Le droit d’éduquer ses enfants rappelé à Macron

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Un droit mais aussi le premier des devoirs

En tant qu’association de défense de l’individu et de l’institution familiale, le CEDIF a fréquemment dû se positionner face aux atteintes perpétrées par les institutions étatiques contre le droit – devoir parental d’éducation des enfants.

La tentation totalitaire

Nous savons que le glissement vers un État autoritaire voire totalitaire se lit à travers un certain nombre de symptômes ; parmi ceux-ci la prise en charge éducative totale de l’enfant sous prétexte de formation du « citoyen ».

Nos enfants sont l’objet d’une tentation permanente de détournements au profit des détenteurs du pouvoir politique. Nous avons consacré de nombreux articles à cette question en nous penchons dans l’histoire sur la « rééducation » des enfants protestants enlevés à leur famille suite à la révocation de l’édit de Nantes. Un siècle plus tard Danton puis Robespierre veulent transformer les enfants par une éducation républicaine, préoccupation à l’ordre du jour avec Jules Ferry et les radicaux francs-maçons. Il est question alors d’arracher l’enfant à un déterminisme familial et religieux. La bonne école laïque, républicaine, obligatoire cache des motivations moins altruistes puisqu’il s’agissait surtout de soustraire les enfants à l’influence des curés. Il s’agissait aussi, dans le cadre de la République, de s’assurer des électeurs qui consolideraient le pouvoir en place. L’enseignant de l’école publique ou de l’école privé n’était pas neutre, chacun avait une vision du monde à imposer à l’écolier.

La montée des totalitarismes a poussé l’enjeu de la lobotomisation juvénile à un stade plus avancé. L’éducation devenait surveillance de ce qui se passait dans les foyers, des enfants dénonçaient les torts idéologiques de leurs parents  car ils étaient d’abord les enfants du Parti.

L’école de la médiocrité ?

Aujourd’hui l’école est présentée comme le lieu par excellence de la socialisation. Ceci pour le meilleur avec des amitiés pour la vie, la construction d’un réseau relationnel, ou le pire avec le culte de la médiocrité, les harcèlements des « non-conformes » au modèle voulu.

Les parents qui ne voulaient pas d’un tel modèle, qui s’inquiétaient des préoccupations obsessionnelles de nature sexuelles, écologiques ou antiracistes de leurs enfants, de leur allergie à la culture, à l’orthographe, aux opérations simples, à la lecture, avaient toujours l’opportunité de ne pas faire pire en exerçant leurs prérogatives éducatives.

C’était sans compter sur un signe de dégénérescence sociétale marqué par l’effondrement du niveau de l’école mais aussi du quotient intellectuel en France. Enfin signe, il faut voir, nous ne sommes pas loin de penser que cette démotion est à dessein : les enfants sont l’avenir et il importerait de ne pas s’embarrasser d’un peuple capable d’envisager sa liberté mais de lui préférer des assujettis sociaux.

Parfaire le contrôle social

Nous en sommes là, si vous pensez que nous exagérons, regardez comme l’expérience sociale du COVID a fonctionné[1], voyez l’explosion de placements d’enfants, constatez l’augmentation des formateurs à la parentalité, des démissions opportunistes de parents d’ensauvagés face aux institutions étatiques qui entendent éduquer à leur place.

Il ne restait qu’un pas à franchir pour ne plus abandonner l’enfant à sa famille, selon une expression utilisée lors des confinements. Les législateurs, soutenus par des campagnes de communication gouvernementale, transformaient des pans d’autorité en violences éducatives ordinaires. Ces mêmes législateurs ont ensuite tiré partie de la crise migratoire qu’ils ont catalysée pour dire (et juger) que l’affirmation de la prérogative familiale en termes d’éducation est une forme de repli sectaire ou communautariste[2]. Il était question de mater ces écoles privées, pourtant déjà largement domestiquées, quant à l’instruction en famille il n’en était déjà plus question alors que la maternelle devenait obligatoire dès 3 ans !

Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, certes, les voilà soumis à des influences que des parents non démissionnaires ne peuvent que réprouver. Réprouver, mais sans échappatoire, même en cas de harcèlement jusqu’au suicide.[3]

Les engagements de papier tiendront-ils face à la dérive autoritaire ?

Disons-le, l’Etat français a gagné et réduit à rien le principe de subsidiarité dont l’éducation familiale est un des piliers. Cette tentation couronnée est un glissement de régime alors même que les notions d’autorité parentale, et de droit d’éduquer ses enfants existent encore, sur le papier.

L’ONU, qui  a accompagné l’extension du champ de prédation idéologique des États, a été placée face à la contradiction entre le principe du droit à l’éducation des parents et un programme éducatif mondial.

Ce sont des parents au sein de « Liberté éducation » qui ont invoqué l’article 13.3 du Pacte international relatif aux droits sociaux, économiques et culturels, article leur permettant de choisir une éducation alternative à l’école : « Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux, de choisir pour leurs enfants des établissements autres que ceux des pouvoirs publics, mais conformes aux normes minimales qui peuvent être prescrites ou approuvées par l’Etat en matière d’éducation, et de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants, conformément à leurs propres convictions. »

 Bien leur en a pris, le texte leur garantissant le droit à une éducation en famille, ce qu’a rappelé l’ONU le 13 octobre 2023 en demandant à la France des mesures nécessaires pour le rétablissement de cette liberté, tout en précisant qu’il en va de l’intérêt supérieur de l’enfant et de la satisfaction de ses besoins particuliers (pensons aux enfants handicapés ou harcelés).

Alors qu’en mars 2024 la loi sur le « séparatisme » s’appliquera sans exception, nous verrons ce que pèse l’injonction de l’ONU dans la dérive du tout État français.


[1] https://libertariens.wordpress.com/2023/07/02/nous-vivons-une-experience-de-milgram/

[2] Cette loi liberticide, votée le 24 août 2021, a d’ailleurs pris le nom de loi sur le séparatisme.

[3]  La loi ne prévoit que quatre exceptions en faveur de l’éducation en famille : l’état de santé de l’enfant ou son handicap, la pratique d’activités sportives ou artistiques intensives, l’itinérance de la famille en France ou l’éloignement géographique de tout établissement scolaire public, l’existence d’une situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif. La quatrième exception donne lieu à de nombreux refus des académies.

Nancy Schaefer, le prix de la vérité sur la protection de l’enfance

Reportage sur l’assassinat de la sénatrice US  Nancy Schaefer :

Un discours qui a attiré l’attention du deep state, voir https://odysee.com/@Qwinten:b/SEN.-NANCY-SCHAEFER-MURDER-SUICIDED-AFTER-EXPOSING-CPS-PEDO-R:1

Sous-titrage en français :

Voix de journaliste : L’ex-sénatrice Nancy Schaefer, assassinée après avoir révélé l’existence le réseau pédocriminel du Child Protection Service (Service de la protection de l’enfance aux USA).

Elle a été retrouvée morte à son domicile, on parle d’un suicide.

Nancy Schaefer lors de sa participation au Congrès mondial de la famille en 2008

Voix de Nancy Schaefer : « Je suis convaincue sans l’ombre d’un doute que les parents dans tout le pays devraient être avertis des dangers que représentent les services de la protection de l’enfance aux USA.

Les services de la protection de l’enfance sont devenus un empire qui se développe en prenant les enfants et en séparant les familles. Les familles doivent être détruites pour permettre que s’instaure  un gouvernement mondial.

 Les enfants sont enlevés à leurs parents de la façon la plus brutale. Comment voulez-vous réformer le service de protection de l’enfance autrement qu’en le fermant complètement et en repartant à zéro avec des valeurs familiales.»

L’héroïque lanceuse d’alerte Nancy Schaefer, ancienne sénatrice de l’Etat de Georgie, détaille une affaire de  corruption souvent liée aux services de la protection de l’enfance :

« Mon nom est Nancy Schaefer, je viens de l’État de Georgie aux USA et je vous remercie pour votre invitation à vous rejoindre ce soir. Et je vous remercie tous pour ce travail formidable réalisé par le cinquième Congrès mondial des familles ici à Amsterdam. C’est un privilège pour moi d’être avec vous ce soir à ce congrès pro-famille.

Je voudrai partager avec vous la question du pouvoir illimité des services de la protection de l’enfance. J’ai servi en tant que sénatrice de l’État de Georgie et après 4 années pendant lesquelles j’ai pu enquêter sur la brutalité des activités de  ces services j’ai réalisé un rapport sous le titre : « La corruption du CPS (Service de protection de l’enfance).

Ce rapport m’a coûté mon siège au sénat, j’en ai d’ailleurs apporté des copies si vous souhaitez le consulter. Mais il existe des causes qui méritent que l’on y perde tout et celle-ci en est une.

Je vais vous parler de ces problèmes et de solutions réalistes pour les familles et les enfants, des pas que nous pourrions réaliser. Je ne veux pas dire que dans certaines situations des enfants ne doivent pas être retirés, nous le savons c’est quelquefois nécessaires. Mais ce soir je vais vous parler des enfants qui sont enlevés de façon intentionnelle pour le profit.

Des enfants sont enlevés abusivement à leur famille à cause de l’aide financière fédérale prévue en 1974 par la loi sur l’adoption et la sécurité familiale. Cette loi favorise financièrement les États qui augmentent le nombre d’adoptions. Pour recevoir les aides à l’adoption, les services locaux de la protection de l’enfance doivent disposer de davantage d’enfants, de davantage de marchandises à vendre. Les financements sont disponibles lorsqu’un enfant est placé dans un foyer d’accueil avec des étrangers ou dans des infrastructures médicalisées le plus souvent contre la volonté des parents. Les parents sont victimes de ce système qui réalise des profits en retenant les enfants le plus longtemps possible et qui perçoit des bonus pour ne pas les rendre à leurs parents. C’est un abus de pouvoir, c’est un défaut de responsabilité, et c’est un phénomène politique criminel qui se répand partout dans le monde.

Souvent, mais pas toujours, les parents pauvres sont ciblés afin de leur faire perdre leurs enfants, cela parce qu’ils n’ont pas les moyens d’avoir recours à un avocat ou les capacités de combattre ce système. Être pauvre et ne pas disposer d’une belle maison ne doit pas signifier se faire prendre son enfant. Les services de la protection de l’enfance a redéfini le terme « pauvre » pour lui faire signifier psychologiquement inférieur c’est pourquoi l’intérêt supérieur de l’enfant est d’être enlevé. L’intérêt supérieur de l’enfant a aussi été redéfini aux dépens de l’enfant. On signale alors de plus en plus que le taux de mortalité des enfants dans les foyers est six fois plus élevé que dans les familles. Dès qu’un enfant est légalement kidnappé et placé officiellement en sécurité, l’enfant risque de subir des abus notamment de nature sexuelle, voire  des viols. Les travailleurs sociaux  sont souvent coupables de fraudes, ils détruisent des preuves et agissent faussement pour porter atteinte aux droits des parents tout en étant protégé par l’immunité que leur donne leur statut public.

Il existe une bureaucratie écrasante constituée de magistrats, d’avocats , de travailleurs sociaux et employés publics, d’experts approuvés par les tribunaux, psychologues, psychiatres, familles d’accueil, familles d’adoption, et d’autres encore dont l’intérêt est de placer les enfants afin d’assurer la pérennité de leurs emplois.

Les juges décident donc des revenus de 48,3 millions d’Américains.

Le bureau de statistique américain indique qu’en 2002, les foyers de l’enfance et les familles d’accueil ont bénéficié de 40 milliards de dollars. Ces 40 milliards de dollars sont sous la direction et le contrôle des juges des enfants dans un environnement couvert par des lois de confidentialité qui protègent les mauvaises personnes.

Les pères sont victimes de ce système injuste sans droit de visite sur les enfants, trois pères se sont suicidés lors des 12 derniers mois pour avoir perdu le droit de voir leurs enfants. Ce sont des crimes contre l’humanité au nom de gains financiers. Des droits sont retirés aux parents, des droits humains,  civils et même des droits religieux.

