Enlevée à Zürich

Alors que les exactions commises par des juridictions Suisses à l’égard d’enfants et de familles font l’objet d’une campagne d’information par des media grands publics français, notamment l’Express et France Inter, nous avions aussi eu l’occasion de nous pencher sur ce crime contre l’enfance et la famille dans notre dernier article à la lumière de ce que nous ont révélés des parents victimes.

Rupture du lien parental : la filière Suisse

maman je t'aimeIl apparaît bien que des juridictions Suisses face à un taux de natalité très faible et une volonté toujours aussi « normalisatrice » de l’institution familiale, mettent la main sur des enfants étrangers en les séparant du parent ne résidant pas en Suisse.

Une maman nous avait saisi pour s’inquiéter de ce que son ex déclare une adresse fictive en Suisse chez une concubine avec laquelle il n’habite pas, ceci afin de rendre des décisions de justices inapplicable concernant leur enfant.

Effectivement en droit international le critère de résidence est fondamental. Les enfants déclarés vivre en Suisse, quelle que soit leur nationalité sont soumis aux tribunaux suisse et plus particulièrement à l’autorité de tutelle du canton.

Pour des géniteurs indignes, se déclarer résidant Suisse est donc un moyen de détourner un enfant de l’autre parent, ceci avec la complicité active des autorités locales qui pourront ainsi pallier à un manque d’enfants dans le pays et donner des emplois aux travailleurs sociaux.

Un témoignage probant

Un couple de nos adhérents : une maman et un papa de cœur ont subi ainsi l’enlèvement prémédité d’un enfant, nous avons tenu à leur donner la parole.

CEDIF : Bonjour Edwige et Xavier, vous avez dénoncé des faits de partialité, de diffamation et d’enlèvement international d’enfant obtenu par la complicité du Bureau des Tutelles du canton de Zürich (Kindes und Erwachsenenschutzbehörde). Comment en êtes-vous arrivés là ?

Edwige : Mon ex-époux s’est remarié avec une citoyenne suisse et s’est installé à Zürich. Un litige va naître sur fond de pensions alimentaires impayées depuis 3 ans et des conceptions éducatives complètement opposées.

Xavier : Oui, sans entrer dans les détails, nous nous rendrons compte trop tard d’une situation d’emprise exercée par la belle-mère, laquelle exerce  en tant que  » psychothérapeute  » avec pour titre une formation délivrée par un organisme  » new age  » à Zürich. Cette personne va se livrer à des pressions sur ma belle-fille et à de nombreuses élucubrations et diffamations afin que le géniteur puisse obtenir la garde de sa fille.

CEDIF : Et c’est un couple pareil qui a pu obtenir la garde de votre belle-fille ! Le litige dont vous parlez n’a pas été retenu à leur encontre ?

Edwige : Non, j’avais déposé plainte pour abandon de famille et abus de faiblesse sur mineur avec le soutien d’une association anti-secte, mais les plaintes ont été classées. Puis, tout s’est passé très vite, ma fille était inscrite dans un établissement scolaire de Zürich sans que je ne sois consultée. En Suisse les contacts sont rompus, pas moyen de rencontrer ma fille ni de lui parler.

Xavier : Ces contacts ont été sciemment rompus par le géniteur et la belle-mère puisqu’ils vont d’abord nous diffamer auprès des services sociaux locaux et tenteront une première fois de faire placer ma belle-fille sous curatelle.

CEDIF : La mise sous curatelle d’un enfant en Suisse permet donc d’imposer des mesures pour le « bien du mineur ».

Il faut savoir par ailleurs qu’en Suisse le principe des droits de visite et d’hébergement existe mais qu’il est simple pour un parent de ne pas le respecter, il suffit pour cela qu’il explique que le mineur ne souhaite pas voir l’autre parent. La mise sous curatelle est un dispositif qui remet entre les mains d’un curateur la responsabilité à la place du parent de mettre en échec un droit de visite normal dans le cadre notamment d’un conflit familial. Le curateur proposera alors d’organiser des visites médiatisées dans son bureau.

