, et bien sûr, copieusement insulter.

Ma fille s’étant enfuie par l’escalier en hurlant, j’ai fort heureusement eu l’aide de l’intervention de mon voisin, qui a réussi à le faire sortir, et devant lequel il a à nouveau proféré ses menaces envers ma fille, et est parti en me jetant des chaussures au visage en me traitant de tous les noms…

Ce gamin qui me voue une haine féroce, a toujours prétendu qu’il n’y avait pas de raison qu’il soit placé alors que sa soeur reste avec moi… lui qui veut la « protéger » de moi, n’a pourtant pas hésité à la tabasser régulièrement, à l’insulter, la traitant de petite  P…. de  S….., à lui voler son argent de poche, à éclipser ses deux gameboy pour les écouler dans les Cash Converters, à l’exposer à ses fréquentations et pratiques délictueuses…

Tu es la meilleure maman du monde

J’ai heureusement pour moi les dossiers de suivi ASE, j’espère là-dessus pour asseoir mes déclarations, mais je sais que ce ne sera pas suffisant, évidemment.

L’éducatrice qui suit mon second fils et suivait ma fille auparavant, a tenté d’ expliquer aux AS qui l’ont contactée, que le Service tombait des nues devant de telles déclarations, et qu’en effet, ma relation avec la petite leur semblait assez saine pour que le suivi AEMO soit retiré…

J’ai donc rencontré deux AS il y a peu, à leur regard, leurs échanges de sourires pincés, leur air fermé en me parlant, la façon dont elles me scrutaient, je sais que la partie est loin d’être gagnée, mes propos ne semblent pas avoir fait l’unanimité, ces deux-là sauront bien, je n’en doute pas, me faire plonger avec ma fille, dans un nouveau cauchemar.

Au moment où j’écris ces deux femmes se sont rendues au collège pour y rencontrer ma fille, avec l’AS de l’établissement. La petite est évidemment dans un état d’angoisse palpable, ses troubles digestifs sont réapparus depuis une semaine …

Si j’ai bien compris, le ou les parents ne peuvent non plus se permettre de crier un coup et de dire merde de temps en temps, sans être assimilés à des Sabatier et autres Thénardier…. ne parlons pas alors de ceux qui tirent encore les oreilles ou se permettent une fessée occasionnelle… On sait qu’il y a mieux, mais pour ma part, le stoïcisme n’est pas ma vertu première, vu l’amour que ma fille me porte, ses calins, ses sourires,  ses remerciements quand je lui offre une babiole, sa façon de me dire « maman, tu es la meilleure maman du monde« ,  je n’ai pas le sentiment d’être un bourreau d’enfants… à croire que des cours de yoga et de méditation seront bientôt imposés aux parents, pour qu’ils puissent  rester calmes tout le temps, ne rien refuser, ne rien imposer, dire « amen » quand une situation est comble, et…. obéir à leur progéniture… à moins qu’on ait recours aux psychotropes, qui sont un allié d’actualité pour eux…

L’IP rode partout comme une menace, c’est la nouvelle arme de celui qui veut démolir la vie de celui qu’il a pris en grippe…

Je pense que beaucoup savent de qui elle émane, hélas comme pour moi, souvent de proches, mais la difficulté réside dans la possibilité de le démonter, pour les SS, tout nouveau dossier est forcément le bienvenu….

Pour ma part, je l’attendais… me voici  les deux pieds dedans.

Qui est responsable de la mort d’un enfant placé ?

Situation très préoccupante d’enfant placé

drown.jpgNous sommes saisis de faits particulièrement graves concernant la santé d’un enfant dans le cadre de son placement. En l’occurrence un enfant en bonne santé dépérit depuis qu’il a été confié aux soins du département dans le cadre d’une mesure de placement. La dégradation de l’état de l’enfant justifie son hospitalisation. Les parents sont très inquiets et craignent pour la vie de leur fils.

