Opération Vérité et Justice

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Voilà maintenant 12 ans qu’existe le CEDIF.

Pendant ces 12 années de nouvelles lois ont été passées au nom de la prétendue « protection de l’enfance ». Toutes ces lois ont porté des coups de plus en plus durs à la sécurité de nos enfants, à leur droit de vivre en famille, à l’autorité parentale.

Toutes ces lois ont été inspirées par l’ASE et autres lobbys qu’ils soient antifamilialistes ou favorables à l’adoption.

En 12 ans, vous avez été très nombreux, trop nombreux malheureusement à nous contacter face à nos disponibilités de réponse et d’accompagnement, car sachez-le nous ne sommes pas subventionnés et faisons face à la défiance des institutions.

En 12 ans d’autres associations se sont créés autour de la cause que nous défendons, mais elles n’ont pas survécu ni agi dans la durée.

Mais nous sommes optimistes car si nous avons suscité la défiance de la plupart des sociaux qui n’aiment pas que l’on parle du CEDIF, nous réalisons que nous sommes des lanceurs d’alerte face à toutes les atteintes subies par les familles.

Mais surtout en 12 ans nous avons gravé les témoignages de plusieurs milliers de familles atteintes. Certaines s’en sont sorties mais avec une épée de Damoclès les surplombant, d’autres ont baissé les bras, mais toutes ces familles ont des enfants qui ont aujourd’hui 12 ans de plus et qui sont pour un certain nombre d’entre eux devenus majeurs.

Majeurs, ces enfants placés peuvent raconter ce qu’ils ont vécu, lire les rapports des sociaux, les ordonnances des juges des enfants. Dire qui avait tort, qui avait menti et surtout demander des comptes.

12 ans après c’est possible d’agir, nous lançons donc un appel à ces enfants devenus grands, à leurs parents qui nous ont contactés.

Nous vous accompagnerons sur le chemin de la vérité et de la justice : association.cedif@gmail.com

Un bon placement est un placement qui dure !

Ce témoignage livré par des grands-parents démontre que lorsqu’une famille tombe, à tort ou à raison, dans les griffes de l’ASE, il lui est très difficile de s’en tirer. Même si la famille parvient à sortir de sa situation de précarité initiale.

Pour les services de l’ASE, pas de doute, un bon placement est un placement qui dure.

CEDIF : Bonjour Monsieur et Madame Taquet, vous avez souhaité vous faire entendre face à la situation de vos petits-enfants placés, comment tout cela est-il arrivé ?

M-Mme T : Tout est parti d’une situation de précarité dans laquelle vivait notre fils.

Il s’est installé en Haute Savoie avec sa compagne en 2006, ils ont rapidement connu des difficultés financières et se sont rapprochés géographiquement de nous. Nous ne connaissions pas alors l’ampleur de leur difficultés et nous avons essayé de les aider par nos conseils et financièrement autant qu’il était possible.

Malheureusement ce n’était pas suffisant, nous avons alors demandé de l’aide à une assistante sociale afin qu’ils puissent obtenir un appartement plus spacieux, qu’ils soient épaulés pour gérer leur intérieur, leurs comptes.

doigt dans l'engrenageCEDIF : Aïe, le doigt dans l’engrenage ….

M-Mme T : Oui, d’autant que la situation ne s’est pas arrangée. Après la naissance de notre petite-fille, la maman a subi une dépression post-natale. C’est vrai qu’à ce moment là le logement était sale, mal rangé surtout avec la venue d’un chiot qui a grandi très vite.

Notre fils et notre belle-fille avaient encore besoin de mûrir pour faire face à leurs nouvelles obligations parentales. Un deuxième enfant est arrivé en août 2009.

CEDIF : C’est à ce moment qu’un signalement a été émis ?

M-Mme T : Disons que l’état sanitaire du logement posait problème et notre petite-fille était souvent malade, le CHU de Grenoble prit l’initiative d’un signalement. La PMI demanda qu’un suivi puisse être réalisé dans leur centre plutôt qu’à domicile.

Puis la descente aux enfers commença. En fin 2009 une assistance éducative provisoire est mise en place, seulement quelques jours par semaine. Puis le provisoire dure et au début 2010, les droits de visite des parents se limitent à un week-end sur deux. Alors que notre belle-fille connaît sa troisième grossesse, il est décidé de placer les enfants à temps plein dans une famille d’accueil. Certes, les parents conservaient l’autorité parentale mais sans pouvoir l’exercer.

CEDIF : Les parents prennent-ils alors conscience de leur situation, les problèmes de tenue du ménage évoluent-ils ?

M-Mme T : Oui, ils arrivent à mieux se gérer et espèrent pouvoir au moins garder auprès d’eux notre petit-fils qui vient de naître en décembre 2010. Mais un impayé d’EDF va avoir des conséquences désastreuses, l’enfant leur est enlevé en octobre 2011 alors qu’aucun autre problème notable n’existait.

CEDIF : Les enfants se retrouvent donc tous dans la même famille d’accueil ?

M-Mme T : Non, en 2012 notre petite fille aînée est séparé de son frère pour un placement en famille relais. Nos trois petits-enfants se retrouvent dans trois familles d’accueil différentes.

CEDIF : Depuis 2009 pour les services sociaux la situation des parents est donc sans évolution ?

M-Mme T : Exactement, les rapports de l’ASE sont systématiquement à charge et donc tous les ans les placements sont renouvelés. C’est bien l’ASE qui a tous pouvoirs décisionnaires sur notre famille puisque la justice, dans notre cas,  va aller dans le sens de leurs préconisations.

Pourtant notre fils et sa compagne se sont mariés en juillet 2013, notre belle-fille a trouvé un emploi. Ils décident de déménager pour être mieux installés et là l’ASE de l’Isère leur reproche de s’être trop impliqués dans leur mariage, dans une nouvelle vie qui les fait progresser. Il est même dit qu’en annonçant aux enfants qu’ils déménageaient, notre fils et belle-fille leur avait causé une grave perturbation.

