Mémoire d’un enfant qui n’a pas eu d’enfance

Il est des justices qui prennent du temps, des victimes inaudibles au moment de leur calvaire, surtout lors le quotidien est à peine descriptible et que tout cela se pratique sous couvert de la loi ou de son interprétation face à laquelle nul avocat ou bonne âme ne saurait sauver les innocents.

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Lorsqu’il parvint à l’âge adulte,  Serge décida de consacrer sa vie à ceux qui l’avaient légalement privé de sa famille ainsi qu’à retrouver les autres victimes. Ceux-là il les a connu, il en a gardé de vieilles photos, c’était pour lui un devoir de mémoire. Il se rappelle de ce qu’une de ces femmes en photo lui avait dit « ils ne vous reverront pas et ne les verrez plus » alors que beaucoup pensaient que ce n’était qu’une erreur vite corrigée, un problème administratif. On ne croyait pas les alarmistes, on parlerait aujourd’hui de « complotistes »

Aujourd’hui le petit Serge est bien vieux, il s’est marié, il a des enfants, des chiens, des chats, il part en vacances … à Venise. Tout cela pour ne pas perdre de vue la vie et ne pas perdre sa vie dans son œuvre de justice. Sa vie, comme il dit : « C’est un va-et-vient entre ces années de cauchemar et aujourd’hui. Je ne peux y échapper. »

Il cru d’abord que retrouver ceux qui avait commis des fautes était suffisant, que ses plaintes feraient le reste pour le prix de sa souffrance et de celle des autres enfants. Mais, même si la loi n’était plus dictée par ceux qui avaient détruit sa famille, obtenir une condamnation était difficile, très difficile. Et puis il fallait retrouver des victimes, il ne pouvait pas exercer leurs recours sans eux.  Mais cela aussi c’était difficile, il fallait retrouver des dossiers, des documents souvent disparus, et pourtant « un homme c’est d’abord un nom, chaque fois que l’on écrit un nom, on a une sorte de personnalité, avec le prénom, le lieu de naissance, l’âge, on a déjà la silhouette, le fantôme de quelqu’un ». Alors il est alors allé voir les enfants devenus vieux, puis est aussi parti à la rencontre des persécuteurs, comme cela, à l’improviste. L’un d’eux sortait de son bureau et il est venu lui parler. La surprise de la rencontre passée, il lui a été répondu « Je n’ai de compte à rendre qu’à la justice … si elle m’en demande ! ». Et c’est Serge qui a eu des ennuis pour cela.

Il se focalisa donc sur les atteintes les plus évidentes, sur les stakhanovistes des enlèvements d’enfants «  parce que juger tout le monde, ce serait disperser les efforts » surtout lorsque de telles pratiques sont un véritable système planifié et organisé. Le pire de ces bourreaux était un dénommé Brunner, celui-là même qui l’avait séparé de son père. Il lui reprochait surtout son obsession sur les enfants, pas un ne lui échappait. Pour lui Brunner n’était pas venu en personne, il avait envoyé la police et le petit Serge, 8 ans, s’était caché pour ne pas qu’on l’emmène. Après Serge vivait dans la crainte qu’on le retrouve, à la moindre alerte il partait se terrer dans un petit réduit pour qu’on ne l’emmène pas lui aussi.

Mais dévoiler de tels bourreaux n’est pas simple, cela représente même des années de travail, et de grosses journées : « De neuf heures du matin à neuf heures du matin ! C’est un peu tout le temps. Mais on peut aussi en rire, on peut mettre de l’humour dans ce que l’on fait. »

Le docteur Illers, un de ces zélés persécuteurs travaillait à Paris, il avait été l’objet d’une plainte qui s’est traduite par un non-lieu, Serge le retrouve des années plus tard après ses grosses journées d’enquêtes. Illers était devenu le président d’une chambre d’un tribunal, quand il l’a appelé au téléphone en dévoilant qui il était, le magistrat poussa un cri, « jamais un innocent ne pousserait un cri comme celui-là ». Le magistrat fut alors mis à la retraite, mais le but était qu’il réponde de ce qu’il avait fait.