Nous espérons évidemment une issue heureuse, mais, au-delà de ce cas, nous savons que la sécurité des enfants pose de graves problèmes lors de leur placement ne serait-ce que sur un plan psychologique avec des conséquences physiques indéniables.

Dans ce type de configuration, il convient de rappeler qu’en cas d’issue dramatique, le président du département devra être confronté à ses responsabilités.

Le département condamné

L’arrêt du Conseil d’Etat n°33799, haute juridiction de l’ordre administratif, a pu se prononcer dans un précédent datant du 18 décembre 1987 relatif à une action intentée contre la DDASS des Bouches du Rhône (ancienne appellation de l’ASE) suite au décès du jeune André, 5 ans, souffrant de déficiences physiques et mentales.

Les parents avaient demandé par écrit une réparation financière suite au dommage subi du fait de la mort de leur enfant. Il leur avait été répondu avec le tact habituel qu’ils devaient s’adresser à leur assureur.

En général une telle demande est confrontée à un déni de responsabilité contre lequel il faut saisir le tribunal administratif dans les deux mois faute de pouvoir agir ultérieurement.

Pour revenir au cas du petit André, celui-ci avait fait l’objet d’un placement en famille d’accueil. L’enfant a pu s’emparer d’un récipient contenant de la soude, il l’a bu, a été hospitalisé en urgence et décède deux jours après.

Ces faits suffisent pour que la famille d’accueil puisse se voir reprochée la faute d’absence de surveillance. La responsabilité de cette faute est imputable à l’employeur de la famille d’accueil, qui est le département. Le Conseil d’État précise donc que le département des Bouches du Rhône est entièrement responsable des préjudices que le décès de l’enfant cause à sa famille.

En conséquence le département est condamné au paiement des frais d’obsèques, du remboursement des sommes versées par la caisse primaire d’assurance maladie, mais aussi et surtout des dommages liés à la douleur morale des parents, des frères et sœur de l’enfant.

La responsabilité civile devient aussi pénale lorsque le département a été alerté de la mise en danger sans réagir

La somme totale à verser a été particulièrement lourde pour les contribuables.

Dans une même situation il conviendrait de donner la plus grande publicité à un tel drame en dénonçant les responsabilités qui peuvent être plus flagrantes encore lorsque la situation de détresse de l’enfant a déjà été signalée sans que les autorités alertées n’aient agi.

Il s’agirait là non plus d’une simple faute de non-surveillance ayant entrainé la mort, mais d’un délit de non-assistance à personne en péril selon l’article 223-6 du code pénal, encore faut-il prouver devant une juridiction pénale que le président du conseil général a été informé d’un état de péril imminent et qu’il s’est volontairement abstenu de porter secours alors qu’il était en mesure de le faire.

Il importe donc de ne pas hésiter à signaler par lettre auprès du président du conseil général toute situation de mise en danger d’enfant et de faire connaître ce courrier en cas de drame ultérieur.

Harcèlement scolaire, comment réagir ?

La question du harcèlement des enfants à l’école est devenue une cause prioritaire.

schoolbulPourtant ces mêmes écoles qui recevront des intervenants extérieurs expliquant le harcèlement scolaire et la nécessité d’agir bien en amont, ne tiennent pas toujours compte de la réalité des faits qui ont lieu au sein même de leur école.  

Ne pas voir l’enfant harcelé ou regarder ailleurs c’est reporter la faute sur le parent ou sur l’enfant, considérés comme des fauteurs de trouble.  

Nous donnons la parole aujourd’hui à une maman qui a su se battre pour faire cesser une telle pratique sur sa fille.

Un malencontreux changement de place

CEDIF : Bonjour Madame, vous avez souhaité exposer des faits de harcèlement sur votre fille, dites nous comment cette situation a pu naître.

La maman : Tout a commencé lorsqu’une enseignante a décidé d’installer ma fille, qui est calme, à côté d’un élève turbulent. Cet élève s’en est pris à ma fille, d’abord par des paroles désobligeantes, des bousculades. Il jetait ses affaires à terre, puis il s’est mis à parler de ses parties génitales avec des gestes obscènes.

