L’autisme maltraité

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Il existe des méthodes pour contrer les troubles du développement, mais elles sont combattues en France

Alors que l’on sait que la socialisation des autistes passe par l’aide des parents à travers des méthodes telles que l’approche ABA d’Ivar Lovas[1] ou le programme TEACCH[2] d’Eric Shopler développé depuis les années 70, aujourd’hui encore en France où l’école psychanalytique domine, les enfants autistes et leur famille sont l’objet de maltraitances de l’État et de ses sociaux. Autrement dit cette même école psychanalytique s’oppose aux méthodes de socialisation des enfants autistes, ce qui explique leur placement par l’ASE.

L’autisme qui est une différenciation cérébrale[3] entraine un trouble dans la relation sociale tardivement diagnostiqué lorsqu’il est léger. L’autisme de l’enfant, peut se manifester au minimum par des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), sortes des manies ou cérémoniaux devant être menés à leur terme sous peine de profondes angoisses. On parle plus souvent de tics, le jeune autiste peut alors ne manifester que des symptômes légers qui passent inaperçus.

Mais l’autisme peut être plus envahissant et tirer le rideau sur l’ensemble de l’environnement de l’enfant qui se coupe alors radicalement de son entourage, ne parle pas, s’inflige des sévices, ou plus souvent refuse le moindre regard ou qu’on le touche.

Toute transgression imposée dans les habitudes de l’autiste (voir le film Rain Man) donne lieu à un redoublement des tocs, des cris, des pleurs, des manifestations de colère ou d’auto-mutilation.

Les dégâts de Bettelheim et de Lacan

Pour les psychanalystes Freudien, l’autiste est une psychotique qui relève de la psychiatrie et qui doit être retiré de toute vie civile pour être hospitalisé, placé car son autisme est nécessairement lié à un traumatisme vécu dans son enfance.  

Dans cette lignée, pour Bruno Bettelheim l’autiste est la victime de sa mère dépressive lors de sa conception ou qui regrette de l’avoir enfanté et éprouve un désir de mort à son endroit. Ce psychanalyste avait établi un parallèle entre la mère et le gardien de camps de concentrations nazis en considérant que le balancement typique  d’avant en arrière des autistes correspondait à une tentative de communication semblable à celle des prisonniers promis à la chambre à gaz. Pour Bettelheim il faut donc libérer l’enfant de sa mère, donc les séparer.

Les disciples de la psychanalyse lacanienne[4] reçoivent d’ailleurs souvent les enfants autistes avec une peluche de crocodile, « la mère crocodile » : si l’enfant met ses doigts entre les dents du crocodile c’est qu’ils sont sous l’emprise de la mère, s’ils le frappent c’est qu’ils s’en sortent. e rôle du père apparaît alors : celui d’empêcher la morsure de la mère ; un père absent ou faible porte une responsabilité dans la psychose induite par la mère.

Les conséquences en termes de placements

Tout ce fatras conceptuel explique aussi la mise sous observation des mères dans les maternités en quête d’un baby blues ou d’une dépression post-partum qui justifiera un enlèvement du bébé. Il est évidemment repris par les sociaux qui exploitent la notion d’autistes rejetés par la mère selon Bettelheim, mais aussi celle d’autistes fusionnels selon Lacan. Une mère décrite comme fusionnelle dans un rapport social est donc, sans aller jusqu’au cas d’autisme, celle qui exprime inconsciemment son désir incestueux et expose sa progéniture à de graves psychoses. Seule la mère moyenne dite « suffisamment bonne » (mais pas trop) est acceptable aux yeux du psychanalyste Donald Winnicott.

Sophie Robert, réalisatrice du documentaire diffusé en 2011   « Le mur : la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme », a enfin révélé une vérité gênante en exposant les certitudes aberrantes de l’école psychanalytique, pourtant démontés par la science. Ceci lui a valu un procès organisé par trois des psys interviewés, le film n’a pu être librement rediffusé qu’en 2014 après deux années de censure. Il illustre par l’interview les déviances qui ont fait le business de l’ASE et alimente pour partie les accusations de maltraitances psychologiques.


[1] https://autisme-ge.ch/autisme/approches/aba/

[2] http://autisme.info31.free.fr/?page_id=1578

[3] Il s’agit d’un trouble du développement qui relève de la neurologie ainsi que l’a découvert en 2000, le docteur Monica Zilbovicius.

[4]  En référence à Jacques Lacan, très prégnant dans le milieu psychanalytique français.

