Le placement en foyer nuit gravement à la santé

La famille Babel Andrieux c’est un papa, une maman et quatre enfants dont deux sont handicapés. Aurélien souffre d’une pseudoarthrose congénitale liée à une maladie orpheline, la neurofibromatose. Mathieu est atteint d’un léger trouble du spectre autistique. 

Ces maladies sont en partie la cause du placement des enfants par une inexplicable préconisation du SPMI.
Leur situation va alors se dégrader dramatiquement.

Que risque Aurélien ?

Aurélien a 9 ans, il a été soigné pour sa neurofibromatose. Sa jambe atteinte était sauvée après pas moins de six opérations délicates.

Mais cela c’était avant le placement.

Depuis, Aurélien a été séparé de ses parents et de ses frères pour se retrouver au foyer Sous-Balme (canton de Genève).

Il porte des chaussures orthopédiques afin de compenser une jambe plus courte. Cette compensation n’assure pas à Aurélien une marche aisée et l’oblige pour les moyens et long trajet à demander d’utiliser sa chaise roulante.
Une boule, apparaît du côté droit de sa jambe : le péroné sort du genou !

Ce 2 mai 2014, Aurélien joue avec un ballon de football dans la cour de l’école lors de la pause méridienne, il se met à glisser doucement dans l’herbe, sa jambe ne le tient plus. Sans surveillance il s’affale doucement, s’immobilise au sol et y reste, personne pour le relever.
L’école le fait transporter en ambulance aux urgences de l’hôpital pédiatrique.
Aurélien a très peur dans l’ambulance, il pleure, demande ses parents. Il sait que cela peut bien signifier que la maladie dont il était sorti est revenue. Un neurofibrome osseux pourrait bien être la cause de cette chute presque indolore.

Raphaël
Raphaël

Son frère Raphaël, placé dans un autre foyer, apprend la mauvaise nouvelle par ses copains. Il est alors 15 heures, paniqué il réclame des explications à la maîtresse. Laquelle ne lui répond pas, il éclate en sanglots. Raphaël connait bien la maladie dont souffre son petit-frère.

Entre temps le diagnostic après radio est rapide : la clavicule est cassée. La mère est prévenue à 15 heures seulement et par un message sur son portable, au bout du fil l’éducatrice Tatiana Lacroix qui accompagnait Aurélien en pédiatrie sans savoir que l’enfant souffrait d’une neurofibramatose. L’école n’avait pas pris soin d’alerter la famille ! Malgré les pleurs et demandes d’Aurélien.

De suite, la maman prend contact avec le professeur Lascombes, médecin traitant d’Aurélien, qui aurait dû le prendre en charge si le foyer avait agi correctement. Au lieu de cela Aurélien a été emmené aux urgences et a consulté un orthopédiste qui ne connaissait rien à la neurofribomatose de type 1 et n’a trouvé rien de mieux que de lui appliquer un bandage mal adapté et de se proposer d’opérer l’enfant. Une opération inappropriée dont l’évocation a terrorisé Aurélien.
La situation d’Aurélien est dramatique. Le suivi médical dont il avait besoin n’a pas été correctement pris en charge, les prothèses nécessaires n’ont pas été correctement posées. De telles négligences font qu’il risque désormais l’amputation, rien de moins si le diagnostic terrible tombe !
L’opération est risquée puisqu’il s’agit d’une première mondiale : une opération sur un os malade dont le succès aléatoire ne pourra être connu que 6 mois après la chirurgie. En cas d’échec, il faudra amputer. Voila ce que subit cet enfant par la volonté de l’État qui ne le lâche toujours pas !

Un acharnement coupable

La détresse morale des enfants n’aide pas Aurélien à garder l’espoir.
L’espoir, un paramètre essentiel pour la réussite de l’opération.
Aurélien refuse d’ailleurs de se faire opérer tant qu’il n’aura pas été libéré de la prise d’otage institutionnelle ainsi que ses frères. Il ne peut même pas avoir le secours de recevoir des appels de sa mamie Marguerite car interdiction lui est faite d’appeler ses petits-enfants elle-même.