Les autres, ceux qui ne sont pas les pires, ont participé ou ont laissé faire. Et pourtant ils n’y étaient pas obligé, « il leur suffisait de dire non, mais ils l’ont fait par arrivisme … On ne fait pas carrière comme ça, on ne peut pas être arriviste à ce point ! »

Peut-être qu’ils ont des remords aujourd’hui en voyant le résultat de ce qu’ils ont fait, mais comme le dit Serge, ils n’ont pas l’allure de criminels, la nature du mal ne se voit pas sur leur figure, il ajoute qu’ils ne souffrent pas, que ce « type de criminel souffre quand il a des ennuis, c’est tout ! »

Je ne suis pas Serge Klarsfeld,  je n’existais pas dans les années 40, mais tout cela me rappelle ce que j’ai vécu il y 13 ans et que je continue à vivre.

Odeurs putrides à Zürich

Ouvrez les fenêtres, il faut aérer !
Ouvrez les fenêtres, il faut aérer !

Les mineurs maltraités par les juridictions zürichoises

Il est permis de nourrir des doutes importants vis-à-vis de magistrats de Zürich quant à leur façon de dire la justice pour des affaires d’atteintes sur mineurs.

Nous avions abordé dans un article précédant la façon dont les autorités tutélaires locales avaient exposé des enfants aux pires maltraitances possibles dans le cadre d’internements administratifs, Zürich n’était pas en reste. Nous suivons aussi une affaire d’enlèvement d’enfant dans le cadre de graves suspicions, là encore la justice de Zürich a permis que ces faits soient perpétrés.

Une brèche dans la lutte contre la pédocriminalité ?

La Suisse qui entend légaliser les relations incestueuses s’interroge-t-elle aussi sur la légalisation de la pédocriminalité ?

Pour en arriver là il faudrait déjà dans les décisions de justice banaliser des actes de pédocriminalité. Des magistrats du tribunal de Zürich ont déjà sauté le pas puisqu’ils ont jugé que « les faits reprochés (suivants) n’étaient pas gravissimes ».

 Les faits en question sont des abus sexuels commis sur plusieurs années par un oncle et parrain de 51 ans sur sa nièce.

Pédocriminel assumé le salopard, collectionneurs de video pédopornographiques faisait se déshabiller sa nièce devant lui depuis qu’elle avait trois ans puis lui imposait des attouchements sexuels … mais pendant qu’elle dormait ont dit les juges.

La pédocriminalité, un crime tout subjectif

Finalement le milieu social expliquerait tout, ben voyons …

Le père et donc frère du pédocriminel, s’est réinstallé chez ses parents suite à son divorce. Havre familial que son aîné dégénéré n’avait pas quitté, la petite passait les week-ends chez son père et là l’oncle l’attendait, de pied ferme si l’on peut dire.

Le tribunal de Zürich le remet donc en liberté, réformant en appel la peine attribuée par le tribunal de Winterthour en la réduisant de 30 à 24 mois avec sursis.

La peine restera donc légère en cas de récidive, mais la petite est tranquille théoriquement pour trois ans puisqu’il ne pourra la retoucher qu’au bout de ce laps de temps, en attendant il aura l’embarras du choix de ses victimes.

Il sera aussi condamné à payer 5 000 francs suisses à sa victime, à un tel tarif cela ne vaut pas le coup de faire du tourisme pédocriminel en Thaïlande, un message certainement à l’attention de tous les pervers de Zürich et ils sont nombreux, on en connaît même quelques uns qui courent encore et qui nous lisent, on ne les oublie pas.

D’autres encore et toujours au même endroit semblent bien être protégés par la « justice »  zürichoise.

Institut pour la Justice

Chers amis,

Un grand merci d’avoir signé le Pacte 2012 pour la Justice. Le courage exceptionnel de Joël Censier, le père de Jérémy, est en train de déclencher un tremblement de terre.

Déjà 8 millions de personnes en France ont vu sa vidéo. 1,5 millions ont signé notre Pacte 2012. C’est un sommet dans l’histoire des mobilisations citoyennes en France.

Nous sommes en train de bouleverser les conditions de la campagne électorale 2012 : aucun des candidats ne s’attendait à un tel soulèvement de la population.

Mais nous rencontrons également de puissantes résistances, et c’est pourquoi je fais appel à vous en urgence :

Certains juges radicaux et déconnectés des réalités se sont organisés pour bloquer nos réformes. Quand ils ont vu que nous dépassions le million de signatures, ils ont activé tous leurs réseaux, dans la presse et le monde politique, pour dissuader les candidats de signer notre Pacte. Alors que nos propositions sont indispensables pour mieux protéger les citoyens innocents.