Les archéologues de l’intimité

Le temps détraqué des psys
La médecine s’occupant de la folie se nomme PSYCHIATRIE.
Comment marche-t-elle ?
Elle boitille et tâtonne depuis 2 siècles .
Erreurs et stagnation … toute une histoire .
Au dix-neuvième siècle, à ses tout débuts, la psychiatrie confondait épilepsie et folie. Elle a compté au rang des sources de folie : l’éducation vicieuse, la superstition , la satiété des jouissances,  les lectures érotiques, le désoeuvrement ou les excès vénériens.
Ces vieilles barbes en haut de forme et gants beurre-frais prétendaient réformer en profondeur l’Assistance Publique.
Des ganaches imbues de vérités positivistes pensant par leur science résoudre tous les problèmes. Les pouces doctement enfoncés dans les poches de leur gilet , nos psychiatres folichonnaient à la manière d’alchimistes.
Leur montre de gousset indiquait un temps détraqué…. Ils l’ignoraient mais c’était eux les déments.

L’assommoir chimique
Puis vint Freud .. Encore une vieille barbe qui s’essaya à la cocaïne. Désormais la folie se déclina commune, alcoolique, paralytique, épileptique puis névrose, psychose.
Ensuite jusque tard dans le vingtième siècle, les électrochocs ou convulsivothérapies font des ravages.
Et aujourd’hui les neuroleptiques sévissent, a défaut de soigner les maux, ils permirent le repos des personnels soignants : l’interné dormant au lieu de hurler. Vive l’assommoir chimique !
La psychiatrie mérite son titre de science exacte, en ce qu’elle est, dans sa version moderne, sœur et fille de la pharmacologie. Pour le reste comme ses cousines en sciences humaines (psychologie , psychanalyse) elle a autant de fondement scientifique que l’horoscope chinois.

La psychiatrie de prétoire
Aujourd’hui impossible de clôturer un dossier sans une batterie d’expertises psychologiques et psychiatriques, c’est dans l’air.
Depuis lors on ne s’en passe plus, et pourquoi s’en priver ? On revêt ainsi d’une apparence de vérité, d’un habit scientifique des phénomènes éminemment irrationnels, impalpables, opaques que sont le crime, la déviance, la folie.
Juste un treillis de camouflage parce que la justice (authentique pouvoir) peut s’autoriser beaucoup de choses sauf la modestie, sauf donner l’impression qu’elle n’a ni cerné ni appréhendé les raisons d’un acte.
Vénération quand tu nous tiens ….
Psychiatrie, psychanalyse, psychologie s’érigent maintenant en nouvelles déesses, en piliers d’une justice enfin rénovée .
La technocratie envahit tout les cerveaux en cancer des âmes . Chacun devient expert dans son domaine, mais dans quel domaine dans quel secteur se situe la pensée  ? Celui de la psychiatrie ? Décidément on ne se lasse plus des experts, et puisque le juge se désigne comme un expert, il doit rester un expert du doute , il a besoin d’un « zeste » de méfiance pour fonctionner.
Donc ce dernier doit aussi se garder des autorités , subodorer le déjà prêt , flairer le tout cuit . Il doit se garder de tout dogmatisme et faire preuve d’un scepticisme philosophique de bon aloi. Mais, pour finir,  ces damnés technocrates voient chaque doute comme un faux pas ou une certitude.
Eric DOLLA

Les analyses psychiatriques ? Langage mystérieux et spatial !

Bipolaire, un diagnostic dans l'air du temps
Bipolaire, un diagnostic dans l’air du temps

L’analyse   du comportement ou du caractère d’une personne  par l’écoute  est totalement subjective ; et les termes employés  dans une synthèse  sont bien souvent incompréhensible  pour le commun des mortels.

Mais dans cette société on a besoin de croire que des individus sont dangereux sans pour autant trouver et évaluer la notion de danger. La violence fait partie de la nature humaine , on ne pourra jamais l’arrêter , mais on doit limiter les risques.

La collégialité est importante , pourquoi un psy  seul  doit  être  décisif ?

La lourdeur des procédures anéantie l’évaluation des situations familiales.

Pourquoi  le juge donne et redonne des analyses a tour de bras ?  Obligatoirement le  médecin connait le dossier et  ses conclusions ne seront pas impartiales et objectives. D’autre part  ses méthodes d’analyse  sont  toujours basées sur les codes sociaux et génétiques des patients .

Prenons un ton un peu plus ….  Comment dire ?  Ironique.