Au foyer, un petit voyou profite la maladie d’Aurélien pour lui faire violence, le frappant sur sa jambe sans que l’équipe du foyer ne puisse empêcher de tels agissements.
Aurélien est terrorisé à l’idée que le sale gamin en question ne le frappe aussi sur sa clavicule cassée.
La neurofibromatose atteint aussi son cerveau : simplement dyspraxique, il devient dyslexique, dysorthographique et dyscalculique depuis sont placement. Il a donc besoin d’un clavier spécifique pour l’école, mais aussi d’un quart temps supplémentaire On les lui refuse.

Enfermé !

Le troisième frère, Mathieu, est autiste léger. Il est placé au foyer de Pierre Grise et n’y bénéficie d’aucun suivi pour son affection. Effectivement, comme le reconnaît le directeur de l’établissement, il n’existe pas de spécialiste de l’autisme à Pierre Grise.

Les services du SPMI qui avait nié l’autisme de Mathieu sont obligés de le reconnaître ce qui revient à mettre en évidence l’inutilité, le caractère nuisible de son enlèvement. D’autant que la Suisse vient de ratifier la convention sur le handicap interdisant toute forme de discrimination.

Un autisme ne doit pas être enfermé, mais comment revenir sur une aussi mauvaise décision ?
Un dispositif particulier est donc mis en place. Mathieu peut voir ses parents du samedi 10h00 au dimanche 17h00 et rencontrer ses frères au foyer le mercredi en foyer de 14h00 à 16h00.

Le reste du temps Mathieu refuse de parler à d’autres personnes qu’à ses parents et ses frères. Incapable de nager, sa mère lors d’une visite le retrouve immergé dans son bain, sans surveillance.

Thomas refuse l’inacceptable
Thomas
Thomas

Le quatrième frère, Thomas, souffre aussi d’une malformation congénitale mais bénigne due à sa prématurité, mais des pieds. Les foyers ne semblent pas en avoir connaissance puisque aucun dossier médical ne leur est parvenu.’
Il déclenche cependant de nouveaux symptômes : saignement des gencives, sang dans les selles. Il est alors découvert qu’il déclenche une réaction allergique à l’antidépresseur qui lui a été administré dès son placement.

C’est que Thomas refuse l’inacceptable, aîné de la fratrie avec ses 12 ans il a déjà subi un premier placement et le SPMI reconnaissait qu’il n’en supporterait pas un second.
Et pourtant … Dès le deuxième placement il refuse de s’alimenter et de boire au foyer comme lors du premier enlèvement, raison pour laquelle il avait été restitué à sa famille après intervention du médecin cantonal, Mme Huguette Jodry, à l’époque.

Mais cette fois Thomas est sous la menace d’un internement en unité de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent en lieu et place de son petit frère Mathieu qui y a été emprisonné plus d’une année en chambre sécurisée sur un matelas par terre.

Seuls ses parents à tour de rôle parviennent à le faire manger et boire chaque jour entre 12h30 et 14h00, seul droit de visite qui leur est accordé. Thomas ne peut donc se nourrir et boire qu’une fois par jour à midi, l’hôpital refusant que les parents ne le fassent le matin et le soir.

Les notes de suite font bien apparaître que Thomas pleure souvent, qu’il n’a pas envie d’interagir avec son environnement du foyer et qu’il veut retrouver sa famille, la seule solution pour le contraindre consiste à administrer des antidépresseurs ou le priver des livres qu’il réclame.
Finalement il doit être hospitalisé, en unité A2 de psychiatrie de l’adulte et de l’enfant. Il écrit dans ses courriers aux divers intervenants qu’il y a été placé contre sa volonté veut rentrer à la maison avec tous ses frères et ses parents qu’il aime.