La mise en place d’une curatelle du Bureau des Tutelles de Zürich sur un enfant étranger serait donc de nature à permettre un abus de droit international puisqu’il peut priver d’effet et à titre préventif une décision d’une juridiction française par exemple concernant la garde ou un droit de visite sur l’enfant. N’importe quel parent de n’importe quelle nationalité peut subir cette privation de facto de son autorité parentale par un bureau des tutelles suisse, d’ailleurs ni le géniteur et ni votre fille ne sont suisse ?

Edwige : Non, ils sont français et vous avez bien résumé : n’importe quel parent de France ou d’ailleurs pourrait se marier (ou se « concubiner ») avec un ou une résidante suisse et s’y installer afin de couper un enfant de son autre parent.

CEDIF : Si la première tentative de mise sous curatelle n’a pas fonctionné, comment la seconde a-t-il été acceptée ?

Xavier : C’est là que les juridictions de Zürich se révèlent machiavéliques, alors que ma femme n’avait pas de droit de visite précisément fixés, une curatelle ne s’imposait pas car elle ne pouvait pas encore déposer plainte pour non-représentation d’enfant. Mais à partir du moment où une juridiction française fixait des droits de visite et d’hébergement, la rupture des contacts avec ma belle-fille pouvait entraîner une condamnation du père pour non-représentation et donc il fallait la complicité du bureau des tutelles de Zürich pour qu’il ne puisse être poursuivi en France.

Edwige : Donc lors de leur seconde demande de mise sous curatelle, des droits de visite et d’hébergement m’étaient précisément accordés. Je me rappelle encore que la veille de l’arrivée prévue de ma fille pour passer ses grandes vacances avec nous le téléphone avait sonné…

Xavier : Oui, une certaine Martina Baenziger, du bureau des tutelles de Zürich voulait nous parler en allemand, je n’y comprenais rien, puis en anglais elle parlera d’une sorte de médiation. Nous n’avions encore rien saisi du rôle de ce fameux bureau des tutelles … Finalement Martina Baenziger nous dira qu’une psy déciderait de la venue de ma belle-fille.

Edwige : Nous avons attendu ma fille sur le quai de la gare de l’Est à Paris, vainement. Nous apprendrons ultérieurement que la psy avait rencontré ma fille bien avant l’appel du bureau des tutelles et qu’il avait été décidé qu’elle ne viendrait pas, qu’elle ne viendrait plus jamais !

CEDIF : Le bureau des tutelle de Zürich a donc attendu que vous obteniez un droit de visite pour le vider de son contenu ? Mais il ne pouvait s’appuyer officiellement sur cet argument pour enlever votre fille ?

Edwige : Ils ont fait écrire à ma fille qu’elle ne souhaitait plus venir en France mais me rencontrer en visite médiatisée car elle ne voulait pas voir Xavier. La lettre sera envoyée à toutes les juridictions possibles et imaginables et bien évidemment au bureau des tutelles de Zürich.

CEDIF : On comprend bien la manipulation, d’après ce que vous m’avez dit concernant la situation d’emprise, il apparaît évident que cet écrit a été réalisé sous la dictée.

Edwige : Cela ne fait aucun doute car lorsque ma fille ne répète pas ce que le père et la belle-mère souhaitent entendre, ceux-ci lui font écrire des lettres avec une belle écriture sur un joli papier à lettre. Ces écrits sont ensuite produits en justice pour remplacer la parole de ma fille. cette pièce devait permettre de saisir le bureau des tutelles.

Xavier : Nous apprendrons par le fait accompli d’un jugement non contradictoire et en allemand que Monika Strauss, psychiatre, aurait fortement déconseillé que ma belle-fille nous rende visite en France car ma présence l’exposerait à des traumatismes sans plus de détails. Le bureau des tutelles en déduit la nécessité de mise en place d’une curatelle et nomme pour curatrice une certaine Doris Gasser qui s’était auparavant signalée en tant que travailleuse sociale. À ce titre elle avait soutenu les prétentions de la belle-mère et écarté d’emblée tous les faits exposés relatifs aux risques que court ma belle-fille avec ces gens.

