Fausse déclaration = pas de placement

Pas d’enthousiasme prématuré car cette affaire se déroule en Grande-Bretagne et peut se résumer par la mise en échec d’un placement du fait d’un rapport social non sincère, nonobstant la probable nécessité de mesures.

wig.pngElle a été relatée par le Daily Mail et signalée par Andy, elle mérite d’être traduite librement dans nos colonnes.

Dans cette affaire, un garçon de 12 ans aurait écrit un SMS à un de ses copains mentionnant que sa mère l’aurait menacé avec un couteau. Les services sociaux d’Hertfordshire interviennent alors et placent immédiatement son frère et sa sœur cadette, en même temps ils réclament le droit de placer l’ensemble des quatre enfants du couple.

Lors de l’audience devant le juge des enfants, les sociaux ne sont pas capables de produire une copie du SMS qui leur avait été signalé par une personne anonyme.
Le juge en question, Keith Wilding, s’impatiente et refuse d’écouter davantage les sociaux, il décide de mettre en échec leur projet de placement ou d’adoption des enfants.

Il émet alors une ordonnance dans laquelle il met lourdement en cause les travailleurs sociaux d’Hertfordshire en qualifiant leur rapport social d’incorrect, inexact, non conforme à la réalité et de nature à tromper son jugement. Il critique aussi ouvertement les services de police : « Lorsque des mesures de protection des enfants ont été prises c’est sur la foi de déclarations suivant lesquelles cette famille avait de lourds antécédents de violences, or j’ai pu constater que cela était faux. Il est aussi dit que cette famille avait un passif de violence domestique sans un apporter un début de preuve. »

Il décide donc d’écarter toute menace de placement. Il reconnaît cependant que la mère peut avoir des accès de colère qu’il conviendrait de soigner, que ces accès résultent de traumatismes liés à son enfance alors qu’elle était elle-même l’objet de placements dans le système de la protection de l’enfance.

Il ajoute que cette famille doit être soutenue et que le père pourrait avoir besoin de cesser son activité professionnelle pour prendre en charge ses enfants. Pour autant il ne relève aucune violence sur les enfants.

Césarienne familiale

Alors qu’en France il est désormais question de mettre fin à « l’idéologie du lien parental » ou du « lien familial » afin de séparer encore plus facilement un enfant de sa famille, de ne pas entraver les services de l’ASE avec le respect de l’autorité parentale, il convient de voir où nous mènent de telles dérives.

Un exemple qui en vaut peut être mille autres est celui de cette femme qui a subi une césarienne forcée en Grande Bretagne, une rupture nette et radicale du lien maternel pour le coup.

L’affaire avait été heureusement bien médiatisée sans que nous en tirions toutes les leçons sur cet univers à la 1984 que les hommes de l’État nous préparent.

Mais revenons sur ce drame avec le recul nécessaire.

Madame Alessandra Pacchieri, 35 ans, de nationalité italienne, fait le choix de venir en Grande Bretagne dans le cadre d’une formation professionnelle d’hôtesse de l’air.

Elle n’est là que de passage et est bien une ressortissante européenne mais étrangère qui ne devrait pas avoir à se soucier des délires des sévices sociaux britanniques. Seulement voila, Madame Pacchieri est enceinte et présente des troubles bipolaires. Elle est soignée et prend régulièrement des médicaux pour cela.  En Grande Bretagne cependant, elle oublie sa médication et fait une attaque de panique, ni une ni deux : elle est embarquée en hôpital psychiatrique et cinq semaines après la cour autorise qu’on lui arrache son bébé dans son ventre par césarienne.

Nous n’aurions d’ailleurs jamais rien su de cette affaire si John Hemming, un député libéral démocrate britannique n’avait alerté les media Lesquels ont relaté il y a quelques mois cette affaire qui date cependant d’août 2012.

