Commission parlementaire à l’enfumage

Panot joue le gentil flic

Le CEDIF a interpellé quelques élus le 24 mars 2024, lesquels se sont, comme d’habitude, bien abstenus de répondre. Cette interpellation publiée sur le site visait la « commission d’enquête sur les dysfonctionnements de l’ASE ».

Une commission que nous pressentions créée pour les besoins d’en finir avec les mises en cause de l’ASE. Nous ne devions donc pas manquer d’entendre parler des sociaux à l’assemblée nationale et d’un projet de recentralisation de l’aide sociale à l’enfance, comme s’il suffisait de réformettes pour cacher la merde sous le tapis.

Grands clercs nous sommes,  la polémique très contrôlée entre le gouvernement et la France soumise au tout Etat (dite LFI) n’allait pas tarder à faire croire aux familles que la commission en devenir était sur les rails, gouvernement et LFI se répartissant les rôles de bon flic et de mauvais flic.

Dans le rôle du bon flic, chevalier blanc des familles, Mathilde Panot met sur son compte TIK TOK le 4 avril 2024, son accrochage feutré avec une ministre inconnue qui parle de responsabilité collective face aux « dysfonctionnements » de l’ASE.

Ok, facile de répondre à cette provocation, depuis 14 ans que le CEDIF existe nous n’avons cessé de dénoncer ce qui leur explose à la gueule. Nul membre du CEDIF n’est responsable de ces aberrations qui s’accroissent nourries par des lois de plus en plus antifamilialistes proposées et votées par toute la gauche et les républicains, avec l’abstention désormais du rassemblement national qui joue les Ponce Pilate.

Panot insiste sur la responsabilité du gouvernement aux affaires depuis 7 ans, bien que l’affaire ASE ne date pas d’une date si récente. Mais soit, on peut aller sur ce terrain en matière de constat.

Elle constate aussi que la responsabilité est en réalité reportée sur les parents. C’est vrai également, mais qui a voté les lois antifamilialistes sous prétexte de lutter contre des « violences éducatives ordinaires » ou pour faciliter des adoptions d’enfants placés désormais parrainés ? Enfin qui continue à nier l’existence des placements abusifs et d’accuser ceux qui en parlent de complotisme  ?

Mais a-t-elle oser parler de placements abusifs ? Non, évidemment

Relisez donc notre précédent article :  » La réalité, c’est que, bien souvent, on retrouve les collectifs de parents victimes de placements abusifs dans les sphères complotistes, antivax, antisystème en général « (Lyès Louffok, vice-président des Oubliés de la République).

Panot se garde donc bien d’évoquer la notion de placements abusifs en évacuant des droits des enfants placés, ce premier droit qui est de ne pas être écarté de sa famille, puis systématiquement défamiliarisé quand on sait que la rupture du lien est organisée par les sociaux surtout lorsque les parents sont dits « dans le déni ».

Mais peut-être a-t-elle simplement oublié d’en parler ?

Naïveté que de le croire puisque Mathilde Panot fait partie de ces politiques qui s’engagent pour le mouvement de Louffok : « Les Oubliés de la République ». Eh oui, on peut toujours jouer le bon flic pour avoir les voix des parents désenfantés même quand on les outrage en niant les placements abusifs comme le fait le vice-président de ce Collectif.

Les palabres de la commission qui nous fait les poches

Afin d’élargir, précisons que l’échange eu lieu lors de la première séance sur les thèmes que sont « Les défaillances de l’aide sociale à l’enfance » et « les conditions d’accueil des enfants placés à l’aide sociale à l’enfance ».

Trois heures de palabres et de questions face à l’omniprésent Lyès Louffok en personne physique et morale puisque ses Collectifs « Les Oubliés de la République » et le « Comité de Vigilance des Enfants placés » étaient là.  La parole d’anciens enfants placés de son Collectif était aussi donc auditionnée. Ceci pour dire notamment que le placement les a sauvés de leur famille, pour remercier les sociaux sans lesquels ils ne seraient peut être plus là !

Un regret cependant pour le manque de moyens des contrats jeunes majeurs dans la mesure où il est dit que l’âge de sortie est de 18 ans et demi en moyenne. Autrement dit un enfant placé l’est durablement et la famille est évacuée comme on tire la chasse !

Mais si même eux n’en parlent pas, qui a défendu les familles victimes de placements abusifs ?

Personne, même si une intervenante reconnaît que des placements auraient dû donner lieu à de simples AEMO, et encore dit-elle l’inverse est aussi vrai.

Le scandale de l’ASE c’est plutôt les « non-placements abusifs »

La tonalité était plutôt aux non-placements abusifs faute de budgets.

Louffok évoque des signaux d’alerte mal interprétés conduisant à ne pas intervenir alors que des enfants devraient être placés.  Il chiffre à 2 700 le nombre d’enfants en danger non placés en France dont 1 100 rien que pour le Nord. Une ancienne enfant placée précise même que dans les milieux sociaux élevés des familles échappent aux placements en mettant leurs enfants en internat !!! Un autre intervenant parle d’augmenter les moyens du 119 et de former des professionnels pour le repérage d’enfants à placer.

Évoquant le contrôle trop rare des établissements, Louffok explique ce frein par la difficulté de redispatcher les enfants mal placés du fait de capacités saturées par le manque de moyens. Il faudrait ponctionner les cons tribuables d’au moins un milliard d’euros de plus par an au bénéfice des sociaux, mentionne-t-il.

Cet argent passerait dans les mains de l’Etat qui recentraliserait et offrirait plus de prérogatives aux sociaux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

Si la recentralisation ne fait pas l’unanimité, le clan Panot-Louffok (Les Oubliés de la République) le défend bec et ongles :  pensez-vous, submergés par des Mineurs Non Accompagnés (MNA) plus ou moins mineurs, l’Ain, la Vienne, Belfort, Les Bouches du Rhône ont décidé de ne plus les mettre en foyer. Si l’État décidait à coups d’autres milliards supplémentaires, il pourrait les placer tous avec nos pauvres gosses et dans quelles conditions …

Louffok ajoute que le décideur doit être le payeur, pas faux, sauf que pour Louffok puisque c’est le juge des enfants, représentant de l’État central qui décide, ce n’est pas au département de prendre en charge le placement. Ah la bonne blague ! Comme si ce n’était pas le rapport du social de l’ASE départementale qui préconisait une mesure suivie dans 90 % des cas par le juge ! Le département est de facto et dans la plus grande probabilité prescripteur …

À la limite on se moquera de la recentralisation ou non de l’ASE, cela ne change rien à l’affaire. Sauf qu’il faut bien comprendre que toutes ces simagrées n’ont rien à voir non plus avec le sujet des « dysfonctionnements » qui ne varieront pas davantage.

Non, la recentralisation permet d’ouvrir les vannes budgétaires puisque chacun s’entendait pour combattre le déclassement des sociaux, revaloriser les salaires, dépenser davantage dans de nouvelles infrastructures face au « non-placement abusif ».

Allocations pour femmes battues

Mais il paraît que cela fonctionne aussi pour les hommes battus. L’item vient d’ailleurs d’apparaître sur le site de la Caisse d’Allocations Familiales puisque la loi date du 1er décembre 2023. On peut y faire un tour entre deux petites incursions dans le monde des aides, par exemple pour vérifier les droits à l’APL.

Tiens si moi aussi j’y avais droit ?

Par opportunité, certains pourraient se demander, dans le pays où chacun croît pouvoir vivre aux dépens de son prochain, s’ils n’y auraient pas droit.

Creusons donc un peu afin de vérifier si on peut aussi toucher cette nouvelle alloc ; les conditions sont larges, il suffit de vivre avec une autre personne et les coups et blessures ne sont pas nécessaires, une violence psychologique cela marche aussi, que l’on vive encore avec le conjoint violent ou pas.

Oui parce qu’il n’est pas nécessaire de se séparer et que si tel est le cas cela peut-être l’ex. Il faudra en attester par un document officiel de moins d’un an, comme une plainte, et pour le montant, moins on travaille, plus on a de gosses et plus ça rapporte jusqu’à 1337,06 € pour 3 enfants et 243,10 € par mois par enfant supplémentaire.

Si la déclaration est fausse le conjoint peut tout de même avoir des ennuis puisque la plainte est nécessaire. Mais bien des plaintes sont sans suite, il suffit de déterminer la violence pour laquelle on saisit le procureur.

La CAF en dresse la liste :

  • physiques (bousculades, coups avec ou sans objet, strangulations, morsures, brûlures, séquestrations…), 
  • verbales (injures, menaces, intimidations, dévalorisations…), 
  • psychologiques (humiliations, chantages affectifs, interdiction de fréquenter des amis, la famille…), 
  • sexuelles (agressions sexuelles ou viols), 
  • matérielles (briser ou lancer des objets), 
  • économiques (contrôle des dépenses, suppression de la carte vitale, des moyens de paiement, interdiction de travailler), 
  • au moyen de confiscation de documents (carte nationale d’identité, passeport, livret de famille, carnet de santé, diplôme, etc.), 
  • numériques (cybercontrôle, cybersurveillance à son insu, cyberviolence sexuelle, cyberviolence économique ou administrative…).

On peut éviter de causer trop de désagrément à son conjoint en se limitant à une violence matérielle : il a fait tomber tout le service en porcelaine de maman par acte manqué, je ne retrouve plus ma carte d’identité ni mon passeport et il surveille ma messagerie et mon portable. Pas certain que la plainte aille très loin, mais c’est bon, le dossier peut être monté avec allocations à la clé.

Les profiteurs vont s’en mordre les doigts

Attention, cela risque cependant de se compliquer car chacun doit se payer sur l’allocation, on a rien pour rien.

Les sociaux vont donc montrer le bout de leur nez car vivre sous la menace d’un conjoint, qu’il soit ou non le père des enfants, c’’est ne pas pouvoir protéger ses enfants contre cette violence. Les services de la protection de l’enfance sont donc concernés… D’autant que l’aide versée suppose d’accepter un accompagnement social, notamment pour quitter le domicile conjugal.

Donc à côté de ces dépenses que l’on voit, il y en a d’autres que l’on ne voit pas et qui sont liées à la création de 100 000 places d’accueil pour les femmes battues1 et leurs enfants. Ces places devront être remplies et permettent d’anticiper un nombre supplémentaire d’enfants « sous protection », à défaut d’un prompt remplissage, des sociaux vont expliquer à des mères que leurs conjoints sont violents, qu’elles sont sous emprise et plus le conjoint est économiquement faible plus l’intérêt à court terme d’accepter est fort.

Les milieux défavorisés sont donc une cible dans la pure logique Keynésienne. Ainsi, la dépense initiale sous forme d’allocations (600 € budgétisés par mois et par victime en moyenne) va alors faire des petits selon le principe multiplicateur des dépenses publiques. Au détriment des contribuables et des gosses privés d’avenir, des pouvoirs d’achats augmenteront, ceux des familles d’accueil et des budgets des foyers où une partie des enfants finiront placés.

Nous nous empressons donc de préciser que des solutions alternatives, y compris de rupture existent.

Plus largement nous rappelons à certaines familles qui nous ont contactées, ou qui souhaiteraient le faire, que le CEDIF n’a pas vocation à solutionner des situations dans lesquelles des parents se sont volontairement placées.

  1. 216 000 seraient concernées chaque année. ↩︎

Un éducateur spécialisé parle :

Témoignage Radio Maudin

Resté anonyme, toujours, en fonction, il évoque d’abord sa formation en IRTS (Institut régional du travail social). Comme on peut s’y attendre les formateurs sont politisés et affichent leurs préférences : pro Hillary Clinton (toxique égérie des sociaux US) contre Donald Trump (dénonciateurs des trafics d’enfants), les élèves sont moins politisés tout du moins en y entrant.

Mais nous nous focalisons sur son expérience de 6 mois (fin 2018-début 2019) dans un centre départemental de l’enfance.

D’emblée, il juge utile de mentionner que des éducateurs pouvaient se sentir tortionnaires quand ils hurlaient contre un gosse qui n’avait pas vu ses parents depuis un mois ; d’autant que le souci de réinsérer les enfants dans leur famille n’existe pas.

Il a exercé ses fonctions en binôme, jouant le plus souvent le rôle du gentil éducateur alors que sa binôme était la « méchante ». Là il rencontre des enfants de 4 à 14 ans, qui pouvaient se mettre en danger : « monter sur un arbre de quatre mètres de haut », « commencer à manger de la laine de verre ».  Il remarque que les enfants qui ne voulaient pas se lever pour aller à l’école, n’y étaient pas contraints, on se s’étonnera donc pas de décrochages scolaires alors qu’une famille qui se défausse de l’obligation scolaire y perd ses enfants.  Il précise encore qu’un éducateur syndicaliste pratiquait l’absentéisme autant que possible, « un pur branleur », sa femme également employée du centre n’était pas plus assidue. D’ailleurs même lors de ses fonctions, l’éducateur syndicaliste ne s’occupait pas des enfants  qui étaient théoriquement à sa charge.

Une anecdote assez gênante est apportée concernant la prostitution des enfants. Une éducatrice a constaté la fugue de deux collégiennes  un samedi et l’a commentée ainsi : « Elle va se faire péter la chatte ».

On lui fait part d’une autre anecdote : une éducatrice se serait fait violer par plusieurs migrants dits « mineurs non accompagnés » (MNA), car il existe des pôles MNA dans les foyers. Elle se serait adressée à sa hiérarchie pour dénoncer ce crime subi et déposer plainte mais n’aurait pas été suivie par sa direction qui aurait ensuite mis fin à ses services. L’éducateur précise que la plupart de ces MNA sont en réalité des adultes, qu’ils sont en contact avec les enfants placés.