La punition tombe, l’ASE modifie les droits de visite, puis les suspend, la juge des enfants suit puisqu’en décembre 2013 les droits de visite sont restreints.

Ce qui est extraordinaire c’est qu’auparavant, l’ASE38 reprochait aux parents de ne pas appliquer leurs directives, de ne pas faire assez d’efforts pour entretenir leur intérieur et trouver un emploi stable. Maintenant que les parents travaillent et se sont responsabilisés,  ils leur reprochent d’évoluer vers de nouveaux horizons pour le bien être de toute leur petite famille.

CEDIF : C’est classique, l’objectif des travailleurs sociaux est de maintenir et développer les mesures pour ne pas perdre de postes ou de budget, ils ont des rapports tout prêts pour justifier leurs interventions.

Mais si il y a eu initialement défaillance des parents, il aurait été possible de vous désigner tiers de confiance, avez-vous aussi été exclus de la vie de vos petits-enfants ?

M-Mme T : Notre fille, la tante des enfants, avait demandé en 2012 le statut de tiers de confiance pour nos trois petits-enfants. Cela a déclenché une mesure d’investigation des services sociaux et, bizarrement, notre fille en perdra tout droit de visite sur l’année 2013 !

C’est donc bien toute la famille qui est mise de côté. Nos droits de visite ont été suspendus en 2014 pour nos deux petits-fils. L’ASE n’a pas digéré les efforts d’insertion de notre fils et de notre belle-fille, efforts couronnés de succès. Elle n’a pas supporté non plus la demande de notre fille dans l’intérêt des enfants.

CEDIF : C’est atterrant, on cherche donc à priver vos petits-enfants de leurs liens familiaux.

M-Mme T : Oui, tout notre travail de construction du lien affectif et de repères familiaux auprès de nos trois petits-enfants s’est retrouvé réduit à peau de chagrin. Tout cela sur la foi de rapports arrangés et mensongers des familles d’accueil et de l’ASE qui ne pensent qu’à leur tranquillité, à leur organisation, et à leurs quotas budgétaires, notre RDV du 20 février 2014 avec l’ASE38 n’a abouti à rien de concret pour nous.

Ils nous ont donc pris à nouveau en otage pour nous soumettre à leurs décisions.

CEDIF : Aujourd’hui où en êtes vous ?

M-Mme T : L’ASE demeure dans les faits seule à décider et peut annuler des visites de sa seule volonté : les parents ne peuvent voir leurs trois enfants qu’une heure tous les quinze jours. En tant que grands-parents nous avons subi la suspension des appels téléphoniques à nos petits-enfants.

Nous sommes ignorés, méprisés, notre petite-fille demande à venir passer des séjours en famille, mais ils ne l’écoutent pas !

Nous sommes passés par des états de solitude, de remises en questions, de culpabilité, de discriminations, d’incompréhensions … transformées en REVOLTÉS. Malgré la rencontre avec Mme Perillié et Monsieur Tixier, du Conseil Général de l’Isère, malgré le courrier sans suite adressé à Monsieur Vallini, malgré la réponse très vague et sans engagement de Monsieur Cottalorda, nouveau Président du Conseil Général de l’Isère, malgré l’annulation du RDV avec Monsieur Barbier, Député de l’Isère,

… nous continuons notre combat.

 CEDIF : Vous le continuez aussi au sein du CEDIF, merci d’avoir alerté nos lecteurs dont beaucoup reconnaîtront ce qu’ils vivent dans votre combat contre une administration déshumanisante.

Pétition pour une véritable instance disciplinaire de la magistrature

conseilLe CSM est l’instance disciplinaire des magistrats, il peut être saisi par n’importe quel justiciable, fort bien !

Mais est-il acceptable que le CSM saisi d’une plainte d’une justiciable indique qu’il est regrettable qu’un juge ne tienne pas compte d’une pièce sans s’en expliquer et n’en décide pas pour autant des sanction ?

Le bon fonctionnement d’une instance disciplinaire et déontologique de magistrats ne suppose-t-il pas qu’un collège de justiciables et de défenseur des droits de l’Homme puisse être intégré à cette instance ?

L’affaire du Mur des Cons du Syndicat de la Magistrature, aussi scandaleuse soit-elle n’a donné lieu à aucune sanction du CSM.

Comment le justiciable peut-il comprendre cela alors que l’impartialité de certains magistrats était mise en cause ?

Aujourd’hui le CSM rejette d’office et sans appel certains plaintes de justiciables pourtant accablantes.

Cela signifie-t-il que le serment des magistrats de respecter l’impartialité, l’équité, l’égalité, la probité de la justice n’est que poudre aux yeux ?

Doit-on s’en remettre systématiquement à la justice européenne en invoquant la violation de l’article 6-1 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme relatif au respect du contradictoire, à l’égalité des armes pour enfin se faire entendre ?

Il faut réformer l’instance disciplinaire des magistrats au nom d’une bon fonctionnement de la Justice, c’est pourquoi je vous demande de signer cette pétition et de la faire circuler auprès de tous vos contacts.

Jacqueline ANDRE

http://www.change.org/fr/pétitions/aux-députés-sénateurs-ministre-de-la-justice-csm-gourvernement-respect-du-principe-du-contradictoire-et-respect-des-preuves-de-la-défense

Pour aller plus loin, notre ami Josick Croyal nous signale un article très intéressant sur l’état de la magistrature révélé par le « mur des cons », y sont disséqués la machine « Ecole nationale de la magistrature », et un certain état d’esprit « syndicat de la magistrature ». Le tableau est édifiant et tellement vrai.

La pédophilie et sa sanction

Parole de pédophile

Mars 1977, villa de Jack Nicholson sur Mulholland Drive à Los Angeles, Roman Polanski, 43 ans, est en présence de Samantha Geimer, 13 ans.

