Le KESB persiste et signe

stoppkesbVu de France il pourrait sembler étrange que notre association, première association de défense de l’institution familiale contre les sévices publics, puisse s’intéresser d’aussi près à un sévice public suisse plus précisément au KESB (Kindes und Erwachsenenschutzbehörde) de Zürich.

Mais si les familles Suisses sont vent debout contre l’autorité de tutelle de Zürich et ont constitué pour cela une association STOPP KESB avec pétition et initiative de votation pour dissoudre  ce sévice public, il existe aussi des familles françaises victimes puisque le KESB prend fait et cause dans des différents parentaux afin de placer des enfants français sous curatelle à Zürich.

Cette fois c’est la famille de Monsieur Lienard qui est victime des exactions des mêmes individus exerçant dans la même administration et avec les mêmes procédés. .

Bonjour Monsieur Lienard, pouvez-vous nous dire dans quelle circonstance le KESB est intervenu dans votre vie et celle de votre fils ?

J’ai malencontreusement fait appel au KESB, afin de pouvoir avoir le droit de voir mon fils mais également obtenir mon autorité parentale.

La situation était en effet telle que la mère ne souhaitait pas que j’entretienne de relations avec mon petit garçon ni même que nous partagions l’autorité parentale. Je pouvais le voir 1 fois tout les 15 jours pour quelques heures à conditions que la mère, ou le père de la mère soient présents.

Le KESB nous a alors convoqué la maman et moi, mais après une heure d’entretien avec deux personnes du service social j’ai compris que ça allait être compliqué. En effet les deux assistantes sociales ont voulu m’expliquer que ma demande ne pouvait être satisfaite rapidement, elles m’ont comparé à un repris de justice et à la fin m’ont précisé qu’il fallait que je sois accompagné dans mes démarches.

J’ai n’ai pas compris cet entretien surréaliste.

J’avais apporté des photos, des vidéos, les preuves que je paie bien la pension alimentaire, ainsi que tous les échanges que j’ai eu avec la mère. J’ai expliqué que je n’ai jamais eu de problème avec la justice, je ne fume plus, je ne bois pas, je n’ai jamais été violent, je travaille comme cadre dans le secteur privé. Je ne suis rien d’autre qu’un père qui veut être présent aux cotés de son fils.

Ces deux assistantes sociales ont refusé de regarder ce que j’exposais, prétendant ne pas avoir le  droit de prendre ces preuves. Elles ont ensuite établi un rapport que j’ai reçu plusieurs mois plus tard :  on m’autorise à voir mon fils seulement le dimanche et à Zürich durant 3 heures 30 dans un service social et on me précise que je n’ai pas l’autorité parentale !

Donc le KESB concrétise la séparation ce qui revient légalement à vous enlever votre fils. Mais sur quelle base ont-ils pris une décision aussi grave alors que même en Suisse désormais les deux parents séparés ont l’autorité parentale ? Ne pas se voir reconnu l’autorité parentale ce n’est possible que pour des faits extrêmement graves. 

Je ne sais, il n’y a aucun élément tangible contre moi que ce soit dans les décisions ou le dossier. Rien à part les explications de la mère. Elle est Suisse Allemande, ne parlant pas Allemand et étant Français, je présume qu’ils lui on fait confiance.

Mais aujourd’hui je voudrais comprendre comment une telle chose est possible. J’ai d’ailleurs pris une avocate qui a écrit 18 pages pour expliquer que cette situation est anormale, nous n’avons jamais eu de réponse de la part du KESB.

Quels sont les effets de cette mise sous curatelle sur votre relation père-fils ?

La destruction des rapports entre mon très jeune fils et moi. C’est catastrophique !

Mais il y a bien quelque part des éléments qui ont été retenus contre vous ?

Non, justement hormis deux choses : on m’a expliqué que les relations avec la mère n’étant pas bonnes, on ne peut pas me donner mes droits. J’ai demandé à quoi ils faisaient référence, le KESB m’a répondu que j’aurais eu le tort d’insister pour que mon fils alors âgé de trois mois puisse avoir une éducation en allemand mais aussi en français. La mère s’était aussi plaint de ce que j’avais demandé que mon fils prenne un bain car il sentait mauvais.

Les agents du KESB en ont fait des désaccords suffisants pour qu’ils m’écartent de la vie de mon fils. Ils ont refusé d’entendre ma proposition de payer une crèche francophone à Zürich pour que mon fils s’y rende une à deux fois par semaine afin de sa familiariser avec sa langue paternelle. Aujourd’hui il a trois ans et demi et ne parle que l’allemand, ce qui n’est pas simple pour se comprendre.

Nous avions déjà dénoncé le KESB pour son refus du contradictoire, l’utilisation d’expertises de complaisance, la diffamation et le parti pris comme des éléments révélateurs du choix de l’arbitraire dans les méthodes utilisées. Pouvez-vous aussi témoigner de ces exactions du KESB dans l’affaire de votre fils ?

Oui, pour ma part, je n’ai jamais été écouté, le KESB a jugé sans aucune preuve tangible. Je me bats aujourd’hui juste pour comprendre pourquoi je n’ai aucun droit.

Si j’avais commis des exactions, cela ferait du sens, mais dans mon cas, je suis un papa rien de plus ordinaire. Personne hormis le Cedif, ma famille, mes amis ne souhaite comprendre. J’ai écrit, j’ai téléphoné juste pour qu’une personne en Suisse puisse lire mon dossier. J’ai d’ailleurs décidé de le rendre public le mois prochain.

Je crois d’ailleurs que, comme dans un précédent que nous avions cité, les sévices du KESB ont opéré un détournement de correspondance en envoyant toutes vos lettres à la mère de votre fils afin d’envenimer la situation ?

Oui, vous avez raison. Les courriers que j’ai envoyé au KESB pour demander mon droit de visite, ont été transmis  à la mère alors que nous n’avions ni l’un ni l’autre d’avocat. J’ai les preuves d’ailleurs, qui seront dans le dossier.

Avez-vous pu rencontrer les personnels du KESB après leur jugement, comment ont-ils répondu à vos arguments  ?

Je n’ai jamais eu de réponse à mes arguments, car ils revenaient toujours me dire que nous nous comprenions mais que je devais être accompagné. Nous comprenons, disent-ils,  peut-être qu’un jour vous aurez l’autorité parentale.

Je ne comprends vraiment pas leur attitude.

La mise sous curatelle des enfants est un business lucratif, vous a-t-on extorqué de l’argent pour rencontrer votre fils, et comment cela s’est-il passé ?

Pour avoir demandé de l’aide, j’en suis actuellement à payer la somme de 1297 CHF. Là peut-être que je suis hors la loi, car j’ai refusé de payer. Mais je trouve que la situation est abjecte.

Comment votre fils a-t-il vécu ces rencontres surveillées ?

Il est encore petit, mais comprend que quelque chose ne va pas. Il va penser que je suis un mauvais père puisque je ne viens pas le voir alors qu’on m’interdit de venir, ou alors une fois par mois de  3h à 3h30.

Je me réjouis tout de même d’avoir deux Skype par semaines avec lui. Pour moi c’est difficile, mais pour ma maman, c’est encore plus dur car elle ne l’a jamais rencontré.

Face à cette situation intolérable avez-vous pu être aidé, ne serait-ce que par les autorités françaises qui doivent protection à leurs ressortissants ?

Non, et pourtant je n’en suis pas à mon premier courrier, j’ai une personne qui m’a demandé d’écrire à un autre service de la justice. Ce que je vais faire bien sûr.

Mais aujourd’hui le gouvernement Français est vraiment absent.

Je comprends le fait qu’il ne puisse pas s’ingérer dans les lois Suisse, mais au moins écrire un courrier pour demander des explications, ça aurait été déjà bien.

Pensez-vous soutenir les initiatives actuelles pour dissoudre le KESB ? Quant à ceux qui travaillent dans ce service, pensez-vous qu’ils devraient répondre d’actes délictueux devant la justice ?

Je ne suis pas un militant à la base, et je suis plutôt discret. Mais la réponse est OUI,  le KESB doit impérativement disparaître ou alors respecter  les lois en vigueur sur le territoire Suisse avec un conseil de surveillance qui respecterait au moins les droits de l’enfant mais également les droits de l’homme.

Monsieur Nüssberger, qui en est à la tête et qui a traité mon dossier, doit répondre de ses actes devant la justice. C’est criminel la façon dont les choses se passent. Le KESB est très puissant à Zurich et les décisions prises ont de graves conséquences.

Merci Monsieur Lienard, nous avions déjà promis que nous suivrions une autre affaire devant le KESB, la vôtre s’y rajoute. 

IL FAUT DISSOUDRE LA KESB (service social suisse)

Un double infanticide n’a pas été évité !

La presse Suisse s’est fait dernièrement l’écho d’une terrible affaire de double infanticide par étouffement le 1er janvier 2015 à Flaach, dans le canton de Zürich.

L’affaire commence le 4 novembre 2014, Mike, le père est mis en examen pour escroquerie sur Internet, les époux sont emmenés par police et la KESB (autorité cantonale de protection) de Winterthur a déjà réservé deux places dans un foyer pour enfant.

Les grands-parents pouvaient sauver leur famille
Les grands-parents pouvaient sauver leur famille

Choqué de l’enlèvement subit de leurs petits enfants, Björn, 49 ans, et Christine K, 50 ans, réclament à cor et à cri Nicolas, 5 ans, et Alessia, 2 ans, qui disposent d’une chambre chez papy et mamie. Mais la KESB ne leur a même pas répondu.

La mère, Natalie, 27 ans, est remise en liberté quelques jours après avoie été entendue sur des faits qui ne la concernaient pas. Elle propose que les enfants puissent revenir définitivement en proposant que les enfants soient d’abord hébergés chez leurs grands-parents, la KESB refuse le 23 décembre et lui permet par contre d’accueillir ses deux enfants pour les vacances Noël en dépit de son état dépressif extrême. 

