Gadsden flag pour le CEDIF

L’emblème du CEDIF est né de l’alliance des idées qui inspirent notre association, à la fois défensives pour les individus et les familles et offensives pour l’exercice de leurs droits. La synthèse de ces idées est portée par le symbole du Gadsden Flag figurant un serpent à sonnettes, animal inoffensif qui n’initie jamais le combat, mais dont la riposte peut être fatale quand on lui marche dessus. Ce sens est complété par la devise d’origine latine « Nemo Me Impune Lacessit », ce qui signifie en français « personne ne me marche pas dessus impunément » et en anglais « dont tread on  me ».

L’origine du flag remonte à la guerre d’indépendance des États-Unis qui opposa les colons britanniques d’Amérique du Nord à leur métropole, la Grande-Bretagne. Il fut inventé par le colonel Christopher Gadsden en 1775. L’année suivante le serpent à sonnettes du flag fut adopté par Benjamin Franklin, entre autres, parce qu’il possède 13 anneaux sonores, autant qu’il était à ce moment le nombre des colonies britanniques en Amérique.

Dès la proclamation d’indépendance des États-Unis d’Amérique, ceux qui étaient favorables à ce processus furent appelés « Patriots ». Ces gens se battaient pour leurs idées politiques dès les tout premiers moments de la guerre, avant même que la volonté d’indépendance soit partagée par tous. Les plus décidés d’entre eux, en tant que membres de la milice des treize colonies, portaient le nom de « Minutemen » car ils jurèrent d’être prêts à combattre dans la minute qui suit.

La France n’est pas un pays libre. L’esprit socialiste et socialisant des français est transposée dans le système étatique et fléchit les décisions, façonne les mœurs, pervertit la pensée là ou il se construit – dans les écoles, dans les médias, dans la culture. En s’appuyant particulièrement sur les syndicats nommés partenaires sociaux, il a infiltré l’appareil de contrôle social et impose ses normes. L’autre forme de contrôle, celui de la loi, sévit par les innombrables restrictions et réglementations des différents codes de la justice. Elles sont applicables par la volonté arbitraire d’une magistrature majoritairement socialiste qui exerce son pouvoir d’interprétation et de censure selon ses propres idéaux qui ne laissent que peu de place à un examen objectif.

Face à une telle situation nous devons nous faire Minutemen, d’où notre référence au Gadsden flag.

L’existence même de notre association est l’un des symptômes du malaise français d’une société dans laquelle l’ignominie est récompensée, où les valeurs sont complètement inversées. Mais que faisons nous de ce constat, devons nous nous résigner et apporter le seul réconfort qui consiste à se lamenter ensemble ? La force du CEDIF c’est la justice, un esprit de libération face à l’arbitraire et la solidarité des dissidents. Nous sommes là pour apporter une valeur ajoutée aux victimes de l’Etat et pour secouer les fondements de l’oppression.

NUL NE NOUS BLESSE DANS L’IMPUNITÉ

Boris Tanusheff / Xavier Collet

Le manifeste du CEDIF

 Le manifeste du CEDIF

Les régimes totalitaires ne s’y sont pas trompés. Pour que l’individu abdique sa souveraineté et sa liberté il doit être nu sous le regard de l’État, aucune institution ne saurait s’interposer entre lui et l’État puisque celui-ci se veut seul garant de la protection et seul capable de sanctionner. La famille, les parents, doivent donc abandonner leur mission et être niés en tant que première des institutions. Coupés de leurs liens naturels, par le biais de différents organismes sociaux, les enfants deviennent le produit du totalitarisme, des êtres soumis et dociles de l’État, sans trop d’âme ni de sentiments.

Au contraire, le libre épanouissement des enfants suppose qu’ils trouvent en leur famille le premier des repères, le lieu où ils peuvent se construire en tant qu’individus autonomes. Ceci correspond au principe de subsidiarité qui veut qu’autant que possible une responsabilité soit assurée par l’échelon de base. Il en découle que dans une société libre les parents sont et demeurent la référence des enfants, à ce titre ils ont le devoir et la responsabilité de pourvoir à leur éducation selon les principes qui sont les leurs. Ce principe est un préalable absolument incontournable dans tout débat sur l’éducation et la protection de l’enfance, il est un garde-fou qui protège notre société d’une dérive totalitaire fondée sur la remise en cause de la première des institutions : la famille.