Pour les empêcher de nous faire taire, aidez-moi s’il vous plait à faire circuler la vidéo de Joël Censier auprès des 55 millions de Français qui ne l’ont pas encore vue. Il y en a forcément dans votre entourage !!

Envoyez leur au plus vite la vidéo http://pacte2012.fr/video.html, pour qu’ils signent notre Pacte eux aussi.

L’opposition de certains idéologues à nos propositions s’organise au moment précis où le système judiciaire est éclaboussé par de nouveaux drames, dont la mort de la petite Agnès, 13 ans, tuée par un jeune qui n’aurait jamais dû être en liberté.

Alors s’il vous plait, aidez l’Institut pour la Justice à agir en appelant, ou en rappelant, tout votre entourage maintenant à signer notre Pacte 2012.

Le plus simple est d’envoyer la vidéo de Joël Censier, le policier dont le fils a été tué, à tout votre carnet d’adresse. Pour cela, il vous suffit de copier le lien suivant, d’ouvrir un nouveau message, et de coller le lien puis de l’envoyer à toutes les personnes que vous connaissez :

http://pacte2012.fr/video.html

Nous ne devons plus accepter que notre Justice mette nos enfants et les personnes faibles de notre société en danger.

En continuant à rassembler des signatures à notre Pacte, nous pouvons obliger les candidats aux élections à se prononcer en faveur de nos réformes, et obtenir cet urgent rééquilibrage de la Justice française, dès mai 2012.

Mais ce n’est possible que si chacun de nous se mobilise. Je compte donc sur vous pour diffuser partout autour de vous la vidéo : http://pacte2012.fr/video.html

Un grand merci,

Laurence Havel, Secrétaire nationale

Maître Collard : contrôler les juges

 

Dans « Mon dictionnaire des erreurs judiciaires » (éd. Plon), Maître Gilbert Collard, avocat au barreau de Marseille, décrit, de l’affaire Calas à celle d’Outreau, les mécanismes qui mènent la justice à condamner des innocents. En plein débat sur la réforme judiciaire, il en profite pour avancer ses propositions pour une justice mieux contrôlée.

Commentaires (9)

1. Boris Tanusheff – Le 26/10/2010 à 16:33:27

Le pouvoir législatif nous a obligé de ne pas commenter les décisions de la justice ce qui est une preuve du non-respect de l’individu qui n’est pas apprécié à la hauteur de sa valeur de citoyen. Mais nos opinions restent libres et peuvent toujours évoquer le malaise de la justice d’aujourd’hui.
——————————————

…et si on commençait par interdire toute forme de syndicalisme pour les juges. C’est le cas pour les militaires qui en temps de paix ne présentent pas un danger évident pour nos institutions. Les opinions politiques de nos magistrats n’ont pas à s’exprimer de la façon dont le syndicat de la magistrature en use et protège les siens…


2. nono91 – Le 10/12/2010 à 10:18:45

Cher Monsieur. Le S….. G….. des Nations Unies

J’ai remarqué que vous êtes un homme de grand cœur et préoccuper pour le bien-être des enfants.

Je vous demande s’il est possible d’élaborer un protocole facultatif pour traiter les plaintes émanant de particuliers à la Convention relative aux droits de l’enfant.

Voici l’histoire de mon enfant:

Tout ceci je l’ai découvert en parti en étant privé de mon enfant Handicapé…14 mois sans aucun contact ni maintien des relations malgré que les jugements écrit disaient le contraire. Soit en totale violation des droits internationaux qui stipulent qu’il est un droit de maintenir des relations entre parents et enfants (par exemple l’article 24 de la charte des droits fondamentaux de l’union européenne)

Estimez-vous ? Qu’’il y a pu y avoir violation de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, sachant que l’autorité parentale des soins à apporter au mineur était détenue par les autorités Française (soit la DPEJ du 94) de Décembre 2008 à septembre 2010.

Je comprends votre position mais je tiens à réitérer que si tout le monde dès le départ en 2008 aurait continué la prise en charge en cours qui était en place, il ne serait jamais monté à 106 kilos.

Alors que mon fils bénéficiait d’un suivi diététique à 83.8 kilos après une perte de poids de 3 kilos, quand il était à ma charge, seul, en 2008.