C’est dans ce contexte qu’elle commet cet acte impardonnable sur ses deux enfants. Avant de commettre ce terrible crime, de tenter de se suicider et d’être placée consécutivement dans un asile psychiatrique, elle s’était plainte par mail auprès de différentes rédactions de l’attitude de l’autorité cantonale de protection des enfants de Zürich (KESB).

Les grands-parents accusent la KESB d’avoir envoyé les enfants à la mort

Fermés pendant les vacances, les sévices de protection de l’enfance n’auraient rien pu ou voulu faire pour sauver les enfants puisqu’ils avaient déjà scellé leur terrible sort en refusant de les remettre à leur grands-parents.

Leur papy et leur mamy ont donc accusé la KESB d’avoir envoyé leurs petits-enfants à la mort. 

L’émoi au sein de la population est très fort d’autant que ce ne sont pas là les premiers forfaits commis par l’autorité dite de protection de l’enfance. 

La KESB n’est connu que par le prisme des scandales

Comme le précise le Temps , «  la KESB n’est connue que par le prisme des scandales. », citant l’affaire de cette famille érythréenne de la ville d’Hagenbuch, dont l’ensemble des enfants avaient été mis en foyer, pour un prix «menaçant les finances de la commune», selon la maire, sachant que les contribuables du canton payaient aussi pour assurer les capacités de placement des foyers.

La KESB viole les droits d’une mère française

La KESB avait aussi fait l’objet en 2013 d’une plainte pour graves diffamations et complicité dans une rupture familiale préméditée. Le CEDIF avait d’ailleurs médiatisé cette affaire avant que la KESB ne fasse à nouveau la une des journaux. 

Les faits étaient alors qu’afin de protéger un français résidant suisse de poursuites pour non-représentation d’enfant, la KESB avait fait placer sa fille française sous curatelle.

Les moyens utilisés seront notamment des écrits lourdement diffamatoires et non exposés au contradictoire, ainsi qu’une expertise de complaisance. Expertise menée par une « psy » ne s’exprimant pas dans la même langue que sa patiente et ne pouvant donc matériellement réaliser le contenu tout aussi diffamatoire de son expertise.

À aucun moment la KESB ne tiendra compte d’éléments communiqués contre ses protégés, éléments attestant d’un danger qui pèse sur l’enfant, avec notamment de nombreux points envoyés par des associations de lutte anti-secte.

Le choix de l’arbitraire dans les méthodes
La curatrice nommée par la KESB n'a pas strictement rien fait : elle prive la mère de la présence de sa fille pour les fêtes de fin d'année et lui envoie une carte de voeux ! eeic
Doris Gasser, la curatrice nommée par la KESB n’a pas strictement rien fait : elle prive la mère de la présence de sa fille pour les fêtes de fin d’année et lui envoie une carte de voeux !

Le refus du contradictoire, l’utilisation d’expertise de complaisance, la diffamation et le parti pris sont des éléments  révélateurs du choix de l’arbitraire dans les méthodes habituellement utilisés par la KESB. 

De tels procédés pourront justifier des fonctions de curatelle d’une travailleuse sociale payée par le contribuable suisse sans réaliser la moindre activité dans la mesure où son autorité ne sera jamais reconnue par la mère.

L’intervention de la KESB ne se justifiera d’ailleurs à aucun instant si ce n’est par les amitiés de l’épouse du géniteur, laquelle se fera même passer pour une fonctionnaire locale par voie d’e-mails non signés sans que la KESB n’y trouve à redire. Pourtant l’identification de la « corbeau » ne laissait aucun doute puisque celle-ci était identifiée par une adresse IP qu’elle utilisait habituellement.

Dans cette affaire Martina Bänziger, puis Peter Nussberger pour la KESB refuseront de communiquer des pièces remise par la partie adversaire dont vraisemblablement de nombreux faux, les autorités de la transparence de Zürich n’obtiendront pas davantage cette communication !

Ingérence dans une procédure judiciaire française

La KESB, mettra aussi en échec la condamnation du géniteur français, les services suisses de la justice ayant fait savoir  aux autorités judiciaires françaises qu’ils n’appliqueraient pas la moindre condamnation prononcée lors de l’audience en correctionnel de leur protégé français.

La KESB s’investira activement en défense du géniteur poursuivi en lui transmettant l’intégralité des correspondances de la mère, du beau-père, ainsi que les quelques réponses de la KESB à la mère et au beau-père, portant ainsi atteinte au secret des correspondances et transmettant des pièces qui ne le concernaient pas.

Priée de s’expliquer sur ces fuites, Martina Bäezinger refusera toute réponse, il en ira de même pour les services de la KESB mais aussi pour les autorités judiciaires du canton qui soutiendront sans faille les multiples actes délictueux perpétrés par la KESB jusqu’à le signifier au plaignant français par les voies internationales en vigueur en décembre 2013.

Avec toute l’arrogance et le triomphe malsain du fonctionnaire qui aime à nuire, Peter Nussberger écrira ensuite tout personnellement à la mère de l’enfant enlevé pour lui dire que sa fille ne souhaitait pas la rencontrer, écrivant habituellement en allemand, langue que ne parle pas la maman, il mettra tout le soin nécessaire à écrire en français :  » je ne veux pas te voir ni venir te voir ».

KESBnuss

Arrogance et aveuglement partial 

La KESB fait preuve d’arrogance, c’est dit, de partialité, c’est aussi dit. Mais cette partialité peut aller jusqu’à l’aveuglement.

C’est le cas dans l’effroyable affaire dit de Bonstetten : l’autorité de tutelle avait confié un enfant à son père, Gustav G alors que ce dernier avait auparavant tenté de tuer Reto, 13 ans, son premier fils, le 6 septembre 1990.

Il l’avait alors frappé puis étranglé avant de le précipiter dans un gouffre de 30 mètres de profondeur et de le laisser pour mort. L’adolescent avait été miraculeusement retrouvé encore en vie par la police 18 heures après, il s’en sortira mais avec de lourdes séquelles physiques et psychologiques.

Pour cela le géniteur avait fait l’objet d’un condamnation pénale de 8 ans, assortie d’une thérapie et son geste était expliqué par la douleur de la l’annonce de la volonté de divorcer de son épouse Martha. En décembre 1999, il est mis en liberté conditionnelle. Il refait sa vie avec la naissance d’un nouvel enfant, mais le couple se sépare…

Pas de problème, le géniteur serait guéri grâce à sa thérapie, la KESB ne rendra donc pas à la mère l’expertise qui considérait comme important le danger de « rechute ». Oui, dans un même contexte de séparation propice à un passage à l’acte, la KESB a pris la décision de placer Florian sous tutelle et d’en remettre la garde à un déséquilibré aux pulsions infanticides.

C’est  bien ce qui s’est passé la KESB a remis la garde d’un enfant à un homme déjà condamné pour tentative d’infanticide ! Ceci alors que Reto, 32 ans, son premier fils, avait mis en garde les services de protection de l’enfance contre les conséquences d’une telle décision. Reto n’avait fait face qu’à l’indifférence des services de la KESB.

L’inévitable était pourtant prévisible !

Le 26 février 2010, le géniteur étouffera son fils le jour de son cinquième anniversaire avec un coussin dans une chambre d’hôtel de Winterthur.

Il est à préciser que Marcia, la mère de l’enfant, est de nationalité brésilienne et, comme pour l’affaire d’enlèvement international d’enfant citée plus haut, il s’agissait là d’abord de maintenir l’enfant sur le territoire suisse … quitte à ce qu’il réside dans un cercueil ! 

En souvenir du petit Florian remis par la KESB à la garde de son père
En souvenir du petit Florian remis par la KESB à la garde de son père

Michael Handel de l’association « Kinder ohne Rechte » (des enfants sans droits) a clairement accusé les services de la KESB d’avoir une responsabilité directe dans la mort de Florian. Il ajoute que tant que des services publics pourront décider de la vie d’enfant dans l’impunité face aux conséquences des choix réalisés, de telles situations se reproduiront.

La KESB dans le déni

 Que la KESB soit dans l’impunité relève de l’évidence et aujourd’hui elle doit rendre des comptes.

La population Suisse a aussi tiré cette conclusion et manifesté son étonnement et sa colère.

En réponse les fonctionnaires de la KESB n’ont rien trouvé de mieux que de se victimiser et de mettre la police sur la piste de citoyens suisses qui les auraient menacés de mort sur des réseaux sociaux. Une arrestation est d’ailleurs annoncée.

L’écran de fumée est prétexte à une protection policière.

Les sévices sociaux locaux en rajoutent encore une couche en annulant leur conférence de presse de peur de réaction de la population. Ils refusent désormais de faire toute déclaration aux media non sans avoir eu l’audace de commencer à communiquer en se plaignant de réductions budgétaires les obligeant à fermer leurs bureaux !

Nous sommes malheureusement accoutumés à de telles indécences par les déclarations habituelles des services de la protection de l’enfance lorsque décèdent leurs « protégés ».

Le peuple Suisse doit se prononcer

Face à de telles ratées qui ne sont certes pas isolées, Barbara Steinemann de l’UDC réclame la dissolution du KESB et le conseiller national UDC Alfred Heer envisage des poursuites contre les responsables.

Madame Steinmann sait d’ailleurs de quoi elle parle pour avoir eu souvent affaire à la KESB dont elle dénonce comme nous « l’incroyable arrogance » ainsi que ses méthodes de terreur à l’égard des autorités communales. Elle dit justement que les enfants ont été placés dans un foyer pour créer des emplois de travailleurs sociaux, l’industrie du social se nourrit bien des enfants alors qu’il faudrait envisager en priorité un placement au sein de la famille élargie…

Une votation pourrait donc effectivement être organisée afin de priver la KESB d’une partie de ses prérogatives, l’initiative est examinée par Pirmin Schwander de l’UDC et Zoë Jenny, activiste d’une juste cause.