Il lui propose de poser pour quelques photos, lui offre une coupe de champagne droguée au Quaalude, commence ses photos, la déshabille puis l’emmène dans le jacuzzi. Elle refuse. Il la sodomise !

Roman Polanski racontera cet épisode 7 ans plus tard dans son autobiographie, précisant que sa maîtresse était alors Nastassja Kinski avec laquellle il avait eu des rapports sexuels alors qu’elle n’avait pas 15 et lui 28 de plus. Il écrit au sujet de sa victime : « Je sentis une certaine tension érotique s’installer entre nous (…). L’expérience de Samantha, son absence d’inhibitions ne faisaient aucun doute. Elle s’étendit, offerte, et je la pénétrai […]« 

Rentrée chez elle, Samantha Greiner écrit dans son journal intime : « He raped me, shit« . Elle en parle à sa mère qui dépose une plainte pour viol, Roman Polanski est arrêté et déclarera : « Il ne m’était jamais venu à l’esprit que je pourrais finir en prison pour avoir fait l’amour. » Paroles de pédophile. 

Polanski sortant du tribunal
La Suisse est-elle pédophile friendly ?

A priori la négative devrait l’emporter rien qu’en examinant l’affaire Roman Polanski.

Pour mémoire Roman Polanski avait été placé 42 jours en détention provisoire dans l’établissement pénitentiaire de Chino en Californie. Sa défense avait véhiculé la rumeur que précise Samantha Geimer : « J’étais présentée comme la petite salope qui voulait profiter du réalisateur célèbre, et ma mère comme la maquerelle n’hésitant pas à monnayer sa fille pour faire carrière. » Les rapports psychiatriques sont même favorables pour Polanski : « Grande sollicitude concernant une éventuelle grossesse » (par sodomie ?!) ; « érotisme ludique partagé« .

Puis Polanski a pris la poudre d’escampette.

Il pensait alors être quitte de sa dette de pédophilie pour 42 jours de détention, arguant qu’il avait passé un accord avec le procureur d’État en ce sens ainsi qu’avec le juge Lawrence Rittenbaud.

Évidemment un tel accord n’a jamais été soutenu par le juge aujourd’hui décédé, la fuite prise par Polanski en atteste d’ailleurs ainsi que la détermination de la justice américaine à lui remettre la main dessus au moyen d’un mandat d’arrêt international.

La France n’extrade pas ses ressortissants

Les autorités françaises ont donc laissé s’installer Polanski bien gentiment sur leur territoire et refusent son extradition du fait de sa récente nationalité française.

Roman Polanski continue donc sa carrière de cinéaste sans le moindre ennui avec la justice française. Nous sommes à la fin des années 70 et à l’époque de futurs ex-ministres français se préparaient à pétitionner pour une ouverture à la pédophilie, un éducateur futur député européen écrivait qu’il se faisait ouvrir la braguette par des enfants sans que l’on ne s’en offusquât plus que cela. Le Coral allait bientôt déployer ses activités.

Tout principe a ses exceptions

Le crime de Polanski était donc, aux yeux des autorités françaises, insuffisant pour justifier d’une extradition vers les USA, en tout cas pas à la mesure de crimes aussi graves que ceux d’Olivier Karrer ou de Lionel Gilberti, citoyens français eux aussi.

Rappelons qu’Olivier Karrer a été extradé pour avoir tenté de rétablir un lien familial coupé par un État dans des affaires de divorce. On comprendra bien qu’entre ces deux types d’infractions il n’y ait aucune comparaison possible …

Bienvenu au festival du film

La Suisse n’a pas considéré les choses d’un même œil semble-t-il.

Se rendant à un festival de cinéma helvète, Polanski va avoir la surprise d’un comité d’accueil inattendu alors qu’il était habituellement bien accueilli dans les Hautes Vallées Alpines. Le voila décoré des bracelets et mis au secret pendant 2 mois avant d’être assigné à résidence chez lui à Gstaad où il pourra jouer le rôle principal d’un documentaire tourné en son hommage et diffusé sur Canal +.

À Gstaad, voyez-vous cela très cher !

L’accord d’extradition helvéto-américain devait donc être mis en application.

Mais non, Georges Kiejman, ami de François Mitterrand mais surtout avocat de Polanski, en tombera des nues de diabolique surprise : l’extradition est refusée et le cinéaste pour lequel la boboïtude mondaine s’est mobilisée retourne en France.

Il suffisait d’ailleurs de lire la présentation par Télé Obs du documentaire de circonstance « Le Roman de Polanski » pour saisir la compréhension et l’empathie des bobos à l’égard des actes de pédophilie commis. Polanski y est présenté comme ayant dû fuir les USA parce qu’il était « épuisé par les abus de pouvoir du juge en charge du procès« .  Allez au-delà de 42 jours de prison pour viol sur mineur, serait-ce là un abus de pouvoir ? Les malheurs vécus, une destinée exceptionnelle et le talent n’excusent pourtant rien.

La juste peine pour viol pédo selon la ministre de la justice suisse

Il semble donc bien que cette affaire démontre un gigantesque cafouillage au sein de la justice confédérale helvète, à moins que les pressions d’une certaine intelligentsia aient fait leur effet. Eh oui, pourquoi croyez vous que la ministre de la justice suisse ait refusé cette extradition qui était conforme à la convention passée avec les USA ?

Tout simplement parce qu’un de ces juges suisse nous a pondu qu’il y aurait bien eu un arrangement entre la justice Californienne et Polanski pour qu’il ne fasse que 42 jours de prison. Argument qui a servi de prétexte à la fuite de Polanski et dont la réalité tient de la farce.

L’office fédéral de la justice a donc réclamé le procès-verbal de l’audition aboutissant à cet arrangement imaginaire. Faute de le recevoir et pour cause, Eveline Widmer-Schlumpf, ministre de la « justice » a rejeté la demande d’extradition en se fendant d’une déclaration savoureuse :

« On ne saurait exclure avec toute la certitude voulue que Roman Polanski ait déjà exécuté la peine prononcée autrefois à son encontre et que la demande d’extradition souffre d’un vice grave. Vu les incertitudes qui subsistent quant à l’exposé des faits, la demande d’extradition doit être rejetée ».