Trouvez-vous normal que les autorités Françaises ont laissé évoluer cette obésité qui a pu mettre mon enfant en danger au début 2009 par un risque d’accident vasculaire cérébral, puis en a découlé en décembre 2009 par une capacité respiratoire des explorations fonctionnelles de 44% couché et 78 % assis sans compter toutes les autres complications associées à cette obésité.

De plus ce qui m’a interpellé sur le scanner cérébrale d’Eddie (mon fils handicapé) c’est une paralysie faciale régressive avec des crises convulsives récentes et une obésité morbide, mais comme par hasard aucuns professionnels de santé ne veux s’engager et ne peut m’affirmer que mon fils n’a pas eu un début d’ A.V.C.


3. Boris Tanusheff – Le 13/12/2010 à 01:25:02

@nono91
Monsieur, quelque soit la raison pour l’enlèvement de votre fils, aucun parent ne mérite d’être privé de son enfant plus d’un an par l’entêtement des SS. D’autant plus que son handicap s’est aggravé à cause d’eux. Un mépris pour lequel, si je comprends bien, vous avez averti plusieurs instances (le texte copier/coller du commentaire). Maintenant vous demandez « s’il est possible d’élaborer un protocole facultatif pour traiter les plaintes émanant de particuliers à la Convention relative aux droits de l’enfant ? ». A mon avis non car la procédure civil des plaintes individuelles ou collectives est codifiée et passe par le TGI, la Cour d’Appel et la Cour de Cassation avant d’atterrir dans la Cour Européenne de Droits de l’Homme qui est la seule qui traite véritablement nos plaintes sous l’angle de la Convention de droits de l’enfant, mais là la démarche est plutôt individuelle. L’idée cependant est bonne et il faut la creuser d’avantage.


4. dolla – Le 24/12/2010 à 08:31:39

aucune personne n’a de légitimité pour juger une autre personne ! stop a la pensée unique !
ou va la démocratie ?


5. nono91 – Le 12/01/2011 à 19:57:56

@boris il n’y a rien d’impossible, réponse des Nations Unies.
—–Message d’origine—–
De : inquiries2 [mailto:inquiries2@un.org]
Envoyé : mardi 23 novembre 2010 20:47
À : Terriou, Bruno
Objet : RE : Rights of the Child

Salutations du groupe des renseignements.

Au nom du Secrétaire général, nous vous remercions de votre lettre qui a été transférée à notre bureau pour réponse.

Veuillez noter que toute proposition pour considération par les pays membres des Nations Unies doit être présentée au préalable par un représentant officiel (Ambassadeur) d’un des états membres. La proposition doit ensuite être officiellement inscrite sur l’ordre du jour de l’Assemblée Générale puis votée par les pays membres.

Nous vous suggérons de faire part de votre proposition au représentant de votre pays auprès des Nations Unies. Pour leur contact d’information, veuillez visiter le site internet suivant:

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez aux Nations Unies et vous prions d’agréer l’assurance de notre considération distinguée.

J’ai écrit un protocole et soumis à l »examen de l’Ambassadeur


6. non91 – Le 12/01/2011 à 20:07:13

@boris, même le Bureau du Commissaire aux droits l’homme du Conseil de l’Europe cite ceci :

Monsieur,

Nous vous remercions pour vos messages qui ont été reçus et traités par le Bureau du Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.

Votre soutien pour la mise en place d’un recours individuel devant le Comité des droits de l’enfant doit être souligné. Nous avons également pris note des difficultés que vous rencontrez avec l’administration française concernant la prise en charge de votre enfant handicapé.

Nous prenons en compte toutes les allégations de violations de droits de l’homme. Cependant le Commissaire ne peut traiter de plaintes individuelles, en application de son mandat. En conséquence, notre Bureau ne peut prendre aucune action concernant votre situation particulière.

En regrettant de ne pouvoir donner d’autres suites à votre demande, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.