Nous ne pouvons que souhaiter pour le CEDIF la dissolution du KESB et des poursuites pénales contre les responsables, nous nous tenons également à disposition pour tous témoignages relativement à l’enlèvement international d’enfant que nous avons pu suivre par le détail.

« L’État nous a trahi. Si nous ne sommes pas vigilants tout est possible »

Madame Ursula Müller-Biondi
Madame Ursula Müller-Biondi

Bonjour Madame Müller-Biondi, vous êtes l’auteur d’un livre poignant, Geboren in Zürich (née à Zürich) dans lequel vous faîtes le récit des atrocités, le mot n’est pas trop fort, que vous avez subies. 

C’est donc en tant que premier media Internet français des familles victimes de maltraitances institutionnelles que nous avons souhaité vous interviewer. Nous vous remercions d’avoir bien voulu accepter le principe de répondre à nos questions.

CEDIF : La fin de votre adolescence a pour cadre la prison pour femme d’Hindelbank, vous y avez vécu un enfer sur les préconisation des services sociaux qui entendaient vous rééduquer. Mais quel crime aviez-vous commis pour subir un tel sort ? 

Ursula Müller-Biondi : Mon crime fut d’être jeune, passionnée, de me révolter, et pour couronner le tout, j’attendais, sans être mariée, un enfant de mon grand amour. C’est pourquoi l’État a souhaité me « rééduquer ».

Je suis issue d’une famille italo-suisse : mon père était Italien et ma mère Suisse allemande. Bien que mon père soit né en Suisse et que sa mère soit aussi une Suisse allemande, il a toujours été considéré comme un étranger. Cela a créé de fortes tensions dans notre famille.

À l’âge de 15 ans, afin d’éviter ces tensions dans ma famille qui s’aggravaient de plus en plus, un de mes professeurs m’a conseillé d’aller en Suisse romande comme jeune fille au Pair.

Je pense qu’il m’a aussi conseillé en ce sens parce qu’à plusieurs reprises, il m’a vu avec un œil au beurre noir et des bleues sur mes bras.

Malheureusement en allant dans cette famille d’accueil au pair, je suis passée de la pluie à la tempête. J’ai subi pendant des mois des abus sexuels de la part du père de famille âgé de 38 ans.

J’en suis devenue boulimique et j’ai dû interrompre mon séjour pour retourner à Zürich.

Au retour, mon père a essayé de m’éduquer comme à son habitude, par la violence.

De fil en aiguille, durant cette période plutôt tumultueuse où j’ai fugué à peu près 5 à 6 fois, j’ai rencontré mon grand amour. Il s’agissait d’un Suisse, le futur père de mon enfant. Il avait sept ans de plus que moi. Divorcé, il devait attendre encore un an et demi pour pouvoir se remarier et, à l’époque, il était hors de question de vivre en concubinage.

Comme nous voulions vivre ensemble, nous avions dû partir à l’étranger, là je suis tombée très vite enceinte. Nous savions alors que nous ne pouvions pas retourner en Suisse avant mon quatrième mois de grossesse, mineure, j’aurais risqué un avortement forcé. Alors que j’étais enceinte de 5 mois, j’ai eu un malaise et j’ai dû aller à l’hôpital en Italie. Comme j’e n’avais pas encore la majorité,  je me suis fait renvoyer en Suisse.

CEDIF : De retour à Zürich, ce sont vos parents qui ont accepté de vous placer dans cette prison, ils ne savaient pas ce qui vous y attendait, comment ont-ils été trompés à ce point ? 

Avant l'internement
Avant l’internement

Ursula Müller-Biondi : Afin de m’éloigner de mon ami et de protéger mon enfant à naître, on m’a envoyé à la maison d’éducation de Hindelbank dans le canton de Berne. Cet endroit avait été recommandé à mes parents comme un lieu duquel je ne pouvais pas m’échapper et où je pouvais faire un apprentissage, être formée à tenir un ménage et recevoir une rééducation.

Donc, ils ont signé pour une maison d’éducation et jamais pour une prison. Mais, mes parents n’avaient aucune idée du lieu où j’allais réellement, parce qu’ils avaient une confiance aveugle dans les autorités. Cette confiance aveugle leur a coûté presque 7 000 francs suisse, ce qui représentait une fortune à l’époque !

CEDIF : Ce lieu, Hindelbank, comment « rééduquait-il » au quotidien ? 

Pendant l’internement, notre vie de tous les jours nous mettait en contact avec les condamnées que ce soit pendant le travail, les repas et la promenade d’une heure dans la cour. À partir de 18:30 jusqu’à 6:30 heures du matin nous étions en permanence isolées, toutes seules dans notre cellule de 8,5 mètres et c’était la même chose pendant le week-end.

À cause de ça, aujourd’hui encore, je souffre de claustrophobie.

CEDIF : Est-ce qu’à l’époque les familles Suisses étaient informées des méthodes de « rééducation » et de contrôle social ? 

Ursula Müller-Biondi : Non, je ne pense pas parce qu’ils avaient tous une confiance aveugle dans les autorités.

En plus, parmi les personnes internées administrativement, nombreuses sont celles qui ont subi dès leur enfance une violence physique et psychique inimaginable : châtiments corporels, isolement et abus sexuel dans des foyers, des fermes où nous avons été placés d’office.  Ils avaient pu subir de telles maltraitances également dans des familles d’accueil, comme jeunes filles au pair et même dans leur propre famille.

Finalement, nous atterrissions, soi-disant pour notre « protection », dans des maisons de rééducation qui cependant étaient fréquemment des prisons et dans lesquelles nous restions souvent enfermées pour une durée indéterminée.

En plus, n’oublions pas les milliers d’adoptions, d’avortements, de stérilisations et de castrations forcés !

Les autorités, elles avaient beaucoup trop de pouvoir et personne ne les contrôlaient.

CEDIF : Quel différence alors entre cet « internement administratif » et un internement pénal ? 

hindelbankUrsula Müller-Biondi : On nous distinguait par la couleur de nos vêtements, nous en brun, les autre en bleu.  Pour le reste, les conditions qui nous étaient faites différaient : 

  • Pour les condamnées, c’était l’État qui payait et pour leur travail elles étaient rémunérées.
  • Nous, les internés administratifs avons dû faire le même travail que les condamnées. D’un côté les parents payaient pour la soi-disante  «rééducation» et les frais de soins presque 7 000 francs suisses et, de l’autre côte, nous, les adolescentes censées être protégées et rééduquées étions soumises au travail forcé sans être payées. Pour l’État, c’était une affaire lucrative  !

De plus nous ne savions pas quand nous serions relâchées alors que les condamnés le savaient.

Nous n’avions pas de contacts sociaux ni d’aide psychologique.

Jusqu’à aujourd’hui les hommes et les femmes internés administrativement n’ont bénéficié d’aucune réinsertion contrairement aux condamnés. Jusqu’à la l’excuse officielle du gouvernement Suisse le 10 Septembre 2010, nous, les internés administratifs étions stigmatisées comme des prisonniers ou des taulards.

CEDIF : Dans cette prison vous aviez donné naissance à votre enfant, quel sort était réservé aux bébés nés dans de telles conditions ?

Ursula Müller-Biondi : Les nouveau-nés nous étaient enlevés dés la naissance pour les faire adopter de force.

Moi j’ai eu la chance de revoir mon enfant, mais si je pense, à toutes ces femmes qui cherchent encore aujourd’hui en vain après leurs enfants. (http://www.rts.ch/video/emissions/mise-au-point/873478-le-scandale-des-enfants-voles-en-suisse.html).

Le fait d’arracher un nouveau né, de l’arracher à sa mère est une pratique tout simplement inhumaine.

CEDIF : Étiez vous la seule à Hindelbank à être placée sur les « conseils » des services sociaux ?

Ursula Müller-Biondi : Non pas du tout. Comme c’était lucratif pour l’État les « chambres » cellules il fallait qu’elles soient remplies.

CEDIF : Avez-vous revu ces fonctionnaires qui vous ont envoyé à Hindelbank, ceux qui se sont « occupés » de vous au sein de cet établissement ? Que leur avez-vous dit le cas échéant ?

Ursula Müller-Biondi : Mon directeur Fritz Meyer, je ne sais pas si il vit encore, je pense qu’il a des remords. En 2008, à 90 ans, il disait dans une interview qu’il se demandait comment il a pu accepter « ça », mais les autorités à l’époque avaient beaucoup trop de pouvoir.

Ursula avec son bébé, tous les deux en habits bruns, la couleur des internés administratifs
Ursula avec son bébé, tous les deux en habits bruns, la couleur des internés administratifs

CEDIF : Certains ont-ils fait preuve d’humanité ? D’autres se sont-ils comportés comme de véritables monstres ?

Ursula Müller Biondi : Je m’en souviens comme si c’était hier, je ne voyais plus aucun avenir. Je voulais me suicider car je ne savais pas où se trouvaient mon ami et mon bébé.

Mais j’ai eu de la chance de rencontrer de la compassion : c’est grâce à une Bonne Sœur et à une assistante sociale que  j’ai revu mon enfant trois mois plus tard.

Des monstres il y en avait. Une femme qui était alcoolique, s’était tranchée les veines du poignet. Alors qu’elle était en train de mourir, le directeur parlait d’elle comme d’une alcoolique invétérée et «hystérique».

Mais bien sûr, il y avait beaucoup d’autres exemples affreux !

CEDIF : Ceux dont vous parlez dans votre livre « Geboren in Zürich » ont-ils eu le courage de vous contacter ?

 Ursula Müller-Biondi : Oui, beaucoup d’anciennes internées administratives m’ont contacté. Mais beaucoup veulent rester anonymes, parce que même leurs familles ne savent rien de ce qu’elles ont vécu.