Il est aussi affecté à la pouponnière qui accueille les enfants de 6 mois à 3 ans. Là la promiscuité est insupportable et certains enfants s’adonnent à des attouchements, d’autant que certains avaient vécu dans des milieux incestueux.

Il rend tout de même hommage à son chef de groupe qui a pris sur lui, alors que d’autres partaient, de s’impliquer pour les enfants alors qu’ils étaient reclus pendant la période de confinement Covid. Mais il déplore que les meilleurs éducateurs ne soient pas valorisés et s’en ailent au bout de quatre-cinq ans pour faire autre chose.

Enfin il conseille aux parents d’éviter le placement de leurs enfants dans une structure de type « foyer » car certains éducateurs sont lourdement défaillants, beaucoup d’enfants connaissent des problèmes comportementaux voire des pathologies psychiatriques.

N’hésitez pas à lire les commentaires qui en rajoutent à ce témoignage.

Le grand bordel des mesures de l’ASE (suite)

Les départements qui placent et ceux qui placent moins

Le grand bordel se retrouve au niveau des départements puisque les taux de mesures varient d’un facteur 1 à 4 (carte numéro 1) tout comme la nature de ces mesures. En effet si  la famille d’accueil est favorisée pour 44 % des placements, ainsi que nous l’avons précisé, ce taux varie de 17,9 % à 87,2 %. Même cirque pour les foyers qui accueillent 38 % des enfants placés, mais en hébergent selon les départements de 12,8 % à 70,6 %. Les familles qui ne souhaitent donc pas la pire alternative, celle des foyers, éviteront donc l’Ile-de-France et le Sud-Est, ils y regarderont aussi à des fois avant de s’établir dans la Creuse ou la Nièvre.

Le coût des placements

Avec la hausse des mesures, ce sont aussi les dépenses de l’ASE qui ont été multipliées par 2 entre 2001 et 2021 passant de 4,6 milliards à 9,1 milliards d’euros, et ce sans compter les dépenses de personnel administratif [1].

Ces dépenses représentent donc le fardeau le plus lourd pour les contribuables derrière le versement du revenu de solidarité active (RSA).

Globalement, l’État et les départements ont consacré 8,4 milliards d’euros à la politique d’aide sociale à l’enfance en 2018, dont 7,99 milliards d’euros à la charge des départements, en progression pour les collectivités de 37,5 % par rapport à 2007.

Source : Drees, Enquêtes aide sociale 2001 à 2018 en France métropolitaine et DROM (hors Mayotte)

Il faut  rajouter à cette charge, la part supportée par la direction de la protection de la jeunesse  sur le budget du ministère de la justice. Elle se monte à 290 millions d’euros en 2019.

Mais là encore, au niveau des départements les politiques de financement des sociaux et les pratiques divergent. D’ailleurs, cinq départements représentent 20,1 % de la totalité des dépenses nettes pour 15,3 % de la population des moins de 21 ans. À la première place avec 425,8 millions d’euros le Nord, suivi par  Paris pour  395,3 millions ; la Seine-Saint Denis 350,8 millions, la Gironde 222,4 millions et  les Bouches-du-Rhône 215,7 millions.

En moyenne, les dépenses nettes sont estimées à 120 euros par habitant, avec des écarts allant de 49 euros par habitant en collectivité de Corse à 214 euros par habitant en Seine-Saint-Denis.

Nous retrouvons ces chiffres dans les coûts individuels des mesures. Financièrement certains départements semblent plus vertueux puisque la Haute-Marne se limite à 2253 € par enfant alors que les champions de la dépense sont les Hauts-de-Seine, la Haute-Savoie et Paris qui dépassent les 6 200 euros par enfants. Insistons sur ce point : les moins dépensiers ne sont pas ceux qui placent le moins ou limitent le nombre de mesures, mais ils gèrent d’une façon différente nos fonds[2].

Pour aller plus loin : les chiffres de l’Isère.


[1] Jérémy Fichaux, la Gazette des Communes (https://www.lagazettedescommunes.com/883133/protection-de-lenfance-en-20-ans-les-depenses-departementales-ont-double/)

[2] La Haute-Savoie limite les mesures alors que la Creuse et la Nièvre sont les championnes des placements, AEMO, AED avec un taux de 48 pour 1 000, soit 4 fois supérieur aux Yvelines.


Le grand bordel des mesures de l’ASE

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Les chiffres

La prétendue protection de l’enfance au  31 décembre 2018, ce sont 306 800 mineurs et 21 400 jeunes majeurs plus ou moins soustraits à leur milieu familial, soit une hausse des mesures à hauteur de 12,1 % entre 2009 et 2018.

Au niveau national, le taux de mesures d’aide sociale à l’enfance est de 2,1 %, au 31 décembre 2018. De nombreuses familles françaises sont donc concernées.

Concernées par des dispositifs plus ou moins contraignants dont presque le tiers (31 %) ne sont pas judiciaires, l’ASE favorise ce type de mesures dites administratives sous forme d’action éducative à domicile (AED). Des parents nous saisissent quelques fois si l’AED se transforme en placement, nous répondons cependant rarement à leurs sollicitations puisque les familles cherchent souvent à bénéficier d’avantages financiers sans comprendre que ne pas réaliser les efforts nécessaires à la prise  en charge financière de ses enfants c’est s’exposer à les abandonner à l’État.

Les autres actions éducatives dites en milieu ouvert (AEMO)  sont décidées par les juges des enfants, elles représentent 38 % des mesures prises. L’enfant n’est pas non plus enlevé de sa famille, enfin le temps de la mesure pour laquelle la collaboration parentale décidera de l’issue.

Le dernier tiers des mesures prises dure longtemps et représente plus de la moyen des situations actuelles de mineurs pris en charge. Il s’agit des placements. Cette durée explique que si les placements ne représentent que le tiers des mesures prises (flux), la moitié des mineurs sous ASE sont placés (stock).

Les tiers dignes de confiance restent ignorés

La plus grande partie de ces placements, soit 44 % pour 75 800 jeunes, est réalisée auprès de familles d’accueil. 38 % sont mis en foyers. Les autres sont en placements autonomes soit 7 %, on pense ici aux hôtels qui ne concernent pas que les jeunes majeurs, mais aussi aux villages d’enfants, aux internats scolaires.  Une portion très congrue bénéficie d’un placement auprès d’un digne tiers de confiance (grands-parents par exemple), alors que, légalement, ce type de placement est censé être favorisé !

Une logique aléatoire, pour le moins

Mais, au juste, quels sont les critères qui président à l’orientation de mineurs à placer davantage vers des tiers dignes de confiance, des foyers, des familles d’accueil, des hôtels, des internats ? Pas de référentiel, pas d’analyse des pratiques professionnelles que ce soit à l’intérieur d’un département ou entre les départements, nous précise la Cour des comptes. En clair, il n’y a aucune critère, c’est à la gueule de l’usager ou plus exactement, non en fonction du « moins pire » pour l’enfant, mais des places à remplir. Pour l’organisation du droit de visite, pareil, rien n’est défini que ce soit au plan local ou national, non, les sociaux font ce qu’ils veulent, mais cela étonne qui ?

Au moins on peut savoir ce que font les sociaux lorsqu’ils réalisent un suivi des familles dans le cadre d’une AED ou AEMO ; il y aurait, paraît-il des actions éducatives ?

Non, vraiment, des actions éducatives dispensées par des sociaux, on ne sourit pas !

La Cour des comptes a creusé aussi, il paraît qu’elle creuse encore et a découvert un contenu « également imprécis », pareil pour le maintien des liens, puisque : « les démarches pour garantir une place reconnue aux parents, à la fratrie, ou encore aux tiers liés à l’enfant, qui figurent dans les objectifs de la loi, ne sont pas davantage précisées. » Du coup le grand bordel se retrouve au niveau des départements puisque si la famille d’accueil est favorisée pour 44 % des placements, ainsi que nous l’avons précisé, ce taux varie de 17,9 % à 87,2 %. Même cirque pour les foyers qui accueillent 38 % des enfants placés, mais en hébergent selon les départements de 12,8 % à 70,6 %. Les familles qui ne souhaitent donc pas la pire alternative, celle des foyers, éviteront donc l’Ile-de-France et le Sud-Est.

Suite

Éducation à la sexualité à l’École

De la prévention à la sexualisation précoce.

Analyse synthétique du rapport de SOS Éducation

Depuis une décennie, le CEDIF alerte au sujet d’un discours sur la sexualité et le « genre » enseigné à nos enfants dans les écoles.  Plus largement, nous nous interrogeons sur des récits de propagande pro-étatiques au sein de « l’éducation nationale ».

SOS Éducation s’est également penchée sur ces points, jusqu’à faire l’objet d’une cabale du pouvoir politique dont l’objet était de la détruire.

Nous lisons donc avec intérêt son rapport sur l’éducation à la sexualité à l’école réalisé avec l’appui des Mamans Louves ainsi qu’un comité d’experts pluridisciplinaires, dont nous vous livrons les points saillants.

Le point de vue des parents

Le préambule de ce rapport rappelle le principe de l’autorité parentale et l’impératif de préserver un développement psychique des enfants les préservant de traumatismes. Il apparaît effectivement que la notion même d’éducation ne peut être abandonnée à des propagandistes et appartient d’abord aux parents.

D’abord le sujet est abordé par l’anecdote, celle de parents qui s’étonnent d’une éducation sexuelle pour des enfants dès l’âge de 6 ans et qui la désapprouvent, ainsi que le révèle un sondage IFOP :

Le rôle de l’école, qui était de former à un bon niveau de culture générale, ne semble plus tant être l’instruction qu’une vision tout à fait particulière de la santé scolaire. Ceci alors même que les résultats scolaires et l’état de santé mentale de nos jeunes se dégradent. Ainsi de 2014 à 2019, la proportion d’adolescentes dépressives a doublé.

Alors pourquoi faire le forcing sur la sexualité à l’école ?

Les inspirations du programme

La sexualisation de l’enfant découle des rapports Kinsey, ce champion de la « libéralisation sexuelle » prétendait que le bébé aurait une sexualité. Une thèse dénuée de tout fondement scientifique comme le rappelle Régis Brunod, pédiatre, et qui va à l’encontre des processus habituels de développement de l’enfant.

La sexualité du nouveau-né est donc un fantasme pédophile. Alfred Kinsey, dont l’institut était financé par la fondation Rockfeller, s’adonnait à l’apologie de la pédophilie. Après sa mort, ses idées seront en partie introduites dans des programmes d’éducation sexuelle destinés aux écoles américaines à travers le « Sex Information and Education Council of the United States » (SIECUS). La directrice médicale du Planning familial devient la première présidente de ce concile dont le programme d’enseignement inspire celui diffusé à partir de 5 ans à l’instigation de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)[1].

Le processus de développement de l’enfant est ensuite détaillé sous le principe qui veut qu’avoir un sexe n’implique pas d’emblée une activité sexuelle, mais que les jeunes enfants pour lesquels un comportement sexué est constaté sont dans l’imitation sans prendre encore conscience du caractère interdit ou non de ce qu’ils imitent. Une attitude sexuée renvoie donc à ce que l’enfant a vu, à ce qu’il imite. Mais parler de sexualité à un enfant avant sa puberté n’a pas de sens pour lui, car il n’est pas en capacité d’élaborer cognitivement des désirs dont il ne connaît pas la nature.

Une agression psychologique de l’enfant

Face à l’hypersexualisation de la société et de l’accessibilité à la pornographie, l’éducation à la sexualité ne compense pas les effets négatifs de ces contenus inappropriés mais représente une effraction psychique qui peut interférer dans le développement affectif et sexuel du futur adolescent. Le rôle des institutions n’est donc pas de surexposer en normalisant la pornographie mais de protéger l’enfant contre de tels contenus.

C’est d’ailleurs ce que font des parents responsables qui n’exposent pas leur sexualité aux enfants, de la même façon que les adolescents n’évoquent pas leurs pulsions sexuelles à leurs parents. Cette barrière saine entre les parents et les enfants tombe à l’école puisque ce sont des adultes qui imposent une éducation à la sexualité aux enfants.

SOS Éducation nous cite de nombreuses interventions auprès de publics scolaires, nous pouvons en détailler deux.

La première date de janvier 2023 dans une classe de CM2 d’une école primaire de la Loire. Ce jour, sans que les parents n’aient été prévenus, une infirmière intervient pour affirmer que « pour le plaisir une fille suce le pénis du garçon », « qu’elle peut aussi caresser délicatement les testicules du garçon », « que le garçon suce le vagin de la fille peut avaler quelque chose ». Elle précise qu’on « peut faire le sexe dans les fesses » avec d’expliquer que l’on peut changer de sexe et prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils. Les enfants ont été choqués et certains en ont parlé à leurs parents qui ont été reçus par la directrice de l’établissement qui n’a a pas moins continué à permettre à cette infirmière d’intervenir dans ses classes. L’infirmière a été soutenue par le syndicat Sud éducation.

La deuxième intervention en mars 2023 se fait encore dans une classe de CM2, cette fois l’intervention est associative et les parents ne sont toujours pas informés de cette séance particulière. L’acte sexuel est ainsi décrit : « être en sueur, le zizi qui explose, la femme monte sur l’homme et son zizi gonfle. Il va presque exploser ». Le changement de sexe est aussi abordé : « Le corps nous appartient, du coup on est libre de choisir si on veut devenir une fille ou un garçon, on peut changer quand on veut même si la nature nous a fait différents. » Des parents, alertés par leurs enfants, se plaignent à la direction. La directrice réunit les enfants en leur disant qu’il fallait lui en parler avant de parler à leurs parents après leur avoir fait dire ce qui les avait choqués. Elle rappelle ce qui a été dit en face des enfants : l’acte sexuel, l’excitation, le pénis qui durcit.

