Quant la CEDH osait encore juger la protection de l’enfance …

Heureux évènement pour parents handicapés

Ingo et Annette Kutzner ont respectivement 25 et 23 ans lorsque naît Corinna, leur premier enfant. Un an et demi après une nouvelle fille arrive : Nicola.

Ingo et Annette sont heureux de vivre leur parentalité, mais diminués intellectuellement ils vivent chez les parents et le frère d’Ingo dans une ferme de Badbergen en Allemagne.

Pour faire face à leur handicap, Ingo et Annette suivent des cours dans une école spécialisée et Ingo assure en parallèle un emploi dans un élevage de poules.

Les déficients mentaux en sociale-démocratie

Les pouvoirs publics s’inquiètent de l’évolution des deux fillettes du couple, craignant que les problèmes cognitifs des parents nuisent à leur bonne éducation et à leur intelligence.

Rappelons d’ailleurs que dans les pays de sociale-démocratie comme la Suède, les déficients mentaux étaient stérilisés d’office, la France n’est pas au-dessus de toute suspicion dans de telles affaires.

Effectivement Corinna et Nicola souffrent bien de difficultés d’apprentissage. Des médecins interviennent donc pour proposer un soutien pédagogique accepté par les parents, elles fréquentent ainsi, depuis leur plus jeune âge, un jardin d’enfin pédagogique.

Madame Klose dans ses basses œuvres

Une sociale, Madame Klose, est désignée pour assurer un soutien de 10 heures par semaine au domicile des parents, en réalité elle ne vient que 3 heures par semaine et se montre particulièrement désagréable avec Ingo et Annette. Hautaine, méprisante, elle donne ses ordres aux Kutzner et établit un rapport lourdement à charge auprès du service de la protection de l’enfance d’Osnabrück, le tristement célèbre Jugendamt.

Les fameux faux par interprétation sont utilisés, la sociale méprisante se dit méprisée par des parents qu’elle décrit comme au-delà des limites de l’idiotie. Les déficients mentaux sont une population reconnue pour être méprisante, c’est bien connu !

Comme souvent le milieu familial est aussi présenté comme conflictuel, elle sait que de tels propos auront des conséquences dévastatrices pour cette famille.

Trop idiots pour être parents !

Ce fut d’ailleurs le cas car l’équivalent du juge des enfants, à savoir le tribunal des tutelles de Bersenbrück est directement saisi de l’affaire et ordonne une expertise psychologique. Ensuite et après avoir entendu les parents et les grands-parents, le tribunal juge que les Kutzner n’ont pas les capacités intellectuelles suffisantes pour élever leurs enfants.

Il leur retire les deux enfants ainsi que l’autorité parentale en ce qui concerne les soins.

Business social à l’allemande

Les fillettes ont alors 4 et 5 ans et sont placées dans une association collaboratrice des sociaux à savoir la Verein für Familienorientierte Sozialpädagogik de Meppen.

Cette association va participer de l’acharnement contre les parents, puisqu’après quelques mois, sa directrice, Madame Backhaus va intriguer pour que l’intégralité de l’autorité parentale des parents soit retirée. Elle entend faire placer les deux fillettes dans des familles où « elles pourraient établir une relation stimulante pour leur développement social et intellectuel ».

Le tribunal des tutelles entend à nouveau les parents et les grands-parents puis décide de ce qui a déjà été prévu par les sociaux, à savoir le retrait total de l’autorité parentale. Pourtant les parents ne sont pas fautifs dans l’éducation de leurs enfants comme le précise une expertise, non ils sont intellectuellement déficients et il leur est imputé un retard important dans les apprentissages des fillettes, alors qu’elles étaient déjà séparées de leurs parents.

Quant au consentement d’Ingo et d’Annette aux mesures éducatives, elles ne seraient que feintes face à la procédure en cours. Pas si con les Kutzner, ils feignent, mais comme le disent les sociaux, ces gens sont en réalité très hostiles à leurs interventions.

On le serait à moins !

Les fillettes sont ainsi placées dans familles d’accueil différentes dont les coordonnées ne sont pas indiquées aux parents. Elles n’ont plus officiellement de parents.

Les familles d’accueil qui bénéficient du placement dépendent toutes les deux de la structure dirigée par Madame Backhaus, celle-là même qui a rédigé le rapport permettant de faire bénéficier à son association de deux enfants de plus à gérer. On appelle cela chez nous le « business de l’enfance ».

Mobilisation pour les parents

Les parents sont soutenus par leurs médecins de famille, scandalisés par les mesures prises, ils réclament un retour des fillettes dans leur famille auprès du tribunal des tutelles. Un appel est d’ailleurs interjeté face à l’ordonnance. La mère pense pouvoir faire état de ses capacités éducatives en présentant un certificat établissant de sa formation pour des emplois de nourrices. La famille est aussi soutenue par une association de protection de l’enfance qui propose un retour en famille assorti d’un soutien pédagogique.

Les sociaux produisent leurs études « scientifiques »

L’instance d’appel désigne alors deux experts en psychologie et entend toutes les parties prenantes.