7. nono91 – Le 12/01/2011 à 20:17:38

@boris extrait de ce que j’ai écrit, comme vous le signaler » »L’idée cependant est bonne et il faut la creuser d’avantage. » »
Protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits Enfants
Les États Parties au présent Protocole sont convenus de ce qui suit :
Article premier
1. Tout État Partie au présent Protocole (« État Partie ») reconnaît que le Comité des droits de l’enfant (« Comité ») a compétence pour recevoir et examiner les communications présentées par des particuliers ou groupes de particuliers ou au nom de particuliers ou groupes de particuliers relevant de sa juridiction qui prétendent être victimes d’une violation par cet État Partie des dispositions de la Convention.
2. Le Comité ne reçoit aucune communication intéressant un État Partie à la Convention qui n’est pas partie au présent Protocole.
Article 7
1. Le Comité peut inviter l’État Partie intéressé à inclure, dans le rapport qu’il doit présenter conformément à l’article () de la Convention, des précisions sur les mesures qu’il a prises à la suite d’une enquête effectuée en vertu de l’article 6 du présent Protocole.
2. Le Comité demande que l’Etat partie, qu’en cas de séparation ou de divorce, que soit maintenue dans le respect des racines parentales, les liens affectifs de l’enfant avec ses deux parents et dés que cela est possible en vu de préserver l’égalité des droits de chaque enfants, suggère d’instaurer la garde en alternance.
3. Le Comité demande que l’Etat partie, prenne en considération les points de rencontre pour le maintien des relations enfants-parents conformément à l’article 9 de la convention.
1) Dans le cadre des visites médiatisées et dans l’intérêt supérieur de l’enfant, le Comité étant conscient de la douleur que peux représenter une telle séparation, demande à l’état partie de respecter vigoureusement que cette séparation n’excède pas un délai de 3 semaines et que ces visites interviennes de manière régulière.
4. Le Comité demande que l’Etat partie ayant désigné un tiers au titre de l’autorité parentale envers un ou des enfant(s), de remettre un rapport trimestriel sur l’évolution de l’état de santé et du suivi éducatif du dit enfant (s) concerné(s), conformément à l’article 3 de la Convention, soit à l’autorité compétente et tous les codétenteurs de l’autorité parentale.
5. Le Comité demande que l’Etat partie ayant pris des mesures de placements pour un ou des enfant (s), doit être soumis un réexamen régulier dans une période de 3 mois maximum, afin que tout enfant (s) puisse réintégrer son foyer et bénéficier de sa protection parentale, tous parents commettant de fautes graves sur l’enfant en vu de compromettre sa santé, sa sécurité et sa moralité pourra se voir privé de son ou ses enfant (s) par des périodes de longue durée.
6. Le Comité demande que l’Etat partie agisse avec rigueur contre tout abus sexuel (pédophilie) qui doit être sanctionné avec force. Que ce soit homme, femme, religieux ou politique, ils doivent être sanctionné avec la même détermination, aucunes distinctions de classe ne doit être toléré, le genre humain doit être égaux en droit donc égaux en peines immuables.
7. Le Comité demande que l’Etat partie en corrélation avec le Comité sur les droits économiques sociaux et culturels qui a également déterminé que les discriminations sur la base de l’orientation ou de l’identité sexuelle doivent être interdites. Souhaite que les organisations de la protection de l’enfance agissent avec discernement sans préjugés discriminatoires, ni violences psychologiques institutionnelles sur les enfants et leurs familles, les pays doivent faire preuve de courage politique et moral pour combattre la discrimination sous toutes ses formes.
8. Le Comité demande que l’Etat partie respect le droit à un nom et une nationalité
1). L’enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité et dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et être élevé par eux.
2). L’État partie veille à mettre ces droits en œuvre conformément à leur législation nationale et aux obligations que leur imposent les instruments internationaux applicables en la matière, en particulier dans les cas où faute de cela l’enfant se trouverait apatride.
9. A l’expiration du délai de six mois visé au paragraphe 4 de l’article 6, le Comité peut, s’il y a lieu, inviter l’État Partie intéressé à l’informer des mesures qu’il a prises à la suite de l’enquête.


8. nono91 – Le 12/01/2011 à 21:25:46

@Boris cela n’aboutira peut être jamais, mais j’ai la satisfaction d’avoir essayé de faire avancer les choses en vu de promouvoir et de garantir les droits de l’enfant en France devant ce dénie de justice et face à l’incurie de la soit disant organisation pour la protection de l’enfant. Comme j’avais cité à la défenseure des enfants : Que je réfère de ces négligences auprès de la C.E.D.H et du H.C.D.H est tout a fait légitime car en France notre crédibilité est jugée par rapport à notre position sociale, donc les intérêts supérieurs d’Eddie nécessitent que j’en réfère à de hautes autorités qui peuvent avoir un œil objectif sur la position de mon enfant par rapport aux responsabilités des services sociaux Français titulaire de l’autorité parentale des soins à apporter au mineur (en rapport avec l’article 3.2 de la C.I.D.E puis il y a aussi l’article 23 de cette même convention), car en France ils sont intouchables malgré toutes leurs erreurs.