Enfin, ne passons pas à côté de « Zizi et zézette » racontée par une enseignante de moyenne section de maternelle à sa classe :

L’OMS réforme l’éducation à la sexualité

Si l’on a pu penser que l’éducation à la sexualité pouvait permettre d’alerter les enfants en prévention des violences sexuelles, cet objectif est devenu annexe depuis que les recommandations de l’OMS se sont de facto imposées.

Les nouveaux enjeux sont désormais marquées par les préoccupations LGBT + à savoir la tolérance envers la sexualité et les différents modes de vie qu’elle commande, le respect de la diversité sexuelle, des identités sexuelles et de genres. L’enfant y est conçu comme détaché de l’emprise parentale et le modèle de famille nucléaire est jugé traditionnel, dépassé. Pour l’OMS, l’État doit infléchir la conception de la famille, il est question d’inviter les jeunes à se sensibiliser aux luttes communautaires et aux formes de plaisirs que l’on qualifiait autrefois de déviants.

Des objectifs pédagogiques pour les tout-petits incluent ainsi : « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, devenir conscient de son identité sexuelle », « de 4 à 6 ans, l’enfant doit avoir conscience qu’il peut choisir … et de 6 à 9 ans, qu’il doit se réaliser dans ses relations et avoir conscience qu’il est son propre responsable ! ». Très préoccupant, l’enfant n’est évidemment pas responsable de ce qu’il peut vivre dans une sphère sexuelle. La santé mentale des jeunes est affectée par de telles considérations.

L’OMS est bien mise en cause dans l’orientation actuelle des cours de sexualité à travers le développement du concept de droits sexuels inclus dans des droits humains et de sexualité citoyenne. Ces droits dits souples ne possèdent pas le caractère obligatoire des droits objectifs (écrits dans les différents codes), mais reposent sur des recommandations, des chartes, dont l’objectif est d’influencer les conceptions morales afin de s’imposer ensuite dans la loi. La France a adopté ces recommandations de l’OMS pour l’éducation sexuelle en Europe ainsi que la déclaration des droits sexuels de la Fédération du Planning Familial International afin de leur donner un caractère obligatoire.

SOS Éducation commet cependant une erreur grave en précisant que les promoteurs des recommandations de l’OMS se définissent comme Libertariens. Au contraire, les Libertariens rejettent toute ingérence étatique dans nos vies et celles de nos enfants ; c’est à ce titre que le CEDIF se revendique ouvertement Libertarien.

Par contre SOS Éducation ne se trompe pas quand elle précise que la finalité de cet enseignement est « la déconstruction de la famille traditionnelle et de la stabilité familiale et conjugale ». De la même façon l’Aide Sociale à l’Enfance, l’OMS mais également les groupes gauchistes participent à alimenter des luttes intersectionnelles antifamilialistes pour permettre une emprise toujours plus complète des institutions étatiques sur la société.


[1] L’éducation à la sexualité est enseignée de façon optionnelle de 1973 à 2001 dans les lycées, chaque établissement étant libre de l’organiser ou non.  À partir de 2001 l’enseignement devient obligatoire et orienté sur la contraception et l’IVG. C’est en 2018 que l’OMS transforme l’éducation à la sexualité comme une initiation à la sexualité sans tabous.

Placement abusif de notre argent à l’ASE

Il n’y a pas que les gosses qui sont placés abusivement

Si des enfants sont placés abusivement, et c’est bien le cas, ce sont les moyens dont disposent l’Aide sociale à l’enfance qui sont aussi disproportionnés face à ses besoins réels. Et ces moyens c’est notre argent.

Nous sommes donc tous concernés à double titre, car nous sommes fliqués dans notre autorité parentale et nos enfants sont quelquefois enlevés, si heureusement nous n’en sommes pas tous encore là c’est notre argent qui nous est enlevé pour financer la logique du toujours plus de placements.

Comme le précise la Gazette des Communes (https://www.lagazettedescommunes.com/883133/protection-de-lenfance-en-20-ans-les-depenses-departementales-ont-double/) sous la plume de Jérémy Fichaux, les dépenses de l’ASE ont été multipliées par 2 entre 2001 et 2021 passant de 4,6 milliards à 9,1 milliards d’euros, et ce sans compter les dépenses de personnel administratif.

Derrière cette augmentation certains départements semblent plus vertueux puisque la Haute-Marne se limite à 2253 € par enfant alors que les champions de la dépense sont les Hauts-de-Seine, la Haute-Savoie et Paris qui dépassent les 6 200 euros par enfants. Cela ne signifie pas que les moins dépensiers placent moins pour autant ou limitent le nombre de mesures, mais qu’ils gèrent d’une façon différente nos fonds[1]. Ainsi les placements et mesures éducatives des moins de 20 ans représentent 1 % de cette classe d’âge contre 1,1 % dans la France entière (https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/panorama/tableau/enfanprot/enfanprot.asp-prov=AM-depar=AQ.htm#top).

Mauvaise gestion, corruption ?

Des associations collaboratrices de l’ASE font l’objet d’enquêtes (https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/info-franceinfo-a-marseille-l-association-fouque-de-protection-de-l-enfance-visee-par-une-enquete-pour-detournements-de-fonds_5634785.html) . C’est le cas notamment de l’association Fouque et ses 14 centres d’accueil de la région de Marseille, financée intégralement par le contribuable, qui fait l’objet d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds suite à une plainte au parquet national financier. La plainte déposée par un syndicat du personnel évoque l’existence d’emplois fictifs et le gonflement des comptes épargne temps de la direction parlant de plusieurs centaines de milliers d’euros détournés.

Plus généralement, s’il est difficile de faire remonter des malversations dans la gestion des opérateurs publics, il est plus simple de mettre en évidence des pratiques associatives condamnables. Ainsi que le relève la Cour des comptes dans son rapport 2020 relativement à l’ASE qui note un manque de transparence dans la gouvernance des associations précisant que « les conseils d’administration ne sont pas toujours réunis comme ils devraient l’être et la cooptation reste la voie de recrutement privilégiée des administrateurs, ce qui contribue à leur faible renouvellement ». Ceci influe sur « un pouvoir  excessif donné aux dirigeants » sur le plan financier, ce qu’illustre la Cour des comptes par la capacité des dirigeants de fixer eux-mêmes la rémunération des autres cadres, citant l’exemple de l’Association Maison d’Enfants Jeanne d’Arc de Saint-Seine-L’Abbaye.

Plus grave encore la Cour des comptes indique que « le non-respect des statuts et l’absence de prévention des conflits d’intérêt pour les administrateurs induisent une insécurité juridique de nature à remettre en cause la régularité des décisions prises, voire à mettre en jeu la responsabilité des dirigeants ». Autrement dit, bien des associations disposent à la convenance des dirigeants des fonds alloués pour des usages peu contrôlés.

Des fonds importants pour une activité réduite et plus légère que celle qui relève de la fonction publique hospitalière avec un nombre de jours de congé très important non en rapport avec le statut et la situation des salariés. Ainsi «  En pratique, les contrôles des juridictions financières ont montré que le nombre de jours maximal a pu être accordé sans restriction à un grand nombre de salariés, en permettant même parfois leur indemnisation ou leur versement sur un compte épargne-temps. Tel est, par exemple, le cas à l’ADSEA de l’Aisne, où ce régime bénéficie à tous les salariés. Cette situation est génératrice de coûts importants et non maîtrisés pour les départements, puisqu’ils se traduisent directement dans la tarification. »

Face au n’importe quoi en matière de dépenses et afin d’éviter ces distorsions de coût entre départements, il aurait été utile d’établir un référentiel de tarification comme le prévoit d’ailleurs le Code de l’action sociale et des familles qui fait référence à la création de tableaux de bord permettant de comparaître les coûts entre établissements ou services.

Mais non, les financements des établissements sont très hétérogènes y compris au sein d’un même département. La Cour des comptes souligne que les départements du Maine-et-Loire mais aussi des Pyrénées-Orientales ne disposent d’aucune norme relative au coût des prestations en établissement.


[1] La Haute-Savoie limite les mesures alors que la Creuse et la Nièvre sont les championnes des placements, AEMO, AED avec un taux de 48 pour 1 000, soit 4 fois supérieur aux Yvelines.

AFUERA L’ASE

Le jour où l’ASE a frappé à ma porte

Bonjour, je ne vous dirai pas mon nom par prudence, mais il vous suffira de savoir que je suis adhérente du CEDIF sans être pour autant militante. Le président de la structure m’en a fait le reproche. Pour autant je parle de l’association autour de moi pour conscientiser. Cela semble moins difficile maintenant qu’il y a quatre ans quand une travailleuse sociale a cru bon m’aider par une mesure d’assistance éducative

Mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet, les aidants du forum CEDIF connaissent mon histoire.

Je dirai que c’est moins difficile d’en parler parce que d’autre sont montés dans le train en marche, des avocats par exemple, comme maître Michel Amas. On peut donc parler de placements abusifs et de nuisances de l’ASE même si depuis 2010 le CEDIF n’a cessé d’en parler et de nous éclairer par ses analyses.

Les bêtises dont je me suis débarrassée

Ce que j’ai compris c’est que la mal nommée « protection de l’enfance » n’est pas une institution dysfonctionnant et anormale comme je l’avais cru au début. Oui il faut dire qu’avant 2018 je n’étais pas prête à lire ce qui se dit au CEDIF, j’aurais même été choquée des critiques émises sur le monde du travail social. Parce que pour moi il n’y avait pas de fumée sans feu et donc les enfants placés n’étaient que des gosses sauvés de familles maltraitantes, quant aux familles sous mesures sociales il s’agissait forcément d’aides pour des parents défaillants. Il suffisait de suivre les faits divers pour comprendre que des gamins sont massacrés dans leur famille et qu’il n’y avait d’ailleurs pas assez de mesures de placements pour faire respecter le risque zéro.

Oui j’ai cru ces conneries, cette fake news gouvernementale, alimentée par 3 ou 4 articles par an dans les magazines du conseil départemental et sur Télérama. D’ailleurs au moment où les sociaux me sont tombés dessus Michèle Créoff avait sorti un bouquin de promotion des sociaux, j’ai lu cette daube parce que j’étais tombé dedans. Cela a freiné ma compréhension avant que je ne tombe sur le CEDIF.

Évidemment, cela ne m’a pas rassuré, mais cela m’a ouvert les yeux en transformant aussi ma conception de la société.

La peur d’ouvrir les yeux

J’étais alors abasourdie par le mal que me faisaient ceux que je croyais les protecteurs de l’enfance, je m’étais réfugiée dans l’idée d’un dysfonctionnement. Mais non, comme je l’ai déjà dit, ma bonne conscience de gauche a été balayée, le dysfonctionnement est la logique des « services publics », et pas seulement de l’ASE.

Le roi est nu et je ne venais de l’admettre.

Mais à ce propos il faut que je vous raconte ce conte d’Andersen qui s’appelle les nouveaux habits de l’empereur : https://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=130

Si, si vous allez voir cela à un rapport.

Pour résumer le roi, ou l’empereur, veut se faire tisser de nouveaux habits luxueux et il tombe sur deux tisserands escrocs qui lui précisent que leur tissu est si spécial que seuls les idiots ne sont pas capables de le voir. L’empereur pense alors que grâce à ses nouveaux habits il pourra distinguer parmi ses sujets ceux qui méritent leurs postes et les idiots qui ne sont pas à la hauteur de leurs fonctions. Curieux de ce nouvel habit, il visita ses tisserands qui s’affairaient sur du vide. Se croyant idiot il n’ose dire qu’il ne voyait rien, il envoie alors ses ministres qui ne voient rien non plus et lui font savoir que l’étoffe est magnifique et sera bientôt terminée. Vêtu de vide il se présente à son peuple et tous voyant qu’il est nu ne tarissent pas d’éloges sur la richesse de ses vêtements. Ce que chacun sait, nul n’ose le dire de peur de passer pour un idiot et le mensonge devient vérité.

Et nous y sommes, l’existence de cette étoffe vide est une croyance que nous affections tous, un mensonge auquel nous faisons semblant de croire et ce mensonge le voila : l’Etat est à notre service !

Il se décline dans toute la propagande que nous avons subie, tout particulièrement en France.

Vous en voulez des exemples en voila :

La France est le pays des droits de l’homme, alors que deux ans après les révolutionnaires organisent le premier populicide de l’histoire en Vendée.

La sécurité sociale permet de n’abandonner personne, alors qu’elle est en faillite, génère du chômage, de la précarité et finance les laboratoires.

L’école laïque et obligatoire est une conquête sociale, alors qu’elle a abaissé le niveau des jeunes devenant la fameuse fabrique des crétins et nivelle par le bas.

Le roi est nu, les mensonges sont tellement gros que je ne peux plus y croire, quand je vois que les grandes principes généreux et solidaires ne fonctionnent pas je ne parle plus non plus de dysfonctionnent. Je ne me réfugie plus dans des rafistolages du mensonge.

Le traumatisme de la persécution de ma famille m’a aidé à mettre à la poubelle mon conditionnement. J’ai échappé au consensus que la propagande des médias, de l’école, des politiques veulent imposer.

L’ASE, une synthèse du système étatique

Et quand on n’y croit plus on s’interroge, mais pourquoi vouloir nous tromper, il faut bien que le mensonge profite à quelqu’un !

Mais bien sûr qu’il profite, il profite à ceux qui vivent des malheurs qu’ils  nous causent en prétendant nous aider, il n’y pas que l’ASE qui banque sur le malheur des familles, il existe toute une construction sociale faite d’usine à gaz qui spolie 60 % des richesses que nous produisons sous forme de dépenses publiques que nous ne contrôlons pas au service d’une classe politique parasite.

La mesure terminée avec la majorité de mes enfants, je livre mon analyse à un travailleur social, il écume, la bave aux lèvres, l’accusation de complotisme est lancée. J’illustre par la prestation du nouveau président argentin qui arrache les ministères en précisant leur caractère nocif ou simplement inutile ponctuant d’un tonitruant AFUERA, j’adore sa prestation.