Il est conclu à charge de cette famille que :

  • Les grands-parents assurent la véritable autorité au foyer sans être capables d’aider suffisamment les parents à assumer l’éducation des fillettes.
  • Une étude scientifique met en cause l’aptitude à la parentalité des personnes intellectuellement diminuées qui, de par leur handicap ne sont pas capables de développer des rapports affectifs avec leurs enfants. Ouf ça c’est du très lourd !
  • Seuls les besoins élémentaires des fillettes sont satisfaits en famille.
  • Les apprentissages scolaires des fillettes seraient détruits si elles retournent dans leur famille.
  • Il existe un risque d’agressivité croissant des parents contre leurs enfants.

En conséquence l’intérêt des fillettes est d’exclure leurs parents de tout contact avec elles. Les juges disent amen à un tel « constat », les parents sont déboutés par la cour d’appel d’Oldenbourg.

Jusqu’à la cassation

Il ne reste qu’un recours en Allemagne : la cour constitutionnelle fédérale équivalente de la cour de cassation. Une contre-expertise est menée par Monsieur Riedl, directeur de l’Institut des sciences de l’éducation de Schwäbisch-Gmünd, celle-ci détruit dans le détail les expertises de complaisance réalisées pour le compte des amis des sociaux.  Il y est dit que les parents et grands-parents sont capables de participer à l’épanouissement individuel et social de leurs filles et petites-filles et que les difficultés scolaires
peuvent être aisément compensées par un soutien pédagogique.

La cour constitutionnelle envoie le rapport à la poubelle.

Il faut se battre contre l’Etat allemand

L’association de défense de la famille qui porte les Kutzner ne désarme pas, aidée par le professeur Giese, ils envisagent d’attaquer l’Allemagne devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) pour atteinte au principe du jugement équitable (article 6 qui pourrait aussi être invoqué presque systématiquement pour la procédure devant le juge des enfants) et atteinte au respect de la vie privée et familiale (article 8).

Contacts parentaux : de 0 à 1 heure par mois

Dans l’intervalle les parents n’ont pas pu voir leurs fillettes pendant 6 mois suite à leur placement, ils saisissent un tribunal pour obtenir un droit de visite et firent face à l’opposition véhémente des services de la protection de l’enfance, ils arrachèrent tout de
même à l’État le droit de voir leurs filles une heure chaque mois.

EPSON MFP imageLes sociaux firent de la résistance contre ce malheureux droit de visite, ils mobilisèrent jusqu’à huit personnes de leur clique pour chacune des rencontres médiatisées, harcelant ainsi les parents en face de Corinna et Nicola. Une autre action en justice fut nécessaire pour assister à la rentrée des classes de leur fille ainée puis pour les rencontrer deux heures à Noël, sans succès.

Les époux Kutzner avaient bien compris que la rareté des visites et les conditions de leur médiatisation avaient pour objectif la rupture des relations parents-enfants. Seifert, le tuteur des enfants leur était ouvertement hostile et refusait d’ailleurs de les rencontrer ou de les informer de quelque façon au sujet de l’évolution de leurs filles et de leur demande de les faire baptiser. Ils réclamèrent donc son remplacement du fait de son attitude et du refus également de les tenir au courant de la vie des fillettes.

Le tribunal a maintenu le tuteur en ses fonctions.

La CEDH a fait son boulot

La CEDH précise que la vie familiale suppose qu’un enfant et ses parents vivent ensemble donc les mesures prises par l’État allemand sont bien des ingérences dans la vie familiale des Kutzner.

Cette ingérence n’est acceptable qu’à condition qu’elle soit proportionnée au but légitime de protection de la santé, de la morale, des droits et libertés des enfants. Cependant l’État doit prendre les mesures propres à réunir le parent et l’enfant même dans le cadre d’un placement justifié mais transitoire.

Dans le cas des fillettes Kutzner, on ne saurait justifier l’enlèvement d’enfants à leur famille sous le seul prétexte qu’un cadre plus propice à son éducation existe ailleurs, il faudrait encore que cet enlèvement soit nécessaire et seulement temporaire. Ainsi si je suis un spécialiste de l’éducation et objectivement un bon père alors que mon voisin sans être maltraitant n’est pas aussi bon éducateur que je le suis, je ne saurais prétendre lui enlever son enfant pour m’en faire le père.

En conséquence les mesures décidées à l’encontre de la famille Kutzner répondent à des difficultés certaines mais ne sont pas adéquates.

La CEDH relève que les premières mesures prises étaient certes insuffisantes mais que l’assistante sociale Klose a envenimé la situation, elle met encore en évidence les expertises qui se contredisent, appuie sur le fait qu’aucun manque de soin ou maltraitance n’est reproché aux parents. Il aurait donc été judicieux d’accompagner les premières mesures de soutien pédagogiques de mesures additionnelles autres que celles de placement des fillettes.

Au lieu de cela dénonce la CEDH « les enfants ont été non seulement séparées de leur famille d’origine, mais aussi placées dans des familles d’accueil distinctes et anonymes, et privées de tout contact avec leurs parents pendant les six premiers mois. Elles n’ont par ailleurs jamais été entendues par la justice ». Quant aux contacts limités à un heure par mois, ils ne peuvent « que conduire à une « aliénation » (Entfremdung) croissante des enfants par rapport à leurs parents, mais aussi des enfants entre elles. »

Les autorités Allemandes ont donc bien porté atteinte à la vie privée et familiale du couple Kutzner selon l’arrêt 46544/99 de la CEDH en date du 26 février 2002.