CEDIF : Mais cela vous l’avez su à quel moment ?

La maman : Par des angoisses la nuit, elle n’arrivait plus à se concentrer à l’école. Ma fille me disait ainsi qu’à mon mari, que le petit K l’embêtait. Nous lui avons demandé si elle voulait changer de place. Cette idée l’a beaucoup soulagée.

CEDIF : Il suffisait donc d’obtenir un changement de place pour que la situation n’empire pas ?

La maman : Oui car ma fille n’était pas harcelée par toute la classe. Nous avons demandé ce changement par écrit et par deux fois. En décembre 2014 les deux institutrices nous ont précisé que notre fille ne serait plus placée à côté de K. La situation s’est apaisée.

L’école laisse pourrir la situation avec l’assentiment de la directrice

CEDIF : Alors ce qui devait être fait a bien été réalisé ?

La maman : Oui, mais momentanément. Puisque l’une des deux institutrices replacera ma fille à côté de K et que sa collègue devait respecter son plan de classe.

Je ne l’ai pas su tout de suite, mais notre fille a recommencé à se sentir mal et nous avions constaté que des affaires avaient disparues. De plus une de ses amies nous a dit à la sortie de l’école « qu’elle se faisait embêter tout le temps par K ». Là encore il a fallu parler avec elle, en pleurs elle nous a confié qu’on l’avait remis à côté de K et qu’il l’obligeait à prêter ses affaires mais qu’il ne les rendait pas.

Il va alors falloir insister pour que ce changement de place soit pérenne, mais en dépit des mots sur le cahier rien n’est fait et cela a duré des mois. .

Mon mari a alors appelé le numéro vert de Stop Harcèlement et signalé l’attitude de l’école. Il a fait part de cela à l’enseignante pour bien insister sur la gravité de la situation et pour demander à ce que nous soyons reçus.

La directrice fait pression sur l’enfant

CEDIF : Ils sont alors devenus plus « compréhensifs » ?

La maman : Au moins ils ont changé notre fille de place. Mais le dialogue était difficile : alors que je me présentais au rendez-vous pris oralement par mon mari, la directrice intervient en me disant : « Les enseignantes n’ont pas le temps de recevoir comme ça les parents d’élèves, elles ont autre chose à faire, d’ailleurs les rendez-vous se prennent par écrit uniquement. » L’institutrice sera très gênée mais acceptera tout de même de me parler sous le regard de la directrice.

Laquelle va essayer de prendre ma fille à part en lui disant : « c’est pas grave, il t’embête pas, il est pas méchant K ».

CEDIF : Avec un tel état d’esprit on comprend que cette sale bonne femme n’était pas prête de s’amender.

La maman : Nous allions justement nous apercevoir que cette directrice était prête à bien des bassesses pour essayer de se disculper. Nous avons tenu informé le service Stop harcèlement et avons obtenu un rendez-vous lors duquel l’inspecteur et la directrice ainsi que la psychologue scolaire et la responsable hiérarchique de la directrice étaient présents.

Nous avions préparé des arguments et nous nous sommes inspirés du site du CEDIF qui parle justement du fait que les victimes sont présentées comme des coupables.

La directrice balance ses collègues et diffame les parents

CEDIF : Et c’est ce qui est arrivé ?

La maman : Oui, la directrice a prétendu ne pas avoir refusé le rendez-vous et a imputé ses propres paroles à l’enseignante. Puis elle a prétendu que notre fille aurait dit que nous lui avions demandé de mentir !

CEDIF : Décidément, vous êtes certaine que cette directrice n’a pas commencé sa carrière au sein de l’ASE ?

La maman : C’est bien possible, elle est sournoise et a fait des messes basses en parlant  avec sa responsable hiérarchique et l’inspecteur avant que nous les rencontrions. Quels mensonges avait-elle pu alors leur raconter sans risquer que nous lui répondions ?

CEDIF : Mais vous avez répondu à ses propos diffamatoires ?