Une illustration vient de ce qui s’est passé dans mon district, après avoir reçu de nombreux appels, j’ai décidé d’organiser une réunion dans mon comté ; j’ai appelé personnellement 37 familles de mon district qui avaient tous perdu leurs enfants, leurs petits-enfants. Je les ai rencontrés à la bibliothèque un samedi matin, la réunion a commencé à 9 heures du matin et a duré jusqu’à 9 heures du soir. Nous avions 50 familles qui sont restées à la porte tellement nous étions nombreux, il y avait une angoisse incroyable et une souffrance profonde. Des enfants avaient été enlevés à la sortie des bus scolaires, enlevés dans des hôpitaux ou dans leur famille au milieu de la nuit. Et pire encore, c’était une épreuve tellement incroyable. Ces parents, piégés dans ce système, étaient devenus comme des réfugiés avec personne vers lesquels se tourner. Ils ne savaient pas quoi faire, et la perte de leurs enfants les a dévastés.

Après avoir travaillé à mon poste pendant plusieurs années, je ne pense pas qu’un seul enfant en sorte indemne, après avoir vécu dans ce système beaucoup d’enfants des foyers deviennent des sans domicile fixe.

J’ai introduit la proposition de loi 415 lors de ma dernière session du Sénat, une proposition de loi lui a été substituée à la dernière minute par le président du Comité juridique, ceci afin de remettre en cause tous les points forts de ma proposition. On m’a dit excusez moi Madame la Sénatrice, au moins une partie de votre loi passera, et j’ai répondu que selon toute évidence ces gens ne me connaissent pas, je n’étais pas venu pour faire passer une partie de ma législation, mais j’étais venu pour marquer ma différence.

Que peut-on faire ?

Un audit indépendant doit être mené dans chaque État sur les services de la protection de l’enfance, je suis en rapport avec des députés et des officiels et une porte pourrait s’ouvrir très lentement, une commission d’enquête fédérale est requise, mais laissez-moi ajouter que du fait des centaines et centaines de cas sur lesquels je me suis penchée, j’en ai appelé aux sénateurs et représentants dans leurs États respectifs de tous les USA. Je leur ai demandé de m’aider pour résoudre les situations de certaines familles, et  on m’a alors dit que si j’aidais ces familles ou que si je vous aidais alors je perdrai mon poste.

On doit aussi retirer, abolir, les aides fédérales favorisant les placements, ces aides ce sont les dollars payés par les contribuables. Ces dollars financent le business de la protection de l’enfance qui consiste à retirer les enfants et séparer les familles pour de l’argent.

On doit mettre fin aux huis clos des audiences devant les juges des enfants, faire cesser les lois de confidentialité qui protègent les services de l’enfance, informez les parents de leurs droits et interdire que leurs droits leur soient retirés sans qu’un jury populaire ne se soit prononcé. Les droits des parents et des familles doivent être protégés. Nous devons pas subir plus d’influence, telle que celle de la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU qui est contre les droits des parents, des enfants et contre le sens commun.

Pour toute amélioration, une grande réforme est nécessaire dans ce domaine : comment voulez-vous dresser un lion qui est bien nourrit ? D’abord il doit être brisé, ensuite son estomac donc être vide. Comment dresser les services de la protection de l’enfance ? Cela ne peut se faire qu’en les fermant complètement et en repartant à zéro avec des valeurs familiales.

Pour terminer, laissez-moi vous rappelez la jurisprudence de la Cour suprême qui établit la constitutionnalité des droits parentaux, le droit d’exercer sa parentalité sur ses enfants. Parlez pour ceux qui ne le peuvent pas parler pour se défendre, et pour le droit de tous ceux qui en ont été dépourvus, parlez et jugez avec équité, défendez les droits des pauvres et des nécessiteux.

Merci.

Nancy Schaefer n’aura pas seulement perdu son mandat pour son engagement, elle y a perdu aussi sa vie.

Un réseau pédocriminel alimenté par adoptions

Le marché artificiel de l’adoption

Un couple en rupture aux USA comme un France c’est une brèche ouverte dans l’intimité. Les sociaux et les magistrats s’en mêlent pour, au mieux, un grand déballage public d’une vie familiale pourtant nécessairement privée. Au pire c’est la désintégration en vol avec des rancunes tenaces qui resurgiront un jour, des vies d’enfants brisés, mais des emplois maintenus, créés chez les pompiers pyromanes du Child Protection Service (protection de l’enfance américaine).

Le malheur des uns fait le bonheur des groupes de pression agissant sur le corps étatique. Un marché artificiel apparaît alors pour des couples en mal d’enfants. L’adoption devient l’outil de déparentalisation que les hyper-interventionnistes offrent à une catégorie d’électeurs qu’il convient de séduire.

La prédation d’Etat vient suppléer alors l’inaptitude ou le refus de procréation.

Les enfants appartiennent à ceux qui décident de leur sort

Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents vous a-t-on dit, car d’autres que les parents disposent de vos enfants. C’est simple, il suffit pour cela d’un rapport social et d’une décision de justice émise par un corps étatique.

C’est une de ces décisions de justice tombée en 2019 qui a donné deux garçonnets de 9 et 11 ans au couple Zulock, lequel avait craqué sur ces deux gosses d’une même fratrie alors qu’ils avaient pu les voir dans une association chrétienne collaborant aux placements avec les sociaux. Enfin est-on Chrétien quand on agit ainsi ? On n’en sait pas plus sur ces enfants sinon que leurs parents ne vivent plus ensemble mais qu’un autre membre de leur famille s’inquiète. Et il y a de quoi, déparentalisés, les deux frères en perdent leur patronyme, ils sont désormais les Zulock Kids.

La procédure d’adoption est rapide, bien plus rapide que d’habitude même. C’est que le couple Zulock est pressé d’assumer une parentalité et de le faire savoir par médias interposés.

Les Zulock appartiennent à un lobby favorable à l’adoption pour tous ceux qui, comme eux, sont privés d’enfantement par les lois de Mère Nature. Ils ne sont pas stériles pour autant car William Dale Zulock, 33 ans, et Zachary Jacoby Zulock, 35 ans, sont deux hommes mariés ensemble et militants actifs de la cause LGBTQ. Une entrave à l’adoption et à la création d’un marché étatiquement généré par le retrait d’enfants à leur famille naturelle ne peut relever que d’une haine anti LGBT comme toute proposition refusant à des homosexuels les prérogatives d’hétéros.

L’homoparentalité, un droit à l’adoption ?

Alors oui, les époux Zulock manifestent dans une campagne d’affichage contre la proposition 8 soumise à référendum pour annuler le mariage gay en Californie (voir illustration par les Zulock).

Refuser ce droit comme refuser l’adoption ne peut être qu’homophobe. Il faudrait donc créer un cheptel de gamins à adopter pour les couples homos, peu importe les moyens, et le lobby est assez puissant pour monnayer ses voix aux prochaines élections.

Adoption rapide donc pour les Zulock qui entament une campagne sur les réseaux sociaux en s’affichant avec leurs deux … enfants. Ils les emmènent sur une plage de l’Atlantique et légendent la photo : la première fois que les enfants voyaient la mer !

D’autres couples LGBTQ pourront suivre la voie tracée, qu’importe les moyens utilisés pour leur procurer les gosses des autres.

Ils appellent cela de l’amour ?!

Les Zulock Kids posent pour des photos, des vidéos, la communauté gay de la banlieue d’Atlanta les reconnaît, mais certains les connaissent sous un autre angle. C’est ainsi qu’à l’été 2022 la police remonte la piste de vidéos bizarres et atterrit chez un pervers visionnant une vidéo d’un des époux Zulock tourné par son mari alors qu’il abusait sexuellement d’un de ses … fils.

Le couple Zulock est arrêté à leur domicile d’Oxford, dans la banlieue d’Atlanta, nous sommes le 27 juillet 2022 et l’inculpation tombe pour abus sexuels sur mineurs, sodomies aggravées, et inceste (bah oui du coup). Etrangement on ne parle plus trop des Zulock, les journalistes sont gênés, ils n’évoquent pas l’affaire.

Un réseau organisé et lucratif

Il faudra qu’un parent naturel des deux victimes remue la fange du politiquement correct. Des mois après, il fait équipe avec Mia Cathall du média Townhall. Ils commencent ensemble une enquête privée qui prendra un certain temps, les portes se ferment vite sur la vérité.

Ils découvrent alors que l’ampleur des crimes commis dépasse les bornes de la perversité. C’est sur un réseau pédocriminel qu’ils sont tombés. Les deux garçonnets étaient mis à la disposition de ses membres dans une situation d’esclavage sexuel. Ces crimes étaient filmés, mis en scène et vendus pour alimenter un trafic de vidéos pédopornographiques et de photos notamment sur Snapchat. Les gamins étaient aussi proposés sur les réseaux sociaux pour les pervers intéressés. C’est d’ailleurs ainsi que la police a pu remonter à eux.

Certes les enfants étaient scolarisés mais, de retour, étaient maltraités et pas seulement sexuellement puisqu’ils furent frappés,  mis au coin par tranches de huit heures d’affilée à titre de réprimande.

La protection de l’enfance ? Vraiment ?

Le scandale touche, bien évidemment la protection de l’enfance puisqu’il était vérifiable que Zachary Zulock, l’un des adoptants, avait déjà été mis en cause en 2011 dans un viol d’enfant.  

Non, sérieusement ? Mais il n’avait pas été condamné. Cela veut dire que des pédocriminels sont autorisés à adopter des gosses soustraits par la protection de l’enfance…

Mais comment les dérives de l’adoption peuvent transformer des gosses enlevés à une même famille en des gibiers de viols pour pervers et que sont-ils devenus ?

Black out  si ce n’est que l’association chrétienne qui les a mis à disposition est depuis dissoute, la protection de l’enfance, elle, a récupéré les enfants pour les renvoyer dans un foyer. On ne les appelle plus les Zulock Kids. ’

https://townhall.com/tipsheet/miacathell/2023/01/17/zulock-case-pt-1-n2618219

Et ils utiliseront vos enfants …

L’universitaire espagnole Alicia Rubio, auteur d’un livre-enquête sur l’idéologie du genre : Quand ils nous interdirent d’être des femmes et qu’ils vous poursuivirent parce que vous étiez des hommes, avait payé le prix de la vérité. Elle fut virée de son établissement sous pression des gauchistes de « Podemos » pour avoir critiqué les délires de cette mouvance.

Le parti gauchiste va d’ailleurs continuer à s’acharner contre Alicia Rubio en organisant des campagnes de harcèlement et en empêchant ses séances de signatures pour la vente de son livre-enquête.

Alicia Rubio décide donc de porter son combat au nom de l’enfance et des familles en prenant une députation. Son dernier livre : « Et ils vous ont utilisé parce que vous êtes des enfants » est une nouvelle bombe de vérité et évoque une volonté d’imposer dans l’arsenal législatif mondial une idéologisation et une sexualisation de l’enfant par les institutions étatiques. Nous en avions d’ailleurs parlé au CEDIF.

Voici un extrait de ce qu’elle écrit : « (…) pour s’emparer des mineurs ils doivent les tromper, les endoctriner aux nouvelles valeurs qui sont précisément à l’opposé des noms qu’on leur donne. Ils sont éduqués dans une notion de fausse liberté. La vérité officielle est imposée et il n’est pas permis de la mettre en doute ni de chercher la vérité. La tolérance est une intransigeance envers ceux qui ne se plient pas à l’idéologie dominante. La diversité impose l’uniformité en tout sauf dans la sexualité. L’égalité est une structure pleine d’inégalités juridiques qui imposent une impossible égalité biologique, la justice un recueil de lois qui égalisent crimes et délits, qui créent des crimes d’opinion et de pensée…

En même temps qu’ils sont endoctrinés, hypersexualisés et trompés, les enfants doivent être soustraits à la protection de leurs parents en les opposant à eux. Et en créant des structures de tutelle qui les “déprotègent institutionnellement” en considérant que l’abus et l’utilisation des mineurs sont des droits des enfants à la sexualité, à l’autodétermination du sexe, à l’information lorsqu’ils consomment de la pornographie… L’idée est que les parents violent ces droits que l’État doit garantir.