La désacralisation du lien familial, maternel en l’occurrence avait servi ici à alimenter la machiner à adopter, laquelle subi également une poussée en France avec le développement de mariages naturellement stériles. En moins de temps qu’il n’en faut pour un accouchement nantais sous X, l’enfant de Madame Pacchieri était confié aux sévices sociaux du comté d’Essex. La mère, de retour en Italie, réclame le retour de sa fille, laquelle âgée de plus de 15 mois reste détenue en Grande Bretagne sur décision de justice. Il paraîtrait que la maman pourrait faire une nouvelle attaque de panique en Italie et qu’il n’est donc plus question de lui rendre sa fille qu’elle n’a jamais vu. La famille en Italie n’a pas été consultée, ni les services sociaux locaux, l’enfant a été placée à l’adoption en avril 2013.

Certes la maman est soignée pour ses troubles depuis 2007 et sa propre mère s’occupe de ses deux autres filles, mais justement c’est le rôle de la famille élargie que de pallier à des insuffisances parentales.

La maman a dit qu’elle souhaitait le meilleur pour sa fille, qu’elle l’aimait et qu’elle priait pour la revoir un jour.

Fin de l’histoire.

Choquant ? Il paraît qu’il va falloir s’y habituer et que l’on appelle celle « principe de précaution » et « fin de l’idéologie du lien parental ». L’ASE en décidera, il lui suffira de produire des constats de délaissement et quelques calomnies sur la famille élargie. Vous me direz ce n’est pas son genre.

 

Voleurs d’enfants

Le 9 mars 2012 au Royaume de sa Gracieuse Majesté, sans décision d’un tribunal et sans l’accord de la mère, une commission est réunie pour décider de la mise à l’adoption de Katya, une petite fille de 4 ans d’origine Lettone. Une adoption forcée comme cela se pratique en Grande Bretagne depuis plusieurs années.

Leila Brice, la maman journaliste qui avait été éditrice d’un journal russe à Londres, apprend cette décision. Elle attendait le retour de son enfant victime d’un placement injustifié, elle est effondrée.

La conversation que nous vous transmettons a lieu quelques temps après entre cette maman et une des travailleuses sociales qui a décidé de cette adoption inique.

Cette conversation est tout à fait édifiante et révélatrice de ce que sont ces gens, de l’image qu’ils veulent se donner, de leur hypocrisie. La travailleuse sociale britannique est à proprement parler manipulatrice, ignoble dans son chantage au « maintien du lien », illusoire bien sûr.

 On pense à sa lecture à ce qu’écrivait Nietzsche à propos de l’État : l’État est le plus froid des monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui s’échappe de sa bouche : « moi l’État je suis le peuple » . Ainsi les hommes et femmes de l’État sont la réplique de leur maître…

Un conseil cependant, ne jamais prévenir les services sociaux de vos actions, toujours agir sans rien dire, la surprise est un élément décisif de la victoire.

 Adoption

Service social : Bonjour, cela fait longtemps que je ne vous ai pas vu, comment allez-vous ?

Leila Brice, la maman : Je voudrais savoir ce que vous avez à me dire.

Service social : Je n’ai rien à vous dire. L’objet de cette rencontre est de vous aider à supporter votre situation. C’est là le but des conseils  post-adoption. Nous pouvons aussi garder un contact avec vous en mettant en place une boite aux lettres.

La maman : Non. Je veux juste savoir où est ma fille. J’ai des choses à vous dire, j’ai préparé un papier avant de venir vous voir.

Service social : D’accord.

La maman : Comme vous en avez eu connaissance, j’ai saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Service social : Oui, c’est bien.

La maman : Ma requête a été soumise au Comité Européen des Requêtes, enfin nos deux requêtes : la mienne et celle de ma fille aînée.

Service social : Ouais.

La maman : Ces requêtes seront examinées avec le soutien des parlementaires européens lettons.

Service social : Ouais.

La maman : Donc, chacun des travailleurs sociaux impliqués dans l’affaire de ma fille sera nommément cité. Je ferais savoir aux autorités locales ce qui est en train de se passer. Je dirai que vous faites partie de ces travailleurs sociaux qui ont fait partie de cette commission du 9 mars 2012.