C’était une époque où la CEDH était encore un recours efficace, maintenant les affaires les plus graves ne vont même pas jusqu’au jugement. Un juge unique rejette les saisines pour des cas gravissimes dont un que nous avions testé contre la Suisse.

Pétition pour la famille Wunderlich

wunderlich

Nous le savons, l’ASE en France fait école dans le monde et prend pour modèle ce qui se fait de pire ailleurs.

Bientôt les enfants placés pourront être mis à l’adoption comme en Grande-Bretagne, et le choix de l’école à la maison ne sera plus toléré comme en Allemagne. On peut faire échec à cette évolution en rappelant la Cour européenne des droits de l’homme à ses devoirs. 

Nous avions déjà parlé des persécutions étatiques subies par la famille Wunderlich en Allemagne et nous vous appelons donc à vous mobiliser nombreux sur cette pétition lancée par CITIZEN GO, que nous vous reproduisons :

Que feriez-vous si vos enfants étaient emmenés loin de chez vous par la police parce que le gouvernement désapprouvait la façon dont vous avez choisi de les éduquer ?
En 2013, les 4 enfants de la famille Wunderlich ont été brutalement retirés de leurs parents. Plus de 30 policiers et travailleurs sociaux sont entrés de force dans leur maison et ont placé les enfants en garde à vue. Ils ont été soumis à des tests rigoureux jusqu’à ce qu’ils soient autorisés à rentrer chez eux après trois semaines.
En janvier 2019, la cinquième section de la Cour européenne des droits de l’homme a déclaré que les droits des citoyens n’avaient pas été violés par les autorités allemandes en 2013. Malgré cela, la famille cherche à faire appel de la décision et à plaider sa cause devant la grande chambre de la cour. Ce cas pourrait avoir des implications pour les enfants scolarisés à domicile en Europe.
L’interdiction allemande de l’enseignement à domicile est régie par des lois de 1919. Depuis, l’Allemagne a signé plusieurs traités internationaux relatifs aux droits de l’homme et le pays s’érige en bastion de la tolérance en Europe. Tolérance pour les migrants peut-être, mais pas pour les Allemands qui souhaitent donner une éducation chrétienne à leurs enfants à la maison.
« C’est une journée très décourageante pour notre famille et les nombreuses familles touchées par ce phénomène en Allemagne. Après des années de luttes juridiques, cela est extrêmement frustrant pour nous et nos enfants. Il est regrettable que la Cour européenne des droits de l’homme n’ait pas reconnu les injustices subies de la part des autorités allemandes », a déclaré Dirk Wunderlich, le père des enfants.
Quelques semaines après la décision de la Cour européenne, la famille a reçu une lettre d’un tribunal allemand contestant à nouveau la garde de leurs enfants. Nous ne devrions pas abandonner cette famille, mais rester avec eux.
Leur cas a déjà suscité un débat sur les lois allemandes sur l’école.
Nous vous encourageons à signer cette pétition en faveur des enfants des Wunderlich qui souhaitent être scolarisés à la maison. Nous demandons au gouvernement allemand de modifier la loi afin que les parents puissent éduquer leurs enfants et diriger leur éducation.
Je vous remercie,
Bien cordialement,

Alexandre et toute l’équipe de CitizenGO

PS. Une fois la pétition signée, merci de la partager avec votre famille, vos amis et votre réseau; ils auront ainsi l’opportunité de défendre, eux-aussi, leurs convictions. Merci !

Mise  à jour août 2019 : La pétition a été signée par  plus de 50 000 personnes et l’affaire Wunderlich contre Allemagne a été portée devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Comme le plus souvent en matière familiale, cette juridiction donne tous les droits aux agresseurs étatiques, ce fut encore le cas car il a été reconnu légitime d’enlever des enfants à une famille dont le choix de scolarisation n’est pas conforme à celui de l’État allemand !  

La psychiatrie en tant qu’outil de coercition

La terreur à l’ordre du jour 

Sur les deux cent années d’existence de la psychiatrie, on peut bien compter deux cent années de dérives criminelles et d’exactions au nom d’une volonté de classifier les hommes entre d’un côté des esprits dénués de toute « anomalie » et de l’autres des « tarés» dont il conviendrait de débarrasser l’humanité.

Le positivisme en vogue à l’époque considérait que les « fous » avaient le cerveau dérangé et devaient se faire soigner par des électrochocs, ainsi que par la terreur des mauvais traitements qui leur étaient infligés : « La terreur a un effet très puissants sur le corps, par l’intermédiaire de l’esprit, et devrait être utilisée dans le traitement de la folie » selon les propos de  Benjamin Rush, psychiatre.

Ainsi, au nom de cette « pseudo-science », des tortures inouïes seront infligées à des enfants, à des « agités », des « débiles ». Les théories psychiatriques les plus invraisemblables verront le jour sous l’égide de praticiens épris de notoriété, et dont le nom atteint une postérité macabre.

Aucun fondement biologique ou physique ne fonde la psychiatrie, certes il existe les  neurosciences mais c’est là un tout autre domaine.