Il faut bien comprendre ici l’influence des nouvelles lois françaises pénalisant les actes éducatifs parentaux comme maltraitance. Comme le précise Alicia Rubio ce que vivent nos enfants en dehors du cadre familial est une agression de l’innocence contre laquelle il convient de désarmer les parents.

Silence, on torture les gosses

Un sociopathe au service de l’enfance

S’il est une composante de l’autorité parentale dont les sociaux se moquent bien c’est celle relative à la supervision des soins de l’enfant placé.

Les pires aberrations ont été pour partie initiées par le parti démocrate américain dans le sillage de la clique Clinton, particulièrement Hillary, mais des horreurs infligées à l’enfance placée eurent aussi lieu dans la ville de New York  du fait des sociaux municipaux (Administration Child Service) alors que le démocrate Ed Koch en était maire.

Mary Holland, avocate générale, et Vera Sharav, présidente de l’Alliance pour la Protection de la Recherche Humaine, ainsi que Brian Shilhavy, de Medical Kidnap, révèlent des faits qui ne nous étonnent pas et qui sont les suivants : pendant 20 ans et à partir des années 80, des nourrissons et enfants placés à New York ont été utilisés comme cobaye pour des essais de médicaments contre le Sida. Une cause chère au maire homosexuel de la ville.

La personne qui a supervisé l’expérience dirigeait le NIAID (Institut national des allergies et des maladies infectieuses) depuis 1984. À ce titre, cette personne a permis à des firmes pharmaceutiques (Pfizer, Merck, GlaxoSmithKline, Progenics Pharmaceutical)  d’avoir accès à ces gosses ;  cette personne dirige toujours cet institut et ne nous est pas inconnue puisqu’il s’agit du docteur Anthony Fauci, le piqueur en chef de Biden ! Celui là même qui mène la campagne liberticide de « vaccination » Covid aux USA.

De Buchenwald à New York

Évidemment ces expériences sur les gosses ont été menées sans que les familles ne soient informées. Sauf pour des enfants diagnostiqués (faussement ou non) séropositifs, les services sociaux ont alors proposé aux parents des essais thérapeutiques, enfin ils appelaient cela comme ça. Ils ont même proposé aux parents de les payer. Le plus souvent ils refusaient et leur enfant leur était alors enlevé par les autorités. Mais nombre de ces gosses étaient orphelins, issus de foyers monoparentaux dans lesquels la toxicomanie faisait des ravages. Les grands-parents qui en réclamaient la garde n’étaient pour les sociaux que des obstacles dont il convenait de ne pas tenir compte.

Ces expériences, qui ne sont pas des études thérapeutiques, ont eu lieu au foyer catholique Incarnation Children’s Centre (quelle honte !), ainsi qu’auprès de gamins placés en famille d’accueil et d’autres diagnostiqués séropositifs par des tests PCR. Mais ces enfants étaient-ils malades ? Ils l’étaient en tous cas une fois placés.

Ceux qui refusaient de se plier aux protocoles, d’avaler ces médicaments dégoûtants, ces chimiothérapies, subissaient des opérations chirurgicales au Columbia Presbyterian Hospital où on  leur implantant des pompes gastriques.

Pompe gastrique implantée sur un enfant placé

Des vaccins expérimentaux contre le sida leur ont été administrés, des vaccins qui ne seront jamais mis sur le marché et pour cause puisque ces expériences ont pu être fatales, il s’agissait justement d’expérimenter tous les effets secondaires selon les doses. Environ 80 enfants vont mourir de défaillance organiques, cérébrales, de cancers de la moelle, dont on ne sait pas quoi. Ils seront enterrés dans des cercueils communs empilés sous un gazon artificiel au cimetière Gate of Heaven à Hawthorne, d’autres sont incapables de marcher, aveugles, … Le secret est gardé sur le détail des traitements administrés, vraisemblablement pour ménager les laboratoires et autorités publiques de santé, propriétaires de ces expérimentations.

Bien sûr les autorités new-yorkaises prétendaient disposer de garde-fous au nom de la bientraitance des enfants « confiés », un comité d’éthique est constitué pour garantir notamment qu’une procédure draconienne puisse déboucher sur des traitements médicaux adoptés. Mais devenez qui y siégeait ? Les responsables des hôpitaux qui menaient les expériences sur les pauvres gosses.

L’impossible enquête

Rien n’aurait donc dû filtrer. Sauf que Liam Scheff, un journaliste d’investigation, est contacté par Regina Musa, la grand-mère de Gardfield, un enfant placé dont la santé se dégrade dramatiquement du fait d’une « thérapie ». Elle part au secours de son petit-fils et le soigne, il se remet. Mais les sociaux font irruption chez elle avec la police et le lui enlève. Gardfield est confié à une famille d’accueil qui continue l’infâme médication et reçoit 6 000 $ par mois pour 3 autres gosses dans des conditions déplorables.

Sensibilisé, Liam mène son enquête et découvre 532 enfants subissant ce traitement, son investigation est disponible sur Internet (https://iccinvestigation.wordpress.com/) et il balance, mettant en cause des médias qui vantent ces expériences comme le New York Times (la Pravda des démocrates), mais aussi Wikipedia. Il rencontre une ancienne infirmière du foyer Incarnation et son mari ainsi que ses enfants, l’ancienne employée avait pris chez elle deux des enfants placés et leur avait permis une véritable transformation, les deux fillettes s’étaient remises de leurs handicaps. Au bout d’une année les sociaux et les labos récupèrent leurs proies et poursuivent leur ancienne employée inventant un abus sur mineur.

Les alertes de Liam Scheff donnent lieu à un documentaire de la BBC sous le titre « Guinea pig kids » (Les enfants cobayes : https://www.youtube.com/watch?v=is6Dtx8bXSU) en 2004. Le reportage conduit à la saisine de la Chambre des représentants où siègent les députés américains. Une commission nommée « Protection for Foster Children enrolled in Clinical trials » (protection pour les enfants placés sujets à des études cliniques) va mettre en évidence les expériences subies au moins jusqu’en 2001, mais au-delà du constat … Rien, tout continue.

Si l’affaire rebondit actuellement c’est à la suite du «  BeagleGate » révélé par le White Coat Waste Project fuitant que Fauci a utilisé 424 000 $ des fonds des contribuables pour des expériences atroces sur des chiots beagle en Tunisie.  L’agence de sûreté du médicament s’était demandé l’intérêt de telles expériences menées sur des chiots dont les cordes vocales avaient été retirées pour ne pas déranger leurs bourreaux du fait de leurs cris de douleur. Robert Kennedy Jr, président de l’association de défense de la santé des enfants, précise sur son site (https://childrenshealthdefense.org/defender/beaglegate-fauci-experiments-children/) que les expériences de Fauci consistaient à injecter des mouches porteuses de virus sous la peau de chiots et de les laisser se faire piquer à mort ou agoniser 196 jours avant de les euthanasier, d’autres animaux dont des singes ont servi de cobayes dans des conditions tout aussi barbares. Le neveu du président Kennedy précise encore que Fauci a consacré 400 000 $ pour des recherches de l’université de Pittsburgh consistant à greffer des scalps de bébés avortés sur des souris (https://www.dailyveracity.com/2021/05/27/yes-dr-anthony-fauci-funded-research-which-led-to-grafting-fetus-scalps-onto-mice/)

.Robert Kennedy Jr avait alors établi le parallèle avec l’administration de produits expérimentaux sur les enfants. Il révèle d’ailleurs que d’autres foyers dans 7 autres États sont sous la coupe de Fauci et selon lui la plupart des enfants n’étaient même pas séropositifs.

Le point commun avec le BeagleGate est évident : personne n’entend les cris de douleurs des enfants déparentalisés.

JK Rowling ose la vérité

Ce n’est pas la première fois que le CEDIF s’exprime sur les délires du transgenre qui ne sont rien d’autre qu’une maltraitance et une atteinte à l’intégrité corporelle et pour le moins psychologiques de nos jeunes sévissant jusque dans nos écoles (https://comitecedif.wordpress.com/2016/01/30/la-theorie-du-genre-a-lecole/).

Le terrorisme intellectuel mené par les lobbys transgenres semble d’ailleurs ne pas connaître de limites notamment au Royaume-Uni où la romancière JK Rowling, rendue célèbre par la saga Harry Potter, doit se défendre pour avoir informé de ce que le professeur Jacob Breslow, un administrateur de Mermaids (les sirènes), un fonds de charité pour des enfants transexuels se soit exprimé lors d’une conférence de l’association américaine B4U-ACT en 2011 afin de soutenir des pédophiles.

Elle a aussi mentionné que le modérateur de Mermaids avait encouragé des enfants à s’inscrire sur une plateforme en ligne pour parler plus tranquillement de transition de genre, or cette plateforme avait été mise en cause pour exploitation sexuelle.

Le producteur anglais transgenre « India » Willoughby a alors menacé de poursuite JK Rowling l’accusant de transphobie.

La romancière ne s’est pas dégonflée et a mis en cause Mermaids et son implication dans l’affaire de la  clinique Tavistock spécialisée dans le changement de sexe bien que financée par la sécurité sociale britannique. Il est apparu, en effet, que les enfants demandant un changement de sexe dont certains ont moins de 10 ans, y avaient été poussés par leurs parents ainsi que par des militants transgenres actifs au sein de la clinique selon le rapport du psychiatre David Bell rédigé après des révélations d’employés. La clinique avait ainsi rabattu 138 clients en 2010 mais près de 5 000 en 2021.

Elle a également déploré que des célébrités se soient engagées pour soutenir le transexualisme des enfants désignant l’actrice Emma Watson, le prince Harry et Meghan Markle.

La romancière ajoute que Mermaids s’est infiltrée dans les écoles britanniques, dans la police, mais aussi au sein des autorités publiques de santé, qu’elle encourage les jeunes filles « en transition » à s’aplatir les seins sans demander l’autorisation des parents.

Pour JK Rowling, la dysphorie de genre, à savoir l’impression d’avoir une identité sexuelle différente du sexe biologique, existe chez de nombreux adolescents pour l’avoir ressenti elle-même, mais disparaît la plupart du temps à l’âge adulte. Insister sur cette dysphorie auprès d’un public jeune n’est donc rien de moins qu’une maltraitance dont les effets encourageant la transition sexuelle sont irréversibles.

C’est aussi ce qu’affirme Keira Bell, une cliente Tavistock dont la « transition » l’a privé définitivement de ses seins, lui laissant une barbe, des poils, une voix grave et une fonction sexuelle affectée. Elle explique n’avoir pas été apte à consentir et réclame l’interdiction de l’utilisation de bloqueurs de puberté avant l’âge de 16 ans. Un millier de victimes devraient se joindre à une action de groupe contre la clinique alors que les autorités de santé britannique vont la fermer, pour en ouvrir deux autres !

Merci donc à JK Rowling de dire la vérité et de fouiller ce merdier au fur et à mesure des insultes et menaces de mort qu’elle reçoit d’une bande de tarés subventionnés.

Pour aller plus loin, voir le reportage « Mauvais Genre » de Sophie Robert :

Quand l’Etat touche les corps

Les libertés collectives cachent l’oppression étatique

Il est des propos qui ne trompent pas et révèlent l’ignominie de ceux qui les utilisent. Parmi ces propos la notion fallacieuse de « libertés collectives » à opposer évidemment aux libertés individuelles. Notion fallacieuse car il n’existe de libertés qui ne soient autres qu’individuelles. Plus largement toute liberté ou prérogative ne relève que de l’individu seul capable d’émettre une volonté et des choix.