Alors je lui fais AFUERA l’ASE.

L’abruti est celui qui fait semblant de croire que le roi n’est pas nu.

L’abruti donc m’a fait comprendre pourquoi l’ASE enlève de plus en plus de gosses, colle toujours davantage de mesures. Je pensais qu’il ne s’agissait que d’augmenter les budgets et les postes, mais non il n’y a pas que cela.

L’abruti donc insulte le président argentin Javier Milei, l’abruti se vante d’intervenir dans des lycées pour parler à nos gosses dans les cours d’« éducation morale et civique », l’abruti me parle de l’ADN d’une France Solidaire (ou sent la majuscule dans son ton) antagonique à « la jungle égoïste du libéralisme ».

Je comprends donc que la synthèse vicieuse du tout social s’incarne dans l’ASE.

Oui, l’ASE place de plus en plus et contrôle partout l’institution familiale et pas seulement en France, parce qu’elle est entre les mains de militants sectaires et haineux, de complexés sociaux, de moins que rien à qui des juges ont confié la toute puissance au nom de la vertu sociale. Une toute puissance qui conduit à tous les abus, avec la bonne conscience de celui qui tue au nom de la France, du peuple Français, et qui rentre manger le soir chez bobonne avec la satisfaction d’avoir fait pleurer une mère de famille qui le complexait.

La méfiance des rois mages

L’arrivée des rois mages

Noël célèbre la naissance de l’enfant Jésus à Bethléem, dans une mangeoire entourée d’un âne et d’un bœuf. Ayant pour berceau un lit de paille ajusté sur la mangeoire d’argile, l’enfant reçoit la visite des rois mages dans une simple étable ou bien une grotte aménagée pour le bétail.

Une situation impensable de nos jours qui aurait conduit au placement immédiat du bébé.

Elle  était aussi précaire dans le contexte de l’époque, qu’il nous appartient de préciser d’autant qu’une visite d’étrangers à la famille eut lieu peu après la naissance.

Qui sont ces rois mages témoins du dénuement dans lequel l’enfant Jésus est né ? Quel rapport ont-ils avec les autorités ?

Menés par l’étoile de Bethléem, les rois mages n’auraient pas été de véritables monarques, mais ils furent les hôtes de marque du roi Hérode dans son palais. Ils lui mentionnèrent imprudemment l’objet de leur voyage. Hérode, intrigué, les pria de passer le voir à leur retour afin de lui indiquer précisément où était né l’enfant afin qu’il puisse aussi lui rendre hommage à sa façon.

Nos rois voyageurs apparaissent donc bien, a priori, comme des indicateurs des autorités gouvernementales, même si telle n’était pas leur vocation.

Hérode représente cette autorité sur la terre de Judée. Il accueille les voyageurs en son palais et se propose lui aussi de faire des cadeaux, ce qui se matérialiserait par le soutien apporté à l’enfant Jésus et à sa famille. Ne pouvons-nous pas là discerner aussi une promesse d’assistance sociale, de protection maternelle et infantile, d’aide sociale à l’enfance ?

Une aide dont vont se méfier les rois mages.

Peu inspirés par les promesses d’Hérode, ils choisirent de revenir chez eux par un itinéraire détourné afin d’éviter la visite de signalement promise au roi. Ils firent bien comme nous éclaire à ce sujet l’évangile de Mathieu. Car en ce temps-là, le roi Hérode craignait la naissance d’un roi des Juifs qui mettrait fin à sa suprématie.

Le verset en question est le suivant : « Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Jérémie : ‘Ainsi parle l’Éternel : On entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants ; elle refuse d’être consolée sur ses enfants, car ils ne sont plus. »

Oui, Hérode régnait depuis 37 avant JC et se serait donc méfié des enfants à naître.

Les historiens débattent encore de cette méfiance et des conséquences administratives et criminelles qui en résultèrent. Paul Veyne, du Collège de France, reprend à ce sujet le témoignage de l’écrivain latin du Vième siècle, Macrobe. Citant l’empereur romain César Auguste, Macrobe lui fait dire qu’il valait mieux être le cochon d’Hérode que son propre fils puisque Hérode aurait aussi fait tuer son propre fils âgé de moins de deux ans alors que les cochons étaient épargnés en Judée.

Mais l’empereur César Auguste n’avait-il pas facilité cette immonde besogne par son édit ordonnant le recensement des nouveau-nés ?

Cette formalité administrative fut accomplie par Joseph qui voulut faire accoucher Marie dans la ville de Bethléem dont il était originaire, devant aussi se faire recenser au lieu de sa naissance ainsi que le précise Luc l’Évangéliste. L’ensemble des foyers d’enfants à peine nés pouvait alors être signalés afin que le massacre commence.

Nous retiendrons que Jésus fut sauvé des autorités étatiques par la méfiance de ceux qui ne collaborèrent pas avec les recenseurs d’enfance.

Les illustrations de cette homélie sont offertes par Véronique Dithiot, une Cédifienne dont la crèche, confectionnée par son talent, se visite dans sa propriété située 7, Chemin de Paillard à Nanteau sur Essonne.

Les 1 000 jours du flicage social

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La Stratégie nationale de protection de l’enfant (SNPPE) lancée en 2019 alerte sur les 1 000 premiers jours de l’enfant.

Ses 11 objectifs, plus particulièrement axés sur la surveillance des familles modestes, ont donné lieu à des contrats entre 40 conseils départementaux, l’État et les ARS avec financements à la clé.

Comme vous pourrez le constater ces objectifs rentrent dans la logique :

« Si tu ne vas pas à l’ASE, l’ASE ira à toi ».

Le premier objectif « Atteindre à horizon 2022 un taux de couverture par le service de protection maternelle et infantile (PMI) d’au moins 20 % des entretiens prénataux précoces ». Ces entretiens prénataux couvrent certes 29 % des grossesses en 2016, mais 9 % seulement de ces entretiens sont réalisées par les PMI puisque la majorité de ceux-ci concernant des familles de milieux plutôt moyens et aisés qui préfèrent les réaliser en milieu libéral. Le syndrome du dispensaire apparaît là encore puisque passer de 9 % à 20 % des entretiens prénataux en PMI suppose de viser plus d’un doublement des familles modestes concernées. Ceci devrait permettre un repérage des parents dont les enfants pourraient être retirés dès la naissance ou entrer dans un dispositif de suivi contestant l’aptitude à la parentalité à partir d’information préoccupantes anténatales.

C’est à partir de ce repérage qu’est conçu le troisième objectif qui est le « doublement au niveau national du nombre de visites à domicile pré et postnatales réalisées par des sages-femmes de PMI en faveur des familles vulnérables ». On peut effectivement bien considérer que ces familles dites vulnérables sont celles qui ont fait l’objet d’un repérage prénatal, ce qui confirme la volonté de doubler le nombre de mesures qui en résulteront notamment à partir de la transmission d’informations préoccupantes postnatales.

Le doublement des mesures ASE pour les familles repérées dès avant la naissance, n’est cependant pas suffisant. Là encore des objectifs quantitatifs sont fixés pour l’extension des interventions des sociaux avec personnels supplémentaires, budgets et infrastructures aux frais des contribuables.  Ainsi ce sont, d’après le quatrième objectif, «  au niveau national au moins 15 % des enfants qui bénéficieront de l’intervention à domicile d’infirmières puéricultrices de la PMI en particulier jusqu’aux deux ans de l’enfant en faveur des familles vulnérables ». Doit-on alors considérer que 15 % des familles françaises soient des cas sociaux, c’est ce qui semble être posé avec, à la clé, une surveillance et des mesures pour 15 % des enfants de moins de deux ans.

15 ou 20 % puisque le cinquième objectif énonce que « au niveau national, au moins 20 % des enfants bénéficient de consultations infantiles en PMI correspondant à des examens de santé obligatoire du jeune enfant, en particulier pour les enfants jusqu’à deux ans ». Il y aurait donc 20 % de familles modestes et potentiels cas sociaux puisque si les trois quarts seront contrôlés à domicile (les moins fiables), un autre quart sera convoqué à la PMI.

Les conseils départementaux font le forcing pour inciter les parents à consulter les PMI en mettant en avant la proximité, la bienveillance et la gratuité, la réalité est tout autre.

Mais ce n’est pas encore assez. Ainsi pour les parents qui auront échappé à ce criblage, le deuxième objectif est de « faire progresser le nombre de bilans de santé en école maternelle réalisés par la PMI et se rapprocher du contenu de l’examen de santé tel que défini dans le carnet de santé ». Ceci permettra de dépister ce qui pourrait être considéré comme maltraitances ou délaissements, notamment à partir de courbes de croissance et de poids non conformes, de troubles du comportement et de l’apprentissage suspectés, et ce dès la maternelle opportunément rendue obligatoire dès l’âge de 3 ans puisque l’on reste dans les 1 000 premiers jours.

La gestion de toutes les données de sociaux partagées entre les services de l’Etat, PMI, ASE, ARS, Education nationale, devrait permettre des mesures plus rapides, voire expéditives puisque les sixième et septième objectifs sont « le renforcement des moyens, des ressources et de la pluridisciplinarité des cellules de recueil des informations préoccupantes (CRIP) pour atteindre sur l’ensemble du territoire un délai maximal de trois mois par évaluation en systématisant et renforçant les protocoles informations préoccupantes (IP) ».

Les autres objectifs obligatoires peuvent relever de vœux pieux comme ce huitième objectif qui parle de « systématiser un volet « maîtrise des risques » dans les schémas départementaux de protection de l’enfance, incluant un plan de contrôle des établissements et services ». On y mettra ce que l’on voudra sachant qu’à moins d’envoyer une équipe de télévision tous prétendent que l’on salit la profession de sociaux en disant ce qu’il se passe dans les services.

Le neuvième objectif engage à « garantir l’accompagnement de tous les enfants protégés en situation de handicap. » Comique lors l’on sait qu’en France on place des enfants autistes.

Les dixième et onzième objectifs visent à laver plus blanc que blanc les sociaux puisqu’il s’agit de « systématiser la participation des enfants et des jeunes aux observatoires départementaux de la protection de l’enfance (ODPE) et de renforcer l’ODPE ». Les enfants placés pourront donc donner leurs avis, enfin ceux qui contestent leur placement et échappent au bourrage de crâne antifamilialistes ne sont pas certains d’être entendus.

Prévention des problèmes familiaux

L’Etat ne fait pas le bonheur, il se nourrit du malheur

La thématique de la prévention des problèmes familiaux est à l’honneur depuis au moins 2010 (date de l’article du magazine du conseil général du Cher).

Cette prétendue prévention est, depuis, passée en marche accélérée, avec des objectifs d’investigation dans les familles.

Dans un premier temps, l’argument prévention et participation aux suivis permettait de mettre les parents en confiance en jouant de cette croyance inculquée par l’ensemble des relais étatiques (de l’école aux administrations en passant par les médias) qui veut que l’État serait là pour notre bonheur. Cette croyance renforcée par l’idée d’une consultation gratuite a pu perdre de nombreuses familles confrontées à des difficultés dans leur vie.

Les indices de maltraitance infantile

Pour autant l’article n’est pas si trompeur, même s’il propose, par son iconographie, une représentation rassurante.

Pas si trompeur dès les premières lignes : « Perte d’emploi, séparation, deuil, échecs scolaire ou personnel … Certains problèmes familiaux peuvent occasionner des cas de maltraitance. Et souvent les enfants, vulnérables, en sont les premières victimes. »

Comprenons-nous bien, la maltraitance des enfants n’a pas à être prouvée, elle relève d’une présomption légale. Cette présomption s’appuie sur des indices. En conséquence il appartient aux sociaux de considérer que toute famille ayant connu les problèmes susmentionnés est potentiellement maltraitante.

Dans un second temps, la porte des sociaux poussée, le principe de la sujétion et de l’humiliation surgit pour des parents irréprochables ou pour le moins non maltraitants.

Difficile cependant de cacher ses difficultés. Un repérage par les relais tentaculaires des sociaux auprès des différents services de l’État permet de savoir qui a perdu son emploi, qui divorce ou se sépare, qui a perdu un membre de sa famille, dans quelle famille un enfant à des difficultés scolaires, qui a fait faillite … Nous avions parlé du contrôle social qui se mettait en place dès 2012 (https://comitecedif.wordpress.com/2012/12/08/les-projets-des-amis-de-hollande-lase-partout/), depuis ce contrôle ne cesse de s’alourdir.

Savoir qui consulter et qui fuir

Pour autant, même si les sociaux vous fliquent ne vous exposez pas à perdre votre parentalité. Privilégiez donc toutes formes d’aides non étatique, et notamment les pédopsychiatres en cabinet d’exercice libérale exclusivement. Ne vous laissez pas attirer par des injonctions de « souffler un peu » car exposer ses difficultés aux sociaux des écoles, à des « cafés des parents » (voir image ci dessus), des PMI, bailleurs sociaux, assistantes sociales, Croix Rouge (voir image ci-dessous) CMP et autres dispensaires se paie d’une autre façon. Des experts professionnels non sociaux pourront toujours vous venir en aide et assurer un suivi que des sociaux pourraient considérer nécessaires, mais qu’ils mèneraient à leur manière en fonction de leurs objectifs et intérêts qui ne sont pas les vôtres.

Aujourd’hui la première cause des placements est la séparation des parents et la grande majorité des enfants sont placés pour longtemps avec rupture du lien familial et exposition à des dangers extrêmes sur les plans physiques, psychologiques et moraux.

Sachez donc anticiper en vous faisant aussi aider par votre entourage, votre famille, mais ne tombez pas dans le social si vous tenez à vos enfants.