Placement pour l’intérêt des enfants ?

Placement pour l’intérêt des enfants disent-ils ? De qui les services sociaux se moquent-ils ? Où est le droit garanti des enfants à maintenir une relation avec leur famille selon l’article 13 de la constitution suisse ?

Les enfants écrivent alors à la juge, Aurélien note en gros à l’intention de la juge, de l’avocat de ses parents, du curateur et du SPMI : Je veut rentrer à la maison !!! Ensemble, avec Raphaël, ils écrivent à Madame Walther, experte, du centre médical universitaire le 8 juin 2014 :

« Bonjour Madame, je veux rentrer chez moi avec mes frères et mes parents que j’aime, ils ont toujours été très gentils avec moi. Je suis malheureux en foyer. Mon petit frère Mathieu qui est autiste léger n’a jamais fait de crise à la maison, au contraire il a toujours été très gentil avec nous et quand il nous parle au téléphone, il nous dit qu’il veut rentrer à la maison et il dit à ma maman qu’il l’aime tous le temps quand il nous téléphone au foyer. Le SPMI dit des mensonges sur mes parents et moi je n’aime pas ça. J’exige de rentrer chez moi tout de suite. Merci de me donner le droit d’être heureux avec toute ma famille.

Madame, je suis d’accord avec tout se que dit mon frère. Ma jambe n’est plus sauvée depuis que je suis en foyer où je suis malheureux. Je ne veux pas me faire opéré sans être chez moi avec toute ma famille. »

Thomas écrit au SPMI et à la juge :

 » Je veux vous voir pour vous dire que j’aimerais rentrer chez moi avec mes parant mes frêres. Je suis séparé d’eux depuis neufs mois. perssone ne tient compte de ce que je pense.  Je suis maintenant en unité A2 (ndlr : psy). De plus quand mon petit frêre Mathieu revenait d’A2 il avait des bleus. Il était toujours heureux à la maison mais quand il partait il pleurait. J’aime mes parents et mes frêres et je veux rentrer ! et reprendre l »école avec ma famille. MERCI D’AVOIR LU CETTE LETTRE. »   

À tout cela l’autorité cantonale de Genève avait dit que l’évolution de Thomas était doublement positive, qu’il n’y avait pas d’inquiétude quant à l’intégration d’Aurélien et Raphaël ! On a affaire à du lourd là, à de l’alter comprenant de compétition chez les magistrats du crû.

Il parait que les conventions des droits de l’homme ont été signées à Genève, avant même les internements administratifs. Il y a longtemps, on ne s’en rappelle plus d’ailleurs. On l’a rêvé peut-être.

Destruction familiale sur ordonnance

Le courageux député de Genève, Monsieur Marc Falquet met les pieds dans l’indigeste plat des internements abusifs d’enfants, le mal-nommé service de protection des mineurs est visé par cette question posée au Grand Conseil le 15 mars 2013  à l’attention du Conseil d’État de Genève.

Face à l’acharnement terrible qui détruit 4 enfants innocents, un comité de soutien s’est constitué et une conférence de presse aura lieu ce jeudi 16 janvier à 10h30, au café de l’Hôtel de Ville, Grand-Rue à Genève. Des actions concrètes y seront proposées et un appel à toutes les victimes du Service de Protection des Mineurs sera lancé.

Les mots du cœur et de la raison

Les mots utilisés sont à la fois ceux du cœur et de la raison, le député Falquet dénonce le sort qui est fait à une famille par les service de la protection des mineurs avec la complicité de médecins.

Il faut lire les mots du député Falquet. pour comprendre la douleur de Sandrine et Serge Babel Andrieux et de leurs enfants, Mathieu, Aurélien, Raphaël et Thomas, âgés aujourd’hui de 6 à 12 ans. Ces mots nous les reprenons avec le détail de l’affaire quitte à oser la paraphrase.

