Violées et salies

 

La cour d’assises des mineurs de Seine Saint Denis a jugé à partir du 30 mars 2016 treize violeurs âgés de 16 à 19 ans au moment des faits remontant au 7 décembre 2013. Deux violeurs âgés de moins de 16 ans ont comparu séparément.

Violée à quatorze reprises

Les faits sont sordides.

La jeune victime de 16 ans attendait son copain en bas de la cité HLM de Rougemont à Sevran, lorsque deux voyous encagoulés lui dérobent son téléphone portable.

Trois autres individus viennent lui proposer de l’aider à récupérer l’objet du délit, elle les suit alors dans un appartement de la cité qui est en réalité un squat. Là, ses accompagnateurs et quatre adolescents déjà installés l’agressent et la violent.

Elle est ensuite traînée dans un autre bâtiment de la cité sans que nul n’intervienne sauf pour participer aux viols. Dans une cage d’escalier, ils sont dix à la violer en réunion par pénétrations violentes ou fellations imposées.

La victime est menacée si elle parle

Le lendemain la jeune fille, accompagnée de sa mère, dépose plainte et est menacée de se faire crever les yeux si elle ne la retire pas.

La famille tient bon et doit se cacher, c’est qu’au total seize violeurs sont mis en examen dont seulement neuf ont été placés en détention provisoire.

Comme souvent après l’agression innommable la terreur s’empare des victimes. Peut-on se rendre compte de ce qui signifie se faire violer par non pas une ou deux crevures mais seize ! L’affaire tient de la barbarie pure et simple.

Comment oser défendre le consentement ?

Les menaces ne fonctionnant pas cette fois, l’abjection habituelle des violeurs va consister à prétendre que leur victime était consentante !  Son avocate, Maître Élodie Bruyaf, devra donc s’abaisser à répondre à une telle accusation, comment peut-on supposer un consentement dans de telles conditions ?

Pour prouver le viol, il faudra en plus la preuve par SMS du traquenard qui avait été organisé par ses tourmenteurs, lesquels contactaient toute la bande pour leur annoncer qu’ils faisaient « tourner » une fille dans la cité.

L’empathie d’un éducateur pour les ensauvagés

La défense des violeurs montre bien à quel niveau d’ensauvagement sont tombés ces êtres que l’on pourrait difficilement admettre au même rang d’humanité que nous-mêmes.

Cependant l’ensauvagement est considéré comme une circonstance atténuante pour leur avocat. Est ainsi utilisée dans le procès les propos d’un éducateur qui avance que ces êtres sont pervertis par la société, ils ne se rendent pas compte du mal qu’ils font subir à la victime « et de ce que l’acte sexuel ne se fait pas dans des conditions pareilles ».

Que peut donc faire la justice de tels monstres ?

Le verdict nous l’apprend :

  • la menace pour retirer une plainte vaut trois mois de prison avec sursis ;
  • deux des violeurs sont considérés comme seulement complices et ils sont acquittés donc remis dans la nature ;
  • les autres sont condamnés de quatre et six ans de prison, mais avec les aménagements et remises de peine, on devrait en entendre parler à nouveau.

Les violeurs ont donc leur avenir devant eux, mais quel avenir pour la victime ?

Pour qu’elle se reconstruise, elle doit être reconnue comme victime et être protégée contre ses tortionnaires.

Ce n’est malheureusement pas toujours le cas car face aux risques de représailles la plupart des victimes de viol en « tournante » ne portent pas plaintes laissant impunis de tels actes de barbarie.

Quant au procès c’est une nouvelle épreuve.

Deux mois de réclusion pour avoir violé une mineure de 12 ans

Ceci nous amène à évoquer une autre dramatique affaire, celle d’un viol pédocriminel dont fut accusé un majeur de 41 ans sur une mineure de 12 ans.

Une ambitieuse avocate assura la défense du violeur et lui permettra de sortir de prison au bout de deux mois. Oui deux mois pour avoir violé une gamine de 12 ans !

L’enfant sera victime deux fois, d’abord de son violeur puis des flétrissures de l’avocate de son violeur.

Une avocate prête à tout

L’avocate en question, devenue célèbre, commentera des années plus tard cette affaire en précisait qu’elle savait que son client était coupable dans la mesure où il existait des preuves solides (le slip du violeur taché de sang). Mais une partie de la pièce à conviction avait disparu et l’enfant avait pu être présentée comme consentante.

L’avocate s’en était prise à la victime en argumentant de ce qu’elle aurait été émotionnellement instable, en proie à des fantasmes et en séduction d’hommes plus âgés. Elle ajouta avoir été informée par un expert en psychologie infantile de ce que les jeunes adolescents avaient tendance à exagérer les circonstances de leur premier rapport sexuel surtout lorsqu’ils viennent de familles désorganisées comme c’était le cas de la victime. Elle en vint même à dire que la victime avait déjà fait de faux témoignages contre des personnes.

La jeune femme violée a aujourd’hui 52 ans, elle a subi une addiction aux amphétamines, vit seule et garde une profonde rancoeur à l’avocate qui selon ses propos « l’a envoyé en enfer » en la chargeant comme elle le fit.

Cette avocate est indubitablement bien méprisable, son nom : Hillary Clinton.