La « normalisation » totalitaire a trouvé son arme

Les régimes totalitaires vont donc s’emparer de la psychiatrie tout comme la psychiatrie peut les inspirer. Mais l’eugénisme n’a pas attendu Hitler pour se développer puisque cette « science » est née en 1863 au Royaume-Uni.

Son inventeur, Galton, l’a défini comme la discipline qui vise à faire apparaître chez l’homme des caractéristiques désirables et à en éliminer d’autres par l’élevage de la race humaine. Il s’agit donc d’empêcher les sujets « tarés » de se reproduire. Parmi ces « tarés » : les malades mentaux puisque cette maladie était considérée comme héréditaire. La notion d’hygiène raciale est alors développée par les psychiatres eugénistes. Le docteur Plotz en Allemagne proposait dès le début du vingtième siècle d’éliminer les enfants malades et faibles au nom de la santé raciale, le docteur Hoche écrira en 1920 un livre qui propose de supprimer toute vie sans valeur et publie la liste des maladies mentales qu’il considère incurables.

La Scandinavie et les États-Unis sont touchés, ainsi que la France, la Suisse, puis l’URSS, des  lois y autorisent la stérilisation des faibles d’esprit. L’abolition de la stérilisation en Suède ne date que de 1976, elle est encore pratiquée légalement en Chine et au Pérou, illégalement ailleurs !

Les menées nazies permettant une véritable épuration du « peuple allemand » n’apparaissent donc pas dans un contexte isolé, mais la barbarie va franchir un cap en instituant des camps d’extermination des « tarés ». D’abord ce sont des enfants internés qu’ils laissent mourir de faim puis 30 centres d’extermination pour enfants par injection ou aux gaz sont créés en Allemagne. Le programme était dirigé par un pédopsychiatre. L’Aktion T4 est alors lancée :  il s’agit d’euthanasier tous les malades mentaux.

Simultanément sont menées de terribles expériences pseudo-scientifiques sur les limites du potentiel humain en terme notamment de souffrance et au service de la manipulation et du conditionnement.

Toutes ces expériences ont été réalisées à leur demande par des psychiatres à qui sera délégué le pouvoir de décider de qui doit vivre et de qui doit mourir sans jamais rencontrer leur « patients » mais en fonction de rapports établis par des sévices sociaux. Les rares qui ont refusé de se prêter à ces tortures n’ont pas été sanctionnés, et pourtant peu se sont abstenus… Parmi les psychiatres qui ont décidés de la mort de « patients », trois ont occupé successivement les postes de présidents de l’association de psychiatrie allemande après la guerre !

En URSS, le psychiatrie va aussi expérimenter les méthodes de conditionnement psychologiques dès l’accession au pouvoir de Lénine. Expériences qui se poursuivront dans le but de normaliser les opposants puisque l’opposition au communisme devient une maladie mentale qualifiée de « schizophrénie torpide » et dont les symptômes sont un « comportement antisocial, de l’agressivité, un délire interprétatif et une perte du sentiment civique ». Diagnostic qui permet un enfermement sans procès et à durée illimitée. Outre l’habituel assommoir médicamenteux (médicamentaux ?), les opposants politiques subissent des expérimentations sur l’isolement sensoriel et sont soumis au sadisme de droit communs triés sur le volet pour jouer le rôle d’infirmiers auxiliaires. Une dénonciation de ces pratiques aura lieu devant les instances psychiatriques internationales, sans le moindre succès !

Nombreux sont donc les psychiatres qui feront de leurs pratiques non un instrument de guérison de maladies imaginaires, mais un outil de coercition engendrant le règne de la terreur et de la souffrance.

Des témoignages accablants 

Des témoignages sont livrés dans ce reportage, celui notamment d’un prêtre qui a vécu son enfance dans l’asile psychiatrique pour garçonnets de Niedermarsberg en Allemagne. Un lieu sinistre où des années 1950 à 1970, des enfants ont subi le pire dont des sévices sexuels et un conditionnement par des drogues qui en a tué un certain nombre. Les parents ne pouvaient pas les sauver, ils n’avaient pas le droit de leur parler ou les enfants étaient placés sous visite très médiatisée, menacé s’ils libéraient leur parole de terribles châtiments corporels et psychiques, dont des électrochocs. Le prêtre qui témoigne est certain que ces traitements relevaient d’expériences réalisées dans un but qu’il ne connait pas.

Mais rien n’a changé, comme nous le voyons dans ce reportage les soins administrés à nos enfants relèvent de la maltraitance réelle : contention, isolement, injures, coups, surdosages médicamenteux, électrochocs. De tels traitements, notamment en Allemagne, en Suisse, sont appliqués sur de jeunes enfants en parfaite santé mentale … auparavant. Des enfants sont torturés par d’autres enfants sous le regard des éducateurs, comme dans l’exemple du jeune Cem que l’on voit dans le reportage….

Des pathologies créées de toutes pièces

Se ramifiant sans cesse, la psychiatrie a investi tous les milieux pour y asseoir une certaine légitimité. Psychiatre du travail, scolaire, familial.

Les armes ne varient pas, du châtiment corporel à la stérilisation forcée ; le recours aux électrochocs rebaptisés sismothérapie puis électroconvulsivothérapie, les camisoles chimiques par médicaments interposés font des ravages et nourrissent un gigantesque marché étatico-médical.

