Le mur idéologique d’une certaine justice

Douceur aux violents, dureté aux victimes 

Maître Goldnadel, lors d’une conférence de l’Institut pour la Justice, a dénoncé avec vigueur et adresse l’idéologie prégnante dans la magistrature, chez les avocats, mais aussi une inflexion idéologique de la loi à l’initiative des politiciens.

Cette idéologie remonte à 1968, elle est douce aux violents et elle est dure à la victime.

On constate effectivement, ne serait-ce que dans l’affaire Karine, que ceux qui violent une mineure profitent de toute la protection de la justice ; ils sont mis en garde à vue puis libérés. Maître Goldnadel soutient que, certes, la loi a prévu de protéger les droits des ces gens, mais que des juges d’application des peines appliquent leur vision de la loi pour ne pas trop sévir. Depuis 30 ans il est effectivement question d’éviter à tous prix la prison (sauf peut-être pour des enfants placés abusivement dans des foyers ou violentés dans des familles d’accueil ?).

L’avocat, défenseur du délinquant

Maître Goldnadel évoque il y a quelques années le pot de la dix-septième chambre parisienne consacrée aux affaires de presse. Le premier magistrat lui dit : « avouez maître Goldnadel que vous avez des clients irritants », le client irritant en question était un député … de droite.

Il explique que les avocats ont été conditionnés, non à croire qu’ils étaient les défenseurs de la veuve et de l’orphelin, mais ceux des délinquants. Ainsi il est courant que les conférenciers du stage, avocats en devenir, défendent gratuitement des délinquants dangereux en tentant d’obtenir des nullités de procédure. Citant un de ses confrères s’exprimant lors des années 70, il montre que dans l’esprit de beaucoup d’avocats, la victime ne devait pas être défendue : « un avocat ne peut être partie civile« .

Selon que partagerez son conformisme, la justice vous rendra blancs ou noirs

Les media sont pour quelque chose dans cette démotion de l’esprit de justice. Maître Goldnadel met en parallèle deux affaires pour lesquelles un résultat judiciaire fut obtenu le même jour : Arkady Gaydamak, homme d’affaire russe mis en cause dans l’Angolagate est relaxé ; Césare Battisti, tueur des brigades rouges est remis en liberté par la chambre de l’instruction. Une journaliste de Libération s’est alors décomposée à la nouvelle de la relaxe de Gaydamak, alors que d’autres arrivaient ravis et souriants à l’annonce de la mise en liberté du terroriste des brigades rouges. L’idéologie dénoncée voulait que l’on enferme l’homme d’affaires même si les charges disparaissaient, et que l’on libère l’assassin qui tuait pour des raisons politiques, de bonnes raisons pour certains journalistes.

J’ajoute à cela qu’en France, ne pas adhérer à l’idéologie dominante dans la magistrature, c’est risquer de se voir condamné comme le premier père de famille venu qui a tiré pour défendre sa femme et ses enfants face à l’agression de malfaiteurs ou comme le premier à figurer sur le mur des cons du syndicat de la magistrature.

Maître Goldnadel aura le mot de la fin en mettant au défi de trouver dans un média conformiste le moindre article qui a plaint un jeune manifestant de la manif pour tous pour s’être fait mettre en prison. Eh oui :  « ces gens qui détestent la prison, ne la détestent que pour une certaine catégorie de délinquants ».

Institut pour la Justice

Chers amis,

Un grand merci d’avoir signé le Pacte 2012 pour la Justice. Le courage exceptionnel de Joël Censier, le père de Jérémy, est en train de déclencher un tremblement de terre.

Déjà 8 millions de personnes en France ont vu sa vidéo. 1,5 millions ont signé notre Pacte 2012. C’est un sommet dans l’histoire des mobilisations citoyennes en France.

Nous sommes en train de bouleverser les conditions de la campagne électorale 2012 : aucun des candidats ne s’attendait à un tel soulèvement de la population.

Mais nous rencontrons également de puissantes résistances, et c’est pourquoi je fais appel à vous en urgence :

Certains juges radicaux et déconnectés des réalités se sont organisés pour bloquer nos réformes. Quand ils ont vu que nous dépassions le million de signatures, ils ont activé tous leurs réseaux, dans la presse et le monde politique, pour dissuader les candidats de signer notre Pacte. Alors que nos propositions sont indispensables pour mieux protéger les citoyens innocents.

Pour les empêcher de nous faire taire, aidez-moi s’il vous plait à faire circuler la vidéo de Joël Censier auprès des 55 millions de Français qui ne l’ont pas encore vue. Il y en a forcément dans votre entourage !!

Envoyez leur au plus vite la vidéo http://pacte2012.fr/video.html, pour qu’ils signent notre Pacte eux aussi.

L’opposition de certains idéologues à nos propositions s’organise au moment précis où le système judiciaire est éclaboussé par de nouveaux drames, dont la mort de la petite Agnès, 13 ans, tuée par un jeune qui n’aurait jamais dû être en liberté.

Alors s’il vous plait, aidez l’Institut pour la Justice à agir en appelant, ou en rappelant, tout votre entourage maintenant à signer notre Pacte 2012.

Le plus simple est d’envoyer la vidéo de Joël Censier, le policier dont le fils a été tué, à tout votre carnet d’adresse. Pour cela, il vous suffit de copier le lien suivant, d’ouvrir un nouveau message, et de coller le lien puis de l’envoyer à toutes les personnes que vous connaissez :

http://pacte2012.fr/video.html

Nous ne devons plus accepter que notre Justice mette nos enfants et les personnes faibles de notre société en danger.

En continuant à rassembler des signatures à notre Pacte, nous pouvons obliger les candidats aux élections à se prononcer en faveur de nos réformes, et obtenir cet urgent rééquilibrage de la Justice française, dès mai 2012.

Mais ce n’est possible que si chacun de nous se mobilise. Je compte donc sur vous pour diffuser partout autour de vous la vidéo : http://pacte2012.fr/video.html

Un grand merci,

Laurence Havel, Secrétaire nationale