CEDIF : Croyez vous que les décideurs avaient conscience de l’horreur de leur politique ?

Ursula Müller-Biondi : Certains OUI !!! Mais nous étions une affaire lucrative !

CEDIF : Depuis l’administration Suisse s’est excusée, pensez-vous que ces excuses soient sincères, que ce qui s’est passé alors ne pourrait plus arriver aujourd’hui ?

L’état nous a trahi.

Si nous ne sommes pas vigilants, tout est possible.

Partout où des personnes sont livrées à d’autres personnes, il faut particulièrement veiller au respect de la dignité humaine et des droits de l’homme. C’est une des raisons pour laquelle notre association se bat pour la création d’une instance de contrôle indépendante de l’administration ayant le droit de procéder à des contrôles surprises non annoncés à l’avance. Pour justement éviter que certains mettent le profit avant la morale, comme ce fut le cas avec nous.

Les dommages causés aux corps et aux âmes des personnes qu’ils été censés protéger, ont été acceptés souvent pour des raisons purement financières.

Et n’oublions surtout pas que ce sont aussi nos proches, la famille, nos conjoints, partenaires enfants etc. qui doivent souvent porter avec nous ce fardeau. D’ailleurs il y a aussi des conjoints et des enfants de certaines victimes qui se sont suicidées parce que le fardeau de leur partenaire ou mère ou père était trop lourd à porter.

CEDIF : Certains vous ont reproché d’avoir écrit pour dire la vérité, qu’avez-vous envie de répondre à ces négationnistes de crimes d’État ?

Ursula Müller-Biondi : J’ai envie de leur demander s’ils savent :

  • Combien d’adolescents, de jeunes hommes et jeunes femmes internés administrativement ont préféré se suicider plutôt que de subir de telles violences ?
  • Combien de pères et  de mères ont souffert le martyr devant l’impuissance à défendre leurs enfants ?
  • Combien de frères et  de sœurs ont subi la honte et la risée des gens parce que l’un d’entre eux était détenu ?

Pour nous les victimes, il est odieux que l’on utilise la notion d’Internement administratif, parce que la plupart des gens ne comprenaient pas ce que ça veut dire.

C’est sournois, comme cette loi, qui a existé jusqu’en 1981. La notion d’Internement administratif ne dépeint pas la réalité qui était tout autre, puisque nous étions plus mal traités que les prisonniers.

Pour nous les victimes, la notion d’internement administrative correspond à un système arbitraire scandaleux et indigne pour un État de droit comme la Suisse. L’État nous a trahis et piégé pendant l’internement et après notre sortie, il nous a abandonné.

Il nous a infligé des blessures terribles. Elles ne guériront jamais.

CEDIF : Le préjudice est immense, qu’espérez-vous pour toutes les victimes ?

Ursula Müller-Biondi : Il est question actuellement d’un projet de loi relatif à la reconnaissance du tort fait aux personnes internées par mesures administratives, il importe que ce projet soit inséré dans une loi fédérale.

Ceci est nécessaire car c’est l’État et ses autorités qui sont responsables d’une politique familiale et de la pauvreté indigne, politique contraire aux droits de l’homme et discriminatoire.  L’état a dédaigné son devoir de surveillance en fermant systématiquement les yeux sur un point essentiel des droits fondamentaux.

Les représentants Suisses de l’État se sont rendus coupables envers ces jeunes et moins jeunes, qui restent blessés et anéantis à vie par un système ordonné par l’autorité.

Aujourd’hui le temps presse, car les personnes concernées attendent de la deuxième table ronde qui aura lieu fin Octobre 2013 des propositions concrètes pour la mise en place d’un fond pour les cas graves.

Les victimes ne demandent pas l’aumône, mais le remboursement des indemnités non payées pour des travaux forcés. Ces paiements ne seront pas à la charge des contribuables, mais des organisations responsables des faits. Il ne faut pas oublier, ces sommes n’ont jamais été prises en compte par l’assurance vieillesse Suisse (AVS).

On ne doit plus attendre jusqu’à ce que la plupart des personnes concernées soient mortes.

Le 11 avril 2013, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a demandé pardon « sincèrement et du fond du cœur, au nom du gouvernement suisse, pour les souffrances infligées« . Elle a lancé un appel marquant à éviter l’oubli et à lutter contre la tentation d’ignorer ou de refouler les pans les moins reluisants de notre histoire : de quoi non pas clore un chapitre, mais commencer un imposant travail de mémoire.

Nous espérons qu’elle tiendra parole !

Mon appel,

que j’exprime en mon nom, et également au nom des autres victimes, s’adresse à la justice ainsi qu’à la société : Ne permettez pas qu’une telle chose puisse se reproduire ! La sauvegarde absolue de la dignité humaine doit être une loi supérieure.

Merci Madame Müller-Biondi de ce témoignage-interview tout à fait émouvant et de vos paroles pour la Vérité et la Justice.

Pour nos lecteurs qui voudraient en savoir plus, nous conseillons votre site personnel ainsi que celui qui relaie votre appel. 

Enlevée à Zürich

Alors que les exactions commises par des juridictions Suisses à l’égard d’enfants et de familles font l’objet d’une campagne d’information par des media grands publics français, notamment l’Express et France Inter, nous avions aussi eu l’occasion de nous pencher sur ce crime contre l’enfance et la famille dans notre dernier article à la lumière de ce que nous ont révélés des parents victimes.

Rupture du lien parental : la filière Suisse

maman je t'aimeIl apparaît bien que des juridictions Suisses face à un taux de natalité très faible et une volonté toujours aussi « normalisatrice » de l’institution familiale, mettent la main sur des enfants étrangers en les séparant du parent ne résidant pas en Suisse.

Une maman nous avait saisi pour s’inquiéter de ce que son ex déclare une adresse fictive en Suisse chez une concubine avec laquelle il n’habite pas, ceci afin de rendre des décisions de justices inapplicable concernant leur enfant.

Effectivement en droit international le critère de résidence est fondamental. Les enfants déclarés vivre en Suisse, quelle que soit leur nationalité sont soumis aux tribunaux suisse et plus particulièrement à l’autorité de tutelle du canton.

Pour des géniteurs indignes, se déclarer résidant Suisse est donc un moyen de détourner un enfant de l’autre parent, ceci avec la complicité active des autorités locales qui pourront ainsi pallier à un manque d’enfants dans le pays et donner des emplois aux travailleurs sociaux.

Un témoignage probant

Un couple de nos adhérents : une maman et un papa de cœur ont subi ainsi l’enlèvement prémédité d’un enfant, nous avons tenu à leur donner la parole.

CEDIF : Bonjour Edwige et Xavier, vous avez dénoncé des faits de partialité, de diffamation et d’enlèvement international d’enfant obtenu par la complicité du Bureau des Tutelles du canton de Zürich (Kindes und Erwachsenenschutzbehörde). Comment en êtes-vous arrivés là ?

Edwige : Mon ex-époux s’est remarié avec une citoyenne suisse et s’est installé à Zürich. Un litige va naître sur fond de pensions alimentaires impayées depuis 3 ans et des conceptions éducatives complètement opposées.

Xavier : Oui, sans entrer dans les détails, nous nous rendrons compte trop tard d’une situation d’emprise exercée par la belle-mère, laquelle exerce  en tant que  » psychothérapeute  » avec pour titre une formation délivrée par un organisme  » new age  » à Zürich. Cette personne va se livrer à des pressions sur ma belle-fille et à de nombreuses élucubrations et diffamations afin que le géniteur puisse obtenir la garde de sa fille.

CEDIF : Et c’est un couple pareil qui a pu obtenir la garde de votre belle-fille ! Le litige dont vous parlez n’a pas été retenu à leur encontre ?

Edwige : Non, j’avais déposé plainte pour abandon de famille et abus de faiblesse sur mineur avec le soutien d’une association anti-secte, mais les plaintes ont été classées. Puis, tout s’est passé très vite, ma fille était inscrite dans un établissement scolaire de Zürich sans que je ne sois consultée. En Suisse les contacts sont rompus, pas moyen de rencontrer ma fille ni de lui parler.

Xavier : Ces contacts ont été sciemment rompus par le géniteur et la belle-mère puisqu’ils vont d’abord nous diffamer auprès des services sociaux locaux et tenteront une première fois de faire placer ma belle-fille sous curatelle.

CEDIF : La mise sous curatelle d’un enfant en Suisse permet donc d’imposer des mesures pour le « bien du mineur ».

Il faut savoir par ailleurs qu’en Suisse le principe des droits de visite et d’hébergement existe mais qu’il est simple pour un parent de ne pas le respecter, il suffit pour cela qu’il explique que le mineur ne souhaite pas voir l’autre parent. La mise sous curatelle est un dispositif qui remet entre les mains d’un curateur la responsabilité à la place du parent de mettre en échec un droit de visite normal dans le cadre notamment d’un conflit familial. Le curateur proposera alors d’organiser des visites médiatisées dans son bureau.

La mise en place d’une curatelle du Bureau des Tutelles de Zürich sur un enfant étranger serait donc de nature à permettre un abus de droit international puisqu’il peut priver d’effet et à titre préventif une décision d’une juridiction française par exemple concernant la garde ou un droit de visite sur l’enfant. N’importe quel parent de n’importe quelle nationalité peut subir cette privation de facto de son autorité parentale par un bureau des tutelles suisse, d’ailleurs ni le géniteur et ni votre fille ne sont suisse ?

Edwige : Non, ils sont français et vous avez bien résumé : n’importe quel parent de France ou d’ailleurs pourrait se marier (ou se « concubiner ») avec un ou une résidante suisse et s’y installer afin de couper un enfant de son autre parent.

CEDIF : Si la première tentative de mise sous curatelle n’a pas fonctionné, comment la seconde a-t-il été acceptée ?