De nouvelles maladies psychiques apparaissent en permanence.

Nous sommes désormais tous touchés, affligés d’un trouble susceptible de nous transformer en clients fidélisés par des drogues addictives nous maintenant dans le mal-être, nous poussons au crime ou au suicide, ou encore à l’asile d’aliénés.

Élargissant son champ d’application, la psychiatrie se met désormais au service de la justice et des services sociaux, semant le désastre dans nos famille.

Les enfants, diagnostiqués de plus en plus tôt, semblent tous manifester des comportements considérés comme désadaptés.

Le pédopsychiatre américain Leon Eisenberg transformera l’agitation des enfants en un «trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ». Peu avant sa mort Eisenberg dira s’être trompé, que ce fameux trouble n’existait pas. Trop tard, l’appareil étatico-médical s’en était emparé aux fins d’écouler des psychotropes, tels que la ritaline ou le méthylphénidate, auprès d’enfants diagnostiqués TDAH, ils sont alors plongés dans la dépendance médicamenteuse, n’arrivent plus à réfléchir, souffrent de dépression, de sautes d’humeur .

Ce traitement constitue un dommage en lui-même de par ses effets catastrophiques sur l’apprentissage scolaire et la vie quotidienne. Vingt millions d’enfants dans le monde seraient à ce jour médicamentés de la sorte.

Aujourd’hui tout enfant un peu turbulent, ou au contraire trop réservé ou peureux, qui sort donc des « normes » établies, est considéré comme « anormal », voire dangereux ou souffrant de mise en danger ou maltraitances de la part de ses parents.

Dans certains pays, notamment l’Allemagne, le refus des parents de soumettre leur enfant à ces soins inutiles et dangereux, entraîne le placement d’office manu militari, ce qui démontre bien le but coercitif  du mariage protection de l’enfance/psychiatrie, tout ceci bien sûr en violation totale des droits et lois.

L’actrice américaine Audra McDonald, citée par le Time du 23 juin 2014, remercie ses parents d’avoir désobéi aux médecins en refusant de traiter son « hyperactivité » lors de la remise de sa récompense en tant que meilleure actrice de l’année. On comprend toute la portée de telles paroles…

La collusion avec les sévices sociaux

Heureusement Audra n’a pas été enlevée à ses parents, mais en Belgique, en Allemagne c’est souvent le cas pour refus de se soumettre à des traitements non seulement inutiles mais nuisibles.

Le reportage parle de l’affaire Jana, 13 ans, sa maman fera l’erreur d’une consultation psychologique. En suite de quoi, le Jugendamt (ASE allemand), demande le placement dans un établissement psychiatrique. La mère est mise dans l’obligation de faire interner sa fille. Là l’adolescente est maltraitée, marquée par des coups et isolée pour que la mère ne puisse s’en rendre compte. Les visites sont suspendues pour cause de crise de « schizophrénie paranoïaque ». Jana est droguée de force et mise dans l’incapacité de contrôler son corps par suite des psychotropes administrés. La mère et la grand-mère vont retrouver une épave de fille, alors qu’elle était en pleine santé avant son placement.

Alors que les visites reprennent, Jana est dans un état second, en surdose médicamenteuse, elle ne parvient pas à révéler ce qu’elle subit à sa  mère ou alors par bribes, elle se scarifie même sous l’emprise des drogues. C’est suffisant pour inquiéter l’hôpital : un contrat est alors proposé à la maman, il précise que si Jana se plaint encore elle aura un carton jaune, si elle continue ce sera un carton rouge et que les visites seront annulées. Puis la garde chiourme menace, si le contrat n’est pas signé, la mère perdra la garde de sa fille. Elle refusa et trois jour après la justice lui a retiré son autorité parentale.

Par représailles après l’interview Jana sera kidnappée par les services judiciaire allemand avec interdiction de voir sa famille. Un psychologue qui dénonçait aussi de telles pratiques a subi en représailles des menaces d’enlèvement sur son fils !

Si Jana a pu se montrer forte et hurler sa volonté de revenir, d’autres enfants vont développer des troubles affectifs et physiques à long terme, aux conséquences parfois mortelles (atteintes organiques graves dues aux psychotropes, troubles morbides, suicide), et dans le meilleur des cas, habilement manipulés et torturés, ils seront conditionnés à faire le deuil de leurs parents. Leur ressenti d’abandon et la persuasion quant au caractère nocif de leurs parents les éloignera de leurs seuls soutiens.

La mode de la « pathologie du lien »

La création de nouvelles pathologies à partir du vent donne un rôle incontournable à des psychiatres et leur permet d’intervenir dans les familles. Quand ce ne sont pas les enfants qui sont malade, ce peut être les parents. La théorie actuellement en vogue sur les parents nocifs est une de ces constructions qui ne repose sur rien.

Là aussi le diagnostic sera établi par un « spécialiste » missionné par un de ces juges des enfants qui font de plus en plus appel à leurs « expertises », quelquefois pour entériner des prédiagnostics destructifs… Le spécialiste ne se privera pas d’aller dans le sens qu’on lui indique en lui donnant un fondement psychiatrique. Il peut même avoir été briefé avant que  vous ne le rencontriez, d’ailleurs il vous connaît déjà (ou le croît-il) à travers les rapports rédigés par les sévices sociaux de l’ASE.