Nancy Schaefer, le prix de la vérité sur la protection de l’enfance

Reportage sur l’assassinat de la sénatrice US  Nancy Schaefer :

Un discours qui a attiré l’attention du deep state, voir https://odysee.com/@Qwinten:b/SEN.-NANCY-SCHAEFER-MURDER-SUICIDED-AFTER-EXPOSING-CPS-PEDO-R:1

Sous-titrage en français :

Voix de journaliste : L’ex-sénatrice Nancy Schaefer, assassinée après avoir révélé l’existence le réseau pédocriminel du Child Protection Service (Service de la protection de l’enfance aux USA).

Elle a été retrouvée morte à son domicile, on parle d’un suicide.

Nancy Schaefer lors de sa participation au Congrès mondial de la famille en 2008

Voix de Nancy Schaefer : « Je suis convaincue sans l’ombre d’un doute que les parents dans tout le pays devraient être avertis des dangers que représentent les services de la protection de l’enfance aux USA.

Les services de la protection de l’enfance sont devenus un empire qui se développe en prenant les enfants et en séparant les familles. Les familles doivent être détruites pour permettre que s’instaure  un gouvernement mondial.

 Les enfants sont enlevés à leurs parents de la façon la plus brutale. Comment voulez-vous réformer le service de protection de l’enfance autrement qu’en le fermant complètement et en repartant à zéro avec des valeurs familiales.»

L’héroïque lanceuse d’alerte Nancy Schaefer, ancienne sénatrice de l’Etat de Georgie, détaille une affaire de  corruption souvent liée aux services de la protection de l’enfance :

« Mon nom est Nancy Schaefer, je viens de l’État de Georgie aux USA et je vous remercie pour votre invitation à vous rejoindre ce soir. Et je vous remercie tous pour ce travail formidable réalisé par le cinquième Congrès mondial des familles ici à Amsterdam. C’est un privilège pour moi d’être avec vous ce soir à ce congrès pro-famille.

Je voudrai partager avec vous la question du pouvoir illimité des services de la protection de l’enfance. J’ai servi en tant que sénatrice de l’État de Georgie et après 4 années pendant lesquelles j’ai pu enquêter sur la brutalité des activités de  ces services j’ai réalisé un rapport sous le titre : « La corruption du CPS (Service de protection de l’enfance).

Ce rapport m’a coûté mon siège au sénat, j’en ai d’ailleurs apporté des copies si vous souhaitez le consulter. Mais il existe des causes qui méritent que l’on y perde tout et celle-ci en est une.

Je vais vous parler de ces problèmes et de solutions réalistes pour les familles et les enfants, des pas que nous pourrions réaliser. Je ne veux pas dire que dans certaines situations des enfants ne doivent pas être retirés, nous le savons c’est quelquefois nécessaires. Mais ce soir je vais vous parler des enfants qui sont enlevés de façon intentionnelle pour le profit.

Des enfants sont enlevés abusivement à leur famille à cause de l’aide financière fédérale prévue en 1974 par la loi sur l’adoption et la sécurité familiale. Cette loi favorise financièrement les États qui augmentent le nombre d’adoptions. Pour recevoir les aides à l’adoption, les services locaux de la protection de l’enfance doivent disposer de davantage d’enfants, de davantage de marchandises à vendre. Les financements sont disponibles lorsqu’un enfant est placé dans un foyer d’accueil avec des étrangers ou dans des infrastructures médicalisées le plus souvent contre la volonté des parents. Les parents sont victimes de ce système qui réalise des profits en retenant les enfants le plus longtemps possible et qui perçoit des bonus pour ne pas les rendre à leurs parents. C’est un abus de pouvoir, c’est un défaut de responsabilité, et c’est un phénomène politique criminel qui se répand partout dans le monde.

Souvent, mais pas toujours, les parents pauvres sont ciblés afin de leur faire perdre leurs enfants, cela parce qu’ils n’ont pas les moyens d’avoir recours à un avocat ou les capacités de combattre ce système. Être pauvre et ne pas disposer d’une belle maison ne doit pas signifier se faire prendre son enfant. Les services de la protection de l’enfance a redéfini le terme « pauvre » pour lui faire signifier psychologiquement inférieur c’est pourquoi l’intérêt supérieur de l’enfant est d’être enlevé. L’intérêt supérieur de l’enfant a aussi été redéfini aux dépens de l’enfant. On signale alors de plus en plus que le taux de mortalité des enfants dans les foyers est six fois plus élevé que dans les familles. Dès qu’un enfant est légalement kidnappé et placé officiellement en sécurité, l’enfant risque de subir des abus notamment de nature sexuelle, voire  des viols. Les travailleurs sociaux  sont souvent coupables de fraudes, ils détruisent des preuves et agissent faussement pour porter atteinte aux droits des parents tout en étant protégé par l’immunité que leur donne leur statut public.

Il existe une bureaucratie écrasante constituée de magistrats, d’avocats , de travailleurs sociaux et employés publics, d’experts approuvés par les tribunaux, psychologues, psychiatres, familles d’accueil, familles d’adoption, et d’autres encore dont l’intérêt est de placer les enfants afin d’assurer la pérennité de leurs emplois.

Les juges décident donc des revenus de 48,3 millions d’Américains.

Le bureau de statistique américain indique qu’en 2002, les foyers de l’enfance et les familles d’accueil ont bénéficié de 40 milliards de dollars. Ces 40 milliards de dollars sont sous la direction et le contrôle des juges des enfants dans un environnement couvert par des lois de confidentialité qui protègent les mauvaises personnes.

Les pères sont victimes de ce système injuste sans droit de visite sur les enfants, trois pères se sont suicidés lors des 12 derniers mois pour avoir perdu le droit de voir leurs enfants. Ce sont des crimes contre l’humanité au nom de gains financiers. Des droits sont retirés aux parents, des droits humains,  civils et même des droits religieux.

Une illustration vient de ce qui s’est passé dans mon district, après avoir reçu de nombreux appels, j’ai décidé d’organiser une réunion dans mon comté ; j’ai appelé personnellement 37 familles de mon district qui avaient tous perdu leurs enfants, leurs petits-enfants. Je les ai rencontrés à la bibliothèque un samedi matin, la réunion a commencé à 9 heures du matin et a duré jusqu’à 9 heures du soir. Nous avions 50 familles qui sont restées à la porte tellement nous étions nombreux, il y avait une angoisse incroyable et une souffrance profonde. Des enfants avaient été enlevés à la sortie des bus scolaires, enlevés dans des hôpitaux ou dans leur famille au milieu de la nuit. Et pire encore, c’était une épreuve tellement incroyable. Ces parents, piégés dans ce système, étaient devenus comme des réfugiés avec personne vers lesquels se tourner. Ils ne savaient pas quoi faire, et la perte de leurs enfants les a dévastés.

Après avoir travaillé à mon poste pendant plusieurs années, je ne pense pas qu’un seul enfant en sorte indemne, après avoir vécu dans ce système beaucoup d’enfants des foyers deviennent des sans domicile fixe.

J’ai introduit la proposition de loi 415 lors de ma dernière session du Sénat, une proposition de loi lui a été substituée à la dernière minute par le président du Comité juridique, ceci afin de remettre en cause tous les points forts de ma proposition. On m’a dit excusez moi Madame la Sénatrice, au moins une partie de votre loi passera, et j’ai répondu que selon toute évidence ces gens ne me connaissent pas, je n’étais pas venu pour faire passer une partie de ma législation, mais j’étais venu pour marquer ma différence.

Que peut-on faire ?

Un audit indépendant doit être mené dans chaque État sur les services de la protection de l’enfance, je suis en rapport avec des députés et des officiels et une porte pourrait s’ouvrir très lentement, une commission d’enquête fédérale est requise, mais laissez-moi ajouter que du fait des centaines et centaines de cas sur lesquels je me suis penchée, j’en ai appelé aux sénateurs et représentants dans leurs États respectifs de tous les USA. Je leur ai demandé de m’aider pour résoudre les situations de certaines familles, et  on m’a alors dit que si j’aidais ces familles ou que si je vous aidais alors je perdrai mon poste.

On doit aussi retirer, abolir, les aides fédérales favorisant les placements, ces aides ce sont les dollars payés par les contribuables. Ces dollars financent le business de la protection de l’enfance qui consiste à retirer les enfants et séparer les familles pour de l’argent.

On doit mettre fin aux huis clos des audiences devant les juges des enfants, faire cesser les lois de confidentialité qui protègent les services de l’enfance, informez les parents de leurs droits et interdire que leurs droits leur soient retirés sans qu’un jury populaire ne se soit prononcé. Les droits des parents et des familles doivent être protégés. Nous devons pas subir plus d’influence, telle que celle de la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU qui est contre les droits des parents, des enfants et contre le sens commun.

Pour toute amélioration, une grande réforme est nécessaire dans ce domaine : comment voulez-vous dresser un lion qui est bien nourrit ? D’abord il doit être brisé, ensuite son estomac donc être vide. Comment dresser les services de la protection de l’enfance ? Cela ne peut se faire qu’en les fermant complètement et en repartant à zéro avec des valeurs familiales.

Pour terminer, laissez-moi vous rappelez la jurisprudence de la Cour suprême qui établit la constitutionnalité des droits parentaux, le droit d’exercer sa parentalité sur ses enfants. Parlez pour ceux qui ne le peuvent pas parler pour se défendre, et pour le droit de tous ceux qui en ont été dépourvus, parlez et jugez avec équité, défendez les droits des pauvres et des nécessiteux.

Merci.

Nancy Schaefer n’aura pas seulement perdu son mandat pour son engagement, elle y a perdu aussi sa vie.

Face aux accusations de viols incestueux

L’affaire Majani n’est pas un cas unique. Il est arrivé fréquemment que des mamans, voire des papas, fondent leur guerre parentale sur une accusation d’inceste qu’aurait commis leur conjoint.

Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage, on peut donc suspecter que l’accusation puisse être fausse et produite afin d’organiser la rupture du lien entre un enfant et, le plus souvent son père, dans le cadre d’une séparation, d’un divorce conflictuel. C’est ce que supposent les tenants de l’aliénation parentale considérée comme un syndrome psychiatrique dit SAP pourtant non reconnu par la profession.

Reconnu ou pas, les tenants de ce syndrome ont formé les sociaux et les magistrats, tant et si bien que l’accusation d’inceste se retourne le plus souvent contre le parent qui accuse d’autant que celui-ci pourra être mis en cause pour non-représentation.

Non-représentation puisque le parent, face à un classement de sa plainte pour atteinte sexuelle incestueuse sur mineur, ne consentira pas à mettre son enfant en présence d’un parent abuseur.

Le parent qui se veut protecteur se place alors dans l’illégalité s’exposant à perdre la garde de son enfant au bénéfice de l’ancien conjoint avec, à la clé, une mesure également traumatisante mise en place par les sociaux.

Évidemment, si le parent accusateur est de mauvaise foi et cherche véritablement à s’approprier son enfant sans que la perversité du conjoint ne soit crédible, alors il est sage de soustraire l’enfant à son influence pernicieuse et de le poursuivre pour dénonciation calomnieuse. Mais avant d’en arriver là, il convient de s’assurer que l’enquête pour atteinte incestueuse soit correctement menée à la recherche notamment de lésions, mais aussi que la parole de l’enfant soit reçue dans de bonnes conditions (procédure Melanie), ce que préconise d’ailleurs la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) qui s’est intéressée à cette question et a constaté que les victimes de viol qui osent franchir l’épreuve d’un dépôt de plainte n’obtiennent que rarement la condamnation des auteurs.

 Dans les faits les accusations ne vont pas systématiquement jusqu’à la non-représentation, mais la simple possibilité de cette non-représentation ou d’une « aliénation parentale » fanatisant l’enfant contre l’autre parent suffit à accorder la résidence exclusive au parent mis en cause.

Supposons alors que le parent qui porte l’accusation soit de bonne foi, qu’il se trompe ou non, comment imaginer qu’un parent, persuadé de livrer son enfant à son bourreau, puisse accepter une telle situation sauf à mettre sa tranquillité au-dessus du vécu de sa progéniture ?

On en revient alors d’une part, à la conviction des sociaux et magistrats, quant à la forte probabilité d’un enlèvement parental, d’autre part à ce sentiment du parent qui n’a plus rien à perdre s’il perd son enfant. Voilà donc ce qu’est l’affaire Priscilla Majani, une mère relayée et soutenue par #Jauraisfaitcommeelle, condamnée en décembre 2022 à deux ans et neuf mois ferme pour avoir enlevé sa fille face à des plaintes classées contre son ancien conjoint pour inceste.

Sans revenir sur le détail de l’affaire, elle a suscité aussi L’appel des 500 mamans à l’initiative du Collectif Insecticide. Un appel qui pose des questions après avoir dressé des constats terribles et logiques. D’abord la réalité des atteintes sexuelles intrafamiliales sur mineurs et le mutisme fréquent du parent qui devrait être protecteur, les cas sont légion et ont défrayé la chronique aussi en ce qui concerne les viols d’Olivier Duhamel sur son beau-fils sans réaction de sa mère.

Puisque les pouvoirs publics ne contestent pas voire argumentent sur ces viols, comment font-ils pour ne pas retrouver ces statistiques quand elles prennent chair ? Et surtout pourquoi alors massacrer le parent qui dénonce et remettre l’enfant à son pire cauchemar à moins de le placer dans ces foyers de l’enfance où le pire n’est jamais à écarter ?

Le complotisme du « placement abusif »

Les faits rien que les faits

Une polémique est née l’année dernière suite à l’affaire du placement des bébés de Vitré.

Dans cette affaire nous devons d’abord rechercher les faits.

Les voici.