Service social : J’en étais ?

La maman : Il y a une liste de professionnels qui y assistaient comme le Docteur Nickolas Silva, Ruth Wilkinson, Nick Rumball et d’autres. Et vous aussi. Je vous le redis, toute personne qui a fait de son mieux pour placer ma fille illégalement à l’adoption, sera nommée. Un membre letton du parlement européen, le député John Hemming, les institutions internationales des droits de l’homme, les media, l’ambassade de Lettonie ont été prévenus.  Ils  réagiront instantanément si le district de Merton ose tenter de me menacer encore au cas où je continuerais mon combat en justice et contacterais les media. Je veux voir ma fille. Je veux rencontrer les adoptants. Je veux organiser immédiatement le retour de ma fille. Je vous ordonne de mettre en place une rencontre entre les adoptants, ma fille et moi. Les adoptants n’ont été informés en rien de cette affaire, ils ne savent pas la vérité sur cette affaire.

Alors je vous ai informé des procédures mises en place, des requêtes, des media qui  en ont parlé, du Parlement Européen. Je n’accepte aucune boite aux lettres parce que je continue à me battre pour le retour de ma fille.

Service social : Ouais, je comprends votre position.

La maman : Ma fille a été volée. Elle a été retirée illégalement pour être mise à l’adoption forcée. Pour être honnête, je suis certaine que cette rencontre avec les adoptants vous facilitera les choses car ce sera la meilleure façon de faire revenir ma fille avant que les choses n’empirent. Je peux vous dire que les adoptants ne vont pas être contents quand ils apprendront la vérité. Alors, à leur tour, ils pourraient bien poursuivre les services sociaux de Merton pour leur avoir caché la vérité sur mon enfant. Voila ce que j’ai à dire.

Service social : OK.

La maman : J’étais là la semaine dernière, avec ce même t-shirt et une pancarte. J’avais demandé à votre administration de me rendre ma fille immédiatement. C’était une manifestation paisible de ma part et les responsables des services sociaux de ce district ont bien pris connaissance de cette manifestation.

Cette manifestation, tout ce que je fais, c’est désormais mon travail à temps plein et je l’accomplis pour le retour de ma fille. Ma fille a été volée, elle doit revenir tout de suite. Elle a été placée en toute illégalité auprès d’adoptants. C’est tout.

Service social : Ok. Il est évident que vous comprenez mon rôle et ce que je fais ici. Vous et moi ne pouvons nous comprendre.

La maman : Absolument.

Service social : J’essaie de vous aider, pour que vous puissiez gérer votre situation.

La maman : Vous m’aideriez et vous vous aideriez vous-même si vous cessez tout cela. J’espère qu’à votre niveau vous avez le pouvoir de le faire, arrêtez cela avant que cela ne tourne plus mal,  parce que les adoptants devraient être avertis, informés de toute cette affaire. On devrait leur faire entendre ce que j’ai à dire, nous devons nous rencontrer et ils devront me rendre ma fille. Si les adoptants apprennent toute l’histoire ils vont être en colère pour le moins, parce qu’ils sauront que jamais ma fille n’a été abandonnée, je n’ai jamais renoncé à elle pour qu’elle soit adoptée. Les responsables des services sociaux du district de Merton devront faire face à une enquête et ils seront poursuivis pour avoir fait des faux et menti devant les tribunaux, le parjure devant la justice est un crime.

Service social : Ouaais.

La maman : Je ne veux aucune aide, je veux mon enfant.

Service social : Oui, je comprends votre position.

La maman : Je ne vais pas me mettre à pleurer ici, je ne vais pas raconter mon histoire aux autres parents non plus, je ne vais pas discuter autour d’une tasse de thé. J’ai des choses plus importantes à faire. J’exige que ma fille revienne.