Eh oui, sinon comment voulez-vous qu’un individu, qui ne vous connaît pas puisse, en quelques minutes poser un diagnostic objectif sur votre personne ?. Pour fonder son rapport dans l’état de choc qui est le votre, il saura vous pousser dans vos derniers retranchements, ses propos pourront être de nature extrêmement  pernicieuse. Il fera d’ailleurs lui-même les réponses, puisqu’il arrangera vos propos comme cela lui convient, pour justifier son diagnostic…..

Il est même possible d’analyser sans rencontrer la personne comme dans le cas de Feliz exposé dans le reportage, ou de Valérie Dubois en France.

De telles expertises peuvent mener à des conclusions dramatiques, fragilité des assises narcissiques, toxicité du lien … le protocole est dès lors en route, l’image de nuisible et d’individu pathologique et pathogène vous suivra tout le long de votre vie….. et de celle de votre  enfant.

La question soulevée ici, est celle-ci : l’ère du totalitarisme nazi ou communiste,, a-t-elle bien pris fin, ne sommes-nous pas toujours malgré les nombreuses déclarations de nos droits en tant qu’individus, les sujets de ces idéologies criminelles, sachant que la psychiatrie s’est répandue de par le monde comme une pandémie, avec ses évolutions dont on nous vante les mérites quotidiennement… évolutions fictives évidemment: absence totale d’éthique et non respect de l’individu, sont davantage encore sa signature, que la volonté d’assurer notre bien-être : le bien-être, n’est pas le fruit de l’internement abusif et de la surdose médicamenteuse…. 

Commentaires de Virginie Noroy et Xavier Collet

 

 « Si seul le citoyen soviétique qui baisse humblement la tête devant tout acte arbitraire d’un bureaucrate est considéré comme normal, alors je suis évidemment anormal. »

Général Piotr Grigorenko

Ecole à la maison : la répression allemande

Une tendance lourde

L’éducation n’est plus une prérogative des parents, elle est devenu un outil de normalisation sociale aux mains de l’État. Ce projet de modeler les esprits est propre à tous les systèmes totalitaires dans lesquels l’enfant appartient à l’État avant d’être sous la protection de sa famille. En France les parents n’ont aucun droit de s’opposer par exemple à des idioties comme la « théorie du genre » ou aux discours encensant ¨l’impôt et l’intervention du vertueux service public forcément au service du « citoyen »

Quant à l’information la plus poussée sur la sexualité, pas possible d’y échapper même si on se demande bien ce que cela vient faire dans nos écoles…

Il appartient bien évidemment aux parents de rétablir des vérités auprès de leurs enfants et de se faire entendre auprès d’enseignants plus prompts à transmettre des idées que des connaissances.

Certains parents ont aussi fait le choix de l’école à la maison en rappelant que si l’instruction est obligatoire l’école ne l’est pas. Enfin pour l’instant …

Nul n’échappe à l’éducation d’État

En Allemagne le pas a été sauté depuis Adolf Hitler et ceux qui ne scolarisent pas leur enfants sont considérés comme de dangereux criminels. Ce principe n’a jamais été remis en cause depuis lors. Un principe édicté en 1937 en ces termes : “ nous nous sommes fixés la mission de former les jeunes dans leur tendre enfance à l’esprit de cette communauté socialiste, à un âge où l’homme n’est pas encore perverti.  Nous construisons l’avenir du Reich sur sa jeunesse. Notre troisième Reich n’abandonnera pas sa jeunesse, mais va se saisir de cette jeunesse pour lui donner son propre enseignement et sa propre éducation.” .

De dangereux criminels comme la famille Wunderlich n’adhèrent pas à un tel principe, ils entendent fournir leur enseignement et leur éducation à leurs enfants.

Le juge prône la force

Cette famille pour laquelle aucun mauvais traitement n’était à reprocher va voir un matin à 8 heures ses 4 enfants enlevés à leur propre domicile après que les forces de police aient sorti le bélier.

Cette intervention violente résulte de l’ordre du juge Koenig du tribunal de la famille de Darmstadt, sur la demande de travailleurs sociaux qui ont tenu à assister à l’agression…

Le caractère brutal de l’intervention était volontaire et le juge Koenig avait autorisé le recours à la force même contre les enfants puisque « aucune coopération ne peut être attendue ni des parents ni des enfants ». Précisons donc que le juge de la famille ne voyait donc pas d’inconvénient à ce que la violence d’État soit déployée contre des gosses âgés de 7 à 14 ans !

La famille Wunderlich, avec Michael Farris de la HSLDA
La famille Wunderlich, avec Michael Farris de la HSLDA

Dirk et Petra, les parents, se sont vus arracher hargneusement leurs enfants, les services d’intervention débarquant à 20, ont pris soin de rajouter au papa et à la maman qu’ils ne reverraient pas leurs enfants de si tôt.

Ce n’était pas le premier coup de semonce des sévices sociaux allemands contre cette famille. Déjà condamnée à de lourdes amendes, la famille Wuncherlich avait pensé pouvoir se réfugier en … France.