Noémie 22 ans, soutenue par son compagnon Raphaël 24 ans, accueillent une petite fille à la vie. Le bébé, prénommée Lou est née au domicile de ses parents par accouchement non-assisté (ANA). Le papa déclare la naissance à la mairie de Vitré, laquelle prévient la PMI. Une semaine après, soit le 10 juin 2022, une dizaine de gendarmes débarquent chez eux pour enlever leur nouveau-né ainsi que Nausicaa, leur fille de 2 ans.

Le choc relève aussi des faits.

Le lendemain Noémie demande à voir son bébé à la pouponnière pour l’allaiter, elle se fait refouler.

Admettons la dangerosité d’un ANA pourtant pratiquée largement ailleurs qu’en France. Ce serait alors seulement les enfants à naître qu’il conviendrait de protéger et pas les enfants nés ? Comment justifier dans ce cas un enlèvement d’enfant suite à un ANA ?

La parole des parents

Noémie témoigne ensuite dans une vidéo, je mets au conditionnel ses propos : un social de la PMI les aurait pris à part elle et son compagnon. Alors que Raphaël, le papa, exprimait son incompréhension, le social lui aurait dit qu’il n’était qu’un enfant et qu’il ne récupérait jamais ses filles. Le social l’aurait suivi jusque dans son véhicule pour lui réitérer de tels propos. Or quand on sait que les juges des enfants se basent sur les rapports de sociaux liés par le secret partagé, on peut bien s’imaginer que de tel propos relèvent d’une intention.

Une intention nourrie en amont puisqu’apparemment les sociaux du Centre départemental d’action sociale du Pays de Vitré ont invoqué un manque de suivi médical dans leur signalement au procureur de Rennes. Lequel a émis une ordonnance de placement concrétisée le 10 juin 2022 avant que les sociaux ne développent leur thèse devant le juge des enfants.

Une association « La Révolte des mères » prend la défense des parents et dénonce un placement abusif.

La polémique met en accusation les services de la protection de l’enfance.

Y a pas de fumée sans feu !

On le comprend, mais l’intérêt de la polémique est aussi de faire sortir du bois les lobbyistes des sociaux. Le magazine de gauche L’Obs ne manque donc pas de leur donner la parole en reprenant le leitmotiv des parents présumés suspects : « On peut pas tenir compte de la seule parole des parents ».

Ces lobbyistes nous les connaissons bien au CEDIF, les plus ultras sont le trio des défenseurs décomplexés de l’antifamilialiste, deux des éléments du trio s’expriment donc dans le magazine de gauche : Michèle Créoff, qui avait poussé à la création du Conseil national de la protection de l’enfance suite à son livre brûlot “Le massacre des innocents ” et jamais très loin Lyès Louffok, présenté sans rire par L’Obs comme « militant des droits de l’enfant ».

Leur défense consiste à attaquer la maman qui devait bien avoir quelque chose à se reprocher.

Michèle Créoff, qui dit ne pas penser grand-chose de l’affaire faute d’éléments factuels, se contredit en jetant le doute : les enfants bénéficiaient-ils d’un suivi médical, a-t-elle fait suivre médicalement ses grossesses ? Michèle Créoff dit ne pas savoir, mais s’est tuyautée, a obtenu ces informations et précise des éléments de l’ordonnance de placement.

Bien renseignée donc, elle nous parle des « conditions précaires » de l’accouchement à domicile, d’un projet de départ en vacances, d’un état de dénutrition, d’un manque de soin.

À notre sens, les soins cela relève de professionnels en profession libérale, pas de dispensaires à sociaux. D’ailleurs si la maman est entrée dans leur collimateur c’est qu’elle a préféré consulter un pédiatre de la maternité plutôt que d’accepter de rencontrer la PMI.

Michèle Créoff pense donc pas mal de chose et insinue bien la faute de la mère.

Moins fin, dans le rôle du bas de plafond de service, Louffok nous tisse la bonne vieille métaphore du Pas de fumée sans feu : “On ne place pas un enfant par hasard. Encore moins par légèreté ”. Pour compléter, il nous rajoute la rengaine des parents qui tuent leurs enfants tous les 5 jours (ou deux fois par semaine ). Ou qui les violent.

Aussi grave soit le constat, Raphaël et Noémie méritent-t-ils d’être accablés, mis dans le même sac des monstres infanticides ou pédocriminels ?

Sifflons l’air du placement abusif

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Que justifie cette hargne sans bornes, cet aveuglement à l’évocation de la possibilité d’un placement abusif ?

Sifflons donc PLACEMENT ABUSIF à l’oreille de Michèle Créoff, elle répond FANTASME.

Reprenons l’exercice avec Lyès Louffok. Il répond COMPLOTISME.

Complotisme, le mot est lâché, toute personne ou média parlant de placement abusif est complotiste insiste Louffok : « La réalité, c’est que, bien souvent, on retrouve les collectifs de parents victimes de placements abusifs dans les sphères complotistes, antivax, antisystème en général (…)», il répand un peu plus loin à nouveau le terme complotiste suivi d’extrême droite.

Leur intervention est donc une réaction aux fantasmes et complotisme. Au-delà d’accabler des parents, ils entendent surtout rappeler les médias à l’ordre. Entendons-les : les médias ne doivent pas relayer les dénonciations des parents accréditant la possibilité d’un placement abusif.

Louffok en appelle à la censure : « Ce qui est choquant, c’est de constater que les journalistes accordent plus de crédits à la parole de parents traumatisés qu’à une situation dont ils ne connaissent rien [1] (…) L’emballement médiatique de cette histoire me désole et me sidère à la fois (…) ce qui me questionne, c’est l’absence de recul et de prudence journalistique »

Contre les principes élémentaires de la liberté de la presse dans un pays démocratique, Louffok suggère même au journaliste ce qu’il devrait écrire  : « Je n’ai pas lu d’article rappelant qu’une OPP (…) Tous les médias ont cité des éléments de cette ordonnance de placement, pas un n’a expliqué le fond de cette décision. Il n’y a pas d’imbroglio judiciaire encore moins de confusion des autorités autour d’une décision de placement provisoire décidée, je le rappelle, par le parquet». Alors que  Créoff leur explique comment faire leur travail : « Les journalistes ont-ils pris la peine de (…) vérifier les carnets de santé de leurs enfants »

Puis les deux sociaux-lobbyistes menacent pratiquement de sanctions pénales les  journalistes porteurs de la parole des familles : « Là, avec cet emballement médiatique, comment voulez-vous que les enquêteurs puissent travailler sereinement et rendre leur décision dans l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit toujours primer sur le ressenti des parents ?  (…) Il y a une responsabilité médiatique à avoir lorsqu’on choisit de traiter ce sujet. »

Conclure utilement

L’intérêt de cette affaire, il convient de le répéter, n’est pas tant dans le chagrin éprouvé au sein de cette famille, aussi émouvant soit-il, car il n’est pas unique mais fait système, il suffit de lire les témoignages du CEDIF.

Non, l’intérêt est de faire sortir le loup du bois, c’est-à-dire de donner l’occasion aux représentants des sociaux d’exprimer ce qu’ils sont véritablement et les moyens qu’ils sont prêts à utiliser pour imposer le silence et placer les médias aux ordres, le leur, se torchant allégrement de la liberté d’informer.


[1] Une phrase dont on comprend le sens bien qu’elle soit incohérente car on ne saurait comparer une parole à une situation.

La préoccupation sociale eugéniste chez les socialistes

Un Etat possède toujours ceux qui sont aidés

On nous fait parvenir un article issu du Populaire, journal de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) en date du 27 juillet 1933 et disponible sur Gallica.

Un article dont on devrait se rappeler chaque fois que les sociaux se proposent d’agir pour notre bien et ceux de nos enfants.

La loi de  stérilisation (page 3)

Berlin, 26 juillet – La loi sur la stérilisation a été adoptée au cours du grand Conseil des ministres qui a eu lieu le 14 juillet ; on a retardé la promulgation jusqu’à aujourd’hui pour en souligner toute la portée.

D’après la nouvelle loi, seront soumises à la stérilisation toutes les personnes de sexe masculin ou féminin, atteintes d’idiotie, de schizophrénie, de manies dépressives, d’épilepsie, de chorée, de cécité, de surdité et d’infirmités corporelles quand ces maladies sont graves et héréditaires.

La loi ordonne que quiconque rentre dans ce cas, peut faire une demande dans ce sens. On espère que beaucoup de personnes éprouveront d’elles-mêmes le besoin de se faire stériliser si elles rentrent dans les conditions prévues par la loi.

Un tribunal statuera sur la suite à donner à la demande. Le tribunal d’hérédité se composera d’un juge-président, d’un médecin assermenté et d’un médecin spécialiste des lois physiques héréditaires. Ce tribunal sera muni de pouvoirs spéciaux pour ordonner une enquête sur les cas qui lui seront soumis ; le médecin entendu comme expert sera tenu de déposer et dispensé du secret professionnel.

Appel pourra être interjeté devant un tribunal supérieur qui rendra un arrêt définitif.

Les mineurs âgés de moins de 18 ans et les interdits pourront être stérilisés sur la demande de leurs tuteurs, même contre leur volonté, après décision du tribunal.

Les frais de l’opération seront supportés par la Caisse de maladie ou par l’Etat.

Un commentaire  publié par l’ « Agence Conti » souligne que la stérilisation ne doit pas être confondue avec la castration qu’elle représente pour l’homme comme pour la femme une intervention chirurgicale inoffensive.

« La nouvelle loi, souligne-t-on, a une portée économique : un pensionnaire d’une maison de correction coûte 1 900 marks par an et un aliéné 2 500. La loi, poursuit l’ « Agence Conti », est une des mesures les plus importantes qu’ait prise jusqu’ici le gouvernement national-socialiste. Elle met fin à la politique libérale en matière de repopulation. Cette politique qui consiste à vivre et laisser vivre, est encore pratiquée en France et en Italie ; elle encourage la repopulation sans se soucier de la dégénérescence nationale.

Par cette loi, l’Allemagne témoigne de sa volonté consciente de perfectionner physiquement la qualité de la race. Il ne s’agit pas d’une expérience, car la question de la stérilisation obligatoire, a été étudiée dans beaucoup d’Etats de l’Amérique du Nord, où on a recueilli d’abondantes expériences à ce sujet ».

Voilà donc les préoccupations sociales des socialistes français de 1933 qui reprennent sans ciller les déclarations d’une agence qui réalisera plus tard l’euthanasie des déviants. Nos socialistes qui souhaitent que les handicapés se dénoncent pour profiter de cette opportunité en rupture avec le libéralisme et pour le bien de la société.

Délégation aux droits des enfants

Parler de l’enfance maltraitée

Sur une photo représentant la famille sous le heurtoir du marteau du juge, l’Associations des Parents de l’Enseignement Libre (APEL), dans son numéro de novembre-décembre 2022, évoque la création, en septembre 2022 d’une délégation aux droits des enfants à l’Assemblée nationale.

Une photo bien choisie quand on sait ce que l’institution socio-judiciaire fait aux familles.

Que devrait dire le CEDIF, association de référence de la défense de la famille au sujet de cette nouvelle délégation aux droits des enfants ?

D’abord qu’il n’existe à ce jour aucune institution étatique dite de « protection de l’enfance » qui n’ait ignoré ou insulté le CEDIF. Il semblerait que nous gênons ces gens là.

Quant à la Convention Internationale des droits de l’enfant (CIDE) de l’ONU, elle souffre d’une nette tendance à ne pas comprendre la nécessaire tutelle des parents née de la protection de leurs enfants mineurs, en ce sens cette convention arme l’intervention des sociaux dans le cadre familial.

Bref, l’article en question semble bien lisse, à l’image d’une presse qui répand en matière de « protection de l’enfance », comme dans d’autres domaines la doxa étatique dont celles des sociaux.

Mais prenons acte des éléments retenus pour vanter la création de cette délégation :

  • 73 000 cas de maltraitances par an, donc l’action de l’Aide sociale à l’Enfance (ASE) se fonde sur la maltraitance ;
  • 1 enfant tué par sa famille tous les 5 jours ;
  • une mauvaise coordination des acteurs du social pour l’application de la CIDE ;
  • des actions à mener sur la maltraitance, le harcèlement, l’aide sociale à l’enfance, l’exposition à la pornographie.

Comme l’APEL ne répète que ce qui lui a été communiqué revenons sur chacun de ces points.

Des affirmations douteuses

L’ASE lutte contre la maltraitance

Faux, l’ASE intervient sur des « situations préoccupantes » qui lui ont été remontées. Une situation préoccupante peut certes se déduire d’une maltraitance, mais ce n’est pas le cas le plus fréquent. La plupart des situations préoccupantes découlent désormais des séparations parentales. Oui, l’affrontement des parents est devenu le principal moteur de l’activité des sociaux. Quant à la maltraitance, elle est principalement institutionnelle surtout quand un placement sur deux ne se justifie pas et que le quotidien d’un placement est, pour l’enfant qui le subit, une expérience traumatisante dont il gardera les séquelles.

La famille est porteuse d’infanticide

Chaque cas d’enfant tué dans son milieu familial est un cas particulier, voir l’affaire de la petite Vanille (https://comitecedif.wordpress.com/2020/02/12/vanille/) dans lequel le contexte doit être rappelé afin de révéler des responsabilités diverses : laxisme judiciaire, parasitisme et assistanat, mauvaise appréciation de l’ASE souvent déjà saisie… Alors que la présentation donnée à l’APEL est antifamilialiste dans le sens où elle considère la famille comme une instance d’oppression potentiellement criminelle. Donc Faux encore.

Il existe une mauvaise coordination des acteurs du social

Vrai, mais il s’agit là d’une logique étatique qui veut que l’on créé et recréé des commissions mais que l’on n’en supprime jamais. Supprimer une commission, un comité c’est faire disparaître des postes, des budgets sur lesquels émargent des personnes imbues de leur illusoire importance. On compte donc une myriade d’institutions à sociaux.