CEDIF : Là encore le parent protecteur est désavantagé. Mais un jugement non contradictoire cela ne vaut rien.

Xavier : Surtout que ce jugement se fondait sur une expertise réalisée entre une psy qui ne parle pas le français (son CV sur Internet et les contacts que j’ai tenté d’obtenir avec elle en atteste) et une jeune fille qui ne s’exprime pas en allemand. Le docteur Strauss en question n’était même pas membre à l’époque de l’ordre suisse des médecins (FMH).

À votre avis qu’exprime alors son rapport? si ce n’est les dires de sa collègue « psychothérapeute » de belle-mère ?

CEDIF : Vous l’avez lu ce rapport ?

Edwige : Non, nous n’avons eu aucune des pièces et de plus il semblerait que nous ayons été plus ou moins “expertisés” à distance (!) en effet le jugement s’est vraisemblablement appuyé sur le jugement personnel que la belle-mère zurichoise portait sur mon mari et moi-même. Il semblerait que son expérience de psychothérapeute ésotérique (psychologie astrologique et dialogue ésotérique des couleurs…) lui donne une grande crédibilité à Zürich.

CEDIF : C’est effrayant !

Edwige : C’est bien le mot. À partir de là toutes communications avec les autorités Suisses et même avec l’école ont été renvoyées vers la partiale curatrice dont je ne reconnais pas l’autorité sur ma fille. Le bureau des tutelles a refusé toute communication avec nous. J’ai commencé à porter des plaintes à répétition pour non représentation d’enfant mais nous étions loin, très loin, d’être soutenus par les institutions françaises chargées des affaires étrangères et par le consul de France à Zürich. Pour eux il fallait que j’accepte le jugement de curatelle aussi illégal soit-il sur le plan du respect de la procédure.

CEDIF : En clair, les autorités françaises s’en lavaient les mains

… et les autorités de Zürich ont donc impunément soumis la maman au droit du singe selon l’expression du Conseil Européen des Enfants du Divorce, c’est-à-dire la seule possibilité de voir sa fille dans le bureau de leurs sévices sociaux.

Une situation qu’il ne faut surtout pas accepter !

Xavier : Cette condition est effectivement inacceptable, d’autant qu’il était proposé, vivement conseillé même, que ma femme amène nos propres enfants lors de ces visites indignes !!!  J’avais évidemment mon mot à dire et j’ai dénoncé très largement cette volonté de traumatiser mes enfants.

CEDIF : Vous avez eu raison, mais tout de même, en France, les plaintes pour non-représentation ne pouvaient pas être toutes mises à la corbeille ?

Edwige : Il a fallu aller jusqu’au procureur général pour que la plainte puisse enfin suivre son cours. Les faits de non-représentation n’étaient pas contestables, pour autant la justice suisse refusa de collaborer à cette plainte et fit savoir que la Suisse refuserait d’appliquer toute condamnation décidée par une autorité française.

CEDIF : Décidément les autorités de Zürich dictent leurs lois. D’abord les services sociaux de Zürich prennent le relais des diffamations, puis le bureau des tutelles de Zürich décide de couper une enfant de sa mère et de son père de cœur, ainsi que de ses demi-frères et sœurs. Une psychiatre expertise une mineur sans pouvoir communiquer avec elle, au final la justice locale précise d’avance qu’elle se moque de décisions judiciaires rendues en France.

Xavier : Toujours est-il que l’absence de coopération de la justice suisse a conduit le substitut du procureur à ne pas requérir toute la rigueur du code pénal pour sanctionner la non-représentation. Le géniteur savait d’ailleurs qu’il n’avait rien à craindre et ne s’est même pas présenté, son avocate habituellement hystérique m’a insulté en audience et a prétendu que le géniteur n’avait pas le choix puisque c’était la curatrice Gasser qui avait décidé que ma belle-fille ne vienne plus nous voir.

Le bureau des tutelles a participé indirectement à soutenir l’enlèvement de ma belle-fille auprès des juridictions françaises. En effet, il a fait parvenir au géniteur toute notre correspondance. Il est tout à fait évident que les autorités de Zürich ont donc collaboré à la défense du géniteur. Ma femme a donc été déboutée de toutes ses demandes et a, de facto, perdu sa fille.