C’est gros, c’est énorme mais cela démontre bien que la justice suisse, embarrassée par l’initiative « malencontreuse » d’avoir arrêté Polanski était prête à trouver le moindre subterfuge pour le laisser filer. Un subterfuge aussi grossier que celui qui a été utilisé montre que véritablement rien ne pouvait, légalement s’entend, faire obstacle à l’extradition. Ce n‘est pas la première fois que des magistrats suisses font n’importe quoi ou se couvrent de ridicule, rappelons aussi l’affaire Luca.

Pour le coup on admettra que la justice Suisse considère que la juste peine pour un viol pédocriminel pourrait être de 42 JOURS.

Justice et services sociaux : amis ou ennemis ?

Le système Français de  » protection de l’enfance  » est en principe fondé sur la distinction en matière d’intervention :  judiciaire avec la justice des mineurs dans son ensemble d’une part ; administratif avec l’aide sociale à l’enfance d’autre part.
La distinction juridique entre les deux domaines ne tient pas aux mesures mais au motif d’intervention et à ses modalités et là c’est un enjeu de lutte puisque le juge doit obtenir l’adhésion des parents alors que les services sociaux n’en font qu’à leur tête.
Différentes façons de considérer les parents’a  certes, mais n’oublions pas que le juge consent bien souvent à n’écouter que les services sociaux, pourquoi ? Parce que son champ d’action est réduit et l’évaluation d’un enfant dit en « danger » n’appartient qu’aux enquêtes réalisées par les services sociaux.
D’autre part les travailleurs sociaux sont dans une situation paradoxale du point de vue de leur mission de protection de l’enfance, ce qui les confronte à un double dilemme : signaler ou préserver le secret ; intervenir ou respecter le droit des usagers. L’ambiguïté des lois fait qu’elles sont bien souvent laissées à l’interprétation de chacun et là les services sociaux usent et abusent de leur pouvoir.
Le signalement devient une obligation, contre les doutes, ils se blindent de certitudes, et là trois définitions du travail social apparaissent :
  •  activité quasi administrative d’application d’un réglement ;
  • activité dominée par l’instance judiciaire (et ses interprétations en cas d’intervention) ;
  • activité autonome et possédant ses propres règles et encore une fois cette dernière est l’ouverture totale à toutes sortes de dérives et de procédés abusifs.

En outre deux logiques s’opposent et sont facteurs de tensions du fait de l’encadrement juridique et judiciaire croissant des travailleurs sociaux :

  • d’un côté des magistrats affirment la nécessité d’éradiquer ces corporatismes protecteurs permettant de déresponsabiliser les familles et de briser cette impunité des professions sociales ;
  • de l’autre des travailleurs sociaux (organisations syndicales mises en avant !) soulignant l’incompatibilité entre la logique judiciaire et celle du travail social, ces travailleurs sociaux refusant de devenir l’auxiliaire de la justice.

Au coeur de ce conflit se trouve la question de l’autonomie du travail social et de sa subordination au droit.

Eric Dolla, le 23 janvier 2012

Soutien à la famille Censier

…Laissons le Bruit faire l’histoire et prions surtout que celle-ci ne soit pas édifiée sur la base du mensonge qui consisterait à faire croire que tous ceux qui comparaîtront devant leurs juges sont des Saints… . (Joel Censier)

« C’est un acte de barbarie qui a été commis sur mon fils. On ne peut pas accepter que ces gens-là passent pour des anges et qu’ils soient remis en liberté. Je le refuse. Mon fils a été sauvagement assassiné, j’ai pleuré pendant quinze mois et maintenant je dis stop. Je ne pleure plus, il faut que je défende mon fils, il faut que j’aille jusqu’au bout. Je n’accepterai pas qu’on victimise ces agresseurs pour les actes qu’ils ont commis ». ( Corinne Censier)

Au nom de la dignité aucun commentaire du CEDIF n’est nécessaire en dehors du titre, nous vous renvoyons donc au site de l’ASFJC

Des éducateurs mal éduqués

 Beyond fierce debates on punishment for juvenile backsliders or laxity defended by some social workers trade-unions, the results of that far-left outlook on youth mistreatment are to be questionned. Obviously treating juvenile criminals as victims of social mistreatment is a fallacy. Worse considering a conservative education as another social mistreatment which enables social workers to separate children and their parents is a crime.

Au-delà de la polémique sur la réponse répressive à la délinquance des mineurs portée par le SNPES PJJ, ce sont les conceptions gauchisantes de ce syndicat dont les conséquences en matière de traitement des « mineurs en difficulté » sont examinées. Ainsi s’il convient de dénoncer la volonté de mêler les problématiques de l’enfance délinquante et de l’enfance maltraitée, il convient tout autant d’attirer l’attention sur la mise en foyer d’enfant « mal éduqués » selon les conceptions éducatives particulières d’éducateurs particuliers.

 Mineurs ou criminels ?

Rouge, l’hebdomadaire de la défunte «Ligue Communiste Révolutionnaire » rebaptisée dans l’air du temps « Nouveau Parti Anticapitaliste » et dont l’idéologie suinte la haine de l’initiative et des libertés individuelles, n’ouvre pas ses colonnes à n’importe qui. Entre deux appels pour la tueuse assistante sociale Marina Petrella ou pour la libération des terroristes sanglants d’Action Directe, le journal d’extrême gauche publie sous le titre « Un enjeu de société », un article de Maria Ines, cosecrétaire nationale du Syndicat national des personnels de l’éducation et du social de la protection judiciaire de la jeunesse (SNPES PJJ). Certes l’article date du 3 juillet 2008, mais le CEDIF n’existant pas à cette époque, nous n’avions pu nous pencher sur les éléments fort instructifs que contient cet article.