9. SIRIEIX – Le 18/01/2011 à 09:19:28

Exemple d’une toute puissance magistrate déchue de ses prétentions d’intouchable :

En audience, le juge, interpellé sur un point litigieux relevé dans un jugement dudit juge assène à son contradicteur : « Vous n’allez pas m’apprendre mon métier ! » L’interpelant a eu le « bec cloué » par cette réponse pleine de morgue.

Quelques mois plus tard, l’interpelant obtenait l’annulation des jugements de cette juge pour vice de forme dans la procédure. Euh… Si, je vais vous apprendre votre métier Madame Le Juge.

Pour Anne-Lorraine

Appel de Philippe Schmitt, le père d’Anne-Lorraine (extrait)

 Référendum sur la justice

Chère Madame, cher Monsieur,

Le matin du 25 novembre 2007, j’attendais ma fille Anne-Lorraine sur le pont qui surplombe les voies à la gare de la Borne Blanche, dans l’Oise. J’étais impatient de la retrouver parce que je ne l’avais pas vue depuis trois semaines. Mais quand le train [RER D] de 10 h 30 est arrivé, Anne-Lorraine n’est pas descendue.

Ce souvenir me hantera jusqu’à ma mort. Car j’ai appris plus tard que ma fille était bien dans le premier wagon, mourante, incapable de crier au secours. Elle avait reçu trente-quatre coups de couteau d’un homme qui sortait de prison, pour avoir commis un viol quasiment au même endroit en 1995.

En tant que parent ou grand-parent, vous pouvez imaginer le nombre de nuits où ma femme Elisabeth et moi avons revécu, en cauchemar, la scène qui a eu lieu dans ce train, ce jour-là. Anne-Lorraine était l’aînée de nos cinq enfants. C’était une vraie battante. Elle voulait devenir journaliste et s’était donné tous les moyens pour réaliser son rêve. Elle ne se plaignait jamais, elle était toujours riante, toujours de bonne humeur. Sa perte est irréparable.

Mais le jour de son enterrement, Elisabeth et moi nous sommes engagés à ce que son sacrifice ne soit pas vain.

Une année s’est écoulée. Nous avons étudié la question en profondeur et nous sommes aujourd’hui certains que les pouvoirs publics pourraient prendre des mesures pour empêcher que des centaines d’autres femmes et enfants subissent le même martyre.

Mais encore faut-il qu’une forte demande se manifeste de la part des citoyens comme vous.

C’est pourquoi je vous écris cette lettre. Elisabeth et moi vous demandons de participer au Référendum sur la justice. Il faut que vous sachiez que, pour les parents des victimes de criminels, l’horreur ne s’arrête pas le jour de l’enterrement. Le véritable calvaire commence quand vous réalisez que justice ne pourra que très difficilement être rendue.

Quels que soient les souffrances, les tortures, les actes de barbarie que votre enfant a subis, notre système judiciaire ne permet quasiment plus de donner une juste peine au coupable. (…)

Pierre Bodein, condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 1994, s’est ainsi retrouvé en liberté dès 2004, ce qui lui a permis de torturer et d’assassiner Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, Julie Scharsch, 14 ans, et Hedwige Vallée, avant d’être rattrapé.

Guy Georges n’a été condamné qu’à une année de prison, après une agression sanglante au couteau sur une jeune femme, alors qu’il avait déjà quatre tentatives de meurtre derrière lui. A sa sortie, il a donc pu recommencer, violer et assassiner sept jeunes filles.

Michel Fourniret a été condamné à cinq ans de prison pour une dizaine de viols sur mineurs. Sorti après 3 ans seulement, il a pu commettre huit viols et assassinats supplémentaires.

Francis Heaulme a également eu maille à partir des dizaines de fois avec la Police et la Justice, avant que son cas ne soit considéré comme assez grave pour mériter 30 ans de prison. Mais entre temps, il avait commis 9 meurtres.

Francis Evrard, condamné trois fois pour pédophilie, a été relâché en juillet 2007, ce qui lui a permis presque immédiatement d’enlever Enis, un petit garçon de 5 ans. Il a ensuite évoqué« une quarantaine d’enfants ». Mais le magistrat qui l’avait libéré avait lui aussi agi en toute légalité.