Mauvais choix, des travailleurs sociaux français accompagnés de policiers vinrent leur rendre une visite à l’improviste pour leur annoncer avoir été avertis par les autorités allemandes de ce que les enfants étaient en grand danger et qu’ils devaient le leur enlever !

L’avocat français des Wunderlich a permis d’obtenir le retour des enfants, échaudée la famille décida cependant de retourner en Allemagne, leurs passeports fut alors immédiatement saisis pour empêcher toute nouvelle « fuite ».

On peut compter sur le HSLDA 

Face à cette exaction immonde la famille Wunderlich peut compter sur tout le soutien de la Home School Legal Defense Association (HSLDA), puissante association  de défense légale de l’école à la maison qui s’engage dans le monde pour défendre une prérogative inaliénable.

Michael Farris, fondateur de la HSLDA, met en évidence l’illégalité de l’agression étatique au regard de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et précise qu’il n’y a pas que la Constitution des États-Unis qui défende le droit des parents d’éduquer leurs enfants comme ils le décident. En effet, même si l’Allemagne n’a pas abrogé sa loi scélérate, elle est signataire de traités internationaux, dont la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, qui permettent aux parents d’éduquer leurs enfants en dehors des écoles d’État.    .

L’affaire de la famille Wunderlich est semblable à l’affaire Romeike. Pour les mêmes raisons un juge de l’immigration américain a accordé l’asile à cette famille avant que l’administration Obama ne fasse appel dans le but de renvoyer les Romeike en Allemagne. La Cour Suprême des USA doit trancher.

L’ensemble des informations a été fourni par la HSLDA qui a décidé de faire la plus grande publicité sur cette affaire et qui a pu rencontrer la famille Wunderlich dans son combat. Voila qui prouve que face aux exactions des travailleurs sociaux une mobilisation internationale est un moyen de faire connaître la vérité sans se faire museler.

Au Québec, la HSLDA sauve une famille des griffes de la DPJ

Pétition pour la famille Wunderlich

Affaire Gilberti : un père extradé

A PARTIR DES COMMUNIQUES DU CEED (Conseil Européen des Enfants du Divorce) ET DE L’ACTUALITÉ JUDICIAIRE
L’Etat français extrade Lionel Gilberti, 42 ans, français coupé de ses enfants retenus en Allemagne

Lionel Gilberti a vécu en Allemagne. D’un mariage avec une allemande sont nés deux enfants. Puis, lors du divorce, la justice familiale allemande l’a coupé de ses enfants. Il n’a plus de droit de visite, au simple motif qu’il n’est pas allemand. IL NE PEUT PLUS VOIR SES ENFANTS DEPUIS 2 ANS.

La police allemande l’a expulsé de son domicile. Alors il est revenu en France.

Coupé de tout contact avec ses enfants, il a dénoncé la « justice crapuleuse » allemande, puis  a indiqué dans un communiqué de presse qu’il entamerait une grève de la faim et de la soif dès novembre 2012. Faute de pouvoir rencontrer ses enfants, il a expliqué qu’il refusait de payer les quelque 6.000 euros de pension alimentaire que lui réclame la justice allemande.

Face à son intention de mobiliser ses soutiens, le parquet de Landshut, en Bavière, a lancé un Mandat d’Arrêt Européen (MAE) à son encontre pour pensions alimentaires impayées.

Le 8 octobre, Lionel Gilberti a été convoqué par téléphone au commissariat, sans écrit, pour s’expliquer sur la question des pensions. Une fois au commissariat, il est placé immédiatement en garde à vue, menotté et traité comme un terroriste. Une audience a eu lieu le jour même, à 16H à la Cour d’Appel de Colmar, qui a décidé son incarcération à la maison d’arrêt de la même ville.

L’audience du 11 octobre 2012 à 11H30, toujours à la CA de Colmar valide l’extradition. Or cette rapidité procédurale est suspecte, et indigne d’un pays comme la France. Le jugement du 8 octobre incarcérant Lionel Gilberti semblait avoir déjà été écrit à l’avance, à la demande de l’Allemagne. Les droits de la défense n’ont pas été respectés.

C’est pour cette raison que Lionel Gilberti s’est pourvu en cassation. Cependant son pourvoi est rejeté, ayant épuisé toutes les voies de recours, il  va donc être remis aux autorités allemandes dans les huit jours, a expliqué à l’AFP Me Grégory Thuan, son avocat. Lequel avait plaidé la disproportion entre les sommes réclamées et l’extradition de son client. La Cour Européenne des Droits de l’Homme devrait donc être saisie, sans que l’extradition ne puisse pour autant être empêchée.

 Pourtant, le MAE n’est pas légale pour un délit qualifié de mineur dans cette affaire. Sur ce point la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, représentant les français de l’étranger pose une question au gouvernement. 

La France, son gouvernement, sa justice et sa police croient naïvement qu’en se pliant aux exigences de l’Allemagne, qu’en extradant Olivier Karrer (président du CEED) et Lionel Gilberti, ils auront la paix, et l’Allemagne ne leur demandera plus d’autres extraditions pour motif politique. Ils font fausse route : une fois ces deux ressortissants français extradés, l’Allemagne lancera d’autres MAE, et d’autres procès en extradition se multiplieront, ainsi que les protestations et remous médiatiques. Plus on donnera à l’Allemagne, plus elle demandera.