Xavier : C’est là que les juridictions de Zürich se révèlent machiavéliques, alors que ma femme n’avait pas de droit de visite précisément fixés, une curatelle ne s’imposait pas car elle ne pouvait pas encore déposer plainte pour non-représentation d’enfant. Mais à partir du moment où une juridiction française fixait des droits de visite et d’hébergement, la rupture des contacts avec ma belle-fille pouvait entraîner une condamnation du père pour non-représentation et donc il fallait la complicité du bureau des tutelles de Zürich pour qu’il ne puisse être poursuivi en France.

Edwige : Donc lors de leur seconde demande de mise sous curatelle, des droits de visite et d’hébergement m’étaient précisément accordés. Je me rappelle encore que la veille de l’arrivée prévue de ma fille pour passer ses grandes vacances avec nous le téléphone avait sonné…

Xavier : Oui, une certaine Martina Baenziger, du bureau des tutelles de Zürich voulait nous parler en allemand, je n’y comprenais rien, puis en anglais elle parlera d’une sorte de médiation. Nous n’avions encore rien saisi du rôle de ce fameux bureau des tutelles … Finalement Martina Baenziger nous dira qu’une psy déciderait de la venue de ma belle-fille.

Edwige : Nous avons attendu ma fille sur le quai de la gare de l’Est à Paris, vainement. Nous apprendrons ultérieurement que la psy avait rencontré ma fille bien avant l’appel du bureau des tutelles et qu’il avait été décidé qu’elle ne viendrait pas, qu’elle ne viendrait plus jamais !

CEDIF : Le bureau des tutelle de Zürich a donc attendu que vous obteniez un droit de visite pour le vider de son contenu ? Mais il ne pouvait s’appuyer officiellement sur cet argument pour enlever votre fille ?

Edwige : Ils ont fait écrire à ma fille qu’elle ne souhaitait plus venir en France mais me rencontrer en visite médiatisée car elle ne voulait pas voir Xavier. La lettre sera envoyée à toutes les juridictions possibles et imaginables et bien évidemment au bureau des tutelles de Zürich.

CEDIF : On comprend bien la manipulation, d’après ce que vous m’avez dit concernant la situation d’emprise, il apparaît évident que cet écrit a été réalisé sous la dictée.

Edwige : Cela ne fait aucun doute car lorsque ma fille ne répète pas ce que le père et la belle-mère souhaitent entendre, ceux-ci lui font écrire des lettres avec une belle écriture sur un joli papier à lettre. Ces écrits sont ensuite produits en justice pour remplacer la parole de ma fille. cette pièce devait permettre de saisir le bureau des tutelles.

Xavier : Nous apprendrons par le fait accompli d’un jugement non contradictoire et en allemand que Monika Strauss, psychiatre, aurait fortement déconseillé que ma belle-fille nous rende visite en France car ma présence l’exposerait à des traumatismes sans plus de détails. Le bureau des tutelles en déduit la nécessité de mise en place d’une curatelle et nomme pour curatrice une certaine Doris Gasser qui s’était auparavant signalée en tant que travailleuse sociale. À ce titre elle avait soutenu les prétentions de la belle-mère et écarté d’emblée tous les faits exposés relatifs aux risques que court ma belle-fille avec ces gens.

CEDIF : Là encore le parent protecteur est désavantagé. Mais un jugement non contradictoire cela ne vaut rien.

Xavier : Surtout que ce jugement se fondait sur une expertise réalisée entre une psy qui ne parle pas le français (son CV sur Internet et les contacts que j’ai tenté d’obtenir avec elle en atteste) et une jeune fille qui ne s’exprime pas en allemand. Le docteur Strauss en question n’était même pas membre à l’époque de l’ordre suisse des médecins (FMH).

À votre avis qu’exprime alors son rapport? si ce n’est les dires de sa collègue « psychothérapeute » de belle-mère ?

CEDIF : Vous l’avez lu ce rapport ?

Edwige : Non, nous n’avons eu aucune des pièces et de plus il semblerait que nous ayons été plus ou moins “expertisés” à distance (!) en effet le jugement s’est vraisemblablement appuyé sur le jugement personnel que la belle-mère zurichoise portait sur mon mari et moi-même. Il semblerait que son expérience de psychothérapeute ésotérique (psychologie astrologique et dialogue ésotérique des couleurs…) lui donne une grande crédibilité à Zürich.

CEDIF : C’est effrayant !

Edwige : C’est bien le mot. À partir de là toutes communications avec les autorités Suisses et même avec l’école ont été renvoyées vers la partiale curatrice dont je ne reconnais pas l’autorité sur ma fille. Le bureau des tutelles a refusé toute communication avec nous. J’ai commencé à porter des plaintes à répétition pour non représentation d’enfant mais nous étions loin, très loin, d’être soutenus par les institutions françaises chargées des affaires étrangères et par le consul de France à Zürich. Pour eux il fallait que j’accepte le jugement de curatelle aussi illégal soit-il sur le plan du respect de la procédure.

CEDIF : En clair, les autorités françaises s’en lavaient les mains

… et les autorités de Zürich ont donc impunément soumis la maman au droit du singe selon l’expression du Conseil Européen des Enfants du Divorce, c’est-à-dire la seule possibilité de voir sa fille dans le bureau de leurs sévices sociaux.

Une situation qu’il ne faut surtout pas accepter !

Xavier : Cette condition est effectivement inacceptable, d’autant qu’il était proposé, vivement conseillé même, que ma femme amène nos propres enfants lors de ces visites indignes !!!  J’avais évidemment mon mot à dire et j’ai dénoncé très largement cette volonté de traumatiser mes enfants.

CEDIF : Vous avez eu raison, mais tout de même, en France, les plaintes pour non-représentation ne pouvaient pas être toutes mises à la corbeille ?

Edwige : Il a fallu aller jusqu’au procureur général pour que la plainte puisse enfin suivre son cours. Les faits de non-représentation n’étaient pas contestables, pour autant la justice suisse refusa de collaborer à cette plainte et fit savoir que la Suisse refuserait d’appliquer toute condamnation décidée par une autorité française.

CEDIF : Décidément les autorités de Zürich dictent leurs lois. D’abord les services sociaux de Zürich prennent le relais des diffamations, puis le bureau des tutelles de Zürich décide de couper une enfant de sa mère et de son père de cœur, ainsi que de ses demi-frères et sœurs. Une psychiatre expertise une mineur sans pouvoir communiquer avec elle, au final la justice locale précise d’avance qu’elle se moque de décisions judiciaires rendues en France.

Xavier : Toujours est-il que l’absence de coopération de la justice suisse a conduit le substitut du procureur à ne pas requérir toute la rigueur du code pénal pour sanctionner la non-représentation. Le géniteur savait d’ailleurs qu’il n’avait rien à craindre et ne s’est même pas présenté, son avocate habituellement hystérique m’a insulté en audience et a prétendu que le géniteur n’avait pas le choix puisque c’était la curatrice Gasser qui avait décidé que ma belle-fille ne vienne plus nous voir.

Le bureau des tutelles a participé indirectement à soutenir l’enlèvement de ma belle-fille auprès des juridictions françaises. En effet, il a fait parvenir au géniteur toute notre correspondance. Il est tout à fait évident que les autorités de Zürich ont donc collaboré à la défense du géniteur. Ma femme a donc été déboutée de toutes ses demandes et a, de facto, perdu sa fille.

La rupture familiale est entérinée
La rupture familiale est entérinée

CEDIF : Perdu sa fille car elle n’a plus aucun droit de visite et d’hébergement si ce n’est le droit du singe. L’intervention du bureau des tutelles de Zürich et des autorités locales a donc eu pour résultat l’impossible condamnation du géniteur pourtant passible de prison, d’amende, et de poursuites civiles mais également la rupture du lien mère-fille avec l’impossibilité d’exercice de l’autorité parentale.

C’est d’ailleurs bien ainsi qu’il faut interpréter le classement sans suite de votre dernière plainte pour non-représentation d’enfant : « le jugement du 11 juillet 2012 traite de faits similaires, que la motivation vaut pour les faits objet de la présente plainte : qu’il n’a pas été fait appel de cette décision : qu’il appartient à la plaignante d’en saisir la portée« . Ainsi, faute de condamnation, le géniteur n’est plus obligé de satisfaire aux droits de visite et d’hébergement pourtant prévus dans un jugement français !

Dans de telles circonstances est-il possible de savoir ce qu’il advient de votre fille ?

Edwige : Les autorités scolaires de Zürich envoient quelques bulletins et encore il faut insister. J’y ai appris que ma fille a été mise dans des classes fréquentées par des enfants beaucoup plus jeunes, tout cela à cause de sa mauvaise adaptation à l’allemand. Elle a subi des brimades pour ne pas comprendre et parler correctement la langue. Elle n’a pu être notée dans certaines matières car les cours étaient en allemand. J’ai demandé à ce qu’elle soit changé d’école pour suivre une scolarité en français, mais on se moque de tout ce que je peux demander pour elle.

Aujourd’hui elle a 16 ans, elle a été déscolarisée, son avenir est plus que préoccupant alors que mon mari et moi pouvions l’aider d’autant que nous sommes tous deux enseignants.

CEDIF : S’il arrivait quoique ce soit à votre fille entre les mains de ces gens, vous ne pourriez donc la protéger. Même si elle existe encore votre autorité parentale a été réduite à rien. Dans une telle situation il faudrait faire reconnaître officiellement par des autorités françaises votre inaptitude de facto.

Edwige : C’est une démarche possible en effet d’autant que la belle-mère est déléguée parent d’élève pour la classe de ma fille alors qu’elle n’a aucun enfant. Une telle fonction découle normalement de l’autorité parentale et ne peut être confiée à quelqu’un qui ne la posséderait pas.

CEDIF : Quant au rôle de la psychiatre il est tout à fait clair, le docteur Monika Strauss a bien remis un certificat de complaisance.