La maman : Les écrits dont nous disposions permettaient largement de la contrer. Mais nous avons aussi été confrontés à la psychologue de l’école qui a prétendu que l’enfant harcelant n’avait jamais ennuyé qui que ce soit, qu’il ne faisait que « taper du pied dans sa propre table » et que cela faisait bouger celle de sa voisine sans qu’il ne le fasse exprès…

Elle a dit ensuite que c’était notre fille qui dérangeait tout le monde parce qu’elle a « souvent le nez en l’air, parce qu’elle fait des trous dans sa gomme. » La psychologue  a ajouté que ces terribles accusations lui ont été indiquées par d’autres élèves qu’elle avait interrogés.

CEDIF : Je ne comprends pas ces accusations, je ne vois absolument pas le rapport entre avoir le nez en l’air, faire des trous dans sa gomme et remettre ainsi en cause l’ordre dans sa classe.

La maman : Personne n’a vu effectivement le moindre rapport. Mon mari a enfoncé le clou en demandant à la psychologue de répéter ses propos, puis en l’interrogeant sur les conséquences pour la classe de faire des trous dans sa gomme. D’autant que notre fille a des gommes mais sans trous …

Là la psychologue a piqué un fard, s’est mise à bafouiller, on ne comprenait plus ce qu’elle disait, l’inspecteur nous a alors proposé si nécessaire de prendre attache avec une autre professionnelle.

CEDIF : Vous avez su profiter des incohérences des propos de la partie adverse pour bien la décrédibiliser, c’est exactement ce qu’il fallait faire. Avez-vous aussi produit des preuves des conséquences du harcèlement pour démonter l’inversion accusatoire ?

Les professionnels de santé se prononcent

La maman : Oui, on s’attendait à cela. J’avais donc préparé une attestation de notre médecin de famille, là encore la directrice est intervenue pour considérer qu’un médecin de famille n’était pas capable de se prononcer sur la situation vécue par notre fille. L’attestation du pédopsychiatre arrivera plus tard et elle est sans appel : « De façon incompréhensible, A a été maintenue à côté de K jusqu’à la mi-avril, entraînant chez elle des problèmes de concentration et des troubles du sommeil ; le médecin traitant a rédigé un certificat qui est resté sans effet. (…) J’avoue ne pas comprendre l’obstination de l’école dans cette affaire (…). »

CEDIF : Restaient-ils des cartouches à tirer pour la directrice ou a-t-elle dû s’excuser et reconnaître les faits comme toute personne normale et fautive devrait le faire dans une telle situation ?

La classique inversion accusatoire

La maman : Elle ne s’est pas avouée vaincue et a retourné l’accusation de traumatisme en disant que le harceleur avait été bouleversé par ce que lui avait dit mon mari à l’entrée de l’école. Elle a fait tout un cinéma en disant que le pauvre K venait désormais à l’école avec crainte, qu’il tremblait et pleurait dans ses bras.

CEDIF : Il fallait une parole d’adulte pour indiquer les limites à un enfant dans la toute puissance qui ne comprend pas que son attitude doit être réprimandée. 

La maman : Tout à fait, j’ai coupé la directrice en revendiquant la nécessité de faire entendre la parole de l’adulte qui fixe des normes et indique des limites alors que la directrice n’avait pas su ou voulu le faire. J’ai argumenté pour dire que l’enfant n’était pas tant à mettre en cause que les personnels d’éducation qui n’étaient pas intervenus pour faire entendre la parole de l’adulte. L’inspecteur a juste demandé si l’enfant K avait été interpellé dans l’enceinte de l’école. Mon mari sait qu’il ne faut pas intervenir dans l’école, il a bien précisé le contexte de son intervention, à savoir lorsqu’il amenait notre fille à l’école.

Il a voulu lire l’échange de mots dans le cahier de liaison, la responsable hiérarchique de la directrice l’a coupé en disant qu’elle en avait bien reçu copie.

Mais il a insisté en demandant à ne pas être interrompu.