Service social : Ouais … Je comprends votre situation. Disons que si vous changez d’état d’esprit, si vos appels n’aboutissent pas aux résultats que vous espérez … Et nous pensons à votre fille, à son besoin de savoir si vous allez bien. Alors nous espérons obtenir des informations écrites de votre part, sur la façon dont vous vous portez, c’est important pour elle d’avoir cette information. Vous êtes la seule personne qui puisse nous fournir cette information sur le long terme. Vous savez je respecte complètement votre position. Si cela change dans le futur, si vous pensez qu’elle a besoin de savoir comment vous allez alors nous pourrons vous aider. Parce que c’est important pour vous, en ce moment elle n’a aucune information directe sur vous par vous…

CEDIF : On remarque ici l’utilisation du palliatif joint à une stratégie de culpabilisation du parent, l’utilisation de l’analyse transactionnelle aux fins de manipulation permet à l’assistante sociale de se positionner dans la posture Adulte face à l’Enfant. Cette tactique est très souvent employée par ces gens. Mais la maman ne se laisse pas abuser par cette manipulation et en revient aux faits quitte à les répéter ad nauseam alors que la travailleuse sociale ne veut pas l’entendre et ne l’entend pas.

La maman : Bien sûr, elle s’est fait bourrer le crâne par Ruth Wilkinson et d’autres prétendus professionnels. Je sais comment vous procédez.

Service social : Ce qui est important c’est votre fille. Nous devons nous assurer qu’elle ait quelque chose de vous. Nous serons là pour vous aider, pour vous donner notre soutien. Je comprends bien votre situation. Si nous pensons à Catherine et à sa situation, elle a besoin d’avoir des nouvelles de vous. Dans le futur bien sûr, nous comprenons vraiment que vous n’êtes pas disposée à aller dans ce sens pour le moment mais nous continuerons à vous offrir ce service à vous, à elle, pour qu’elle puisse garder une sorte de lien avec vous.

La maman : Alors les services sociaux de Merton ont volé ma fille et les services sociaux de Merton m’offrent maintenant un si grand service : me dire à moi que je pourrais être entendu par ma fille alors qu’elle ne sera jamais autorisée à entendre le moindre mot sur la vérité de son adoption ? Vous vous foutez de moi ?

CEDIF : Bravo à la maman qui vient de mettre la travailleuse social échec et mat.

katyaService social : Quand elle sera plus grande…

La maman : Ah, quand elle sera plus grande !!!!! Oh !!

Service social : Elle aura l’opportunité d’entendre, SI C’EST-CE QU’ELLE VEUT, cela sera sa décision.

La maman : Vous savez sans doute que pas le moindre mot de vérité ne sera transmis à ma fille ou à ses adoptants, si jamais j’écris. Mais je vous assure que tôt ou tard et par n’importe quel moyen, ma fille reviendra.

Service social : OK. Bien.

La maman : C’est pour cela que je suis ici, juste pour vous dire que je n’écrirai aucune histoire, que je n’écrirai pas de lettres, car cela voudrait dire que sa mère a laissé tomber et je ne la laisserai pas tomber.

Service social : Non vous n’avez pas laissé tomber. C’est bien. Je suis là pour vous suggérer que selon son point de vue elle vit ailleurs c’est tout ce qu’elle sait, alors entendre quelque chose de vous, avoir des photos ou quoi que ce soit  qu’elle puisse conserver c’est important. Alors si vous pensez un peu de son point de vue et c’est ce que j’essaie de voir, ce qu’elle pourrait recevoir de positif de vous.  En même temps, je ne vais pas polémiquer avec vous si vous vous obstinez sur votre propre point de vue, ce sera clairement, totalement et véritablement votre décision. Si vous ne voulez pas lui donner quoi que ce soit, c’est votre décision.

La maman : Non. Je ne veux pas lui donner. Quand elle me reviendra elle aura toutes les informations sur tout. Des dizaines et des dizaines de fichiers, de dossiers, elle connaîtra la vérité.

Service social : Et en attendant ?