Il y est question de l’ordonnance de 1945 relative à la délinquance juvénile et des réformes de cette ordonnance. Dans la tradition gauchisante de ce syndicat membre de la FSU, sa cosecrétaire considérant que les  mineurs monstrueux ne sont que le produit d’une société de responsabilité et d’initiative individuelle (bref une société capitaliste du « culte de la réussite individuelle » porteuse  « d’exclusion sociale et économique » !) va se répandre en imprécations contre une dérive sécuritaire qui ferait que des criminels mineurs soient traités comme ce qu’ils sont réellement.

C’est que pour le SNPES PJJ, il faut entendre l’excuse de minorité y compris pour les multi-récidivistes de plus de 16 ans, et donc bannir les Centre Éducatif Fermés et les Établissements Pénitentiaires pour Mineurs.

Pour le SNPES PJJ, un mineur capable de tortures, de viols, de meurtres a sa place dans de simples foyers où les fugues sont fréquentes, où nos enfants enlevés des parents «mal calibrés», c’est-à-dire ceux qui n’ont pas abandonné leurs prérogatives éducatives au profit de État, sont détenus.

Nous sommes tous des mineurs en difficulté

Pour le SNPES PJJ il n’existe en effet que des « mineurs en difficulté » :

–    mineur en difficulté celui dont les parents ont un jour appelé à l’aide (et s’en mordent aujourd’hui les doigts) face à un problème d’anorexie ;

–    mineur en difficulté la jeune fille dont la belle-mère, appartenant à un réseau sectaire, accable de calomnie une mère irréprochable ;

–   mineur en difficulté encore ce jeune qui a un jour fugué parce que ses parents se plaignaient de son manque de résultats scolaires lui faisant subir « une pression psychologique qui relève de la maltraitance ! » ;

–    mineur en difficulté l’enfant nourri un jour sur deux et laissé aux bons soins des cantines scolaires ;

–   mais tout aussi mineur en difficulté celui qui avait l’habitude de violer, torturer en bande dans la cave une autre mineure et qui deviendra un des caïds du foyer livrant les plus faibles à sa loi.

Voila la conception du SNPES PJJ, imaginons alors ce que deviendront tous ces mineurs en difficulté enfermés dans le même « loft story » animé par des personnels de la FSU ? Certes les dysfonctionnements, pour user de l’euphémisme, rendraient ces foyers encore moins gérables qu’ils ne le sont. Un prétexte certainement pour créer de nouveaux postes et donc de nouvelles troupes syndicales aptes à éduquer ces « mineurs en difficulté » dans les conceptions idéologiques délétères de l’extrême-gauche et de la victimisation, cassant irrémédiablement des adolescents en simple crise et coupés de leurs parents sans pour autant que les criminels mineurs ne s’amendent, pour le coup oui le SNPES PJJ créerait des « mineurs en difficulté » là où il n’y en avait pas.

Face à la réalité, il est donc permis d’éclater d’un rire jaune à entendre cette responsable syndicale  déclamer « Ils (comprendre les travailleurs sociaux et magistrats de la jeunesse) avaient repris à leur compte l’esprit qui avait guidé le législateur de 1945 qui, au lendemain de la guerre, avait eu l’ambition de redonner une place et un avenir à tous les enfants, tous les jeunes, même ceux qui commettent des délits. »

Oui rire jaune quand on sait ce qu’il advient de ces mineurs placés et quand on connait les nécessités qui ont poussé à la création de centres particuliers pour les mineurs les plus dangereux. Il n’a jamais été question d’enfermer des « majeurs en difficulté » (des précaires ?) avec des criminels endurcis, pourquoi voudrait-on infliger cela à des enfants ???

 Les arrières-pensées du tout éducatif

À travers sa volonté de mettre tous les « mineurs en difficulté » dans le même sac, aussi aberrante soit la construction de cette notion de « mineurs en difficulté », la syndicaliste entend évacuer la réponse répressive au profit d’une seule réponse éducative. Certes la proposition est généreuse, mais elle est utopique face aux résultats d’un tel traitement et n’en reste pas moins dangereuse quant à son application et inquiétante quant à sa véritable inspiration. Examinons la donc d’un peu plus près.

Il suffirait pour le SNPES PJJ comme pour ceux qui professent vouloir changer l’homme,  de rééduquer ceux qui ne l’ont pas été proprement pour en changer leur nature. Voudrait-on faire croire qu’un humanisme se cacherait derrière de telles conceptions que l’on ne pourrait davantage mentir. Rééduquer est une tâche qui ne pourrait  être confiée qu’à des éducateurs exemplaires, attribuée à des idéologues celle-ci ne mène qu’à du formatage et à des camps …

Vouloir rééduquer le mineur délinquant de la même façon qu’il faudrait rééduquer celui dont on déplore l’éducation fournie par les parents nécessite que l’on précise ce que serait une éducation défectueuse, non pas seulement dans les attitudes qu’elle génère chez le mineur mais selon une grille déterminant ce que doit être l’éducation, grille dont la subjectivité est nécessairement forte.

Mais laissez moi être plus précis et subjectif dans l’esquisse d’une grille de la bonne éducation. Je considère que des adultes écrivant dans le journal Rouge et qui justifient le squat, la prise d’otage en tant que moyen de pression syndicale, qui pensent sincèrement que Marina Petrella est une femme formidable et que les libertés individuelles ne sont que des libertés formelles ont un problème d’éducation très grave. Que ces gens en tant qu’éducateurs ou mêmes simples parents vont faire de leurs enfants ou de ceux dont ils ont la garde des « mineurs en difficulté » dans une société où l’élévation sociale devrait dépendre du mérite, société idéale si l’en est.