Mais aux fins d’ingénierie sociale, par essence liberticide, le jeu des initiatives et libertés de chacun est confondu avec des nuisances dont une entité collective serait le gardien.  Il a fallu alors inventer le concept d’externalités négatives pour prétendre à une nécessaire intervention de l’État au nom d’un aussi fallacieux intérêt général complément de ces pseudos libertés collectives.

C’est au nom de ces « libertés collectives » que l’État intervient donc dans nos vies et abime nos libertés individuelles les plus intimes, celles liées à la disposition de notre corps. Nous y sommes sous prétexte de pandémies et de traitement social des populations. Notre liberté de disposer de nos corps devient danger, ferment de guerre civile. Notre existence devient nuisance.

Les mêmes arguments sont développés par les mêmes tenants du tout-État pour une répétition d’une autre pratique pas si ancienne.

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ?

Ouvrons alors le livre des abominations sociales à la page Carrie Buck.

Les sociaux dans leurs oeuvres habituelles

Carrie Buck et sa mère

Carrie Buck est l’ainée d’une fratrie née en Virginie (USA) au début du vingtième siècle. Sa mère, Emma, avait épousée Frederick Buck, qui l’abandonna après lui avoir donné trois enfants. Accusée d’immoralité et de prostitution, Emma, la mère est diagnostiquée déficiente mentale et internée à la Virginia State Colony for Epileptics and Feebleminded, un asile psychiatrique. Sa fille Carrie fut confiée à John et Alice Dobbs. Elle est violée à 17 ans par Clarence Garland, le neveu de la famille d’accueil. Fort embarrassés de cette situation, les Dobbs cachent la vérité, la prétendent de mauvaise vie et mentalement défaillante. Elle est alors placée dans une autre famille d’accueil puis dans la même institution psychiatrique que sa mère alors que les Dobbs adoptent Vivian Buck, l’enfant née de ce viol.  

Le corps dangereux de l’inapte

Quant à Carrie Buck, elle est remise aux mauvais soins du chirurgien John Bell pour être stérilisée en vertu des lois eugéniques de Virginie et à la volonté d’Albert Priddy, superintendant de l’hôpital. Elle fait appel de cette décision puis exerce un recours pour anti constitutionnalité de cette loi. L’affaire  remonte à la Cour Suprême des USA et donne lieu à la jurisprudence dite « Buck contre Bell » du 2 mai 1927.

Cette jurisprudence autorise la pratique eugénique en la considérant conforme à la constitution à la majorité de 8 juges contre un seul. Elle fut célébrée comme une grande victoire du camp eugéniste.

Le président de la Cour Suprême, Oliver Wendell Holmes Jr, se félicita de cette décision au nom de l’intérêt général. Il déclara : « Il vaut mieux pour tout le monde qu’au lieu d’attendre d’exécuter des dégénérés pour leur crimes, ou de les laisser mourir de faim, la société empêche ceux qui sont manifestement déficients de générer une descendance. Ce principe qui est à la base d’une vaccination obligatoire peut plus largement s’appliquer à sectionner les trompes de Fallope. Trois générations d’imbéciles c’est suffisant. »

Sans autre recours ni secours, Carrie subit alors une stérilisation par section des trompes le 19 octobre 1927 sous le bistouri de son boucher. Elle  est la première victime des lois de stérilisation des déficients mentaux.

Lors du procès de Nuremberg, les avocats des bourreaux nazis citèrent la jurisprudence « Buck contre Bell » dans leur défense. Cette jurisprudence continua ses ravages et il fallu attendre 1974 pour que la Virginie, comme d’autres États américains cessent ces pratiques.

Une manipulation d’une justice volontariste au service de l’ingénierie sociale

Carrie Buck vivra jusqu’en 1983, se mariera et nul ne remarquera la moindre déficiente mentale la concernant y compris des médecins psychiatres l’ayant examiné dans ses vieux jours. Elle regrettera sa fille Vivian, morte à 8 ans après une scolarité tout à fait normale, elle n’a eu, évidemment jamais d’autre enfant.

Le professeur de droit, Paul Lombardo, travailla pendant 25 ans sur l’affaire « « Buck contre Bell », il a découvert que de fausses preuves avaient été fournies par les services sociaux et les experts pour faire de Carrie Buck une demeurée et obtenir que son affaire permette de légiférer en faveur de la stérilisation des « inaptes ». Il révèle qu’en réalité l’avocat fourni à Carrie était comme la plupart des témoins favorables à l’eugénisme et employé par l’hôpital psychiatrique ; que les intervenants témoins ne connaissaient pas Carrie, que toute la procédure avait été orchestrée par le superintendant Albert Priddy.

Le but de tout ce petite monde, politiques et juges compris, était d’obtenir une jurisprudence nécessaire à la passation de lois eugénistes dans tous les USA.

L’eugénisme au service d’un projet totalitaire

Tous les juges de la Cour Suprême sauf le juge Pierce Butler, appartenaient à la gauche américaine qui dominait alors à travers l’essor du mouvement progressiste des présidents démocrates Wilson puis de Roosevelt. L’affaire pris d’ailleurs un tour partisan et Oliver Wendell Holmes Jr se demandait si « Butler aura le courage de voter comme nous en dépit de sa religion ». Pierce Butler, catholique, fut effectivement le seul à voter en faveur de Carrie Buck. Les conservateurs chrétiens furent alors trainés dans la boue médiatique : présentés comme des sentimentalistes rétrogrades, réactionnaires et anti-scientifiques pour leur opposition à l’eugénisme et aux atteintes aux libertés individuelles.

Une des partisantes les plus enthousiastes de l’eugénisme était d’ailleurs Margaret Sanger qui écrivait dès 1921 que « le problème actuel le plus urgent est de limiter et décourage la sur-fertilité des handicapés physiques et mentaux ». Margaret Sanger qui venait de fonder le Planning familial.

Si les promoteurs de l’eugénisme américain se trouvaient dans le camp de la gauche et bien installés dans les 24 États ayant passé des lois eugéniques à partir de 1930[1], il en ira de même dans les pays scandinaves où, au nom de l’État-Providence et du développement des institutions de sécurité sociale 63 000 personnes furent stérilisées pour le « bien de la social-démocratie ».

L’eugénisme continue sous d’autres formes a être perçu comme une « liberté collective » et une « conquête sociale » permettant à l’État d’exercer son contrôle social.


[1] La Californie où la gauche est endémique a pratiqué, à elle seule, la moitié des stérilisations aux USA

Trump contre les trafics de gosses

Promesse tenue

L’engagement le plus redoutable que le président Trump a voulu mettre en application est le combat contre les réseaux de traite humaine. Ses plus chauds partisans attendaient des résultats, émettant les hypothèses les plus inquiétantes sur la nature pédocriminelle de l’État-profond.

Face à cet État-profond, lorsqu’une loi ne peut facilement être votée, le président des USA peut passer en force avec un décret présidentiel : l’executive order.

Pour combattre les trafics de mineurs il faudra donc en passer à partir de 2017 non par des lois mais par pas moins de 9 executive orders signés par le président-élu Donald Trump.

Le premier de ces décrets vise au démantèlement des organisations criminelles transnationales organisant les trafics humains, le deuxième vise les réseaux pédocriminels sur Internet. La facilitation de tels trafics fait l’objet de nouvelles incriminations et d’autres décrets donnent les moyens aux agences fédérales d’agir (encore faut-il qu’elles le veuillent), prévoient les moyens d’action et les budgets.

Ces décrets ont été pris dès le début de la présidence Trump et ont fait l’objet d’une action prioritaire et jamais menée antérieurement aux USA.

Opérations de sauvetage

La première opération est lancée le 29 janvier 2017  à Los Angeles et mène à 474 arrestations et au sauvetage de 28 enfants. De nouvelles opérations interviennent en février 2017 avec 108 arrestations dans l’Illinois dont 29 trafiquants de vidéos pédopornographiques.

Les biens des trafiquants sont saisis et attribués aux familles des victimes outre la mise en place d’un budget de 35 millions de dollars pour ces mêmes victimes. Cela non plus n’avait jamais été fait auparavant.

Des personnalités touchées

Après les petits poissons, de plus gros sont touchés : Jacob Schwartz, en responsabilité dans la campagne d’Obama 2012, en responsabilité dans l’équipe du maire de New York, ancien président des jeunes Démocrates de Manhattan ; Ralph Shortey, ancien sénateur Républicain de l’Oklahoma, arrêté dans un motel avec un garçon mineur ;  Carl Ferrer, pdg du site backpage.com, diffuseur de pédopornographie ; des policiers, un magistrat, un psychologue de la police de Los Angeles ….

Puis Epstein, Maxwell.

Les résistances du Deep State

Mais tout n’avance pas aussi vite que possible, les assassins de Nancy Shaefer, députée Républicaine assassinée par l’Etat profond et qui avait mis en cause la protection de l’enfance américaine (Child protection service) dans des trafics d’enfants : https://comitecedif.wordpress.com/2017/02/13/la-criminalite-de-la-protection-de-lenfance/, n’ont pas été inquiétés.

L’affaire Epstein pourrait être enterrée à coups d’autres assassinats, dont celui du fils d’un juge fédéral chargée d’enquêter notamment sur une plainte visant la Deutsche Bank qui n’aurait pas suffisamment surveillé son Epstein de client.

L’appareil  Trump est sous pression, l’attorney general (garde des sceaux) Jeff Sessions ne fait pas obstacle aux menées du directeur du FBI, Robert Mueller qui paralyse l’administration à partir d’une enquête bidonnée sur des influences de la Russie. C’est l’affaire dite ObamaGate https://libertariens.wordpress.com/2020/08/22/obamagate-ou-lhistoire-dun-coup-detat/ qui met en  évidence la première tentative de coup d’État à laquelle participa Biden et qui avait conduit au limogeage du Général Flynn, l’homme qui en sait beaucoup sur les trafics de l’État-profond.

Compte à rebours avant le coup d’état

Il restait peu de temps avant une réélection pour faire tomber des poissons encore plus gros car l’affaire Epstein n’est que le sommet émergé de l’iceberg.

En 2020 après que des marges de manœuvres aient été retrouvées suite à la déconfiture de Mueller, le combat continue.

L’opération « Not Forgotten » (N’oublions pas) faisant référence à ces enfants enlevés et à la non-résignation face aux réseaux pédophiles, est lancée à l’été 2020. Elle est menée par des US Marshalls, non-suspects d’appartenance à l’État-profond, donc fidèles au président Trump.

L’opération, organisée sur deux mois, notamment avec infiltrations des pervers, aboutit au sauvetage de 39 enfants disparus en Géorgie dans la région d’Atlanta et de Macon. Donald Washington, directeur des US Marshalls annonce que cela n’est qu’un début : « Le message aux enfants disparus et à leur famille est celui-ci, nous ne cesserons jamais de vous rechercher. » 6 arrestations sont opérées et convaincus de kidnappings de mineurs, exploitation sexuelle, trafics de drogue, … Les jeunes victimes âgées de 3 à 17 ans, outre des viols répétés avaient été utilisés dans des productions pornographiques et mis à disposition de clients.

Une nouvelle opération « Safety Net » (Filet de sécurité) est menée le mois suivant et organisée sur une plus longue durée dans le comté de Cuyahoga en Ohio. 35 jeunes disparus de 13 à 18 ans sont retrouvés, sept d’entre eux étaient aux mains d’un réseau sexuel.

Puis, un mois avant le coup d’État de novembre 2020, soit en octobre 2020, l’opération Espoir d’Automne (Autumn Hope) aussi menée par les US Marshalls, aboutit à l’arrestation de 179 personnes et à la fin du calvaire de 45 enfants, filles et garçons.

Ceci n’avait jamais été fait auparavant et les médias mainstream ont évité d’en parler, ce fut le président Trump contre tout un système et la cause d’une haine et d’une complicité de la classe politico-médiatique.

https://odysee.com/@QuantumRhino:9/Trump’s-War-on-Human-Trafficking:a

Mais depuis que le président Trump est parti, qu’avons-nous ?

Des complicités judiciaires pour taire la réalité du réseau Epstein ?