La maman : En attendant la meilleure chose que je peux faire pour ma fille, pour la sauver c’est de continuer à me battre sur le plan juridique et politique.

Service social : Je suis absolument d’accord avec vous.

La maman : Si j’avais pu compter sur le système légal britannique, je n’aurais pas eu besoin d’aller au Parlement européen à Bruxelles,  à Strasbourg et à l’ambassade de Lettonie.

Service social : Elle le saura.

La maman : C’est ce que je peux faire de mieux pour ma fille.

Service social : Absolument.

La maman : On a donné à ma fille 10 ou 12 photos de sa famille pendant ce que vous appelez “le contact des au revoir ».

Service social : OK. Elle les a eu alors.

La maman : Je ne suis pas sûre que les travailleurs sociaux permettront à ma fille de les garder. Je ne vais pas laisser des lettres qui disent : « Oh, je t’aime mon bébé ! ». J’aime ma fille et je continue à me battre pour son retour. Je ne vais pas non plus fournir des photos aux adoptants pour qu’ils puissent lui montrer : « Oh, tu vois c’est toi quand tu avais 5 mois, c’est toi quand tu avais 1 an, etc … »

Pourquoi le devrais-je ? Je ne suis pas une mère par procuration pour leur donner ces choses, je ne vais pas leur faire ce plaisir ou ce cadeau. Ils ne se sont pas donnés la peine d’avoir leur propre enfant ? Je ne vais pas les encourager dans ce sens. Je veux seulement qu’ils me contactent, je veux que le district de Merton organise une rencontre avec les adoptants, moi-même et ma fille aînée, Mayja. Sinon les choses pourraient vraiment aller mal car ils n’ont pas idée de ce qui se passe.

Service social : Mmm.

La maman : Vous comprenez ?

Service social : Ouais, je comprends.

La maman : C’est que nous sommes des adultes. Et s’il vous plait ne faîtes pas l’imbécile. Nous avons tous les deux compris ce qui se passe. Nous savons pourquoi les adoptants ne sont pas autorisés à savoir, à me voir, me rencontrer. Parce que la vérité, vous la connaissez. Alors s’ils ont dû payer pour avoir ma fille, ce n’est pas mon problème, cela ne me concerne pas.

Je veux ma fille et je l’aurais.

Service social : OK.

La maman : C’est ce que je peux faire de mieux pour ma fille.

Service social : OK, c’est bon. Merci pour être venue. Cela fait loin de chez vous n’est ce pas ? Je ne suis pas certain de savoir où vous vivez, au nord de Londres ?

La maman : Vous m’avez envoyé un courrier, c’était la bonne adresse.

Service social : C’est un long chemin que vous avez parcouru.

La maman : J’ai déménagé pour m’installer dans cette maison pour venir en aide à Katya. Lorsque nous nous sommes rencontrés la premier fois vous m’aviez dit que vous aviez pu prendre connaissance de mon dossier, vous m’aviez dit : « Vous êtes une bonne mère, vous avez fait du mieux que vous pouviez pour récupérer votre fille, mais une décision a été rendue ». Sarah Turner et Ruth Wilkinson ainsi que les directeurs m’ont dit : « Laila, si vous déménager ici vous récupérerez votre fille ». Et pourtant les services sociaux de Merton sont allé au tribunal. Alors je n’accepte pas vos jeux malhonnêtes, illégaux et criminels. C’est tout. Je vois cela de mon point de vue et cela continuera, je me battrai pour que me fille puisse revenir.

Je suppose que vous ferez part de cette conversation avec votre direction, alors je serais bien contente si vous leur répétez tout ce que je vous ai dit.

Service social : Je vous souhaite une bonne continuation.

La maman : Merci.

Service social : S’il vous plait, si vous changez d’avis plus tard, reprenez contact avec moi, si vous changez d’avis au sujet des lettres.