Une drôle d’école

L’affaire commence avec la médiatisation des difficultés posés par l’école de Compesières à l’insertion scolaire d’Aurélien, souffrant d’une maladie génétique : .

C’est cette même école qui produira un signalement abusif auprès des services sociaux de la protection des mineurs (SPMi). Tiens, tiens, l’école n’aime pas la mauvaise publicité semble-t-il.

Signalement qui prospère puisque le 17 avril 2012, trois gendarmes en uniforme pénètrent dans l’établissement scolaire pour enlever Raphaël, Thomas et Aurélien devant leurs camarades de classe. Simultanément, Mathieu, 5 ans est pris au domicile de ses parents sur intervention du SPMi.

Les enfants et parents n’ont pourtant commis aucun crime, aucune infraction, pas la moindre maltraitance, non il s’agit de parents aimants et protecteurs à l’écoute de leur quatre enfants dont deux souffrent d’un handicap.

Qui peut faire cela à un enfant ?
La cellule de Mathieu
La cellule de Mathieu

Les trois enfants aînés sont mis au secret de leurs parents pendant plus de 3 semaines. Trois semaines sans pouvoir les voir, sans comprendre ce qu’il advient d’eux.

Puis des mois se passent, leur retour n’aura lieu qu’à la fin de l’année 2012 mais dans un état de détresse physique et de choc psychologique.

Quant à Mathieu, le cadet, Son sort est pire encore. Il est placé et maintenu dans une chambre de sécurité à l‘intérieur de l’unité psychiatrique de l’hôpital cantonal. Une situation qui n’a rien de temporaire sur la foi d’un rapport d’expertise d’une pédopsychiatre missionnée par la juge de « la protection des mineurs et des adultes ». Un de ces rapports infamants qui prétend : « Que le développement de Mathieu serait compromis s’il restait auprès de ses parents en raison de son fonctionnement psychotique».

C’est donc sur ce faux diagnostic de psychose qu’un enfant de 5 ans subit un traitement chimique exposant sa santé et son équilibre. Mathieu est aussi sanglé sans que cela ne semble poser de problème particulier au service de pédiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève ! Il ne manque plus que la camisole de force.

Trace de contention
Trace de contention

La maman indique : «Nous avons mis 6 mois pour savoir dans quelles conditions était enfermé notre fils. Il avait des ecchymoses à l’oeil et aux jambes. Il ne parlait pas du fait de son autisme et ne pouvait nous raconter qui s’était passé. Lorsque je venais lui rendre visite je le voyais, sa petite tête appuyée contre la fenêtre à surveiller mon arrivée lorsque je le quittais, c’était un déchirement pour nous deux».

Un enfant de 5 ans déshumanisé, enfermé dans une chambre avec pour seul confort un matelas dans une chambre sans âme, vide, sèchement vide.

Qui pourrait supporter cela, accepter cette ignominie.

En tout cas je n’imagine pas que l’on puisse oser imaginer faire cela à mes enfants. Et vous juge Emmanuelle de Montanzon-Petitpierre, qui avez décidé de la destinée de cet enfant ; vous Marina Walter, experte en éloignement familial ; vous le personnel pédiatrique,  considérez-vous que Mathieu ait une âme, une sensibilité pour le traiter comme vous le faîtes ?

Cette question a trouvé une réponse dans ce qui suit, mais vous, lecteur, en jugerez vous-même.

Un placement injustifiable, une faute lourde des institutions genevoises

Le député Falquet met en évidence la responsabilité du quatuor magistrat-expert-médecin-services sociaux .

Il le fait bien et ses arguments démontent l’acharnement coupable contre ce petit ange.

Il constate que le placement se fonde sur une expertise de psychose alors qu’un tel diagnostic est interdit de nos jours et que des experts reconnus au plan international dont Hillary Wlide Wood ont mis en évidence un trouble du spectre autistique. Or le placement d’un enfant pour autisme est contraire aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé. D’ailleurs et à titre général, on s’accorde à considérer que le retrait d’un enfant autiste à sa famille est de nature à causer des préjudices irréversibles.
Irréversible, le dommage est donc d’ores et déjà constitué.

