A la source des délires du « genre »

Le Docteur John Money
Le Docteur John Money
Un déterminisme à déconstruire

On accorde la paternité de la théorie du genre à John Money, un sexologue et psychologue néo-zélandais.

Il considérait que la société imposait à l’homme et à la femme un rôle déterminé et donc imposait un rôle sexuel social en fonction de notre sexe de naissance.

Il qualifiait cela de déterminisme à « déconstruire » en arguant de la nécessité d’une construction de notre identité sexuelle en dehors de notre sexe d’origine.

En gros on pouvait se sentir homme avec un sexe féminin et vice versa.

De la théorie à l’expérimentation : le cas Brenda

John Money va se spécialiser sur l’hermaphrodisme et étudier des enfants nés naturellement avec les deux sexes à l’hôpital John Hopkins aux USA.

Money aura l’occasion de mener une étude expérimentale avec pour cobaye des jumeaux. Son sujet fut alors Bruce Reimer, la victime accidentelle d’une mutilation sexuelle à l’âge de 8 mois.

Money, considérant que l’identité sexuelle ne dépend que de la culture, préconisera à ses parents de l’élever comme une fille. De ne jamais lui dire qu’il est né garçon, il sera alors re-prénommé Brenda, habillé comme une fille et éduqué à des jeux de filles.

Pour mener l’expérience « gender » jusqu’au bout, il ne devait pas se reconnaître comme garçon, Bruce-Brenda subira alors une ablation des testicules avec traitement hormonal à partir de l’âge de deux ans.

Une démarche expérimentale perverse

Bruce David Reimer racontera ce qu’il a subi dans un livre d’entretien : « As nature made him : the boy who was raised as a girl ».

Il y évoque Brian, son frère jumeau, élevé contrairement à lui comme un garçon. Son témoignage est poignant, ses révélations sont terribles : John Money pour mener à bien son expérience du genre, les interrogeait dès leur plus jeune âge sur une sexualité qu’il souhaitait provoquer, il leur demandait de se déshabiller et de se toucher !

Très satisfait de son expérience, Money écrit en 1972 « Man and woman, boy and girl » et y affirme de façon péremptoire que la masculinité ou la féminité ne résulte que de l’éducation. Il cachait cependant une bonne partie des faits qui ne concordaient pas avec sa démonstration.

Une étude pour l’Institut Kinsey

John Money travaillait alors pour l’Institut Kinsey, célèbre pour ses études sur la sexualité et pour l’intention de son créateur de lutter contre ce qu’il appelait les tabous sexuels de la culture Judéo-Chrétiennne. Mentionnons au passage que cet « honorable » institut vient de recevoir le  statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social de l’ONU.

L’institut Kinsey permettait à Money de s’exprimer, mais il n’était pas le seul chercheur à mener des études sur la sexualité des enfants et à encourager le développement de leur éducation sexuelle. Un autre co-chercheur de Kinsey, Wardell Pomeroy déclarait que « l’inceste entre adulte et jeunes enfants peut se révéler être une expérience satisfaisante« , il envisageait aussi les relations sexuelles entre enfants et des animaux familiers comme pouvant être bénéfiques à conditions d’évacuer les sensations de culpabilité de la culture Judéo-Chrétienne.

Tragique …

L’expérience Brenda tourne au tragique, avant même l’adolescence, Bruce se sent de plus en plus mal dans un corps de fille et revendique une identité sexuelle masculine. Il finit par apprendre de ses parents qu’il est bien un homme. Il obtient de nouvelles opérations pour se reconstruire un pénis.

Informé, le seul souci de John Money est de ne pas laisser fuiter un échec qui remettrait en cause toute sa théorie. C’est pour mettre fin à cette falsification que Bruce David Reimer fera écrire la vérité puis finira par se suicider.

Alors l’appartenance sexuelle ne serait pas une question culturelle mais bien biologique. Harald Eia, un journaliste norvégien démontre qu’en dépit des politiques de « genre » norvégienne, les rôles sociaux sexuels n’ont pas été modifiés. Il l’explique : « le bain d’hormones dans lequel se fabrique notre cerveau font du masculin et du féminin des sexes distincts. »

Depuis la Norvège a mis un bémol sur ces politiques contre-nature et anti-familiale.

Par contre nos enfants sont, en France, l’objet de nouvelles expérimentations éducatives à la « John Money », ignominies étatiques imposées par la fake news Money dont parlerons évidemment.

Mise à jour : Youtube, qui participe à la promotion du gender et du woke, a retiré la vidéo sur « l’expérience de transition », nous la remettons à partir d’Odysee : https://odysee.com/@Lav%C3%A9rit%C3%A9partag%C3%A9e:4/LA-1%C3%88RE-VICTIME-DE-LA-TH%C3%89ORIE-DU-GENRE—-CHEZ-NEO—Impellobel-2:1