Quand nous parlions de l’affaire Epstein

Il en aura fallu des années avant que les crimes pédophiles du Lolita Express donnent lieu à des enquêtes alors que nous étions le premier média en France à en parler dès 2016. Nous avions alerté mais les associations bien intentionnées d’aujourd’hui s’en foutaient toutes.

Il est aujourd’hui question d’un rabatteur français qui ne serait autre que Jean-Luc Brunel par le moyen de son agence de mannequin Karin Models. Ghislaine Maxwell sera identifiée comme l’autre rabatteuse.

La réalité que nous dénoncions c’était bien que des mineures françaises avaient été violées pour les besoins de Jeffrey Epstein et de ses amis, nos sources étaient américaines, de ces médias que certains prétendent complotistes. On pouvait nous reprocher la mise en cause de Bill Clinton et de tout l’appareil politique et médiatique démocrate au plus haut degré.

Lorsque ce scandale est devenu public nous avions constaté que les ordures qui taisaient la vérité la transformaient désormais pour mettre dans le sac de fange le président Trump et son entourage. Quelle malhonnêteté, alors même que c’est dans le cadre de la chasse aux trafics d’esclaves sexuels que les autorités du président Trump ont enquêté avec toutes les embûches qui leur ont été dressées notamment par le deep State et le système judiciaire.

L’assassinat de Jeffrey Epstein

Ce réseau, nous le savons, s’est infiltré au sein même du système policier et judiciaire américain1 et procède à des assassinats systématiques de ceux qui pourraient parler, il ne faut  pas que les preuves qui remontent au camp Clinton donnent lieu à des condamnations.

Barbara Sampson et ses conclusions

Le 10 août 2019 Jeffrey Epstein est retrouvé mort dans sa cellule. Les gardiens étaient assoupis et les caméras HS. L’espoir naît d’arrêter toute enquête puisque l’on ne fait pas le procès d’un cadavre.  Il sera dit par Barbara Sampson,  médecin légiste, qu’il s’est suicidé en prison, mais Michael Baden,  expert mandaté par le frère du « suicidé » conclut à une mort par multiples fractures de l’os hyoïde situé au niveau du cou. Précisons que Michal Baden n’est pas le premier venu, il a pratiqué lors de sa carrière plus de 20 000 autopsies et ajoute que cette mort est typique d’un homicide par strangulation et absolument inhabituelle dans le cas d’un suicide. Pourtant Barbara Sampson persiste et signe dans son diagnostic de suicide. Plus d’affaire Epstein donc ? Le clan Clinton est soulagé.

Les buildings sont glissants

Un peu mois d’un an après les évènements s’enchaînent rapidement : Steve Bing, un passager assidu des Lolitas Express d’Epstein et des vols « Air Fuck One » de Bill Clinton et Ron Burkle, saute du toit d’un building de 27 étages où il réside. Suicide évidemment ? Un communiqué informe sur une déprime liée au confinement Covid.

Steve Bing était riche très riche, un des principaux donateurs du parti démocrate et de la fondation Clinton, juste derrière Bill et Melinda Gates.

Une juge ordonne la destruction des preuve, un autre les oublie ….

L’ordre de destruction des preuves

Le même jour, soit le 1er juillet 2020, Loretta Preska, juge fédérale américaine ose une demande incroyable aux avocats de Virginia Giuffre qui accuse Ghislaine Maxwell de l’avoir remise mineure entre les griffes d’Epstein. Elle exige d’eux la destruction des carnets noirs de Jeffrey Epstein contenant l’ensemble des bénéficiaires de services sexuels octroyés, prétendant que ces cahiers ont été obtenus illégalement ! Elle exige aussi que des preuves de cette destruction lui soient fournies. On appelle cela complicité dans un réseau pédophile, la juge n’a cependant pas été arrêtée à ce jour.

Un autre magistrat, Bruce Reinhardt, procureur fédéral, assume, oh comme c’est bizarre ! la défense de membre du réseau Epstein. D’autant que procureur fédéral il détenait nécessairement lui aussi des preuves sur les pervers qu’il défendait comme le dénonça le Miami Herald. Des preuves qui s’envolent là encore alors qu’il devient avocat de Nadia Marcinkova et Sarah Kellen, rabatteuses de mineures et maquerelles des partouzes. Une fois sa sale besogne accomplie, il reprend son office de procureur fédéral pour oser ce qu’aucun autre procureur ne pouvait légalement réaliser, à savoir ordonner une perquisition au domicile de Donald Trump sur de soit disant documents confidentiels - documents qui devaient gêner les amis de Epstein et de Biden ?

Le volet financier sous pressions

C’est sur un autre terrain, financier celui-là, qu’enquête la juge Esther Salas dans l’affaire Epstein. Elle a été saisie dans le cadre d’un recours collectif d’investisseurs floués. Des liens financiers et amicaux pourraient donc relier Jeffrey Epstein à des personnalités, on peut aussi penser à des échanges de services de toute nature.

Il semblerait par exemple qu’Epstein détenait des parts dans l’agence de mannequin Fuller MC2 fondée aux USA par Jean-Luc Brunel, qui a été mis en cause en tant que rabatteur de mannequins mineures.

Alors que la rabatteuse de mineures Ghislaine Maxwell est écrouée, la semaine suivante, soit le 19 juillet 2020, un faux livreur se présente à la porte de la juge Salas. Il  abat d’une balle en plein cœur son fils de 20 ans qui ouvrait la porte, le mari de la juge est aussi pris pour cible et très grièvement blessé. Roy Den Hollander serait ce faux livreur et vrai avocat, il est retrouvé le lendemain suicidé d’une balle mal placée. Un bobard sur un règlement de comptes personnel est inventé.

Il paraît qu’à ce jour Ghislaine Maxwell ne s’est toujours pas suicidée.

  1. Une plainte a été déposée devant un tribunal fédéral de New York contre le FBI par des victimes d’Epstein. Il y est mentionné que « Pendant plus de deux décennies (1996-2016), le Bureau Fédéral d’Investigation a permis à Jeffrey Epstein de se livrer au trafic sexuel et à l’abus sexuel de dizaines d’enfants et de jeunes femmes en ne remplissant pas la mission que le peuple américain attendait de lui ». ↩︎

Le fil remonte encore aux Clintons

Libérées

Un reportage sorti des archives d’Associated Press présente sobrement et sans commentaires une petite bonne femme blanche un peu replète accompagnée d’un groupe d’hommes et de femmes de même couleur ainsi que d’hommes noirs d’allure martiale.

Elle est emmenée en voiture jusqu’à un aéroport. Un officiel noir, apparemment interrogé par un journaliste, répond en français : « Elle est libérée, elle est libérée et c’est tout ce que nous avons y dire ! »

Elle tire un bagage à roulette l’oreille vissée à son téléphone portable, à sa suite une grosse dame attachée à ses basques. Elles passent un service de douane et semblent soulagées.

Laura Silsby

Cette femme de nationalité américaine s’appelle Laura Silsby et son amie Charisa Coulter. Elles sortaient d’un tribunal haïtien après avoir été condamnées pour kidnapping d’enfants.

Kidnappés

Les faits sont arrachés à David Louis, responsable d’un foyer  pour enfants du nom de « Compassion for all orphenage » (compassion pour tous  les orphelins), interviewé par fake news CNN. Il explique que Laura Silbsby, à la suite du terrible tremblement de terre haïtien de janvier 2010  est allée le rencontrer pour lui demander comme à d’autres sinistrés s’il avait besoin d’aide pour les enfants. Il lui a répondu que beaucoup étaient malades. Elle lui a proposé des médicaments et même de prendre en charge une partie de ses enfants afin de pouvoir les soigner et de les faire adopter. L’homme a répondu que la décision de faire adopter les enfants ne lui appartenait pas.

Richard, un autre interviewé, raconte que Laura Silsby les a appelés lui et son épouse pour leur proposer d’adopter des enfants. Sa femme s’est méfiée, il était question d’exfiltrer les enfants d’Haïti sans autorisation des autorités ou d’éventuels parents. Il semble gêné de fournir un alibi.

Le projet est mis à exécution le 29 janvier 2010 par Silsby et ses complices du « New Life Children’s Refuge » (NLCR) qui tentent de passer en République Dominicaine. Un bus est affrété pour cela avec à son bord 33 enfants âgés de 2 mois à 12 ans, la plus grande partie d’entre eux ne sont ni orphelins ni abandonnés !

Arrêtés

Là l’équipée est arrêtée.

Laura Silsby étale ses bonnes intentions et confesse devant Associated Press aimer profondément ces enfants, avec une larme au coin de l’œil.

Elle prétend avoir voulu créer un orphelinat en République Dominicaine avec l’aide de l’Église et en relation avec SOS Villages international.

Un orphelinat pour des enfants qui ont une famille ?

Le gouvernement Haïtien pense davantage à un trafic d’enfants et poursuit tout ce petit monde  pour enlèvements dans le cadre d’une entreprise criminelle.

L’affaire ne s’arrange pas quand Jorge Puello Torres est arrêté dans le cadre d’un trafic international d’enfants et de femmes du Salvador, un réseau particulièrement dégueulasse de pédocriminalité et d’esclavage sexuel.

Le juge haïtien interroge alors Silsby sur ses relations avec Puello qu’elle prétend ne pas connaître.

Sans blague !

 Et pourtant il était censé assurer sa défense au procès.

PROTÉGÉS

Il sera conseillé de ne pas creuser plus loin et les charges seront même allégées suite aux pressions d’Hillary Clinton, de Bill Clinton, envoyé spécial des Nations Unies, et de l’ambassade américaine.

Neuf des inculpés sont libérés, Silsby et Coulter, sa complice ne répondront que de « tentatives de franchissement irrégulier de la frontière ». Finalement la tête de cette association de malfaiteur est condamnée le 17 mai 2010 et libérée pour avoir purgée sa peine en préventive. Elle est réexpédiée aux USA.

Des manifestations populaires ont éclaté à Haïti contre cette ingérence dans un trafic pour lequel une enquête plus poussée reste à faire.

Suicidée

Enfin, reste à faire …  Elle a commencé à l’être et le Président Trump y a fait référence en citant Hillary Clinton dans ce qui apparaît être un véritable trafic sexuel d’enfants

Comme le précise ici Jon Adkins : une thésarde, Monica Petersen est partie à Haïti en 2015 pour enquête sur des trafics d’être humains. Elle écrira avoir découvert la corruption et de sales affaires qu’Hillary Clinton entretient à Haïti. En effet la mine de Tony Rodham, le frère d’Hillary Clinton, est le siège des trafics d’êtres humains à finalité sexuelle.

 En 2016 Monica est retrouvée pendue et le lendemain un mail très mal orthographié donc non imputable à Monica, est envoyé à sa sœur.  Les mots évoquent une volonté de se suicider.

Aucune autopsie n’est réalisée et ceux qui voudraient enquêter disent qu’il est dangereux d’en savoir plus. La presse fake news Washington Post parle de suicide…

On va plus loin ? OK

Missionnée

Huma Abedin, bras droit d’Hillary Clinton, et femme du sénateur exhibionniste Anthony Weiner, suit Laura Silsby depuis 2001 en informant sa cheffe de l’évolution de l’association NLCR de Silsby. Ces informations sont tirées de l’exploitation des emails fuitées d’Hillary Clinton.

Wikileaks expose les éléments d’une demande de l’association NLCR la présentant comme une association chrétienne et réclamant des fonds pour un projet jamais réellement mis en place et pour lequel le gouvernement dominicain précise qu’aucune démarche officielle n’avait été effectuée. Par contre les modes opératoires des enlèvements sont communiqués et la présence de l’association sur place est antérieure au tremblement de terre.

Faut-il des preuves de plus de l’existence d’un trafic pédocriminel organisé depuis plus de 20 ans sous prétexte d’aide à l’enfance et dirigé par les Clintons ? Peut-on croire que Silsby et son organisation en étaient à la première tentative, qu’ils n’étaient pas missionnés pour enlever et mettre des enfants à disposition ?