La principale d’entre elle devait passer sous le joug du lobby antifamilialiste qui a imposé la création du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE) et d’un secrétariat d’État à la Famille. Déstabilisé par un activisme de gauche dont une gauche extrême, le gouvernement a procédé à la dissolution du CNPE mais en réaffectant ses membres pour partie au sein du Groupement d’intérêt public de l’enfance en danger (GIPED) et pour l’autre dans la nouvelle Agence française de l’adoption (AFA).

Cette dénonciation d’une mauvaise coordination des acteurs du social est donc fondée, mais elle est avancée pour une question politique. Perrine Goulet, presque aussi antifamilialiste que Michèle Créoff et Laurence Rossignol, n’appartient pas aux mêmes tendances, elle sera donc la première à dénoncer la multiplication des institutions et obtient la présidence de la nouvelle délégation aux droits des enfants.

Des actions sont à mener au-delà du champ habituel des sociaux

Vrai, mais pourquoi ne pas changer une équipe qui perd pour au contraire vouloir étendre ses prérogatives ?

Ainsi la question de la maltraitance suppose que l’on fasse sortir le geste éducatif de la maltraitance, et donc que l’on abroge la ridicule loi sur les violences éducatives ordinaires. Ceci fait, il conviendra d’étendre la réponse pénale la plus sévère aux véritables maltraitances subies par les enfants, y compris dans le cas de violences entre enfants, d’atteintes sexuelles, de harcèlement. Revenons-en aux fondamentaux, l’éducatif c’est la famille, la sanction c’est  l’institution pénale : la justice n’a pas vocation à rééduquer le délinquant juvénile ou le parent abuseur, elle doit le punir ; elle n’a pas à punir l’éducateur parental mais à respecter ses prérogatives.

L’exposition à la pornographie relève de l’incitation de mineurs à la débauche, là encore ce n’est pas un champ social mais pénal pour lequel il conviendra de poursuite les promoteurs de projets d’ouverture des jeunes scolarisés à toutes les formes de sexualité sous la pression de lobbies du planning familial et LGBT++++

La bonne personne au bon endroit ?

Ceci précisé, peut-on faire confiance à Perrine Goulet à la tête de cette délégation aux droits de l’enfant ?

Voyons d’abord la composition politique : 3 Modems dont sa présidente ; 14 Macronistes (si on ajoute les 3 Modems : 17) ; 9 Nupes ; 4 Républicains ; 6 Rassemblement National mais ni aux vice-présidences, ni aux secrétariats.

L’activité de cette délégation a consisté jusqu’à présent à auditionner des personnalités.

Pas de procès d’intention pour l’heure puisque la délégation travaille surtout à parfaire son information sur les dispositifs, mais un paquet de réserves sur l’activité de Perrine Goulet.

Elle n’est en effet pas novice dans la problématique de la protection de l’enfance.

Ancienne enfant placée, elle a présidé une mission d’information sur l’aide sociale à l’enfance à compter du 5 mars 2019. Ses conclusions pour la conférence des présidents de l’Assemblée nationale sont révélatrices.

D’une certaine façon on peut dire que sa synthèse a eu la peau du CNPE sous prétexte de réunir les organismes impliqués dans la protection de l’enfance. C’est un point positif, mais l’un des seuls par sa volonté de multiplier au niveau des départements des instances de la protection de l’enfance dans lesquelles siégeraient des associations d’anciens enfants placés, associés qui sont en réalité des faux nez des sociaux et des lobbies de l’adoption.

De la même façon la proposition d’une omniprésence de référents « protection de l’enfance » dans les cabinets médicaux, les hôpitaux introduit plus largement la présomption de maltraitance parentale, idem pour la prise en charge médicale hors de la Sécurité sociale des parents, ce qui constitue également un outil d’atteinte à l’autorité parentale en matière de santé.

Plus largement, Perrine Goulet a préconisé que les actes « usuels » d’éducation des enfants puissent être organisés par les sociaux sans que les parents n’aient à les autoriser, ce qui relève encore et toujours de l’atteinte à l’autorité parentale. Décidément.

Enfin, elle a voulu surtout favoriser l’adoption des enfants placés en facilitant la déclaration de délaissement d’enfants et en introduisant la notion d’incapacité parentale.

Pourquoi cette obsession de l’adoption ?

Comprendre cette volonté de porter atteinte l’autorité parentale des enfants placés jusqu’à en arriver à déclarer des parents incapables et à faire adopter leurs enfants n’est pas simple. Il ne s’agit pas là d’une posture, certainement d’une conviction née d’une expérience intime.

Une expérience supposant une image très dégradée de la famille qui rejoint les conceptions portées par la CNPE de Créoff.

Dans une interview dans la Gazette des Communes du 29 novembre 2019 (https://www.lagazettedescommunes.com/650316/perrine-goulet-une-enfant-de-laide-sociale-a-lassemblee/), Perrine Goulet se livre au sujet de son enfance. Suite au décès de sa mère, elle est placée en foyer de l’âge de 9 ans à sa majorité. Elle y raconte un lieu de non-droit : « Si tu ne veux pas être toi-même un souffre-douleur, tu deviens quasiment un bourreau », puis « je n’ai jamais frappé, mais faire faire les corvées aux autres, ça oui ». Autrement dit Perrine Goulet avait déjà une vocation politique.

Mais si elle ne veut plus d’un monde partagé entre bourreaux et souffre-douleurs, elle doit souhaiter une famille pour tous ces gosses, mais laquelle ? La famille naturelle ?  Que dit-elle au sujet de la famille naturelle ? « J’ai reproduit ce qu’on m’avait fait subir. On se rend compte du mal qu’on a fait » dit-elle quand elle est interrogé sur l’éducation de ses enfants. Elle en fera une thérapie, voilà pour l’image de la famille naturelle et l’autocritique sur sa capacité parentale abimée par son placement. De quoi s’interroger sur la capacité parentale des parents, surtout lorsqu’ils ont subi les sociaux. Puis elle parle de son engagement tardif en politique : au contact d’associations dont une association d’adoptants.

Les choses sont plus claires comme cela non ? Après tout que sont les enfants placés sinon un vivier de gosses à adopter…

Cette délégation aux droits des enfants peut porter un tel projet, soyons vigilants..

Silence, on torture les gosses

Un sociopathe au service de l’enfance

S’il est une composante de l’autorité parentale dont les sociaux se moquent bien c’est celle relative à la supervision des soins de l’enfant placé.

Les pires aberrations ont été pour partie initiées par le parti démocrate américain dans le sillage de la clique Clinton, particulièrement Hillary, mais des horreurs infligées à l’enfance placée eurent aussi lieu dans la ville de New York  du fait des sociaux municipaux (Administration Child Service) alors que le démocrate Ed Koch en était maire.

Mary Holland, avocate générale, et Vera Sharav, présidente de l’Alliance pour la Protection de la Recherche Humaine, ainsi que Brian Shilhavy, de Medical Kidnap, révèlent des faits qui ne nous étonnent pas et qui sont les suivants : pendant 20 ans et à partir des années 80, des nourrissons et enfants placés à New York ont été utilisés comme cobaye pour des essais de médicaments contre le Sida. Une cause chère au maire homosexuel de la ville.

La personne qui a supervisé l’expérience dirigeait le NIAID (Institut national des allergies et des maladies infectieuses) depuis 1984. À ce titre, cette personne a permis à des firmes pharmaceutiques (Pfizer, Merck, GlaxoSmithKline, Progenics Pharmaceutical)  d’avoir accès à ces gosses ;  cette personne dirige toujours cet institut et ne nous est pas inconnue puisqu’il s’agit du docteur Anthony Fauci, le piqueur en chef de Biden ! Celui là même qui mène la campagne liberticide de « vaccination » Covid aux USA.

De Buchenwald à New York

Évidemment ces expériences sur les gosses ont été menées sans que les familles ne soient informées. Sauf pour des enfants diagnostiqués (faussement ou non) séropositifs, les services sociaux ont alors proposé aux parents des essais thérapeutiques, enfin ils appelaient cela comme ça. Ils ont même proposé aux parents de les payer. Le plus souvent ils refusaient et leur enfant leur était alors enlevé par les autorités. Mais nombre de ces gosses étaient orphelins, issus de foyers monoparentaux dans lesquels la toxicomanie faisait des ravages. Les grands-parents qui en réclamaient la garde n’étaient pour les sociaux que des obstacles dont il convenait de ne pas tenir compte.

Ces expériences, qui ne sont pas des études thérapeutiques, ont eu lieu au foyer catholique Incarnation Children’s Centre (quelle honte !), ainsi qu’auprès de gamins placés en famille d’accueil et d’autres diagnostiqués séropositifs par des tests PCR. Mais ces enfants étaient-ils malades ? Ils l’étaient en tous cas une fois placés.

Ceux qui refusaient de se plier aux protocoles, d’avaler ces médicaments dégoûtants, ces chimiothérapies, subissaient des opérations chirurgicales au Columbia Presbyterian Hospital où on  leur implantant des pompes gastriques.

Pompe gastrique implantée sur un enfant placé

Des vaccins expérimentaux contre le sida leur ont été administrés, des vaccins qui ne seront jamais mis sur le marché et pour cause puisque ces expériences ont pu être fatales, il s’agissait justement d’expérimenter tous les effets secondaires selon les doses. Environ 80 enfants vont mourir de défaillance organiques, cérébrales, de cancers de la moelle, dont on ne sait pas quoi. Ils seront enterrés dans des cercueils communs empilés sous un gazon artificiel au cimetière Gate of Heaven à Hawthorne, d’autres sont incapables de marcher, aveugles, … Le secret est gardé sur le détail des traitements administrés, vraisemblablement pour ménager les laboratoires et autorités publiques de santé, propriétaires de ces expérimentations.

Bien sûr les autorités new-yorkaises prétendaient disposer de garde-fous au nom de la bientraitance des enfants « confiés », un comité d’éthique est constitué pour garantir notamment qu’une procédure draconienne puisse déboucher sur des traitements médicaux adoptés. Mais devenez qui y siégeait ? Les responsables des hôpitaux qui menaient les expériences sur les pauvres gosses.

L’impossible enquête

Rien n’aurait donc dû filtrer. Sauf que Liam Scheff, un journaliste d’investigation, est contacté par Regina Musa, la grand-mère de Gardfield, un enfant placé dont la santé se dégrade dramatiquement du fait d’une « thérapie ». Elle part au secours de son petit-fils et le soigne, il se remet. Mais les sociaux font irruption chez elle avec la police et le lui enlève. Gardfield est confié à une famille d’accueil qui continue l’infâme médication et reçoit 6 000 $ par mois pour 3 autres gosses dans des conditions déplorables.

Sensibilisé, Liam mène son enquête et découvre 532 enfants subissant ce traitement, son investigation est disponible sur Internet (https://iccinvestigation.wordpress.com/) et il balance, mettant en cause des médias qui vantent ces expériences comme le New York Times (la Pravda des démocrates), mais aussi Wikipedia. Il rencontre une ancienne infirmière du foyer Incarnation et son mari ainsi que ses enfants, l’ancienne employée avait pris chez elle deux des enfants placés et leur avait permis une véritable transformation, les deux fillettes s’étaient remises de leurs handicaps. Au bout d’une année les sociaux et les labos récupèrent leurs proies et poursuivent leur ancienne employée inventant un abus sur mineur.

Les alertes de Liam Scheff donnent lieu à un documentaire de la BBC sous le titre « Guinea pig kids » (Les enfants cobayes : https://www.youtube.com/watch?v=is6Dtx8bXSU) en 2004. Le reportage conduit à la saisine de la Chambre des représentants où siègent les députés américains. Une commission nommée « Protection for Foster Children enrolled in Clinical trials » (protection pour les enfants placés sujets à des études cliniques) va mettre en évidence les expériences subies au moins jusqu’en 2001, mais au-delà du constat … Rien, tout continue.

Si l’affaire rebondit actuellement c’est à la suite du «  BeagleGate » révélé par le White Coat Waste Project fuitant que Fauci a utilisé 424 000 $ des fonds des contribuables pour des expériences atroces sur des chiots beagle en Tunisie.  L’agence de sûreté du médicament s’était demandé l’intérêt de telles expériences menées sur des chiots dont les cordes vocales avaient été retirées pour ne pas déranger leurs bourreaux du fait de leurs cris de douleur. Robert Kennedy Jr, président de l’association de défense de la santé des enfants, précise sur son site (https://childrenshealthdefense.org/defender/beaglegate-fauci-experiments-children/) que les expériences de Fauci consistaient à injecter des mouches porteuses de virus sous la peau de chiots et de les laisser se faire piquer à mort ou agoniser 196 jours avant de les euthanasier, d’autres animaux dont des singes ont servi de cobayes dans des conditions tout aussi barbares. Le neveu du président Kennedy précise encore que Fauci a consacré 400 000 $ pour des recherches de l’université de Pittsburgh consistant à greffer des scalps de bébés avortés sur des souris (https://www.dailyveracity.com/2021/05/27/yes-dr-anthony-fauci-funded-research-which-led-to-grafting-fetus-scalps-onto-mice/)

.Robert Kennedy Jr avait alors établi le parallèle avec l’administration de produits expérimentaux sur les enfants. Il révèle d’ailleurs que d’autres foyers dans 7 autres États sont sous la coupe de Fauci et selon lui la plupart des enfants n’étaient même pas séropositifs.

Le point commun avec le BeagleGate est évident : personne n’entend les cris de douleurs des enfants déparentalisés.