La maman : Non, je veux que ma fille revienne ! Je veux savoir où elle est, je veux savoir si elle va bien, si elle n’a pas été droguée et …

Service social : Elle est tout à fait en sécurité et en fait elle est tout à fait heureuse.

La maman : Tout à fait heureuse avec tout cela ?

Service social : Ouaaais, elle est très heureuse.

La maman : Vous vous moquez de moi ? Elle est heureuse ?

Service social : Elle a l’air d’être heureuse.

La maman : Vous n’êtes pas sérieuse. Vous avez des enfants ?

Service social : Ouais.

La maman : Combien ?

Service social : Cinq.

La maman : Cinq enfants ?

Service social : Ouais.

La maman : Je pense que vous vous moquez de moi, dire des choses pareilles à une mère …

Service social : Je peux vous rassurer, elle va bien.

La maman : Je ne suis pas là pour ça, je veux ma fille.

Service social : Je peux le comprendre.

La maman : Merci, au revoir.

Service social : Très bien, merci d’être venu.

Pour plus d’informations sur le blog de Leila Brice, la maman (en anglais)

Punis pour rien !

Avec l’autorisation de Ian Josephs, le CEDIF vous livre cette traduction de son article. Il y expose les exactions des sévices sociaux en Grande-Bretagne, on remarquera la parenté de la procedure avec celle utilisée en France.

Là-bas aussi la course aux enlèvements se justifie par la rapacité des travailleurs sociaux et non l’intéret des enfants. Les travailleurs sociaux agissent comme une force de police parallèle afin de punir des parents qui n’ont commis aucun délit. Cette punition consiste à les priver de leurs enfants en obtenant de magistrats complaisants le pouvoir de placer leurs enfants en urgence et sans en avertir les parents.

Ensuite ils menacent les parents en leur disant que s’ils ne font pas ce qu’on leur dit, ou si ils discutent le bien-fondé de la mesure avec leurs enfants lors des visites médiatisées, alors les services sociaux mettront fin aux contacts et pourront même faire en sorte qu’ils ne voient plus jamais leurs enfants.

Finalement beaucoup de ces enfants font l’objet d’adoptions forcées et leurs frères et sœurs se retrouvent dispersés dans différentes familles faisant ainsi face à la réalité des risques prétendument posés par leurs parents jugés pour  » mise en danger de l’équilibre émotionnel  » de leurs bébés et de leurs jeunes enfants.

Les parents et leurs enfants sont ainsi sanctionnés non pour ce qu’ils ont fait mais pour ce que certains pensent (avec leur boule de cristal ?) qu’ils pourraient faire dans l’avenir ! Les bébés et les jeunes enfants qui ont été battus, maltraités réellement sont un « matériel peu adoptable » et ils ne correspondent pas à la cible à adopter pour les travailleurs sociaux. Ils sont donc laissés bien souvent entre les mains de parents monstrueux…

Pire encore, les « tribunaux des enfants » sont devenus des « tribunaux kangourou« . Des actions éducatives sont lancées à partir de rapports de travailleurs sociaux et d’experts sans qu’il soit possible d’en remettre en cause le contenu puisque ces rapports sont cachés aux parents et que leurs rédacteurs sont presque toujours absents lors des audiences !

Les preuves apportées par les parents, lorsqu’ils sont autorisés à s’exprimer – ce qui est rare – sont considérées comme peu crédibles, voire complètement ignorées ! Les avocats commis d’office, appelés dans le métier « losers professionnels », conseillent en général de coopérer avec les services sociaux, ils gagnent ainsi facilement le montant de l’aide juridictionnelle !

Les quelques parents qui réussissent à mettre en échec les services sociaux et à récupérer leurs enfants sont presque toujours ceux qui se représentent eux-mêmes. Lorsque cela arrive, les jugements, les documents issus du tribunal, les rapports des experts, les procès-verbaux des services sociaux sont souvent montrés aux parents au dernier moment, voire pas du tout ! En conséquence lorsque les autorités locales demandent une mesure de placement aux juges des enfants, seule une sur 400 est refusée ! (Statistiques judiciaires officielles en Grande-Bretagne), alors quelle chance ont les parents de s’en tirer ?

