Le marché artificiel de l’adoption
Un couple en rupture aux USA comme un France c’est une brèche ouverte dans l’intimité. Les sociaux et les magistrats s’en mêlent pour, au mieux, un grand déballage public d’une vie familiale pourtant nécessairement privée. Au pire c’est la désintégration en vol avec des rancunes tenaces qui resurgiront un jour, des vies d’enfants brisés, mais des emplois maintenus, créés chez les pompiers pyromanes du Child Protection Service (protection de l’enfance américaine).
Le malheur des uns fait le bonheur des groupes de pression agissant sur le corps étatique. Un marché artificiel apparaît alors pour des couples en mal d’enfants. L’adoption devient l’outil de déparentalisation que les hyper-interventionnistes offrent à une catégorie d’électeurs qu’il convient de séduire.
La prédation d’Etat vient suppléer alors l’inaptitude ou le refus de procréation.
Les enfants appartiennent à ceux qui décident de leur sort
Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents vous a-t-on dit, car d’autres que les parents disposent de vos enfants. C’est simple, il suffit pour cela d’un rapport social et d’une décision de justice émise par un corps étatique.
C’est une de ces décisions de justice tombée en 2019 qui a donné deux garçonnets de 9 et 11 ans au couple Zulock, lequel avait craqué sur ces deux gosses d’une même fratrie alors qu’ils avaient pu les voir dans une association chrétienne collaborant aux placements avec les sociaux. Enfin est-on Chrétien quand on agit ainsi ? On n’en sait pas plus sur ces enfants sinon que leurs parents ne vivent plus ensemble mais qu’un autre membre de leur famille s’inquiète. Et il y a de quoi, déparentalisés, les deux frères en perdent leur patronyme, ils sont désormais les Zulock Kids.
La procédure d’adoption est rapide, bien plus rapide que d’habitude même. C’est que le couple Zulock est pressé d’assumer une parentalité et de le faire savoir par médias interposés.
Les Zulock appartiennent à un lobby favorable à l’adoption pour tous ceux qui, comme eux, sont privés d’enfantement par les lois de Mère Nature. Ils ne sont pas stériles pour autant car William Dale Zulock, 33 ans, et Zachary Jacoby Zulock, 35 ans, sont deux hommes mariés ensemble et militants actifs de la cause LGBTQ. Une entrave à l’adoption et à la création d’un marché étatiquement généré par le retrait d’enfants à leur famille naturelle ne peut relever que d’une haine anti LGBT comme toute proposition refusant à des homosexuels les prérogatives d’hétéros.
L’homoparentalité, un droit à l’adoption ?
Alors oui, les époux Zulock manifestent dans une campagne d’affichage contre la proposition 8 soumise à référendum pour annuler le mariage gay en Californie (voir illustration par les Zulock).
Refuser ce droit comme refuser l’adoption ne peut être qu’homophobe. Il faudrait donc créer un cheptel de gamins à adopter pour les couples homos, peu importe les moyens, et le lobby est assez puissant pour monnayer ses voix aux prochaines élections.
Adoption rapide donc pour les Zulock qui entament une campagne sur les réseaux sociaux en s’affichant avec leurs deux … enfants. Ils les emmènent sur une plage de l’Atlantique et légendent la photo : la première fois que les enfants voyaient la mer !
D’autres couples LGBTQ pourront suivre la voie tracée, qu’importe les moyens utilisés pour leur procurer les gosses des autres.
Ils appellent cela de l’amour ?!
Les Zulock Kids posent pour des photos, des vidéos, la communauté gay de la banlieue d’Atlanta les reconnaît, mais certains les connaissent sous un autre angle. C’est ainsi qu’à l’été 2022 la police remonte la piste de vidéos bizarres et atterrit chez un pervers visionnant une vidéo d’un des époux Zulock tourné par son mari alors qu’il abusait sexuellement d’un de ses … fils.
Le couple Zulock est arrêté à leur domicile d’Oxford, dans la banlieue d’Atlanta, nous sommes le 27 juillet 2022 et l’inculpation tombe pour abus sexuels sur mineurs, sodomies aggravées, et inceste (bah oui du coup). Etrangement on ne parle plus trop des Zulock, les journalistes sont gênés, ils n’évoquent pas l’affaire.
Un réseau organisé et lucratif
Il faudra qu’un parent naturel des deux victimes remue la fange du politiquement correct. Des mois après, il fait équipe avec Mia Cathall du média Townhall. Ils commencent ensemble une enquête privée qui prendra un certain temps, les portes se ferment vite sur la vérité.
Ils découvrent alors que l’ampleur des crimes commis dépasse les bornes de la perversité. C’est sur un réseau pédocriminel qu’ils sont tombés. Les deux garçonnets étaient mis à la disposition de ses membres dans une situation d’esclavage sexuel. Ces crimes étaient filmés, mis en scène et vendus pour alimenter un trafic de vidéos pédopornographiques et de photos notamment sur Snapchat. Les gamins étaient aussi proposés sur les réseaux sociaux pour les pervers intéressés. C’est d’ailleurs ainsi que la police a pu remonter à eux.
Certes les enfants étaient scolarisés mais, de retour, étaient maltraités et pas seulement sexuellement puisqu’ils furent frappés, mis au coin par tranches de huit heures d’affilée à titre de réprimande.
La protection de l’enfance ? Vraiment ?
Le scandale touche, bien évidemment la protection de l’enfance puisqu’il était vérifiable que Zachary Zulock, l’un des adoptants, avait déjà été mis en cause en 2011 dans un viol d’enfant.
Non, sérieusement ? Mais il n’avait pas été condamné. Cela veut dire que des pédocriminels sont autorisés à adopter des gosses soustraits par la protection de l’enfance…
Mais comment les dérives de l’adoption peuvent transformer des gosses enlevés à une même famille en des gibiers de viols pour pervers et que sont-ils devenus ?
Black out si ce n’est que l’association chrétienne qui les a mis à disposition est depuis dissoute, la protection de l’enfance, elle, a récupéré les enfants pour les renvoyer dans un foyer. On ne les appelle plus les Zulock Kids. ’
https://townhall.com/tipsheet/miacathell/2023/01/17/zulock-case-pt-1-n2618219