Consacrée

Qu’est devenue la rapteuse de gosses dans l’intervalle ?

Les Clintons ne devaient-elle pas la mettre au vert ?

Eh non, Laura Silsby, devenue Laura Gayler,  qui aurait dû être écartée de toute profession en rapport avec des enfants, devient rapidement une des responsables du réseau alerte enlèvement enfants aux USA !  Certes on aurait, pu comprendre que son expérience dans l’enlèvement d’enfants puisse lui servir, mais depuis quand la surveillance des feux est-elle confiée à des pyromanes ? Depuis quand la protection de l’enfance est entre les mains de pédophiles… Question idiote, ne pas oublier de l’enlever.

Quand les sociaux font les lois …

L’antifamilialisme comme projet
Enlever les enfants leur famille au nom de l’égalité

Mary Jo Bane, interviewée en 1977 sur le sujet de l’éducation des enfants, avait affirmé : « Nous ne savons vraiment pas comment élever les enfants. Si nous voulons donner l’égalité des chances aux enfants alors le fait que les enfants soient élevés dans leur famille implique des inégalités. C’est un dilemme. Pour que l’éducation soit égalitaire nous devons les retirer à leur famille et les élever en communauté»

Mais qui connaît Mary Jo Bane en France ? Et pourtant, 20 ans après cette déclaration, celle qui dirigeait les sociaux de l’État de New York, sert  l’administration Clinton en tant qu’adjointe au secrétariat d’État de l’enfance et de la famille. Cette même administration est à l’origine de la loi Clinton de 1997 dite « Loi pour l’adoption et la sécurisation des familles».

Une loi présentée comme généreuse et répondant aux souffrances des enfants placés.

Une population désinformée est une population abusée

La loi Clinton fut adoptée suite à une campagne dont le message est le suivant : tout enfant placé a le droit à une autre famille plutôt que de passer sa vie dans un foyer.

Une chanson que l’on entend pas mal en France au fil des livres et interventions de Michèle Créoff et de Lyès Louffok qui semblent avoir convaincu qui veut bien les écouter que les enfants placés doivent pouvoir prétendre à se faire adopter. Tout cela sur fond de dénonciation des errances en foyer et de présentation des enfants placés comme victime d’abord de leurs parents.

Cette propagande tellement diffusée actuellement en France et cette loi Meunier qui facilite aussi en France l’adoption d’enfants placés s’inspire bien de ce qui s’est fait ailleurs.

Construite sur de bons sentiments de façade, cette loi américaine était portée par le lobby des sociaux qui y avait un intérêt bien tangibles celui-là : l’obtention de moyens supplémentaires aux « ASE » locales à hauteur de 4 000 dollars pour chaque enfant placé mis à l’adoption.

Les résultats sont là : une hausse de 64 % des adoptions dans l’année de  l’entrée en vigueur de la loi Clinton sur l’adoption et la sécurisation des familles.

Le peuple américain allait payer cette loi du sang de ses enfants : une population sciemment désinformée par la propagande d’État est une population abusée.

Que pèse l’autorité parentale face au business des placements ?

Cette loi, ce sont les familles victimes qui en parlent le mieux. James Powell explique : « Dès le quinzième mois de placement de vos enfants, votre autorité parentale disparaît ». Car les enfants pour être adoptés doivent d’abord être « divorcés » de leurs parents par la suppression de l’autorité parentale. Laquelle autorité parentale est donc automatiquement supprimée au bout de 15 mois de placement sur les 22 derniers mois.

Les quatre enfants de la famille Powell, tous âgés de moins de 10 ans avaient été retirés sous prétexte que la maison était mal tenue. Leur père affirme que dès le premier jour du placement tout a été fait pour mener ses enfants à l’adoption. Encore jeunes, ils pouvaient facilement être réservés par des couples en manque de progéniture même si leurs parents naturels s’en sortaient en réalité assez bien. Pendant ces 15 mois il fallait donc organiser la rupture du lien et rendre les enfants suffisamment malheureux pour que l’adoption devienne leur seul échappatoire. Un des fils a été déplacé sur 6 foyers différents. James Powell a bien saisi le principe du système de la « protection de l’enfance » : « Ils prétendent prendre soin de nos enfants, mais ils les torturent ! Ils les gardent 15 mois après ils touchent une prime, comme si les gamins étaient du bétail.».

Le cas Powell n’est pas isolé, interviewée pour The Epoch Times, Audra Terry, responsable du site RicoCPS.com dont l’objectif est de lancer des enquêtes sur les crimes de la « protection de l’enfance », relève au moins 200 cas détaillés de placements abusifs signalés par des lanceurs d’alerte dont des affaires d’abus sexuels.

Les sociaux plaident le droit de faire des faux

Audra Terry insiste sur le fait que la loi Clinton est à l’origine de ces placements abusifs qui se sont multipliés au rythme des primes accordées pour les adaptions d’enfants placés.  Ce que signale aussi Connie Reguli, militante pro-famille et spécialiste du droit familial qui chiffre sur l’année 2016 le montant total des primes d’enlèvement accordées : 55,2 millions de dollars.

Pour une telle somme, Andrea Packwood, présidente de la California Family Advocacy, explique au journal Epoch Times, que les travailleurs sociaux briefent les enfants afin d’orienter leurs paroles et se parjurent devant les juges en énonçant des faux justifiant des placements.

Elle conseille à tous les parents victimes de faux de poursuivre les diffamateurs. Or en octobre 2016 dans une affaire de placement abusif les avocats des travailleurs sociaux ont plaidé le droit de mentir. Autrement dit, ils ont considéré que les sociaux avaient le droit d’émettre des faux, se parjurer en audience pour obtenir le placement de gosses et ne devaient pas en répondre devant la justice !

 Il a fallu que la cour d’appel de la neuvième circonscription du comté d’Orange en Californie soit saisie pour rejeter une telle prétention, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une immunité comme pour les médecins qui signalent à tort en France.

Le Président Trump jette la loi Clinton à la poubelle d’où elle n’aurait jamais dû sortir.

Avec le soutien des familles, l’équipe de Donald Trump a descendu cette loi immonde en la présentant comme ce qu’elle est : une loi de corruption de la protection de l’enfance créant une industrie profitable de l’enlèvement d’enfant.

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait en obtenant en 2018, contre les démocrates, le vote de la loi « Family first » (la famille d’abord) qui a permis de démanteler la loi Clinton de 1997 dite  « adoption et sécurisation des familles ».

La loi « family first » voulait donc mettre fin aux incitations financières pour les services sociaux qui plaçaient des enfants dans des foyers et rappeler le principe de subsidiarité qui veut que l’on n’enlève des enfants à leur famille uniquement si aucune autre solution n’est possible.

Les sociaux américains n’ont pas pardonné à la loi « family first » de leur enlever le pain de la bouche et sont devenus au sein du parti démocrate les plus acharnés à la perte de l’équipe Trump.

Pour les parents l’espoir revenait et une véritable guerre entre la « protection de l’enfance » et la présidence est lancée, nous en vivons actuellement un épisode dramatique sur fond de pandémie.

Les informations de cet article sont pour leur plus grande partie issues des travaux de Patrick Howley.

Quant la CEDH osait encore juger la protection de l’enfance …

Heureux évènement pour parents handicapés

Ingo et Annette Kutzner ont respectivement 25 et 23 ans lorsque naît Corinna, leur premier enfant. Un an et demi après une nouvelle fille arrive : Nicola.

Ingo et Annette sont heureux de vivre leur parentalité, mais diminués intellectuellement ils vivent chez les parents et le frère d’Ingo dans une ferme de Badbergen en Allemagne.

Pour faire face à leur handicap, Ingo et Annette suivent des cours dans une école spécialisée et Ingo assure en parallèle un emploi dans un élevage de poules.

Les déficients mentaux en sociale-démocratie

Les pouvoirs publics s’inquiètent de l’évolution des deux fillettes du couple, craignant que les problèmes cognitifs des parents nuisent à leur bonne éducation et à leur intelligence.

Rappelons d’ailleurs que dans les pays de sociale-démocratie comme la Suède, les déficients mentaux étaient stérilisés d’office, la France n’est pas au-dessus de toute suspicion dans de telles affaires.

Effectivement Corinna et Nicola souffrent bien de difficultés d’apprentissage. Des médecins interviennent donc pour proposer un soutien pédagogique accepté par les parents, elles fréquentent ainsi, depuis leur plus jeune âge, un jardin d’enfin pédagogique.

Madame Klose dans ses basses œuvres

Une sociale, Madame Klose, est désignée pour assurer un soutien de 10 heures par semaine au domicile des parents, en réalité elle ne vient que 3 heures par semaine et se montre particulièrement désagréable avec Ingo et Annette. Hautaine, méprisante, elle donne ses ordres aux Kutzner et établit un rapport lourdement à charge auprès du service de la protection de l’enfance d’Osnabrück, le tristement célèbre Jugendamt.

Les fameux faux par interprétation sont utilisés, la sociale méprisante se dit méprisée par des parents qu’elle décrit comme au-delà des limites de l’idiotie. Les déficients mentaux sont une population reconnue pour être méprisante, c’est bien connu !

Comme souvent le milieu familial est aussi présenté comme conflictuel, elle sait que de tels propos auront des conséquences dévastatrices pour cette famille.

Trop idiots pour être parents !

Ce fut d’ailleurs le cas car l’équivalent du juge des enfants, à savoir le tribunal des tutelles de Bersenbrück est directement saisi de l’affaire et ordonne une expertise psychologique. Ensuite et après avoir entendu les parents et les grands-parents, le tribunal juge que les Kutzner n’ont pas les capacités intellectuelles suffisantes pour élever leurs enfants.

Il leur retire les deux enfants ainsi que l’autorité parentale en ce qui concerne les soins.

Business social à l’allemande

Les fillettes ont alors 4 et 5 ans et sont placées dans une association collaboratrice des sociaux à savoir la Verein für Familienorientierte Sozialpädagogik de Meppen.

Cette association va participer de l’acharnement contre les parents, puisqu’après quelques mois, sa directrice, Madame Backhaus va intriguer pour que l’intégralité de l’autorité parentale des parents soit retirée. Elle entend faire placer les deux fillettes dans des familles où « elles pourraient établir une relation stimulante pour leur développement social et intellectuel ».

Le tribunal des tutelles entend à nouveau les parents et les grands-parents puis décide de ce qui a déjà été prévu par les sociaux, à savoir le retrait total de l’autorité parentale. Pourtant les parents ne sont pas fautifs dans l’éducation de leurs enfants comme le précise une expertise, non ils sont intellectuellement déficients et il leur est imputé un retard important dans les apprentissages des fillettes, alors qu’elles étaient déjà séparées de leurs parents.

Quant au consentement d’Ingo et d’Annette aux mesures éducatives, elles ne seraient que feintes face à la procédure en cours. Pas si con les Kutzner, ils feignent, mais comme le disent les sociaux, ces gens sont en réalité très hostiles à leurs interventions.

On le serait à moins !

Les fillettes sont ainsi placées dans familles d’accueil différentes dont les coordonnées ne sont pas indiquées aux parents. Elles n’ont plus officiellement de parents.

Les familles d’accueil qui bénéficient du placement dépendent toutes les deux de la structure dirigée par Madame Backhaus, celle-là même qui a rédigé le rapport permettant de faire bénéficier à son association de deux enfants de plus à gérer. On appelle cela chez nous le « business de l’enfance ».

Mobilisation pour les parents

Les parents sont soutenus par leurs médecins de famille, scandalisés par les mesures prises, ils réclament un retour des fillettes dans leur famille auprès du tribunal des tutelles. Un appel est d’ailleurs interjeté face à l’ordonnance. La mère pense pouvoir faire état de ses capacités éducatives en présentant un certificat établissant de sa formation pour des emplois de nourrices. La famille est aussi soutenue par une association de protection de l’enfance qui propose un retour en famille assorti d’un soutien pédagogique.