Pour couronner le tout, les travailleurs sociaux vont souvent faire le tour des écoles, rencontrent les amis de parents qu’ils ont dans le collimateur et leur posent des questions orientées permettant de répandre de dangereuses rumeurs sur les parents. Les parents ciblés sont avertis qu’ils n’ont pas le droit de parler de leur affaire à qui que ce soit. Mais en réalité ils ont tout de même le droit d’en parler à des particuliers pour obtenir des conseils et du soutien. Ceux qui ont suffisamment de courage pour protester sont emprisonnés pour leur impertinence, c’est le sort de plus de 200 parents par an selon Harriet Harmen, ex ministre déléguée à l’enfance (audition parlementaire).

Oui, les parents sont légalement bâillonnés lorsque leurs enfants, leurs bébés sont enlevés, ceci sous le prétexte de préserver le droit à la vie privée des familles et des enfants !

Bien sûr, les services sociaux ne s’embarrassent pas de cette préservation de la vie privée puisqu’ils font de la publicité pour l’adoption des enfants qu’ils ont enlevés, ceci avec photos en couleur et prénoms publiés dans le Daily Miror et d’autres périodiques. Les parents ne peuvent qu’être horrifiés de voir leur progéniture exposée à un public adoptant comme des chiens à pedigree !

C’est la RÉALITÉ de ce qui se passe actuellement pour les parents qui s’attirent le mécontentement du « système ». Quelles réformes concevoir ? Les travailleurs sociaux chargés de la « protection infantile » devraient remettre leurs fonctions à la police, et les tribunaux pour enfants disparaître en faveur des juridictions pénales lors des preuves d’atteinte aux enfants sont établies.

C’était ainsi que les choses fonctionnaient et cela fonctionnait beaucoup mieux ! Les parents devraient avoir le droit de questionner leurs accusateurs et demander que des jurys populaires puissent trancher, leur parole ne devrait plus être censurée. Ce serait au moins une opportunité de mettre fin à de telles injustices.

Ian Josephs (ian@monaco.mc)

 « PUNISHMENT WITHOUT CRIME !!! » (l’original anglais)

Mais qu’en est-il en France ?

TéléObs, le supplément du « Nouvel Observateur » fait référence à un reportage diffusé le 22 septembre 2012 sur France 3 magazine à 18h 35 sous le titre « Avenue de l’Europe : enfances maltraitées ». L’article présentant le reportage sous la plume de Delphine Barbier Sainte Marie est le suivant :

«  Kirsty Seddon, Britannique de 23 ans, raconte son histoire. Sans acrimonie ni haine face à l’injustice qui lui est faite. Parce qu’elle a été elle-même retirée d’une famille défaillante et confiée à des foyers d’accueil, l’État lui a enlevé de force sa fille de 6 mois pour la faire adopter, préjugeant de son incapacité à être mère. Depuis trois ans, Kirsty se bat contre l’administration pour avoir le droit de rencontrer sa fille. En vain. Ultime recours, elle a déposé une plainte auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme dont le jugement est très attendu.

En Grande-Bretagne, chaque année, un millier d’enfants sont confiés de force à l’adoption. Inimaginable arbitraire au pays de l’habeas corpus, cette politique aveugle contre le déterminisme social est peu fréquent (sic) de ce côté-ci de la Manche où les services sociaux privilégient la préservation du lien familial.»

 Nous avons pris soin de mettre en gras la partie tout à fait étonnante du commentaire. Le Nouvel Observateur n’observe donc la situation française que d’un oeil et pas le bon, puisque des familles nous témoignent de la rupture délibérée du lien familial, en outre la loi Tabarot est à même de permettre désormais en France des adoptions forcées ( https://comitecedif.wordpress.com/2012/04/05/loi-sur-ladoption-lettre-a-la-deputee-michele-tabarot/)