La rupture familiale est entérinée
La rupture familiale est entérinée

CEDIF : Perdu sa fille car elle n’a plus aucun droit de visite et d’hébergement si ce n’est le droit du singe. L’intervention du bureau des tutelles de Zürich et des autorités locales a donc eu pour résultat l’impossible condamnation du géniteur pourtant passible de prison, d’amende, et de poursuites civiles mais également la rupture du lien mère-fille avec l’impossibilité d’exercice de l’autorité parentale.

C’est d’ailleurs bien ainsi qu’il faut interpréter le classement sans suite de votre dernière plainte pour non-représentation d’enfant : « le jugement du 11 juillet 2012 traite de faits similaires, que la motivation vaut pour les faits objet de la présente plainte : qu’il n’a pas été fait appel de cette décision : qu’il appartient à la plaignante d’en saisir la portée« . Ainsi, faute de condamnation, le géniteur n’est plus obligé de satisfaire aux droits de visite et d’hébergement pourtant prévus dans un jugement français !

Dans de telles circonstances est-il possible de savoir ce qu’il advient de votre fille ?

Edwige : Les autorités scolaires de Zürich envoient quelques bulletins et encore il faut insister. J’y ai appris que ma fille a été mise dans des classes fréquentées par des enfants beaucoup plus jeunes, tout cela à cause de sa mauvaise adaptation à l’allemand. Elle a subi des brimades pour ne pas comprendre et parler correctement la langue. Elle n’a pu être notée dans certaines matières car les cours étaient en allemand. J’ai demandé à ce qu’elle soit changé d’école pour suivre une scolarité en français, mais on se moque de tout ce que je peux demander pour elle.

Aujourd’hui elle a 16 ans, elle a été déscolarisée, son avenir est plus que préoccupant alors que mon mari et moi pouvions l’aider d’autant que nous sommes tous deux enseignants.

CEDIF : S’il arrivait quoique ce soit à votre fille entre les mains de ces gens, vous ne pourriez donc la protéger. Même si elle existe encore votre autorité parentale a été réduite à rien. Dans une telle situation il faudrait faire reconnaître officiellement par des autorités françaises votre inaptitude de facto.

Edwige : C’est une démarche possible en effet d’autant que la belle-mère est déléguée parent d’élève pour la classe de ma fille alors qu’elle n’a aucun enfant. Une telle fonction découle normalement de l’autorité parentale et ne peut être confiée à quelqu’un qui ne la posséderait pas.

CEDIF : Quant au rôle de la psychiatre il est tout à fait clair, le docteur Monika Strauss a bien remis un certificat de complaisance.

Une telle situation nous renvoie à ces pratiques suisses qui consistaient à partir d’expertise psychiatrique de gâcher en toute bonne conscience l’avenir de gosses. Le pardon des autorités suisse avec la mise en cause des autorités de tutelle de l’époque n’a donc rien changé, ce sont toujours les mêmes : travailleurs sociaux, experts, magistrats qui broient des enfants. Avez-vous contacté cet aréopage d’officiels qui se sont excusés ?

Xavier : J’ai lu le nom de ces officiels qui ont « versé des larmes de crocodiles » comme vous le dîtes si bien dans votre article. Ils ont été contactés pour notre affaire. Ils ne répondent pas et cela ne nous étonne pas car l’objectif que nous visons est qu’ils ne puissent ultérieurement prétendre ignorer ce qui se passe. Comme vous le mentionnez quand dans quelques années des enfants traumatisés par un rapt étatique ne se remettront pas du deuil d’une partie de leur famille, et de la meilleure partie en général, ces mêmes officiels ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas complice de ce qui s’est passé.

D’ailleurs quelle fut leur sanction au-delà des excuses ? Est-il si facile de bousiller des enfants pour « leur bien » en se disant qu’on ne fait qu’obéir aux ordres ?