Une telle situation nous renvoie à ces pratiques suisses qui consistaient à partir d’expertise psychiatrique de gâcher en toute bonne conscience l’avenir de gosses. Le pardon des autorités suisse avec la mise en cause des autorités de tutelle de l’époque n’a donc rien changé, ce sont toujours les mêmes : travailleurs sociaux, experts, magistrats qui broient des enfants. Avez-vous contacté cet aréopage d’officiels qui se sont excusés ?

Xavier : J’ai lu le nom de ces officiels qui ont « versé des larmes de crocodiles » comme vous le dîtes si bien dans votre article. Ils ont été contactés pour notre affaire. Ils ne répondent pas et cela ne nous étonne pas car l’objectif que nous visons est qu’ils ne puissent ultérieurement prétendre ignorer ce qui se passe. Comme vous le mentionnez quand dans quelques années des enfants traumatisés par un rapt étatique ne se remettront pas du deuil d’une partie de leur famille, et de la meilleure partie en général, ces mêmes officiels ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas complice de ce qui s’est passé.

D’ailleurs quelle fut leur sanction au-delà des excuses ? Est-il si facile de bousiller des enfants pour « leur bien » en se disant qu’on ne fait qu’obéir aux ordres ?

CEDIF : La raison d’État couvre toujours les crimes des fonctionnaires. Dans les années 70-80, il était question de remettre sur le droit chemin les déviants et de priver de postérité les « inaptes ». Aujourd’hui il convient d’enlever les enfants d’ailleurs pour palier à une démographie catastrophique. L’individu ne compte pas chez ces gens, nous ne croyons bien sûr pas à la sincérité de leur repentir.

Mais votre combat ne fait que commencer dans le cadre de cette affaire dite « affaire Luna Reich Rompa », et soyez certain que le CEDIF y prendra une part active.

« Née à Zürich », le scandale des internements d’enfants

Sous le titre « Le scandale des enfants parias », le magazine L’Express dans son numéro du 10 juillet 2013 dénonce des maltraitances institutionnelles sur enfants perpétrés par les sévices sociaux suisses au titre de mesures « post-éducatives ». Informé d’exactions locales se déroulant encore en 2013, le CEDIF a souhaité en savoir plus. 

L’internement « post-éducatif », un soutien à la parentalité ?
Attention : Sévices sociaux en cours à Zürich
Attention : Sévices sociaux en cours à Zürich

Ursula Müller-Biondi est une de ces victimes. Son calvaire a commencé il y a de cela 46 ans, lorsque les sévices sociaux ont conseillé à sa mère, dépassée à l’époque par une fugue amoureuse de l’adolescente, de la placer à ses frais quelques temps dans une maison de rééducation.

Combien de parents ont cru bien faire en acceptant les propositions de travailleurs sociaux, pensant naïvement que cette profession agissait pour le bien de leur enfant ?

Savaient-ils où ils envoyaient leurs enfants alors que la propagande aujourd’hui encore tellement répandue fait des se®vices sociaux de l’enfance des soutiens à la parentalité ?

La vérité c’est qu’Ursula s’est retrouvée emprisonnée pendant 2 ans dans une sorte de foyer carcéral où elle côtoyait des délinquantes.

La normalisation des familles par tous moyens possibles et imaginables

D’autres enfants ont été envoyés dans des familles d’accueil, placés en institut et certains parlent aujourd’hui des viols qu’ils y ont subi.

Pour faire le détail des horreurs perpétrées il faut savoir que les victimes de la puissance publique ont été considérées comme indignes de procréer. C’est bien pour cela que des femmes présentées abusivement « immatures » ou « débiles », et quand bien même, ont été contraintes à avorter ; que, pour le même diagnostic, des hommes et des femmes ont été stérilisées.

La chute dans l’enfer des sévices sociaux était une simple affaire de dénonciation, de suivi social ou d’une expertise psychiatrique désastreuse voire complaisante comme on sait en faire à Zürich et ailleurs. Les jeunes et leur famille étaient étiquetés « alcooliques », « déficients mentaux », « mère célibataire », « prostituée »,  accusés de « mauvaise conduite », « fugue » par le diktat d’une assistante sociale.

Geboren in Zürich

Son enfer dans les sévices sociaux Ursula le raconte en 2002 dans « Geboren in Zürich », née à Zürich (http://www.umueller.ch). Ursula a été exposée à des suicides, des mutilations, elle a été abusée sexuellement, elle a dû se battre moralement mais aussi physiquement pour survivre.

Lors de son « placement » à proprement parler carcéral, elle avait 17 ans et était enceinte d’un homme divorcé. Il était prévu avant même l’accouchement qu’elle ne voit jamais son enfant, lequel était administrativement désigné à l’adoption.

Elle avait le droit de se reproduire, mais pas celui d’être une mère !

Il faudra qu’elle se batte encore pour ne pas perdre son fils. Un combat désespéré de 3 mois pendant lesquels elle n’aura pour autre ressource que de hurler à proprement parler sa maternité.

Il lui faudra ensuite 30 ans pour se reconstruire sur fond de claustrophobie et de boulimie. Oui TRENTE ANS pour qu’elle se libère en racontant son drame.

Qui peut dénoncer son calvaire ?

Le fait que des victimes des sévices sociaux suisses s’expriment est révélateur de la situation faite aux familles et à l’enfance sous prétexte de protection et en réalité de « normalisation » selon des critères définis par l’État.

Aujourd’hui les victimes sont entendues, mais pour s’exprimer et se faire entendre encore faut il pour le moins que les mineurs attendent leur majorité et parviennent à surmonter la honte d’avoir subi. Il faut qu’ils acquièrent le courage d’être montrés du doigts comme ces femmes violées qui n’osent porter plainte de peur d’être salies.

Il est alors toujours facile pour les travailleurs sociaux de prétendre que de telles pratiques n’existent plus.

La séance de contrition collective

Tout va pour le mieux maintenant, il suffisait de demander pardon.

Telle semble être la position des pleureurs publics lors de la séance de larmes de crocodiles du 10 septembre 2010 destinée à s’excuser de telles pratiques mises en place par les autorités de tutelle suisse (sorte d’ASE).

C’est lors de cette séance que des victimes des sévices sociaux de la protection de l’enfance et des autorités de tutelles ont été invitées à exprimer leurs douleurs et leur stigmatisation mais aussi à pardonner et à extérioriser leur soulagement de cette reconnaissance cérémonielle.

Il n’y a donc pas de coupables ? La caution publique permettrait toutes les ignominies et les tâches seraient lavées par un simple pardon ?

Des pratiques révolues. Vraiment ?

Lors de la cérémonie de battage de coulpes, Hans Hollenstein, président du gouvernement zürichois d’alors, avait ajouté que de tels traitements infligés aux enfants ne correspondait plus ni aux idées ni à la jurisprudence actuelle.

La garde des sceaux suisse, Eveline Widmer-Schlumpf, a souligné qu’il fallait veiller à ce que de tels actes ne se reproduisent plus.

Mais qu’auraient fait tous ces politiques contrits en 1980 lorsque ces exactions étaient perpétrés ?

Vraisemblablement rien de plus que leurs illustres prédécesseurs.

En effet, en 2013, l’ensemble de l’exécutif zürichois et Madame Widmer-Schlumpf ont été informés des pratiques du Bureau des Tutelles de Zürich. Pratiques préméditées  permettant de priver un enfant d’une partie de sa famille par sa mise sous curatelle et sans que les principes élémentaires d’un jugement ne soient respectés.

Faudra-t-il attendre 30 ans pour en parler et fermer le dossier après des excuses officielles car combien de parents continuent aujourd’hui à pleurer des enfants victimes de pratiques prétendument révolues ? Et que vaudront alors les excuses de ceux qui n’ont rien appris ?

Benoît et sa femme, thérapeutes ès faux souvenirs

La chasse aux destructeurs de famille est ouverte

La victime de trop

Les patients ainsi abusés ne sont pourtant pas des cervelles de moineaux et sont de tous âges et de toutes catégories sociales. Mais quelquefois la victime de telles thérapies est la victime de trop, celle qu’il n’aurait pas fallu viser.

Si pour une certaine « thérapeute par les couleurs » cette victime de trop était sa propre belle-fille, pour l’humanothérapeute Benoît Yang Ting et sa femme complice, la victime est une avocate du nom de Maître Sophie Poirot.

Maître Sophie Poirot entrera en analyse sur les conseils de son père. C’est ainsi qu’elle croisera le chemin de cette sorte de thérapeute holistique qui  et commencera un cycle de consultations pour surmonter un viol dont elle aurait été victime dans l’enfance. Ce souvenir refoulé aurait été la source de son mal-être qui n’avait rien d’imaginaire. Voila qui justifie de la mise en place d’un traitement lourd à base de stages intensifs et autres séances individuelles pour un total de 238 000 euros.

Seulement voila, un beau jour l’avocate comprendra n’avoir jamais subi ce dont elle pensait se souvenir après être passée entre les mains de Benoît, l’humanothérapeute tripoteur.

La mise sous emprise

Tripoteur oui, et même plus, car si sa patiente n’a pas subi de viol avant de le rencontrer, elle consentira sous emprise à des relations sexuelles avec Benoît Y T après avoir dû revivre des souffrances de viol nue sur un divan de psychothérapeute. On ne sait pas ce que faisait Madame Benoît pendant ce temps.

Évidemment, persuadée d’actes de pédophilie de son père à son endroit, Maître Sophie Poirot va rompre tout lien avec sa famille, mais aussi avec ses amis qui s’étonnent de son comportement. L’emprise peut alors se resserrer par son isolement.

Mais comment a-t-elle pu s’en sortir, puisque comme elle le dit elle-même : « Vous finissez par croire tout ce qu’il vous dit. Une fois que le mécanisme de l’emprise se met en place, vous ne pouvez plus dire non. » ?