Souvent ces analyses sont dans   » l’ère du temps  » , c’est le retour du tragique.

Le mal est en nous  autant que le bien …..   La mort nous habite  ainsi que la violence.

Démon sort de ce corps .

 Conclusion :   ces médecins doivent accepter que personne n’a de solutions, il faut arrêter de rationaliser et de tout contrôler  …. C’est mortifère   et puis  faire prendre conscience  que les décisions prises dans leurs rapports peuvent être très lourdes de conséquences  néfastes.  La justice doit relativiser les avis des experts , ils ne sont pas détenteur de  « la »  vérité.

Les théories freudiennes et je ne sais quelles méthodes du moyen- âge sont totalement obsolètes a la vitesse à laquelle change la société. La clarté et la simplicité des rapports serait un bien pour faciliter leur compréhension.

Je finirai par une citation  de lord Byron : «  les lois et les institutions sont comme des horloges .  De temps en temps il faut savoir les huiler et les mettre a l’heure juste « 

Éric Dolla

 

Pour préparer l’expertise psy

ginger rogersUn petit conseil en plus pour cet article qui m’a bien fait plaisir.

Avant de vous faire « psychologuer » faites attention de ne pas donner pas votre accord avec précipitation au Magistrat, demandez sur quel motif l’instruction est ouverte, qui est le juge d’instruction et qui sont les demandeur de cette analyse, sachez qu’une expertise est demandée pour avoir une preuve donc cela signifie que la personne qui en est l’objet pourraît se voir reprocher quelque chose.

Après il appartient à chacun de dénoncer les pratiques illégales et les usurpations du titre de psychologues par le ou les psychologuettes de services, qui procurent des rapports de complaisance pour condamner les familles.

N’hésitez à utiliser ce lien pour vérifier si le psychologue de votre région est sur la psycholiste: http://www.meta-agent.net/sfp/ Mais pour vérifier  si le ou la praticienne a  bien un n° de registre ADELI, il faut prendre contacter avec l’Agence Régionale de Santé du département où exerce le ou la praticienne, attendez-vous à un questionnaire de leur part le pourquoi vous désirez connaître le pédigré de la psychologue.

L’usurpation du titre de psychologue est passible des peines prévues à l’article 259 du code pénal. (..)Sera puni des mêmes peines celui qui, sans remplir les conditions exigées pour le porter, aura fait usage ou se sera réclamé d’un titre attaché à une profession légalement réglementée, d’un diplôme officiel ou d’une qualité dont les conditions d’attribution ont été fixées par l’autorité publique. (…)

Pour plus d’infos sur les psychologues:  http://www.sfpsy.org/ code de déontologie 2012  : http://www.sfpsy.org/IMG/pdf/Code-deonto2012.pdf

Citons quelques utiles articles :

Article 8 : Lorsque le psychologue participe à des réunions pluri professionnelles ayant pour objet l’examen de personnes ou de situations, il restreint les informations qu’il échange à celles qui sont nécessaires à la finalité professionnelle. Il s’efforce, en tenant compte du contexte, d’informer au préalable les personnes concernées de sa participation à ces réunions.

Article 9 : Avant toute intervention, le psychologue s’assure du consentement libre et éclairé de ceux qui le consultent ou participent à une évaluation, une recherche ou une expertise. Il a donc l’obligation de les informer de façon claire et intelligible des objectifs, des modalités et des limites de son intervention, et des éventuels destinataires de ses conclusions.

Article 20 : Les documents émanant d’un psychologue sont datés, portent son nom, son numéro ADELI, l’identification de sa fonction, ses coordonnées professionnelles, l’objet de son écrit et sa signature. Seul le psychologue auteur de ces documents est habilité à les modifier, les signer ou les annuler. Il refuse que ses comptes rendus soient transmis sans son accord explicite et fait respecter la confidentialité de son courrier postal ou électronique.

Article 25 : Le psychologue est averti du caractère relatif de ses évaluations et interprétations. Il prend en compte les processus évolutifs de la personne. Il ne tire pas de conclusions réductrices ou définitives concernant les ressources psychologiques et psychosociales des individus ou des groupes.

Article 27 : Le psychologue privilégie la rencontre effective sur toute autre forme de communication à distance et ce quelle que soit la technologie de communication employée. Le psychologue utilisant différents moyens télématiques (téléphone, ordinateur, messagerie instantanée, cybercaméra) et du fait de la nature virtuelle de la communication, énonce, explique la nature et les conditions de ses interventions, sa spécificité de psychologue et ses limites.

Habiba