CEDIF : La raison d’État couvre toujours les crimes des fonctionnaires. Dans les années 70-80, il était question de remettre sur le droit chemin les déviants et de priver de postérité les « inaptes ». Aujourd’hui il convient d’enlever les enfants d’ailleurs pour palier à une démographie catastrophique. L’individu ne compte pas chez ces gens, nous ne croyons bien sûr pas à la sincérité de leur repentir.

Mais votre combat ne fait que commencer dans le cadre de cette affaire dite « affaire Luna Reich Rompa », et soyez certain que le CEDIF y prendra une part active.

Affaires Familiales sur l’exclusion parentale

Affaires Familiales
L’Exclusion Parentale
 
L’Aliénation Parentale (AP) peut-être décomposée en 2 phases (pendant laquelle la maltraitance psychologique s’exprime sous 2 formes différentes : souffrance morale et véritable mais consciente puis souffrance pathologique).
 
Dans les deux cas, il s’agit d’une MALTRAITANCE PSYCHOLOGIQUE graduellement grave et irréversible, en fonction de son intensité et du moment où elle est diagnostiquée et régulée.
Face à l’Exclusion Parentale, qui reste-t-il pour  maintenir l’enfant dans ses droits et lui rendre son parent, apaiser ses souffrances et pérenniser sa construction psychologique ?
Par l’étude de ce cas concret nous allons confirmer que le respect du droit de l’enfant à voir ses deux parents est fondamental ; que du non-respect de ce droit découle une souffrance réelle du parent mais surtout de l’enfant (et donc une forme de maltraitance) et ainsi confirmer que le droit de l’enfant doit subroger celui des parents individuellement.
Nous allons dans cette analyse prioritairement nous intéresser à la partie la moins étudiée (par manque de témoignages) s’agissant du réflexe aliénant qui pousse le parent à isoler l’enfant de son autre parent. C’est pourtant une des plus essentielles car plus tôt, on diagnostique le comportement du parent, mieux on prévient la survenance de la pathologie de l’enfant.
 
 

Les bons côtés de la destruction de votre famille

Il faut bien se consoler de la destruction de votre famille.

Eh oui, elle fait le bonheur de certains fonctionnaires tout en créant des richesses.

Difficile à croire ?

Laissez- moi donc vous l’expliquer.

Le PIB dont l’évolution est indicateur de croissance économique se compose du PIB marchand né de la vente de biens et services, mais aussi du PIB non marchand alimenté en grande partie par les rémunérations des fonctionnaires.

Le PIB s’alimente aussi des conflits familiaux dans sa composante non marchande, mais également, pour une plus faible partie, marchande de part les rémunérations des auxiliaires de justice dont certains exercent en profession libérale comme les avocats.

Il apparaît donc que des situations judiciarisées par la volonté de l’État avec les nuisances que cela occasionne génèrent une création tout à fait artificielle de richesse.

Il n’est donc pas déplacé de prétendre, qu’au nom de la croissance du PIB et de la dilution des dépenses publiques dans celle-ci, les agents de l’État ont intérêt à favoriser le recours à leurs services en matière familiale. Un recours d’ailleurs rendu tout à fait obligatoire.

Les familles ne réalisent pourtant pas le piège dans lequel elles tombent et même si la population française note en général assez mal les services de la justice, un des parents a l’impression de sortit vainqueur dans la confrontation familiale et se satisfait donc de cette machine qui ne l’épargne pas plus que son ancien compagnon ou ancienne compagne.

À titre d’illustration je prendrai un exemple tiré d’un cas qui nous a été soumis.

Un couple se sépare et continue à résider dans la même ville. Non mariés ils s’entendent afin de permettre à leur fille de 6 ans de garder un contact régulier avec le papa et la maman, on pourrait appeler cela un arrangement du type garde alternée. Jusque là tout va bien et un Juge aux Affaires Familiales n’a pas besoin d’intervenir dans la mesure où il n’y a pas divorce.