À mon sens, ces éducateurs syndiqués sont porteurs d’échecs social des jeunes dont ils ont la charge, Maria Ines reconnait d’ailleurs le désastreux avenir des « mineurs en danger » : « la perspective d’intégration sociale à travers un emploi reconnu devenant de plus en plus un rêve inatteignable ne peut plus jouer comme un élément réparateur d’enfances souvent fracassées. »

Vous trouvez  ma grille subjective ? Elle l’est bien évidemment quoique lucide et elle n’engage que moi car je n’ai pas le pouvoir de briser des familles à travers la conception que j’impose de la « bonne éducation ».

Cependant, en tant que père de famille, j’entends exercer mes prérogatives parentales sur les bases de ce que les éducateurs du SNPES PJJ considèrent comme une mauvaise éducation. Mes enfants mal éduqués doivent-ils alors être rééduqués en compagnie d’adolescents violeurs dont le mode éducatif antérieur, selon les personnels de ce syndicat, ne serait pas pire que celui que j’ai pu inculquer  ?

Une éducation de « parents mal calibrés »  fondée sur le goût de l’effort et la récompense du mérite, une éducation qui fait grandir et qui responsabilise dans une société où le mot solidarité justifie trop souvent l’assistanat,  voila donc une maltraitance pire que la démission éducative ou la complicité des parents de délinquants pour ces éducateurs mal éduqués ?

Le mineur, être amoral ?

La réponse de ces syndicalistes consistera évidemment à écarter le cas voire même l’existence des « parents mal-calibrés » ou de parents dupés par l’implication de « mesures éducatives » pour mettre davantage en avant le cas d’enfants frappés et d’enfants frappeurs tous victimes au même degré selon le SNPES PJJ.

Une telle vision conçoit les mineurs comme de la pâte à modeler, sans conscience propre, des animaux d’élevage. Reconnaître la dignité du mineur c’est le considérer comme capable de choix avant que l’éclair de la responsabilité ne le frappe comme par magie le jour de ses 18 ans…

Comprenons nous bien, je ne dis pas que l’enfant délinquant doit être exclu d’une démarche éducative. Non, je dis seulement que la réponse éducative ne peut se substituer à la sanction. Car la sanction doit exister tout simplement parce que le mineur doit être considéré comme capable de faire la distinction entre le bien et le mal (à moins qu’il ne soit débile profond) ainsi que de réaliser ses propres choix en portant une responsabilité personnelle dans ses actes. Il importe aussi de se soucier de «  la  figure sacralisée de la victime » comme la présente la syndicaliste SNPES PJJ avec tous le mépris sous-jacent pour ceux qui souffrent de l’insécurité. Oui il faut se préoccuper d’abord des victimes en refusant l’impunité des délits et crimes tant qu’ils sont l’œuvre de mineurs.

C’est pour cela qu’il ne faut pas traiter le mineur victime comme le mineur bourreau et qu’il faut également distinguer de l’un et de l’autre le mineur dont le cadre éducatif ne plait pas aux éducateurs particuliers dont le système de valeur n’est pas compatible avec une société basée sur l’initiative individuelle.

Je considère donc que la justice pour mineurs ne saurait traiter de la même façon les délinquants et les autres et c’est aussi pour cela que je m’inquiète de la mainmise d’une clique d’éducateur politisée victimisant les « mineurs en difficulté » en fonction de leurs critères très subjectifs de ce que serait une bonne éducation.

Pour ceux qui ne le saurait pas je précise que les attributions d’éducateurs de la PJJ leur permet de rédiger des rapports socio-éducatifs sur lesquels se fondent les juges des enfants afin de décider de placements. À conception éducative subjective – voire aberrante –  rapports tout aussi subjectifs, il conviendrait donc de s’informer des conceptions d’un éducateur de la PJJ préalablement à tout analyse de son rapport socio-éducatif.

Une fois ces précautions prises (parmi bien d’autres mesures à envisager), plus aucun enfant doté d’un cadre éducatif parental n’aurait à passer devant un juge des enfants, pas plus d’ailleurs qu’un mineur délinquant et les foyers seraient réservés aux victimes de maltraitances avérées et graves. Mais il ne semble pas que ces solutions de bon sens fassent l’affaire du SNPES PJJ.

Xavier Collet

Des juges suspectés de corruption

Une procédure vise des magistrats professionnels du tribunal d’Annecy.
Une information pour corruption a été ouverte début septembre par le parquet général de la cour d’Appel de Lyon, visant plusieurs magistrats professionnels d’Annecy (Haute-Savoie). Ils auraient notamment perçu des chèques d’administrateurs judiciaires.
L’homme par qui le scandale arrive : Fernand Vogne, un entrepreneur haut-savoyard, qui se bat depuis plusieurs années pour faire éclater l’affaire.(jt 12/13 France3 08/09/2008)

 
Commentaire (1)

1. Zeghoudi – Le 01/04/2011 à 10:26:35

Comme quoi tôt ou tard ils tombent ! Nul n’est au dessus de la loi ! Et ne jamais abondonner son combat meme face à des pressions et du chantage

Tract CEDIF

 

COMITÉ ÉLARGI DE DÉFENSE DE L’INDIVIDU ET DES FAMILLES

Nos propositions positives pour la société future : l’abolition de la famille (…) in « Socialisme utopique et socialisme scientifique », Marx et Engels

Une proposition aussi scandaleuse que celle de Marx est partagée par bien des travailleurs sociaux et certains de leur complice de la magistrature pour lesquels la famille, les parents, doivent donc abandonner leur mission et être niés en tant que première des institutions.

L’épanouissement des enfants implique au contraire qu’ils trouvent en leur famille le premier des refuges et le lieu où ils peuvent se construire en tant qu’individus autonomes.

Dans une société libre les parents sont et demeurent la référence des enfants, à ce titre ils ont le devoir et la responsabilité de pourvoir à leur éducation selon les principes qui sont les leurs. Sauf maltraitance avérée les institutions n’ont donc pas à s’opposer ni à interférer dans l’éducation des jeunes.