Il est heureux que nous soyons sortis du modèle du « pater familia » ayant droit de vie ou de mort sur sa progéniture. C’est bien dans le respect du principe de subsidiarité que l’échelon institutionnel « services sociaux ou autres » intervient en appliquant le principe de suppléance, lorsque l’échelon de base qu’est la famille, a failli dans l’exercice de ses responsabilités d’entretenir, de protéger et d’éduquer sa progéniture. Mais évidemment cette déchéance n’est possible que pour incapacité avérée. Ceci nous amène à nous interroger sur l’influence qui peut y avoir la subjectivité d’un enquêteur social sur l’avenir d’une famille, sur les éléments permettant de dire que des parents ont failli, sur le bien-fondé du droit de l’État de s’immiscer dans l’intimité des familles voire de leur retirer leurs enfants.

Il est très inquiétant quand au nom de la lutte contre la maltraitance dans les familles les institutions étatiques décident de troquer la liberté des parents pour la sécurité des enfants, mais elles n’obtiendront ainsi ni l’une ni l’autre. Car si nous pouvons dire que les services sociaux ont pu se créer une légitimité par leur volonté affiché de prévenir les maltraitances, la chronique judiciaire s’est faite l’écho de très nombreux cas dans lesquels les services sociaux sont restés sans réaction alors que des enfants mourraient de privation de soins et de maltraitances. A contrario, les scandales plus au moins médiatisés autour de placements d’office, montrent aussi que les services sociaux qui combattent en sens propre du terme la légitimé de l’institution de la famille au quotidienne, peuvent devenir l’instrument du malheur des enfants, à coups d’interventions maladroites et quelquefois mal intentionnées. A cela s’ajoute et les procédures abusives et les dénis de justice, suite logique de la connivence avec les services d’une grande partie des magistrats. 

En dépit d’un certain nombre d’Outreau, la profession n’a pourtant pas encore la mauvaise presse qu’elle mérite. Elle continue de susciter des vocations dans les couches d’une population éprise de transformation sociale ignorant à peu près tout du fonctionnement normal des familles. Les travailleurs sociaux des associations, les fonctionnaires de l’ASE, les enquêteurs de la PJJ, les assistantes sociales, les divers psychologues et autres auxiliaires de l’enfance se situent en effet dans une relation ambiguë avec les parents. Censés leur apporter un soutien, ces personnels prennent souvent en charge des cas sociaux dont ils tentent de suppléer les insuffisances maniant la récompense de l’aide financière et le bâton des mesures de placement. Et même si parfois ils admettent que l’effet de leur intervention a aussi des conséquences désastreux ils mettent en avant leurs « bonnes intentions » qu’ils opposent à une « ambiance sécuritaire ».

Avec un minimum de recul cette « circonstance atténuante » des travailleurs sociaux est inepte. Ils n’ont pas attendu un pseudo climat sécuritaire autour d’une nouvelle dangerosité, se contentant de mettre en application un « principe de précaution » à leur sauce contre l’influence de l’institution familiale. Ils s’inquiètent moins du vécu des enfants que de la condition sociale et culturelle des familles, donc les parents coupables de « pressions scolaires » ne sont pas moins dangereux que les déments qui finissent par couler leur progéniture dans le béton. Ils vont donc dénoncer ce procès en dangerosité qui est pourtant et il faut le dire clairement leur seule raison légitime d’agir, une raison objective et incontournable dans toute société civilisée.

Il ne saurait donc être concevable que des éducateurs se croient chargés des missions de transformation de la société en pourfendant une structure familiale qu’ils considèrent comme reproductrice d’une structure sociale qu’ils rejettent avec tous les risques que fait peser le poids de décisions très subjectives sur le sorts de familles, voulant privilégier jusque devant les tribunaux pour enfants certaines conceptions éducatives peu défendables au détriment d’autres conceptions solides mais trop « bourgeoises ». En effet, on ne saurait protéger les enfants en considérant la famille comme source d’aliénation sans faire peser une menace grave sur leur équilibre psychologique et leurs repères sociaux. Il importe donc de dénoncer, de poursuivre et de faire casser ceux qui s’abritent derrière leur tâche pour se mêler d’ingénierie sociale au détriment de la valeur de la famille.