Puis le père doit déménager pour raison professionnelle. Il devient difficile de conserver le même dispositif de garde, faute d’un autre arrangement, la justice est saisie et la mère pense, comme c’est souvent le cas, obtenir la résidence pour l’enfant. Cette démarche est effectivement entamée dans ce sens, il est d’ailleurs notoire que les Juges aux Affaires Familiales favorisent généralement la mère. Ceci encourage donc les mères à judiciariser et les pères à contester, autant d’argent gagnés pour les services de la justice et les avocats, voila donc le PIB qui augmente par la grâce de l’État.

On entendra, entre-temps, tout ce petit monde judiciaire se plaindre de la surcharge des tribunaux et des heures passées en audience bien après le coucher du soleil. Une surcharge d’ailleurs savamment entretenue afin d’obtenir des rallonges budgétaires, l’ouverture de nouveaux tribunaux et le recrutement de nouveaux collègues.

La surcharge des tribunaux ne s’arrête cependant pas à une seule audience relative à la garde de l’enfant. Non, l’usager ferré il le faudra fidéliser !

De mauvais avocats suggéreront à leurs clients non pas une recherche d’arrangements mais une quête d’arguments biens acerbes et de préférence humiliants. L’audience donnera lieu à l’échange d’ordures et d’accusations plus ou moins fantaisistes de part et d’autre. L’une des parties mettra un point d’honneur au rétablissement de sa vérité et bingo, l’affaire part en appel et le ton monte.

L’animosité bien provoquée au sein des familles a ses victimes : les enfants, les parents, l’institution familiale, les contribuables. Quant aux gagnants ce sont dans un premier temps les service de justice, puis les services sociaux dans un second temps.

En effet la guerre des ex ainsi déclenchée permettra d’alimenter les services de la protection de l’enfance en « informations préoccupantes » suite à dénonciations. L’intervention des travailleurs sociaux ne tardera pas et créera ainsi de nouveaux postes, qu’il s’agisse d’assistantes sociales, de psychologues, d’éducateurs. De nouveaux troubles pourront aussi apparaître puisque le parent désigné à la vindicte sera tour à tour paranoïaque face aux ingérences familiales de « l’aide sociale à l’enfance », puis psycho-rigide, dépressif …

On parlera ensuite d’aliénation parentale de l’enfant dans le cadre du conflit parental. De nouvelles formations face à de nouvelles pathologies de l’enfant donneront lieu à des formations des professionnels de l’ingérence familiale. Ces formations pourront être assurées par des associations, des psychologues, des experts désignés par d’autres experts, tous payés par les contribuables et tous pourvoyeurs de richesses non marchandes.

Une bonne partie des signalements sont ainsi émis dans le cadre de guerres familiales aggravées par la saisine judiciaire et pas seulement dans le cadre de ruptures ou divorces. Les grands-parents pourront aussi s’y mettre, conflit parental ou non, il suffira qu’ils soient en conflit avec leurs propres enfants. Des adolescents en crise pourront aussi être à l’origine de tels drames, ils seront relayés en leurs plaintes par des assistantes sociales scolaires qui pourront les conforter dans la remise en cause de l’autorité parentale. Nul besoin de maltraitance avérée pour en arriver là, les prétextes les plus futiles sont utilisés. Pas assez d’argent de poche, pas de sorties à titre de punition, trop de devoirs, le risque, fondement de l’intervention, est incontestable.

En effet la loi du 5 mars 2007 fait du risque l’unique critère retenu dans le Code civil et le Code de l’action sociale et des familles pour justifier la mise en œuvre d’une intervention de protection sociale ou judiciaire. En conséquence l’intervention de la protection de l’enfance ne se justifie plus seulement dans des cas de mauvais traitement à enfant mais selon l’application d’un principe de précaution : la suspicion de danger sur mineur.

Voila encore de l’activité générée pour le Juge des Enfants, pour les foyers de mineurs, pour les associations gérant les visites dites médiatisées lors desquelles un papa, une maman rencontre son enfant dans une sorte de parloir.