Le comportement fautif du quatuor institutionnel est en conséquence bien évident.

Aussi scandaleuse soit-elle, rappelons que l’enfant est toujours détenu à ce jour, cette affaire ahurissante déjà médiatisée connaît aussi des redites du côté de Brest. Elle relève bien d’un aveuglement absurde, dans lequel la magistrate cautionne par son jugement des pratiques barbares préconisées par des professionnels incompétents et obtus.

Que l’exécutif fasse enfin son travail

On attendait donc que le Conseil d’Etat, organe exécutif fasse son travail.
Attente déçue puisque là bas aussi on se cache derrière une décision de justice.

Une réponse donc sans le moindre intérêt qui démontre encore une fois que l’État est la plus grande menace pour nos libertés individuelles et familiales en témoigne cette profession de foi savoureuse : « Le Conseil d’Etat exprime sa pleine confiance aux institutions qui mettent en oeuvre les compétences professionnelles et l’expertise au quotidien pour assurer une prise en charge pertinente et de qualité de ces enfants. »

La vengeance des sévices sociaux

Mais attendez l’affaire n’est pas finie et elle tient désormais de la vengeance de ce qu’il convient bien d’appeler les sévices sociaux de Genève face à une médiatisation qui dévoile leur vrai visage.

Retour en placement
Retour en placement

Laurent Moutinot , ancien directeur du SPMI et ancien conseiller d’État socialiste, interrogé sur le sort fait à cette famille ose ces paroles déplacées : «Je n’ai rien à dire concernant cette histoire. La famille Babel-Andrieux est une famille puissante qui n’a pas arrêté de porter plainte. Les parents sont complètement hors de la réalité. C’est notre système judiciaire qui a décidé du placement des enfants». On a donc bien compris qu’il avait une dent contre cette famille, on pourrait rajouter que c’est lui, Laurent Moutinot qui a demandé à ce que Mathieu reste dans l’unité psychiatrique.

Le socialiste (décidément) Charles Beer, en responsabilité au Grand Conseil, avait répondu pour l’exécutif genevois que les aînés continuaient à faire l’objet de mesures.

Mesures concrétisées puisqu’aux aurores du 22 août 2013 le SPMi se fait prêter main forte par les services de police afin d’envahir la maison des Babel Andrieux, plaquer la nurse contre le mur et sortir les enfants de leur lit.
Thomas, 12 ans, Raphaël, 11 ans, Aurélien, 8 ans, sont pris et reclus aux foyers Pierre Grise et Sous Balme à Genthod.

Jusqu’où iront-ils ?

Le matériel orthopédique endommagé, la souffrance est soignée aux antidépresseurs
Le matériel orthopédique endommagé, la souffrance est soignée aux antidépresseurs

La réclusion est terrible, le petit Thomas ne sort plus de son lit, ne s’alimente presque pas, refuse le contact avec les autres enfants. Il semble souffrir d’un syndrome post traumatique, prostré dans un refus très compréhensible de l’immonde séparation qu’il subit.

Souffrant de maux de jambes chroniques, Thomas est « soigné » aux antidépresseurs, sa vie est clairement en danger.

Face à cette situation, la juge Emmanuelle de Montauzon enfonce le clou et décide de restreindre l’autorité parentale car Nathalie et Serge Babel Andrieux : «s’opposent de manière récurrente à toutes les démarches entreprises en faveur de leurs enfants ».

En conséquence une plainte est déposée par les parents auprès de la Cour Européenne des droits de l’homme pour non- assistance à personnes en danger, il serait incompréhensible qu’une telle plainte n’aboutisse pas tant la responsabilité des institutions étatiques dans le saccage de la vie de cette famille est flagrant. Lire la suite