Mais la maltraitance ainsi établie doit pouvoir être strictement définie. Il ne convient donc pas, par exemple, de classer dans la rubrique maltraitance aussi bien un excès d’hygiène qu’un manque de soin, une pression scolaire « trop forte » qu’une absence de suivi de la scolarité, abandonnant ainsi à la subjectivité d’un enquêteur social l’avenir d’une famille surtout lorsque le développement de leur « fonds de commerce » les mène à voir des maltraitances partout, quitte à les imaginer.

Au nom de la lutte contre la maltraitance nous avons donc troqué la liberté des parents pour la sécurité des enfants, mais nous n’avons obtenu ni l’une ni l’autre. Car si nous pouvons dire que les services sociaux ont pu se créer une légitimité par leur volonté affichée de prévenir les maltraitances dans les familles, s’il est vrai que ces personnels peuvent quelquefois découvrir le pire, la chronique judiciaire s’est faite l’écho de très nombreux cas dans lesquels les services sociaux sont restés sans réaction alors que des enfants mourraient de privation de soins et de maltraitances.

A contrario, le scandale d’Outreau, d’autres moins médiatisés autour de placements d’office montrent aussi que les services sociaux peuvent devenir l’instrument du malheur des enfants, à coups d’interventions tardives, maladroites et quelquefois mal intentionnées.

 C’est donc au nom de la défense des familles injustement brisées par les interventions de travailleurs sociaux et d’une certaine justice que le Comité se constitue.

Notre objectif : briser le silence et de sortir nos enfants des griffes de ceux qui, par sévices publics interposés, ont privé des enfants de l’amour de leurs parents et ont ainsi abîmé leurs repères sociaux et leur équilibre psychologique.

CONTACT ET INSCRIPTION SUR NOTRE LISTE DE DIFFUSION : collet.xavier@aliceadsl.fr

NUL NE NOUS BLESSE SANS EN PAYER LE PRIX

Incident ordinaire en justice familiale

 

C’était le 26 mars 2009 au tribunal de Bastia, alors que j’attendais de comparaître, j’ai vu une femme sortir du cabinet du Juge aux Affaires Familiales qui statuait sur son affaire avant de s’intéresser à la mienne. Bref, j’ai vu, comme l’ont vu les avocats et justiciables qui se trouvaient là, cette femme sortir en trombe repoussant tout obstacle sur son passage. Elle s’est précipitée vers la sortie en tempêtant des jurons corses : j’en ai marre, assez, je n’en peux plus, … elle dit que des conneries … puis un grand « justice de merde !!! »

Quelques secondes plus tard, elle s’est écroulée sur le pavé extérieur, l’écume aux lèvres et émettant des râles, un attroupement d’avocats et d’employés du palais s’était massé autour d’elle, plus spectateurs que secouristes. Un des justiciables, qui devait aussi passer en audience, a eu la présence d’esprit d’appeler les pompiers. Ceux-ci sont arrivés rapidement et l’ont enveloppé comme dans du papier alu avant de la transférer en milieu médical.

À aucun moment la Juge aux Affaires Familiale et le propre conseil de cette dame ne sont ressortis du cabinet où s’était déroulée l’audience à l’origine de la réaction physiologique de cette femme ?!!! C’est la greffière qui est sortie la première, une fois la malheureuse évacuée, pour appeler mon affaire : Ma fête allait commencer…

J’ai appris plus tard que la JAF avait tenu des propos qui avaient pulvérisé cette mère sans qu’elle ait eu droit à la moindre réponse pour se défendre. La JAF l’a comme fusillé sans preuves, en occultant son droit de se défendre, son conseil s’est tu et cette femme a craqué en entendant oralement la pire des sanctions : la priver de ses enfants sans qu’elle ait fait l’objet de procédures pénales.

Peu ébranlée par le sort de cette mère, la juge s’est occupée de mon affaire sans perdre son mordant.

Une mouche écrasée sur la vitre de son bureau ne l’aurait pas plus troublée.

Félicia Albertini

Pour une maman victime

Créée le 28/10/2010 – Fin le 28/10/2011

Extrait de la pétition « Pétition pour une maman victime de la justice ». La totalité du texte est sur le site d’origine.

Sefcaputeaux 3 / Président de l’association Sefca PUTEAUX

À l’attention de Ministre de la justice,
(…) La vie d’un enfant est en jeu pourtant cela ne touche personne, ma compagne est injustement en prison et moi, je sais que je vais mourir en prison parce que je dévoile ce qui se passe dans les tribunaux de la Région Marseillaise, (…).

Le 1/09/1993 Mme DAHAM Yousfia se marie avec Mr M. (Nom sur le site de la pétition) à Oran. Le 8 février 2001, naissance de leur enfant RIADH, peu de mois après la naissance, le père abandonne la famille. Dépôt de plainte, non suivie d’effet.

Quand l’enfant atteint ses 2 ans, c’est à dire un an et demi après la séparation, Madame DAHAM me rencontre et 6 mois plus tard nous décidons de vivre ensemble pendant que le divorce était demandé.

A cette période, Monsieur M. atteint par la jalousie, se rapproche de son ex femme et deux ans après l’abandon de famille décide de recevoir son fils chez lui un W.E sur deux.

À l’age de trois ans, les institutrices de Riadh convoquent la maman et lui signalent un comportement anormal, elle  lui conseillent de le faire suivre par un pédopsy. Environ 6 mois après le début de la thérapie, la pédopsy appelle la maman pour signaler qu’il y a un très fort doute d’attouchement sexuel du père envers son fils.

Le chef de service de psychiatrie de l’hôpital Edouard Toulouse à Marseille confirme cet état de fait. La Psy, la chef de service et une assistante sociale font un signalement. Classé sans suite.

(…) Suite à une proposition d’emploi intéressante en Espagne nous déménageons et Monsieur M. fait une demande pour obtenir la garde de son fils. Après une plainte pour abandon de famille restée sans effet, une autre plainte pour non paiement de pension alimentaire pendant 25 mois restée également sans effet.