La seule attitude à adopter face à l’Allemagne est la fermeté. En refusant les extraditions d’Olivier Karrer  et de Lionel Gilberti, la France aurait eu la paix. L’Allemagne cessera de lancer d’autres MAE.

Il faut effectivement rappeler, comme le précise l’eurodéputé Philippe Bouland, qu’en 6 ans plus de 120 péttitions ont été adressées au Parlement européen aux fins de dénoncer le fait que les divorces entre un parent étranger et un parent allemand en Allemagne résultent en un droit de garde presque systématiquement accordé au parent allemand et une restriction par les autorités allemandes de tout droit de visite du parent étranger. Pour autant le parent privé de ses enfants conserve pour seul droit et obligation celui de verser des pensions alimentaires à son enfant fantôme.

Commentaire : Il est possible de soutenir Lionel Gilberti ici.

L’attitude scandaleuse des autorités allemandes contre les parents étrangers et leurs enfants :

Puis l’attitude de la cour d’appel de Colmar :

http://www.dailymotion.com/video/xulhzb_l-extradition-de-l-gilberti-confirmee-en-appel_news

Lionel Gilberti, extradé, puis libéré

Le 14 octobre 2013, la police judiciaire de Mulhouse a interpellé Lionel Gilberti à son domicile d’Absheim pour le remettre aux autorités allemandes, il fallait malheureusement s’y attendre.

Dès son incarcération à Kehl, son avocate a produit en recours en annulation nullité contre le mandat d’arrêt européen. Évidemment comme nous le précisions au-dessus, ce mandat d’arrêt européen ne tenait pas la route !

En attendant l’examen de ce recours, Lionel Gilberti a entamé une grève de la faim. Le 23 octobre 2013, il est averti de l’annulation du mandat d’arrêt et peut retourner à son domicile. Lionel Gilberti est aujourd’hui libre, mais son combat est loin d’être terminé.

Conseil Européen des Enfants du Divorce

Qui sommes-nous ?
Tous ces parents français, américains,  sud-africain et allemands partagent le point commun
suivant: :

Ils se sont un jour mariés ou vivaient  avec un(e) allemand(e). Des enfants sont nés, ont grandi, ont été scolarisés,  dans leur pays respectifs les USA, la France, l’Afrique du Sud, etc… Un jour pendant des vacances en Allemagne, le parent allemand a décidé seul de rester au pays, conservant avec lui les enfants.
La suite relève purement et simplement de l’enlèvement d’enfant perpétré avec la complicité des autorités allemandes. Mais lisez plutôt pour vous rendre compte de ce que ces autorités peuvent faire et comment elles le font, laissant au parent non-allemand le seul « droit du singe, » à savoir une visite encadrée et en allemand sur le territoire allemand, seul contact alors autorisé et donc l’objet est de permettre la disparition du lien avec le parent étranger : http://www.ceed-europa.eu/CEED/Ambassade_Allemagne.htm

Le Jugendamt, service allemand de protection de la jeunesse peut aller encore plus loin en plaçant en Allemagne les enfants dont les parents souhaitent quitter le territoire allemand, incroyable ?  Visionnez donc ce reportage édifiant :

On ne badine pas avec l’embrigadement sexuel en Allemagne

Pourquoi embrigadement ?

Parce que nous appellons embrigadement toute pseudo éducation imposée à des enfants contre l’avis des parents. Parce qu’en tant que parents, nous refusons que des fonctionnaires payés à cet effet ou des activistes rémunérés par des subventions associatives viennent faire de la propagande sexuelle à nos enfants sous couvert d’un « droit des jeunes à la sexualité ».

Bas les pattes truie !

À ce titre nous sommes solidaires de Rita Wiens, Eduard Wiens, Anna Wiens et Arthur Wiens, qui en Allemagne,  qui ont été condamnés en juin 2008 à 2 340 euro d’amendes, puis,  qui persistant dans leur conviction et refusant de succomber au racket, ont été jetés en prison par de modernes Vopo (Volkspolizei, police d’État du temps de l’Allemagne de l’Est) ou Gestapistes (mieux connus ) pour refuser que leurs quatre enfants de 9 et 10 ans assistent à des cours interactifs d’éducation sexuelle.

Alors que les services « éducatif » allemand prétendait que ces cours consistaient à prévenir les agressions sexuelles, les Wiens ont répondu qu’au contraire, des fonctionnaires allemands apprenaient aux enfants à être sexuellement actifs, leur inculquant que si quelque chose leur faisait du bien alors ce quelque chose était une pratique acceptable.

C’est d’ailleurs la deuxième fois que cette famille est mise en prison pour le même exercice de leur autorité parentale contre les errements de l’État allemand en matière éducative.

Le 24 mars 2011, des avocats représentant ces parents ont saisi la cour européenne des droits de l’homme contre l’Allemagne afin d’obtenir la libération d’Eduard Wiens, un des pères purgeant 40 jours de prison.

L’argument de leur avocat Roger Kiska est le suivant : « ce sont les parents et non l’Etat qui sont, en dernier ressort, les seuls habilités à réaliser des choix éducatifs pour leurs enfants. Les emprisonner pour l’exercice de leurs prérogatives parentales est ridicule. »

Un argument qui mériterait d’être porté aussi en France.

En France aussi