Les sociaux produisent leurs études « scientifiques »

L’instance d’appel désigne alors deux experts en psychologie et entend toutes les parties prenantes.

Il est conclu à charge de cette famille que :

  • Les grands-parents assurent la véritable autorité au foyer sans être capables d’aider suffisamment les parents à assumer l’éducation des fillettes.
  • Une étude scientifique met en cause l’aptitude à la parentalité des personnes intellectuellement diminuées qui, de par leur handicap ne sont pas capables de développer des rapports affectifs avec leurs enfants. Ouf ça c’est du très lourd !
  • Seuls les besoins élémentaires des fillettes sont satisfaits en famille.
  • Les apprentissages scolaires des fillettes seraient détruits si elles retournent dans leur famille.
  • Il existe un risque d’agressivité croissant des parents contre leurs enfants.

En conséquence l’intérêt des fillettes est d’exclure leurs parents de tout contact avec elles. Les juges disent amen à un tel « constat », les parents sont déboutés par la cour d’appel d’Oldenbourg.

Jusqu’à la cassation

Il ne reste qu’un recours en Allemagne : la cour constitutionnelle fédérale équivalente de la cour de cassation. Une contre-expertise est menée par Monsieur Riedl, directeur de l’Institut des sciences de l’éducation de Schwäbisch-Gmünd, celle-ci détruit dans le détail les expertises de complaisance réalisées pour le compte des amis des sociaux.  Il y est dit que les parents et grands-parents sont capables de participer à l’épanouissement individuel et social de leurs filles et petites-filles et que les difficultés scolaires
peuvent être aisément compensées par un soutien pédagogique.

La cour constitutionnelle envoie le rapport à la poubelle.

Il faut se battre contre l’Etat allemand

L’association de défense de la famille qui porte les Kutzner ne désarme pas, aidée par le professeur Giese, ils envisagent d’attaquer l’Allemagne devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) pour atteinte au principe du jugement équitable (article 6 qui pourrait aussi être invoqué presque systématiquement pour la procédure devant le juge des enfants) et atteinte au respect de la vie privée et familiale (article 8).

Contacts parentaux : de 0 à 1 heure par mois

Dans l’intervalle les parents n’ont pas pu voir leurs fillettes pendant 6 mois suite à leur placement, ils saisissent un tribunal pour obtenir un droit de visite et firent face à l’opposition véhémente des services de la protection de l’enfance, ils arrachèrent tout de
même à l’État le droit de voir leurs filles une heure chaque mois.

EPSON MFP imageLes sociaux firent de la résistance contre ce malheureux droit de visite, ils mobilisèrent jusqu’à huit personnes de leur clique pour chacune des rencontres médiatisées, harcelant ainsi les parents en face de Corinna et Nicola. Une autre action en justice fut nécessaire pour assister à la rentrée des classes de leur fille ainée puis pour les rencontrer deux heures à Noël, sans succès.

Les époux Kutzner avaient bien compris que la rareté des visites et les conditions de leur médiatisation avaient pour objectif la rupture des relations parents-enfants. Seifert, le tuteur des enfants leur était ouvertement hostile et refusait d’ailleurs de les rencontrer ou de les informer de quelque façon au sujet de l’évolution de leurs filles et de leur demande de les faire baptiser. Ils réclamèrent donc son remplacement du fait de son attitude et du refus également de les tenir au courant de la vie des fillettes.

Le tribunal a maintenu le tuteur en ses fonctions.

La CEDH a fait son boulot

La CEDH précise que la vie familiale suppose qu’un enfant et ses parents vivent ensemble donc les mesures prises par l’État allemand sont bien des ingérences dans la vie familiale des Kutzner.

Cette ingérence n’est acceptable qu’à condition qu’elle soit proportionnée au but légitime de protection de la santé, de la morale, des droits et libertés des enfants. Cependant l’État doit prendre les mesures propres à réunir le parent et l’enfant même dans le cadre d’un placement justifié mais transitoire.

Dans le cas des fillettes Kutzner, on ne saurait justifier l’enlèvement d’enfants à leur famille sous le seul prétexte qu’un cadre plus propice à son éducation existe ailleurs, il faudrait encore que cet enlèvement soit nécessaire et seulement temporaire. Ainsi si je suis un spécialiste de l’éducation et objectivement un bon père alors que mon voisin sans être maltraitant n’est pas aussi bon éducateur que je le suis, je ne saurais prétendre lui enlever son enfant pour m’en faire le père.

En conséquence les mesures décidées à l’encontre de la famille Kutzner répondent à des difficultés certaines mais ne sont pas adéquates.

La CEDH relève que les premières mesures prises étaient certes insuffisantes mais que l’assistante sociale Klose a envenimé la situation, elle met encore en évidence les expertises qui se contredisent, appuie sur le fait qu’aucun manque de soin ou maltraitance n’est reproché aux parents. Il aurait donc été judicieux d’accompagner les premières mesures de soutien pédagogiques de mesures additionnelles autres que celles de placement des fillettes.

Au lieu de cela dénonce la CEDH « les enfants ont été non seulement séparées de leur famille d’origine, mais aussi placées dans des familles d’accueil distinctes et anonymes, et privées de tout contact avec leurs parents pendant les six premiers mois. Elles n’ont par ailleurs jamais été entendues par la justice ». Quant aux contacts limités à un heure par mois, ils ne peuvent « que conduire à une « aliénation » (Entfremdung) croissante des enfants par rapport à leurs parents, mais aussi des enfants entre elles. »

Les autorités Allemandes ont donc bien porté atteinte à la vie privée et familiale du couple Kutzner selon l’arrêt 46544/99 de la CEDH en date du 26 février 2002.

C’était une époque où la CEDH était encore un recours efficace, maintenant les affaires les plus graves ne vont même pas jusqu’au jugement. Un juge unique rejette les saisines pour des cas gravissimes dont un que nous avions testé contre la Suisse.

Enfants enlevés et vendus, le scandale éclate

Le dialogue par les couleurs, une technique d’emprise

Dès 2013 nous informions nos lecteurs de la dangerosité d’une technique dite « dialogue par les couleurs ». 

Nous la présentions ainsi : « Le dialogue par les couleurs permet d’inculquer au patient des connaissances, des impressions, des souvenirs dont il n’a pas conscience et cela aussi solidement que par un apprentissage. Il s’agit donc là d’une véritable révolution dans la manipulation humaine puisque ce processus peut grâce au dialogue par les couleurs être déclenché par une autre personne et non par le patient lui-même.

Les adultes mais aussi et surtout les enfants sont particulièrement menacés dans leur intégrité par une telle « thérapie », il en existe d’ailleurs des victimes d’ores et déjà. »

Nous mettions en cause une structure sectaire dite « Réseau Huber » particulièrement développée en Suisse. Nous suivions une affaire dans laquelle une jeune fille a été enlevée à une famille aimante et évolue désormais dans un asile psychiatrique à Zürich toujours sous l’emprise d’une pseudo thérapeute du « dialogue par les couleurs ».

Certains doutaient de l’efficacité de thérapies destinées à implanter des impressions, des émotions voire de faux souvenirs.  Pourtant la MIVILUDES s’était engagée dans cette affaire en témoignant devant un tribunal français qui n’avait pas voulu en tenir compte.

Désormais le doute n’est plus permis.

Les électrochocs à souvenirs

Depuis d’autres affaires de manipulations mentales ont vu le jour.

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Claudio Foti

Un scandale majeur de ce type vient d’éclater en Italie autour d’un trafic d’enfants organisé par les services sociaux de la protection de l’enfance du Val d’Enza en Émilie Romagne (Italie du nord).

Le principal protagoniste de cette affaire est Claudio Foti, 68 ans.

Ce personnage haut en couleur qui se déclare psychothérapeute, a fondé en janvier 1989 une association dite Centre d’Études Hansel et Gretel, qu’il dirige encore aujourd’hui.

Il prospère sur une théorie dont l’on peut tirer le pire comme le meilleur, à savoir celle de l’intelligence émotionnelle. Son utilisation permettrait de gérer ses émotions mais aussi celle des autres. Plus précisément cette théorie agirait en influençant et en contrôlant les émotions de ses interlocuteurs.

Vous allez voir d’ailleurs que ses effets sont plutôt convaincants.

Développant l’intelligence émotionnelle dans la résurgence des souvenirs enfuis, Claudio Foti invente la « macchinetta dei recordi », en français la machine à souvenirs. Il s’agit plus précisément d’une machine à créer des impressions par l’envoi de choc électriques sur les « patients » mineurs.  Un tel procédé révélerait le passé traumatique des enfants par électrochocs !

Se mettant au service de la protection de l’enfance, le Centre d’Études Hansel et Gretel obtient des résultats étonnants  révélant en 1997 un réseau pédophile conduisant au placement de 16 enfants. Pablo Trincia, journaliste sort de cette affaire un livre et un documentaire choc « Veleno » : il met en cause des manipulations mentales exercées sur les enfants et un réseau inventé de A à Z. 

Foti cherche à faire interdire le reportage, pourtant en 2017 lors d’un séminaire de formation pour les sociaux intitulé « activation cognitive et émotionnelle des enfants », il utilise devant son public sa fameuse machine sur Isabella, une jeune cobaye. L’enfant est alors convaincue d’une agression sexuelle imaginaire qu’elle n’a donc en réalité jamais subie. 

L’influent centre de recherche Hansel et Gretel

La bonne gestion « émotionnelle » de ses relations permet à Foti de créer en 2015 un master à l’université de Naples. 

Parmi les enseignants de ce master : Francesco Monopoli, travailleur social au Val .d’Enza. Monopoli est aussi directeur adjoint de l’association « Breaking the silent » dont le directeur est … Claudio Foti. 

Monopoli cumule les rémunérations tant et si bien que l’on commence à parler de conflits d’intérêts. D’autant que le Centre d’Étude Hansel et Gretel, bien que piémontais, va obtenir d’immenses avantages de la communauté du Val d’Enza et du maire de Bibbiano, Andrea Carletti.    

Oui en septembre 2016, sans passer par un marché public et sans vérifier la capacité de psychothérapeute des salariés du Centre Hansel et Gretel, l’association devient supplétive des services de protection de l’enfance.

À y regarder de plus près, on ne comprend pas bien la subite passion du maire et de la responsable des services sociaux du Val d’Enza. En effet, il s’avère que les psys du Centre Hansel et Gretel ne possèdent pas de diplôme en relation avec leur activité, de plus leurs prestations sont facturées au double du prix moyen des autres intervenants soit à 135 euros de l’heure.  

Comme cul  et chemise

carlettiComme expliquer alors l’aveuglement des autorités locales pour le promoteur de la machine des souvenirs ?

D’abord par des connivences politiques : Andrea Carletti, le maire, est élu du parti démocrate, nouvelle appellation de l’ex parti communiste italien (deux autres anciens maires du même parti sont mis en cause) ; Federica Anghinolfi, la responsable des services sociaux du Val d’Enza, ne cache pas non plus une sensibilité très à gauche et son engagement pour la cause LGBT ; voila qui convient tout à fait à Claudio Foti.

Mais les amitiés sont aussi rémunératrices puisque le maire tout en connaissant parfaitement les pratiques du Centre Hansel et Gretel, participait à des conférences publiques payantes organisées par Foti et dont les recettes sont estimées à 200 000 euros. L’ascenseur est renvoyé sous forme de subventions réclamées et obtenues et de locaux mis gratuitement à disposition par la mairie.

Anges et démons

Comme dans d’autres situations déjà vues, les réseaux d’amitiés et plus, inquiètent.

Il faut dire aussi que tout un tas de personnes gravitent dans des structures proches liées par des nœuds de contrats. Claudio Foti travaille dans son centre avec son ex-femme et sa nouvelle épouse, Nadia Bolognoni, 49 ans, psychothérapeute autoproclamée et professeure associée à l’université de Milan, mais il  est aussi en relation avec des travailleurs sociaux, des juristes, l’hôpital Reggio et des décideurs.