Opération Rescue

Il a fallu qu’un homme la sorte de sa torpeur et ose faire face aux menaces, ce qui est finalement arrivée en 2001, alors que le cauchemar avait commencé en 1993, soit 12 ans auparavant ! Cet homme qui l’a extraite des griffes de Benoît Y T lui avait fait réaliser que tous les patients du psy Benoît avaient les mêmes souvenirs de viol. Son sauveur est devenu son mari et celui qui l’épaulera dans l’œuvre de dénonciation de la dérive sectaire dont elle a été la proie. Après des déconvenues judiciaires, il lui faudra encore des années pour que le gourou se retrouve en correctionnelle, accusé d’abus de faiblesse avec complicité de son épouse. Eh c’est que chez ces gens là les saloperies se commettent en couple !

Le courage de l’avocate et de son mari permettront aussi à d’autres langues de se délier : Bernard Toucheboeuf, consultant en management, dira avoir dépensé 750 000 euros en thérapie avec le même Benoît pour avoir vu dans sa vie fœtale l’aiguille à tricoter que sa mère avait introduit dans son utérus pour tenter de le tuer. Le consultant en question racontera aussi que l’humanothérapeute escroc – pléonasme – avait brisé sa famille en le séparant d’abord de ses parents qui l’auraient maltraité dans son enfance. Puis, à partir du moment ou il mettra en doute la parole du gourou, soit 23 ans après, c’est sa femme et sa fille qu’il perdra. Ainsi, son épouse  témoignera en faveur de Benoît Y T et obtiendra la garde de sa fille qu’elle a remis entre les mains du « thérapeute », devinez alors de quoi se souvient la jeune fille ? D’autres victimes se manifestent, malheureusement la prescription des trois ans en matière de délits les empêche d’agir sinon comme simples témoins.

Les modes usuels de défense des endoctrinants 

Évidemment le gourou, bien qu’absent, et son épouse démentent les accusations « atroces et calomnieuses ». Sa femme met en valeur la satisfaction d’autres patients ainsi que leur volonté de n’agir que pour leur bien. Pardi !

Ils utilisent également le procédé d’inversion accusatoire typique des endoctrinants, puisqu’ils s’en prennent au mari de leur victime qui aurait monté tout le monde contre eux. Ce serait d’ailleurs à s’interroger s’ils ne l’accusent pas lui d’avoir monté sa secte ! Ca s’est déjà vu d’ailleurs.

Benoît Y T produit ses témoins de moralité, parmi lesquels un sénateur apparenté socialiste qui vante son engagement social, un psychiatre hospitalier qui n’a rien contre les séances à poil sur les divans.

On imagine déjà la plaidoirie des avocats du couple Benoît  Y T : “Les élucubrations développées par Monsieur et Madame Poirot devant le Juge concernant le fait que Monsieur Benoît Y T aurait “envouté” Sophie afin de lui soutirer de l’argent  … sont d’un ridicule affligent (sic) et pathétique et n’ont été émises par le mari et le père que pour éviter de réfléchir sur leurs propres responsabilités quant au mal être …!!!”

Même si ceci n’est pas dit au mot près on connaît le refrain. La suite consiste à utiliser des précédents contre les accusateurs, les avocats de Benoît Y T  ont ainsi rappelé qu’il avait obtenu un non-lieu dans une procédure antérieure, la justice est souvent mal informée sur la nature de telles phénomènes. Ce qui justifie d’ailleurs lors des audiences, la présence de Maître Jougla, ancien avocat qui se dévoue à la contradiction et au dévoilement des endoctrinants : « Le faux souvenir … permet à un nouveau système de valeurs de se mettre en place et de remplacer l’antérieur. »

Une jurisprudence attendue

Cette fois les magistrats ne semblent pas disposés à se laisser abuser eux aussi, pour le parquet, la procureure  Felici n’hésite pas à parler d’une « couple maléfique » comme on en connaît d’autres, et requiert 18 mois de prison avec sursis et 12 mois de prison avec sursis pour sa femme, outre 100 000 euros d’amendes.

Espérons donc pour ce 12 juin 2012 une condamnation qui fera jurisprudence et comme le précise Claude Delpech de l’AFSI (Association Faux Souvenirs Induits) : « Quelle que soit l’issue du procès, nous avons déjà gagné une chose: la médiatisation autour de ce procès a permis de faire connaître cette pratique. Peut-être que certaines personnes manipulées ou leurs familles pourront se reconnaître dans les témoignages parus dans la presse et s’en sortir. »

On pense bien sûr à l’affaire Iacono, mais pas seulement.

Xavier Collet

Nos enfants dans leurs sectes

50 000 enfants au moins sont touchés 

Un entretien de Georges Fenech, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) avec l’Agence France Presse en date d’octobre 2010, situait entre 50 000 et 60 000 le nombre d’enfants touchés par des dérives sectaires.

Quel rôle pour la protection de l’enfance ?

A priori on pourrait penser que ce problème-là est de nature à fournir de nouvelles opportunités d’interventions de la si mal-nommée protection de l’enfance.

Les maltraitances notamment psychologiques vécues dans un milieu sectaire pourraient nécessairement justifier des mesures de prise en charge des enfants par les Conseils généraux.

Mais encore faut-il que ces maltraitances soient suffisamment graves. En effet, face aux séquelles subies par les enfants dans le cadre de placements, il faut bien réfléchir et définir la gravité d’une dérive.

Certaines sont effectivement tragiques et portent atteinte à l’intimité de l’enfant ou à sa survie notamment par des régimes carencés ou le refus de soin. De tels actes ne surviennent pas seulement dans le cadre de communautés fermées, mais de plus en plus souvent dans des dérives thérapeutiques autour de la kinésiologie, de l’instinctothérapie, de la psychosynthèse.  Dérives qui se développement notamment dans le sillage du new age et du chamanisme.

Ainsi des enfants peuvent être soumis à des jeûnes drastiques, à des transes après prise de substances, être embrigadés contre une partie de leur famille par l’usage de faux souvenirs induits. Il faut en effet savoir que certains « psychothérapeutes» prétendent pouvoir agir sur l’inconscient de leur patient (dialogue par les couleurs : http://www.info-sectes.ch/secte-astropsycholoqie-huber.htm#expertise).

Que peuvent faire les services de la protection de l’enfance dans de telles situations surtout lorsqu’une pédopsychologue rattachée à l’ASE avoue ne pas savoir ce qu’est la MIVILUDES tout en étant très ouverte à des thérapies par l’art sans en soupçonner certaines dérives ?

De la perméabilité des structures institutionnelles de l’enfance …

Soyons clairs, les pires sectes endoctrinantes n’ont pas grand-chose à craindre de l’ASE qui préférera plutôt s’intéresser à des parents qui font l’école à la maison tout en laissant tranquilles certains « éducateurs ». Précisément, de ces éducateurs qui exercent au sein même de l’éducation nationale pour proposer des spectacles musicaux dans les petites écoles, des séances de contes chamaniques ou pour les lycéens des méthodes de relaxation face au stress des examens.

Les enfants sont « un public vulnérable et une cible privilégiée des mouvements à caractère sectaire », comme le rappelle la MIVILUDES et ceci « qu’ils vivent avec leurs parents eux-mêmes adeptes  qu’ils subissent l’influence de thérapeutes ou de formateurs aux méthodes dangereuses pour leur santé physique ou mentale ».

Des parents peuvent ainsi devenir la cible de mouvements endoctrinants par l’intermédiaire de leurs enfants tombés sous l’influence d’une personne rencontrée à l’école, éducateur ou enfant d’adeptes, ou même de personnels exerçant en foyers.

Après tout, les lieux de vie du type Coral ne sont-ils pas des lieux où se créent, se maintiennent et s’exploitent des états de sujétion conduisant à des dommages pour les enfants et leur famille ? (https://comitecedif.wordpress.com/2012/01/14/coral-limmonde-rehabilitation/)

Les parents ciblés peuvent ensuite adhérer ou au contraire rejeter et dénoncer les atteintes réalisées sur leurs enfants, c’est alors qu’ils peuvent être l’objet de dénonciations imaginaires dont vont s’emparer les services de la protection de l’enfance.

… à leur instrumentalisation au service des sectes 

Il arrive aussi quelquefois que le parent sectaire utilise les ressources de son groupe pour isoler l’enfant du parent non sectaire et comme nous le rappelle Maître Line N’Kaoua, ce sera le plus souvent le parent sectaire qui se verra remettre la garde de son enfant.

Il est donc faux de penser que la mise en cause des dérives sectaires est pain béni pour l’ASE et la machine judiciaire des ruptures familiales.

Si effectivement, des dénonciations abusives peuvent prospérer sur ce terrain, ce n’est pas non plus à coup sûr dans le sens que l’on croit, tant les adeptes de mouvements sectaires structurés possèdent de relais et accusent en général leurs contradicteurs des dommages qu’ils font eux-mêmes subir aux enfants.

On parle là d’inversion accusatoire.

En clair, il n’est pas rare de rencontrer des adeptes de sectes organiser un procès en sorcellerie contre ceux qui n’en sont pas.

Même sur de simples accusations de maltraitance, la machine sectaire est tellement redoutable qu’elle peut élaborer des stratégies accusatoires particulièrement crédibles, il suffit pour cela de s’aider des bons relais et de relever quelques vulnérabilités.

Le parent qui dénoncera la machination, s’il parvient à la décrypter, sera considéré comme paranoïaque ou incapable de reconnaître ses responsabilités. En effet les services sociaux se satisfont souvent de dénonciations crédibles, et bien préparées elles le sont nécessairement, pour estimer une mise en danger de l’enfant.

 Les magistrats de l’enfance, de leur côté, utilisent le rasoir d’Ockham, principe selon lequel « les hypothèses les plus simples sont les plus vraisemblables ». Ceci les amène à décider en fonction d’éléments crédibles  simples donc à ne pas donner foi à des arguments plus complexes de l’ordre de la manipulation subie. Le parent de bonne foi s’enfonce donc en se justifiant, après tout un dossier doit se traiter rapidement.