Le harcèlement démasqué preuves à l’appui

CEDIF : Il fallait insister effectivement, il n’est pas absolument pas certain que cette pièce ait été lue comme c’est le cas de bien des annexes dans des conclusions.

La maman : Je crois bien que ces échanges n’avaient pas été lus, car quand mon mari a lu chacun des nombreux messages précisant ce que subissait notre fille sans que l’école ne réagisse sauf par un « vu » avec tampon de la directrice, un silence s’est fait. L’inspecteur s’est étonné ouvertement de l’absence de réaction du corps enseignant et la responsable a regardé la directrice d’un air de reproche. C’était au tour de la directrice d’avouer qu’elle n’avait pas réalisé. 

CEDIF : Elle a donc reconnu les faits de harcèlement sur votre fille ?

La maman : Sa responsable hiérarchique a pris la parole pour dire que le mot harcèlement était un mot fort, évoquant le poids des mots. Mon mari ne lui a pas laissé cette échappatoire, il lui a demandé de prononcer ce mot pour qualifier cette situation. La responsable s’est seulement engagée au nom de la directrice pour dire que cela n’arriverait plus.

CEDIF : Et cela a cessé ?

La maman : Oui, cela avait pu cesser, pas du fait de cette réunion, mais à partir du moment où nous sommes intervenus sur le terrain et que notre fille a été changée de place. Elle va beaucoup mieux aujourd’hui et le pédopsychiatre a constaté qu’elle n’avait plus besoin de lui. Pour autant la directrice a fait son discours à la rentrée 2015 et a demandé «aux parents de ne pas régler eux-mêmes des différents entre les élèves mais de solliciter les enseignants qui sont à l’écoute, par l’intermédiaire du carnet de liaison. Elle a mentionné qu’un enfant avait été traumatisé par un parent qui lui avait reproché d’avoir embêté son enfant. » 

CEDIF : La directrice reste donc dans le déni, il est grave qu’elle se soit laissée aller à de tels mensonges, sans compter que vous et votre époux avez fait l’objet de diffamations.

Il est important que vous puissiez conserver l’ensemble des preuves que vous avez rassemblées et il conviendrait que vous obteniez désormais une réponse de l’autorité supérieure à celle de la directrice. Les faits doivent être qualifiés de harcèlement scolaire et des excuses doivent être faites à ce titre ainsi qu’à celui des propos diffamatoires qui ont été tenusC.

Conduite à tenir pour prouver un harcèlement scolaire

Vous avez agi de façon exemplaire et à titre de synthèse nous rappelons la conduite à tenir en cas de harcèlement scolaire.

  1. Parlez avec votre enfant, faites lui raconter son quotidien à l’école et ne prenez pas à la légère tout élément qu’il pourrait mal vivre, s’il est isolé, triste, s’il fait des cauchemars, il se passe quelque chose.
  2. Consignez par écrit et datez sur le cahier de correspondances toutes les remarques et les réponses face à des situations qui laissent suspecter un harcèlement, photocopiez ces pages qui peuvent toujours opportunément disparaître.
  3. Demandez rapidement un rendez-vous éventuellement en présence des parents du harceleur (là vous devez exiger que l’enfant harceleur soit confronté à la parole de l’adulte, quel qu’il soit) et exigez en un compte-rendu si il s’agit d’un rendez-vous avec la direction.
  4. Prenez rendez-vous avec votre médecin de famille et un pédopsychiatre exerçant en libéral afin de leur expliquer la situation et de leur demander une attestation en temps utile.
  5. Faute de résultat saisissez Stop Harcèlement et l’inspecteur.
  6. Ne laissez pas la situation se pourrir, à partir du moment où les contacts avec l’école deviennent conflictuels, la direction pour se couvrir est capable de saisir les services sociaux dans le cadre d’une information préoccupante afin de vous accuser vous des fautes qu’ils commettent eux.
  7. N’hésitez pas à parler de cette situation auprès des autres parents d’élèves afin qu’ils soient informés.  .