Et pendant le cours d’une enquête pour attouchement et sans attendre le résultat, le juge confie la garde au père qui n’a aucun revenu et qui ne s’est jamais préoccupé de l’enfant. (…) La maman qui a peur pour son fils qui est suivi par une expert psy auprès des tribunaux en Espagne ne veut pas donner son fils au père qui obtient une condamnation de la mère.

Pendant ce temps le père fait une demande de retour de l’enfant. à INTERPOL il déclare connaître l’adresse, le numéro de tel, et l’adresse de l’école, il déclare également « voir la photo de Monsieur G sur carte d’invalidité », donne mon numéro de carte d’identité. Cela ne préoccupe pas la police de voir que ce Monsieur a ma carte d’invalidité et ma carte nationale d’identité. Qui ont été déclarées volées deux mois auparavant. (…)

Sa demande parvient devant le juge Espagnol qui décide que l’enfant est en sécurité en Espagne et qu’il faut qu’il y reste. ( après avoir étudié tous les rapports)

Madame DAHAM est convoquée devant la cour d’appel d’Aix en Provence et a voulu donner ces explications. Il lui a été répondu, vous n’êtes pas ici pour cela mais pour n’avoir pas respecté un jugement. Donc un an de prison ferme, pour une personne qui n’a jamais eu de démêlés avec la justice, même pas un P.V. ( Cela aussi est une anomalie )

Pendant que Madame DAHAM, qui aurait très bien pu ne pas se présenter mais qui faisait confiance à la justice Française, est allée en prison, arrêtée à la barre, sans vêtement et sans le droit de recevoir de colis, moi , j’ai attendu un mois et trois semaine pour avoir l’autorisation de la voir et de lui apporter des vêtements.

Monsieur M. vient en Espagne pour prendre son fils. Le juge Espagnol confirme que suite aux différentes informations française et rapports de psy Français, Algérien et Espagnol, l’enfant est en sécurité en Espagne mais ne l’est pas en France. ( C’est reconnu dans le monde entier, la France ne fait rien contre les pédophiles).

Monsieur M. vient chez moi pour m’agresser et je me retrouve à l’hôpital car j’ai subi une très grave opération cardiaque et le sachant, c’est là qu’il m’a frappé. En Algérie il risque la peine de mort, en Espagne, l’important c’est de protéger l’enfant, en France, l’important c’est de faire taire ceux qui peuvent dévoiler de telles anomalies.

(…) À noter également que lorsque l’enfant à été convoqué devant le juge des enfants à Marseille, lorsqu’il a vu son père, s’est mis à vomir de peur. Cela aussi semble naturel. (…)

M. G/ Lorentz Emeric président de sefca puteaux

Lien vers le texte : http://eclma.wordpress.com/

(redirection sur le site d’origine)
Commentaires (4)

1. martine – Le 31/12/2010 à 14:06

je suis francaise et j’ai honte je connais bien la maman pour avoir ete incarcérée avec elle et c’est une maman en souffrance qui paye de sa vie pour protéger son enfant c’est inadmissible vive l’espagne bravo la france.toute ma famille se joint a moi beatrice adeline mathieu valérie thomas marion rémi anne olivier sophie et d’autres suivront .

2. marc et sa famille – Le 31/12/2010 à 14:10

ca donne des envies de crime faire souffrir un enfant etsa maman en 2010 de cette facon c’est inadmissible,marc martine marine sophie guillaume

3. ANONYME – Le 31/12/2010 à 15:55

Trop de pouvoir à l’ASE, sans aucune surveillance
Pouvons-nous tolérer plus longtemps des crimes sur enfants et les protecteurs ?
Les criminels se souviennent des dates anniversaires et adorent briser les fêtes des parents protecteurs
Si vous protégez votre enfant, comme la loi vous y oblige, vous êtes détruits par l’acharnement de la justice,
Des audiences inutiles contre les protecteurs ruinent les finances de la FRANCE,
Voir : Cour des comptes 1er octobre 2009
SB – Le recueil et le traitement des informations
Préoccupantes
« Les associations sont donc les opérateurs principaux de la protection de l’enfance
administrative comme judiciaire.
Au total, dans le dispositif, tel qu’il existe aujourd’hui, des mesures de protection de même nature peuvent être décidées par les
autorités administratives et les autorités judiciaires. Dans un cas comme dans l’autre, elles sont mises en oeuvre le plus souvent par les mêmes
professionnels, extérieurs à la justice et à l’administration.
des informations sur les enfants en danger, ces données, au motif qu’elles seraient peu fiables, ne sont ni exploitées, ni diffusées.
Dans ce domaine, l’absence de données fiables est le signe d’une vraie carence.
Or, les magistrats du parquet des mineurs, concentrés sur les affaires pénales et de plus en plus sollicités à l’extérieur des juridictions, ont peu de temps à consacrer à la protection de l’enfance en danger. Ils n’interviennent d’ailleurs qu’exceptionnellement au cours des audiences d’assistance éducative et concluent uniquement sur les affaires particulièrement
sensibles ou délicates.
La seule information disponible concerne les
classements sans suite ; or, les raisons n’en sont jamais explicitées et les parquets ne suivent pas le nombre de cas où ils ont été saisis à tort, sauf à conduire une étude rétrospective ad hoc comme dans le Finistère et à Paris.
La Chancellerie doit veiller à ce que les parquets exercent leur rôle de filtrage en les dotant de moyens suffisants et en suivant le nombre de signalements renvoyés aux services de l’ASE.

4. Lorentz – Le 10/01/2011 à 12:30

Merci d’avoir mis d’avoir mise en ligne la pétition
pour cette maman et sont compagnon
emeric lorentz

Justice parallèle ?

LES DEUX JUSTICES DE LA FRANCE : Une première justice honnête de façade pour le bon peuple, où les acteurs du système police, justice et auxiliaires se démènent en appliquant au mieux la législation en fonction des circonstances et selon les moyens. Une deuxième justice parallèle sans aucune règle.

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