L’association Autisme France dénonce les placements abusifs commis par l’ASE en particulier concernant les enfans autistes
127 associations se joignent à cette dénonciation, évidemment le CEDIF participe à cette opération et souscrit sans aucune réserve au communiqué de presse, dont extrait :
Actuellement en France des dizaines de familles avec un ou plusieurs enfants autistes, qu’elles essaient de faire diagnostiquer, sont menacées de placement ou ont vu leurs enfants leur être arrachés. La raison : les services de l’aide sociale à l’enfance les accusent d’être responsables des troubles de leur enfant. Mieux, ils nient les diagnostics établis par des médecins référents en matière d’autisme et les mères sont accusées de pathologies surréalistes non reconnues dans les classifications internationales : Syndrome de Münchhausen par procuration et aliénation parentale, en violation du Code de la Santé publique.
Un exemple parmi tant de témoignages reçus ou quand l’incompétence le dispute à l’injustice
Les associations suivent une énième histoire où tout le monde sait qu’une erreur est sur le point d’être commise, mais, malgré tout, pour préserver de bonnes relations de travail entre les différentes institutions, le Conseil Départemental de l’Isère s’apprête à séparer et placer une fratrie de 3 enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (une forme d’autisme). Le juge nie les diagnostics et la mère est accusée de provoquer les troubles pour « toucher les allocations handicap » et « attirer l’attention sur elle ». Le docteur Sonié, médecin coordonnateur du Centre Ressources Autisme Rhône-Alpes est pourtant très claire sur les conséquences à venir : « risque de traumatisme psychique et d’une aggravation des troubles du développement dans une structure collective et non spécialisée ».
Suite du communiqué de presse de France Autisme
Placement abusif des enfants de Rachel pour délit d’autisme.
Au-delà de ce communiqué et de ce compte-rendu du placement abusif par l’ASE 38, Autisme France participe à l’analyse des exactions trop souvent commises par l’ASE au travers d’un rapport auquel nous adhérons.
À travers ces prises de position fortes d’Autisme France, nous nous sentons moins seuls dans notre combat. Rappelons que nous avions interpellé le conseil départemental de l’Isère, que la nouvelle équipe s’était engagée à changer les pratiques des travailleurs sociaux.
Nous attendons des actes avec le retour auprès de leurs parents des enfants autistes enlevés, mais aussi :
- une rédéfinition du rôle des travailleurs sociaux ;
- des sanctions à l’endroit de ceux qui ont fauté ;
- donc la fin du droit de calomnier.