On pourra s’attendre à de nouvelles procédures d’appels, de nouvelles expertises, de nouvelles interventions des services sociaux dans le cadre d’AEMO, placements, puis encore AEMO, les familles d’accueils pourront aussi être sollicitées et émarger sur les budgets des conseils généraux. Quant aux traumatismes subis par les enfants ils sont souvent irréversibles surtout quant ils passent par la case foyer sachant tout ce qui peut s’y passer. Leur inadaptation sociale pourra toujours créer de nouveaux emplois non marchands pour l’avenir.

Eh oui, il se trouve dans le PIB non marchand une bonne dose de richesses nées du malheur des familles. Que vos différents parentaux n’aillent donc jamais alimenter travailleurs sociaux et prétoires au risque de la ruine morale et financière de votre famille. Une solution juste n’est pas publique, elle ne peut être que privée.

Pour la petite Chloé

À l’attention de De Mr le Directeur du Conseil Général du Nord-Pas-De-Calais
À tous,Nous sommes famille d’accueil et avons eu le bonheur d’élever une petite fille prénommée Chloé depuis l’âge de 2 mois, elle est malicieuse, proche de sa famille, se prend pour une infirmière et souhaite soigner les siens, elle aime s’amuser avec son chien, douce et facile à aimer elle a su toucher tout son entourage.

Aujourd’hui elle a 5 ans, et est devenue à ce jour pupille de l’état, nous avons donc décidé de l’adopter afin de continuer à l’élever, car bien sûr depuis le temps nous avons tissé des liens, comme tout le monde le ferait à notre place. Mais brusquement la candidature a été rejetée pour la raison suivante :  « Chloé est jeune, elle peut se projeter dans une autre famille facilement ».

Donc pour eux, elle devrait être élevée par une autre famille que celle qui l’a aimé, élevé, vu grandir pendant 5 ans. Maintenant qu’elle est « adoptable » elle n’est plus « faite » pour une famille d’accueil d’après eux.Nous vous demandons de bien vouloir  nous soutenir dans cette terrible épreuve en signant cette pétition qui pourra peut être nous la rendre !

 

Merci à tous pour votre grand cœur !

 
 

Réseau Parental Europe : sauver les enfants du divorce

 

Appel du Réseau Parental Europe et du Comité Parental de Réflexion 

Systematic juridicization of family lives breaks apart way of living of tens of thousands of Children and their parents.

La judiciarisation systématique des vies familiales brise le sens de vivre de dizaines de milliers d’enfants et de leurs parents.

 Lors des séparations et divorces, les lourds traitements institutionnels, sociaux, administratifs, judiciaires, sont en grande partie responsables des dégradations de la qualité de la vie quotidienne. Ils ont des conséquences préjudiciables à la santé des enfants et de leurs parents.

Nos gouvernements entretiennent les exploitations des différends entre parents et dans les familles, lesquelles profitent à des corporations intouchables cyniques et perverses qui empêchent d’autres pratiques institutionnelles de déjouer les violences institutionnelles et de lutter contre les dérives et déviances des procédures judiciaires conflictuelles souvent inutiles et coûteuses.

Nous sollicitons d’autres moyens plus humains et plus pacifiques pour traiter les mésententes conjugales et les séparations et divorces.

Nous demandons, la déjudiciarisation des conflits conjugaux mineurs, par l’élargissement et la généralisation du recours à la médiation familiale conventionnelle, dans l’intérêt des enfants et de leurs parents, hors des affres des conflits judiciaires.

We require that minor couple’s conflicts should be treated outside Judiciary by using widelly and generally conventionnal family mediation (conselling in USA), in the interest of children and their parents off torments of judicial conflicts.

Commentaires (1)

1. Réseau Parental Europe – Le 02/01/2011 à 10:06

Depuis 1999 dans 17 pays du continent européen
Protection de l’Enfant
Soutien à la Parentalité.

Par des parents responsables pour des parents et grands-parents responsables.
En faveur de la déjudiciarisation des deliaisons parentales.
Pour la médiation familiale hors champs de bataille judiciaire.
Afin de contrecarrer toutes formes de captures mentales destructurantes de l’Enfant, de sape des familles et de pedoclastie.
Nous demandons le respect immédiat et l’application urgente des dispositions, ratifiées par les membres de l’UE, de la convention internationale des droits de l’Enfant.