Le manipulateur profite donc de sa manipulation, ce qui ne vaut d’ailleurs pas seulement en matière de dérives sectaires.

Une prise de conscience nécessaire

Loin d’être des gêneurs, les institutions françaises ont donc servi les prétentions des gourous de toute espèce dont certains possèdent même leurs réseaux au sein de chargés d’éducation et de protection de l’enfance.

Nous n’en sommes heureusement pas au même point que dans le canton de Zürich (http://www.hebdo.ch/la_suisse_paradis_des_sectes_24971_.html) où les sectaires ont pignon sur rue, ouvrent leurs cabinets de psychothérapeutes, proposent leurs méthodes dans les écoles, y projettent leurs films (http://www.info-sectes.ch/secte-ramtha.htm#2) et obtiennent la complaisance coupable des autorités.

Mais nous en prenions le chemin, il est donc  heureux que la MIVILUDES tire le signal d’alarme et que ce message soit interprété correctement.

Le ménage à réaliser se situe en partie au cœur de nos institutions qu’il s’agisse de remettre en cause certaines pratiques douteuses développées en leurs seins par des groupes sectaires ou encore  d’acquérir la capacité de distinguer les manipulations dans une querelle de garde d’enfant.

L’avenir nous dira si l’heureuse initiative de la MIVILUDES permettra d’agir à ce niveau, dans le sens d’une moralisation de la protection de l’enfance.

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Attaques et tentatives de censure

Les activités et propos du CEDIF semblent ne pas plaire à tout le monde.

Et c’est tant mieux car cela démontre que le CEDIF gêne ceux qui s’en prennent aux familles, aux enfants et pensent pouvoir continuer à semer le malheur sans avoir à en répondre.

Ceci oblige cependant notre équipe a modérer les commentaires les plus outranciers sachant tout de même que chacun est responsable des propos tenus et n’engage en rien le CEDIF.

Parmi ces commentaires, certains nous accusent donc de partialité, suite à des discussions avec ces commentateurs, il est arrivé que ceux-ci se laissent aller à nous insulter.

Nous précisions à ceux qui seraient tentés d’opter pour de telles méthodes que nous n’hésiterons pas à déposer plainte et à poursuivre civilement ceux qui diffameront notre association ou se livreront à des procès d’intention. Nous diffsurons également toute information les concernant.

Dans ce cadre nous vous informons que Luna Reich Rompa, qui nous avait contacté sous différents pseudos (avec même adresse IP) et insulté en allemand et qui avait tenté de faire supprimer une version du site CEDIF sous e-monsite.com, fait l’objet d’une plainte enregistrée par le Procureur de Zürich sous le numéro 2012/78  au nom de notre association.

La même Luna Reich Rompa n’en était d’ailleurs pas à son coup d’essai puisqu’elle a fait des pressions sur un fournisseur d’accès internet hébergeant un site anti-sectes suisse qui parlait de ses activités et la mettait notamment en cause pour des dérives sectaires pratiquées sur des mineurs.

Mais nous relevons également des propos d’une avocate du Cher qui a mis en cause l’activité du CEDIF devant un tribunal, dénonçant en plaidoirie notre comité pour sa vigilance envers les institutions. Fait dont nous nous glorifions. Que cette avocate et son très politique cabinet prennent bien note de notre profond mépris à leur endroit et des idées méprisables qu’ils véhiculent.

Encore un bon signe donc, pour autant qu’il soit bien précisé que le CEDIF ne se laisse pas impressionner ni intimider. Notre tâche est la défense de la famille martyrisée par des pratiques indignes d’une société civilisée. Nous continuerons à dénoncer et à mobiliser, toute pression ne fait que renforcer notre détermination, que cela soit dit et fortement.

Le pouvoir des calomnies

Présentation : Voici une affaire lourde dans laquelle de nombreuses ignominies ont été commises. Madame C et son mari seront lourdement diffamés avec des accusations de type « dérive sectaire », Madame C perd alors la résidence de sa fille Marie sur décision de justice. Les diffamations relayées par les services de l’ASE se révèlent aujourd’hui évidentes et les diffamateurs résidant en Suisse coupent tous les liens entre la maman et sa fille avec la complicité de certains fonctionnaires locaux. Cerise sur le gâteau des saloperies commises : Marie est entre les mains d’une secte, d’une vrai celle-là dans laquelle sa belle-mère exerce des responsabilités.

Qui mieux qu’une secte pouvait bâtir un dossier de dérives sectaires et utiliser un réseau local ?

Madame C ne peut plus vois ni parler à sa fille, après une onzième non-représentation, elle réclame justice. 

Elle l’avait déjà fait il y a un an et demi, mais sans résultat. Voici sa lettre d’alors :

Madame C

à Madame le Juge aux Affaires Familiales

Aubigny sur Nère, le 16 octobre 2010

Objet : Lettre ouverte

Madame le Juge,

Depuis le départ de ma fille en Suisse à Zurich, je me trouve confrontée à des difficultés insurmontables pour :

– Payer la pension alimentaire : les mandats internationaux et les recommandés contenant des chèques me sont renvoyés. Monsieur R.  n’a pas encore fini de payer la pension qu’il me doit mais me nargue en me disant qu’il va me faire saisir sur salaire en envoyant une lettre à la JAF. J’ai donc pris rendez-vous avec un huissier pour faire constater ces éléments. Mon intention est bien de payer la pension alimentaire par chèque ce qui me permet d’être assurée de l’adresse de résidence de ma fille. Résidant en France moi-même je me dois de respecter la loi, ce qui n’est pas du tout le soucis de Monsieur R en Suisse.

– Pour me mettre à l’abri d’une injuste décision de justice qui ordonnerait un prélèvement sur salaire, je sais qu’il est possible de placer l’argent de la pension alimentaire en consignation afin de permettre au bénéficiaire de retirer les sommes dues quand il le veut.

– Téléphoner à ma fille : la ligne téléphonique ayant été coupée je ne peux plus depuis avril 2010 avoir de conversation avec ma fille. Elle possède un téléphone portable auquel elle n’a le droit de répondre qu’en présence de son père qui se manifeste empêchant toute possibilité de conversation. Celui-ci envoie même des sms en se faisant passer pour ma fille.

– Recevoir ma fille Marie en vacances chez moi : de coûteux billets de train directs Zurich-Paris avec accompagnatrice réclamés par Monsieur R. lui-même finissent à la poubelle. Pourtant du peu que j’ai pu entendre ma fille elle ne m’a jamais dit ne pas vouloir revenir chez moi bien au contraire, elle a passé 3 jours avec nous en avril et regrettait de ne pas pouvoir rester plus longtemps. La séparation a été un déchirement.

– Faire reconnaître la compétence de la procédure en France qui a permis à Marie de reprendre sereinement contact avec moi grâce à la médiation familiale de madame Magnani du Relais Enfance et Famille, mais également de reconnaître la validité des résultats de l’enquête de l’AIDAPHI de Bourges qui m’avaient rencontrée avec mon mari hélas après que Marie ait été placée en résidence chez son père.

Aujourd’hui, ma fille Marie R., est en train de subir en Suisse une nouvelle assistance éducative traumatisante de manière à justifier la rupture totale avec moi. Mes tentatives pour avoir des contacts avec Marie la placent en situation de « conflit de loyauté » auprès des monsieur et madame R. dont la devise est « Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi ».

L’avocate de Marie mais également la représentante de l’AIDAPHI avaient pourtant exprimé leur malaise en audience du JDE concernant la relation entre Marie et Monsieur R.. Le climat incestueux entourant la fille et le père, encouragé par la belle-mère a été à de nombreuses reprises dénoncé par mes proches et moi-même. Aucune enquête concernant la belle-mère n’a été faite quant à ses antécédents familiaux sur lesquels je nourris les plus grandes suspicions suite à des révélations de ladite belle-mère à mes parents mais également à des révélations que Marie m’avait faites.

Eléments totalement ignorés dans le jugement final du JDE concernant Marie.

L’obtention d’un passeport pour Marie hors mon consentement m’a amenée à éprouver de grandes craintes exprimées depuis longtemps quant à la volonté des monsieur et madame R. de « disparaître » avec ma fille comme ce fut le cas dans l’affaire « Okwari et Shahi’Yéna Fortin ». Leurs délires ésotériques sont du même type que ce monsieur Fortin sauf que la ruse des G. a été de s’allier aux services sociaux pour obtenir toute forme d’absolution.

Je n’ai plus la force de vivre à nouveau de longues procédures avec des services sociaux qui exigent que je m’exprime en allemand que je ne parle pas, que je me déplace pour les rencontrer et que je me débrouille pour trouver un interprète. Je me dois également de préserver ma vie familiale auprès de mes deux autres jeunes enfants qui ne méritent pas non plus de subir ces agressions à distance.

Ce que j’attends de vos services, ce n’est rien d’autre que de faire respecter un jugement en toute justice. Les nombreuses preuves de la malveillance et de la mauvaise foi des monsieur et madame G. ne manquent pas. J’ai respecté ce jugement de la Cour d’Appel à la lettre, mais en Suisse il n’est pas exécutoire. Ne faites pas que je sois condamnée à une amende ou à une peine de prison parce que Monsieur R. s’amuse à refuser mes chèque et mandats.

Aidez-moi en m’expliquant la marche à suivre pour placer cet argent en consignation afin que ma famille et moi-même puissions enfin être à l’abri des mauvais coups de Monsieur R..

Dans l’attente de votre conseil, je vous prie d’agréer, Madame la Juge, l’expression de ma considération.


Pj : recommandé refusé par Monsieur R. et chèques retournés

Mandat international refusé.

Email de madame Baenzinger, des services sociaux suisse

Copie à : monsieur le Procureur de la République, madame le Garde des Sceaux