Prison avec sursis, remises de peine, libération conditionnelle, semi-liberté, amnisties, liberté surveillée, et, depuis peu, bracelet électronique et même « prison hors les murs » (!!!), tout est fait pour diminuer les peines d’emprisonnement.

Malgré la récente loi sur la « rétention de sûreté », le nombre de remises de peine et de libérations anticipées a augmenté de 34 % entre 2007 et 2008.

Pourtant, n’y a-t-il pas au moins une certaine catégorie de criminels que l’on pourrait définitivement écarter de la société ? Qui a intérêt à ce qu’on relâche les violeurs et les assassins, quand on sait que le nombre de viols et de meurtres avec actes de barbarie a déjà augmenté de 200 % depuis 1981 ?

Mais regardons les choses en face : les citoyens concernés comme vous et moi, ont-ils fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher les pouvoirs publics de relâcher des criminels dangereux ? Quand leur avons-nous exprimé concrètement notre révolte pour la dernière fois ? (…)

D’avance, je vous remercie de tout ce que vous pourrez faire pour soutenir notre mouvement. Faites-le pour ma fille Anne-Lorraine, pour toutes les jeunes filles qui se sont fait assassiner comme elle et, plus important encore, pour toutes les futures victimes que nous protégerons grâce à notre action.

Avec tout mon dévouement,

Philippe Schmitt

P.S. : merci de transférer cet article à tous vos amis.

http://anne-lorraine-schmitt.skyrock.com/1855894909-SOUVIENS-TOI-D-ANNE-LORRAINE.html

Tract CEDIF

 

COMITÉ ÉLARGI DE DÉFENSE DE L’INDIVIDU ET DES FAMILLES

Nos propositions positives pour la société future : l’abolition de la famille (…) in « Socialisme utopique et socialisme scientifique », Marx et Engels

Une proposition aussi scandaleuse que celle de Marx est partagée par bien des travailleurs sociaux et certains de leur complice de la magistrature pour lesquels la famille, les parents, doivent donc abandonner leur mission et être niés en tant que première des institutions.

L’épanouissement des enfants implique au contraire qu’ils trouvent en leur famille le premier des refuges et le lieu où ils peuvent se construire en tant qu’individus autonomes.

Dans une société libre les parents sont et demeurent la référence des enfants, à ce titre ils ont le devoir et la responsabilité de pourvoir à leur éducation selon les principes qui sont les leurs. Sauf maltraitance avérée les institutions n’ont donc pas à s’opposer ni à interférer dans l’éducation des jeunes.

Mais la maltraitance ainsi établie doit pouvoir être strictement définie. Il ne convient donc pas, par exemple, de classer dans la rubrique maltraitance aussi bien un excès d’hygiène qu’un manque de soin, une pression scolaire « trop forte » qu’une absence de suivi de la scolarité, abandonnant ainsi à la subjectivité d’un enquêteur social l’avenir d’une famille surtout lorsque le développement de leur « fonds de commerce » les mène à voir des maltraitances partout, quitte à les imaginer.

Au nom de la lutte contre la maltraitance nous avons donc troqué la liberté des parents pour la sécurité des enfants, mais nous n’avons obtenu ni l’une ni l’autre. Car si nous pouvons dire que les services sociaux ont pu se créer une légitimité par leur volonté affichée de prévenir les maltraitances dans les familles, s’il est vrai que ces personnels peuvent quelquefois découvrir le pire, la chronique judiciaire s’est faite l’écho de très nombreux cas dans lesquels les services sociaux sont restés sans réaction alors que des enfants mourraient de privation de soins et de maltraitances.

A contrario, le scandale d’Outreau, d’autres moins médiatisés autour de placements d’office montrent aussi que les services sociaux peuvent devenir l’instrument du malheur des enfants, à coups d’interventions tardives, maladroites et quelquefois mal intentionnées.

 C’est donc au nom de la défense des familles injustement brisées par les interventions de travailleurs sociaux et d’une certaine justice que le Comité se constitue.

Notre objectif : briser le silence et de sortir nos enfants des griffes de ceux qui, par sévices publics interposés, ont privé des enfants de l’amour de leurs parents et ont ainsi abîmé leurs repères sociaux et leur équilibre psychologique.

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