Zone Interdite sur l’ASE, la suite

Suite du Premier Volet

COMMENTAIRE SUR L’EMISSION «ZONE INTERDITE» DU 16 OCTOBRE 2022 SUR M6

(De Jean-Claude DORIA et Ophélie MEUNIER)

L’émission commence par ce préambule : « 150 000 enfants sont placés par l’Aide Sociale à l’Enfance mais faute de places, certains d’entre eux sont logés à l’hôtel dans des conditions indignes».

Les journalistes se sont rendus dans des lieux d’accueil d’enfants placés. Parmi ces lieux se trouvent effectivement, des … hôtels. Ils y trouvent deux adolescentes déscolarisées, livrées à elles-mêmes bien que mineures âgées de 14 ou 15 ans. Elles sont placées là, dans des chambres d’hôtel de 9 m² durant des mois et parfois des années avec pour tout encadrement, un ou deux éducateurs, 10 € pour manger par jour et de rares visites d’une référente sociale. Nul cadre ni projet éducatif, en attendant une hypothétique place dans un foyer et une prise en charge adaptée.

Même constat dans certains foyers, ceux-là même déjà visités lors du précédent Zone Interdite de 2020. Les jeunes sont souvent déscolarisés, certains s’adonnent à des faits de délinquance, de prostitution dans le cadre de leur placement. Malgré des millions d’euros investis dans la rénovation d’un de ces foyers, les éducateurs eux n’ont pas changé, ils sont dépassés et visiblement n’ont aucune compétence éducative. L’encadrement est tout simplement inexistant ou presque.

Tout n’est donc pas qu’une question d’argent comme le disent les syndicats de sociaux.

En effet la prise en charge de ces jeunes dans des hôtels coûte de 300 000 à 500 000 € par an (soit plus qu’ils n’en gagneront dans toute leur vie) et ils seraient 10  000 dans cette situation, faites le calcul. Comme le demandait un journaliste d’Envoyé Spécial en 2006 «A qui profite cet argent ? ».

La moitié des enfants placés sont accueillis également dans des familles d’accueil par des assistants familiaux recrutés, sélectionnés et agréés par les Conseils Départementaux. Mais ici aussi, les faits divers interrogent et montrent de graves défaillances dans le mode de sélection de ces familles. L’équipe de l’émission va se livrer à une expérience en caméra cachée afin de postuler auprès d’un conseil départemental. Là, les journalistes parviennent à obtenir une proposition d’emploi d’accueillant auprès d’une association auxiliaire de l’ASE, agrémentée par les services sociaux. La proposition leur est faite sans vérification de leur identité, de leurs compétences et de leur casier judiciaire. On leur propose même d’accueillir un ou deux enfants à l’essai pour commencer, sans délais de réflexion et de vérification préalable. A raison de 1 700 euros par enfant et par mois, ils pourraient en prendre … 4. La responsable associative précise que l’ASE est peu regardante, que les enfants confiés personne n’en veut.

Ce manque de vérification et l’attrait de la rémunération attire des candidats dangereux. C’est dans de telles conditions qu’une jeune fille témoignage avoir été torturée par sa famille d’accueil qu’elle accuse aussi de viols (https://www.youtube.com/watch?v=Jbjwa6yBLQk)

En France, l’État finance donc à hauteur de plus de 8 milliards d’euro par an ce fiasco financier et humain qu’il ne contrôle même plus au final. Cette mission est concédée aux  services sociaux de la protection de l’enfance des départements dits « Aide Sociale à l’Enfance (ASE) » en toute indépendance, sans contrôles. Face au turn-over, à l’absentéisme, l’ASE a de plus en plus recours à l’intérim pour combler ses besoins en personnel et ouvre même des foyers éphémères comme celui situé près de Caen (14) ouvert en 2020 qui a dû fermer après quelques mois.

Comment résoudre cette pénurie de personnel car les éducateurs quittent le navire en perdition et la moitié des Assistants Familiaux prennent leur retraite ou sont sur le point de le faire bientôt ? Non seulement on va les caser chez n’importe qui et n’importe comment mais on va les placer, outre dans des hôtels, dans de nouvelles structures créées de « l’économie sociale et solidaire » (SCOP), imaginées pour suppléer au manque de familles d’accueil.

Prises en charge mal adaptées, recrutements défaillants, violences et maltraitances sur mineurs, abus voire viols, l’ASE ferait retirer les enfants à leurs parents pour moins que çà.

Des milliards engloutis pour un tel bilan ?! Des gens payés cher à ne rien faire direz-vous, comme beaucoup dans notre pays. S’il n’y avait que çà mais le plus important et le plus scandaleux, vous ne l’entendrez pas dans ce reportage.

Le plus révoltant dans tout cela, c’est que «50 % de ces placements ne sont pas nécessaires», selon la formule de Pierre Naves en 2006 et qu’alors même que tous les intervenants réclament plus d’argent pour remédier à tout ce qui est dénoncé, il suffirait de supprimer la plupart de ces placements que nous nommons abusifs pour économiser des milliards chaque année. S’ils vous disent qu’ils ne le savaient pas, ne les croyez pas plus que devant les images diffusées dans ce volet de Zone Interdite qui ne trompent pas car tout le système financier créé autour de la Protection de l’Enfance est une manne pour les Conseils Départementaux et ils ne sont pas prêt à y renoncer.

Mme Chantal GATIEN,

Présidente de l’Association Parents en Détresse 

L’aveuglement une nouvelle fois condamné

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Il est des choses que l’on ne voit ni n’entend

Le dernier Zone Interdite consacré à la maltraitance au sein de la « protection de l’enfance » est indisponible y compris sur le replay de M6. Les sociaux et les politiques ont parlé de « sensationnalisme » pour des faits que nous vérifions à longueur de colonne de CEDIF depuis 12 ans.

Depuis 12 ans, les enfants placés sont pour certains devenus adultes. Ils souffrent de maltraitances institutionnelles à faire remonter et s’expriment, mais la justice ne passe pas, on nous rebat pourtant les oreilles au sujet de « l’Etat de droit ».

Le long chemin de la justice

Pour les victimes capables d’entreprendre le parcours du combattant de la mémoire il demeure une lueur d’espoir avec une condamnation de la « France des droits de l’homme » ce 3 novembre 2022. Ceci pour des atteintes sexuelles sur une enfant placée dès l’âge de 5 ans, et qui ont eu lieu de 1976 à 1988. Oui, vous lisez bien, il aura fallu tenir bon 34 ans contre l’État des sociaux pour obtenir justice !

34 ANS !!!! Combien  ont abandonné entre-temps ?

Cette jeune fille fit part de ce qu’elle subissait en 1985, elle avait alors 14 ans ; elle dépose plainte en 1999 auprès du procureur de Créteil pour « viol sur mineur par personne ayant autorité ». Mais la plainte est classée sans suite sur le motif de la prescription des faits, la jeune fille étant alors majeure depuis 10 ans.  Elle décide de réitérer sa plainte avec constitution de partie civile, ce qui lui permet de passer outre le classement et d’aboutir à une mise en examen du « père d’accueil », mais une ordonnance de non-lieu tombe en septembre 2003. La prescription vous dis-je, même si l’auteur des faits les reconnaît.

Sur ce point il est toujours possible d’argumenter contre la victime en lui reprochant d’avoir trop attendu, mais il est difficile de se reconstruire après une telle épreuve, se replonger dans l’horreur, beaucoup d’adultes anciennement placés souffrent de stress post traumatiques.

Elle attaque donc l’administration en saisissant le tribunal administratif, puis fait appel, mais les juridictions administratives françaises bottent en touche. Il lui a donc fallu saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) afin de faire condamner la « France des droits de l’homme ».

Des contrôles inexistants sur les conditions de vie des gosses placés

Une condamnation à  55 000 € à la charge des contribuables français  alors que les coupables sont clairement identifiés. Les premiers coupables sont ceux qui ont agi, en l’occurrence une famille d’accueil auprès de laquelle une enfant a été placée par l’ASE du Tarn-et-Garonne qui n’a rien vu, rien entendu pendant 13 ans !

La décision de la CEDH, certainement taxée de « sensationnalisme » par les promoteurs de la protection de l’enfance, n’a pas fait la une de l’actualité, non à moins que là aussi l’information ne soit déprogrammée car alimentant le « complotisme » contre les institutions.

Mais retenons que la CEDH a condamné sur le fondement de l’absence de mise en œuvre des « mesures préventives de détection des risques de mauvais traitement prévues par les textes ».

Soyons précis, l’absence de mesures de détection des risques consiste en 6 visites de sociaux en 13 ans de placements, soit à peine une toute les deux ans, et aucun suivi auprès des établissements scolaires de la pauvre gamine aujourd’hui âgée de 51 ans.

Autrement dit, dans les textes de loi et réglementations, l’État blinde et rassure tout en connaissant la pratique au sujet de laquelle il ne réagit pas car les sociaux ont par définition toujours raison, parce que les enfants et les familles sont de ces sous-citoyens à emmerder. Les politiques mis en cause sont dans le déni complet et ressortent les textes pour menacer ensuite les plaignants de poursuites pour calomnie de sociaux.

Soyons clairs, 34 ans après rien n’a changé et des victimes qui n’ont pas eu les reins suffisamment solides pour 34 ans de procédures, il en existe à foison. La bonne nouvelle est que l’argument de prescription relève ici d’un « formalisme excessif » face à la lourdeur des dommages causés.

Des écoles pour les cadres de l’ASE ?

Mais comment sont formés les sociaux pour nous mépriser ainsi ?

Parmi les interrogations des parents une question revient souvent : « mais comment sont formés les sociaux ? ». Nous avons déjà eu l’occasion de consacrer des articles à l’état d’esprit des sociaux de base afin de mieux faire comprendre le conditionnement syndical et leurs préoccupations de pérenniser les placements.

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Mais la base est encadrée par des décideurs dont la formation est censée être suffisamment aboutie puisqu’ils doivent composer avec les ressources financières perçues (trop abondantes) mais aussi gérer au quotidien un personnel dont une partie est en toute puissance et l’autre au bord de la crise de nerfs, ce sont d’ailleurs quelquefois les mêmes et les parents en savent quelque chose.

C’est donc pour répondre aux besoins de formation continue des cadres sociaux de l’ASE, de la PJJ, mais aussi de leurs collaborateurs privés et associatifs que « l’école de la protection de l’enfance » propose un module « formation de responsable d’équipe en protection de l’enfance ». L’accroche de cette coûteuse formation précise qu’elle est aussi disponible en « distanciel », jouit d’un taux de satisfaction de 70 à 90 % et que les sociaux exerçant déjà des responsabilités sans avoir le statut cadre ont pu décrocher ledit statut après cette formation diplômante de niveau BAC +4. Comme quoi on n’attire pas les mouches avec du vinaigre selon l’expression consacrée. Les formés bénéficieront aussi du « réseau des anciens de l’école de la protection de l’enfance », ça c’est pour le maintien des liens face à l’éventuelle adversité.

Des formateurs très expérimentés

En 224 heures découpés en 5 modules, le cadre doit apprendre à échanger des pratiques, revoir les fondamentaux légaux et règlementaires, le PPE, mais aussi aborder des notions de sociologie sur « les nouveaux enjeux familiaux »  mêlés à des considérations de psychologie sur la « construction d’un enfant » à partir de « travaux reconnus (par qui ?) et fiables ».

L’équipe de formateurs est présentée comme « très expérimentée : juristes, cliniciens, responsables et professionnels du champ social, anciens enfants confiés ».

Vous lisez bien que les intervenants très expérimentés sont aussi des anciens enfants confiés. Rien que ce passage fait méchamment tiquer. En effet le verbe « confier » a pour définition dans le dictionnaire Robert « remettre quelqu’un ou quelque chose aux soins d’un tiers dont on est sûr, confier l’un de ses enfants à un ami ». L’ASE, un ami de la famille auquel on confie ses enfants pour en faire des intervenants très expérimentés des foyers et des familles d’accueil ?  Nous n’avons rien de cela au CEDIF, uniquement des enfants enlevés à leur famille qui essaient de se reconstruire suite aux traumatismes du placement.

Notre place n’est donc pas au sein des formateurs en dépit de notre expertise dans le champ social et juridique, mais alors quel est le profil des formateurs. Ce décryptage est nécessaire pour comprendre qui compte dans la formation des cadres sociaux et de quelles écoles de pratiques ils sont issus.

Un comité scientifique est à l’origine de cette formation sous la direction de Marie-Paule Martin-Blachais, ancienne directrice d’ASE, directrice générale du groupement d’intérêt public « enfance en danger » regroupant l’Observatoire nationale de l’Enfance en danger et le 119. Cette formation est donc un pur produit des sociaux auxquels participent :

– l’ancienne Défenseure des enfants, Geneviève Avenard, déjà saisie d’affaires pour le CEDIF sans aucune réponse ;

– un responsable départemental des ASE, Nicolas Baron pour l’Indre-et-Loire, il n’y en a pas d’autres ;

– des gestionnaires d’enquêtes sociales et de placement pour notamment des structures départementales, mais aussi pour  l’association « militante et gestionnaire » Sauvegarde 69, mais aussi le directeur de Sauvegarde 56, une association collaboratrice en pointe de l’intervention sociale semble-t-il ;

– une spécialiste des « droits de l’enfant », ancienne chef de service à la Haute autorité de la santé ;

– une psychiatre spécialisée dans l’adolescence qui intervient sur l’utilité de « couper l’adolescent de son environnement pour l’aider à grandir (https://www.youtube.com/watch?v=VCwI0ifmHe8) ;

– un délégué de l’ODAS en charge d’évaluation des politiques de la protection de l’enfance ;

– la fondatrice de l’institut de la parentalité ;

– un chercheur proche de l’association ATD Quart-Monde.

Nous pouvons donc affirmer que rien dans cette formation ne sensibilise aux préoccupations et préconisations du CEDIF, pour les cadres ASE la nécessaire mise en doute des politiques suivies n’est pas à l’ordre du jour…