En 2018, les carabiniers saisis d’inquiétudes exprimées sur des placements abusifs, lancent l’opération « Anges et démons ».

Il faut dire Foti avait largement attiré l’attention en démontrant les capacités de sa machine à créer des souvenirs, sa forfanterie devait le perdre.

Après une fouille, de nombreuses lettres des parents et des cadeaux ont été retrouvés, ils avaient été détournés pour ne jamais être remis aux enfants. Ce sont aussi des documents qui sont retrouvés au Centre d’Études Hansel et Gretel, ils semblent être falsifiés et avoir servi à procéder à des signalements aux autorités judiciaires puis à justifier des placements d’enfants. Quant aux dessins d’enfants devant appuyer les révélations de viols incestueux, leur caractère fortement sexualisé résulterait d’ajouts dessinés par les « professionnels » du Centre afin de soutenir les accusations. 

D’accord, mais les sociaux du Val d’Enzo, sont tout aussi responsables. Les auditions mettent surtout en cause Federica Anghinolfi, leur responsable et Francesco Monopoli, leur collègue. Les employés expliquent avoir été contraintes de rédiger et de signer des faux accablant des parents innocents. Un peu facile.

Le multicarte Francesco Monopoli est davantage inquiété et pour cause. Il obtenait des aveux par l’utilisation des électrochocs sur les enfants, mais aussi en théâtralisant de faux souvenirs. Pour ce faire, il aurait travesti des personnes en monstres afin de leur faire jouer le rôle des parents. Enfin il a fait tenir des propos à des enfants dont la réalité se révélait impossible suite à l’enquête des carabiniers.

Ils ont enlevé et vendu nos enfants !

Après un an d’enquête les mises en cause tombent ce 28 juin 2019.

Elles sont de deux natures.

D’abord une accusation de fraudes réalisées pour l’obtention et le détournement de fonds publics.

Ensuite et c’est pire : des accusations d’enlèvements et de ventes d’enfants.

foti
Mais vous les communistes du parti démocrate vous mangez encore les bébés ? Plus maintenant, maintenant on les vole à leurs parents pour les vendre.

Enlèvements d’enfants car il apparaîtrait que des preuves de culpabilité grave ont été créées de toute pièce ; que ces preuves ont été obtenues par des maltraitances et des violences sur enfants ; que ces faux aveux ont donné lieu à des faux actes publics ; que des fraudes procédurales ont été opérées afin de tromper les juges.

Ventes d’enfants par tentatives d’extorsion et extorsion se montant à des centaines de milliers d’euros versés par des familles adoptantes, mais nécessairement complices des enlèvements.  Il ressort de  l’enquête que des administratifs organisaient les paiements de la structure publique vers l’association ainsi que de l’Union du Val d’Enza vers les parents adoptants et de ces derniers vers l’association Hansel et Gretel.

Les victimes sont des mineurs qui souffrent de traumatismes graves pouvant se manifester pour certains adolescents par une fuite dans la toxicomanie et des actes d’automutilation.

Comment réaliser que les parents que l’on a pris pour des monstres n’en ont jamais été, que ceux qui se présentaient comme protecteurs étaient des bourreaux ?

Comment renouer le lien avec des parents qui ont été condamnés et emprisonnés sur des preuves falsifiées ?

Le préjudice est énorme.

Énorme car certains de ces enfants, enlevés à des familles aimantes accusées de les avoir sexuellement abusé, auraient été réellement victimes d’atteintes sexuelles par les familles les ayant achetés.  Raison probable pour laquelle deux familles d’Émilie Romagne appartenant au milieu artistique ont interdiction de communiquer avec l’enfant qui leur avait été confié.

Le rôle des médias dans l’affaire

En Italie, le journal centriste Corriere della Serra parle de l’arrestation d’un réseau qui enlevait enfants à des parents pour les remettre à d’autres parents contre rémunérations.

Le journal local Reggio Sera a pris le parti de balancer tous les noms en précisant que 27 personnes sont inquiétées, que le chiffre 18 correspond seulement à celles qui ont déjà fait l’objet de mesures contraignantes.

Mais la gauche italienne, prise à partie par les commentateurs sur les réseaux sociaux, évite de parler de l’affaire des vols d’enfants. À l’image de Federica Anfhinolfi, dont la page facebook est toujours visible : elle opère une diversion en  glorifiant Carola Rackete, la passeuse de clandestins.

En France, il faut réaliser que la « théorie du complot » autour des services sociaux du Val d’Enza s’avère être la plus crédible.

Pourtant rien ne filtre en français, mais les médias de chez nous ne peuvent pour autant se taire à condition de s’exprimer en anglais.

Ainsi la chaîne d’État France 24 nous délivre une information  de l’agence d’État AFP (Agence France Presse) relativement à un coup de filet dans le milieu des travailleurs sociaux italiens. Le contenu de l’article est incroyable au pays où les placements abusifs n’existe officiellement pas et où « tout enfant placé est un enfant sauvé » :  il est dit que pas moins de 18 individus ont été arrêtés dont le maire de Bibbiano, des médecins, des psychothérapeutes employés par une association de travail social de Moncalieri et des travailleurs sociaux qui sont soupçonnés d’avoir pratiqué des lavages de cerveaux sur des enfants vulnérables afin de leur faire croire que leurs parents étaient maltraitants Cette manipulation a permis de vendre ces enfants à des familles d’accueil. Informations confirmées à l’AFP par la police de Bibbiano.

EXIGEONS UNE COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LES SALOPERIES COMMISES

Nicolas d’Aurelle

Le Barnevernet continue ses conneries

Un legs monstrueux de la sociale-démocratie nordique

stolen childhoodLe Barnevernet ne nous est pas inconnu, nous en parlions déjà dans un précédent article.

Notre confrère de Réinformation TV évoque aussi un cas de demande d’asile pour fuir les exactions du Barnevernet.

Le Barnevernet c’est donc l’ASE Norvégienne, une horreur léguée par la sociale-démocratie et dont les politiques français se sont inspirés dans leurs assauts antifamilialistes. La liste des exactions et les modes opératoires de cette administration a d’ailleurs donné l’occasion de la rédaction d’un excellent ouvrage « Stolen childhood ».

Une famille américaine visée  

Cette fois-ci c’est à une famille américaine que le Barnevernet a décidé de s’en prendre.
Mais lisez plutôt.

Une américaine, Natalya, épouse Zygys, un européen du nord de nationalité lituanienne. Le couple, installé à Atlanta aux USA donne naissance à trois enfants américains, Elisabeth, Nikita et Brigita, âgés respectivement de 7, 9 et à 11 ans.

Mais Zygys ne trouve pas de travail, en conséquence, en juillet il recherche un emploi en Europe du Nord et est rejoint par sa famille le 1er septembre 2018.  Ils s’installent alors à Notodden en Norvège. Tout le monde va bien, les enfants bénéficient d’une parfaite éducation et sont en bonne santé.

Une affaire de téléphone portable

Une parfaite éducation suppose d’imposer des limite, ainsi Brigita, la fille aînée du couple se voit offrir un téléphone portable pour son onzième anniversaire. Mais le week-end du 18-19 mai 2019 qui suit, elle se le fait confisquer par sa mère qui propose de le lui rendre quand son comportement irrespectueux s’améliorera.
Le week-end se passe et le lundi 20 mai 2019, la jeune adolescente parle de la confiscation de son téléphone portable dans son école.

Dans la nuit qui suit la police mène un raid nocturne au foyer de la famille lituano-américaine. Les enfants sont réveillés en sursaut, et toute la famille est trainée au poste  pour être placée en garde à vue sur 24 heures. Chacun de ses membres subit un interrogatoire séparé de 3 heures. Les enfants sont ensuite envoyés dans un foyer de mineurs situé à une heure de route de la ville.

On enlève d’abord, on justifie après

Les parents n’obtiennent aucun droit de visite et n’ont pas même le droit d’envoyer des cadeaux pour l’anniversaire d’Elisabeth qui vient d’avoir 7 ans.

Une enquête est alors menée afin de justifier a posteriori le rapt des trois enfants.

Là le Barnevernet envisage des pistes de justification : le retrait du portable comme maltraitance, ou peut-être des règles de vie inappropriées ce qui élargit la motivation du crime commis par ses agents tout en autorisant n’importe quel constat à interpréter comme une règle inappropriée.

Trois semaines sont donc dédiées à l’enquête à charge par les sociaux et pendant ces trois semaines, donc jusqu’au 11 juin 2019, les parents encourent deux ans de prison s’ils évoquent auprès de tiers ce que l’Éon fait subir à leur famille !

Une audience sans contradictoire

L’enquête sociale est finalement terminée début juin et une audience devant la juridiction des familles a lieu le 6 juin 2019. Lors de cette audience, les lettres de protestation des enfants ne sont pas lues, les courriers adressés aux parents ne sont pas transmis. Elisabeth, Nikita et Brigita sont, comme on pouvait s’y attendre dans de telles conditions, maintenus dans un foyer avec droit de visite médiatisé d’une heure par semaine.

Alors que 5 jours après Natalya et Zygys s’attendaient à rencontrer  leurs enfants, le Barnevernet et la police leur annoncent qu’ils ne les verront pas avant d’être interrogés séparément. Cette tactique de déstabilisation psychologique vise à recueillir des éléments justifiant l’injustifiable.

Mais une telle affaire pourrait-elle aussi survenir en France ?

Jusqu’à présent une telle situation peut motiver une information préoccupante puisque la fille aînée, qui s’en est rapidement mordu les doigts, s’est plainte de ce que ses parents lui aient confisqué son portable. Mais une telle information préoccupante ne devrait pas avoir de suite. Quoique …river sa fille d’un portable que l’on vient de lui acheter pour son anniversaire peut relever d’une violence psychologique.

Pour soutenir cette famille, signez la pétition : http://www.citizengo.org/en-eu/sc/171781-sign-american-children-kidnapped-norways-barnevernet

Avortement forcé ou placement ?

Une mère contrainte à avorter

Il y a longtemps que les pouvoirs publics ont dépassé la limite de l’acceptable dans l’ingérence au sein des familles, raison pour laquelle aucun autre terme n’est plus propre à qualifier leurs services que celui de sévices sociaux.

Aujourd’hui les pouvoirs publics ont la faculté de décider d’un avortement sur un fœtus de 22 semaines !

La vie de la mère est-elle en danger, non ?

Mais il paraît que le fœtus pourrait l’être s’il venait à naître, non !

Tout cela du fait d’une déficience cognitive de la mère qui aurait l’âge mental d’une enfant. À quand le test de QI obligatoire pour le droit de se reproduire ?

La mesure eugéniste en question résulte d’un jugement d’une magistrate britannique dont la conception de l’avortement en tant que droit de la femme est quelque peu discutable puisque la maman d’une vingtaine d’années voulait donner naissance à son bébé. Mais il devait s’agir là aussi d’une sorte de confirmation d’une jurisprudence française dite jurisprudence Perruche qui n’est plus d’actualité et à travers laquelle il pouvait exister un préjudice à être né.

Les handicapées doivent-elles être avortées d’office ?

Le motif de cette décision de justice rendue le 21 juin 2019 est donc aberrant et né de conception d’un esprit malade.

La juge s’est en effet expliquée de sa décision en arguant qu’elle entendait agir ainsi dans l’intérêt de la mère et contre sa volonté ! La mère n’était, selon elle, pas capable de décider pour elle-même, reléguée au stade de ces pauvres gamines avortées d’office dans le cadre de placements en foyer.

Si la notion de « permis d’enfanter » est tout à fait scandaleuse, le caractère dément de cette décision de justice va encore plus loin puisque la mère de la maman à venir proposait d’élever l’enfant. Une sorte de « tiers digne de confiance » avant naissance, mais rien n’y fit, et là l’explication de la juge Nathalie Lieven, 54 ans, est énorme.

Elle a prétendu en substance que le retrait d’un bébé à sa mère est un tel traumatisme (ce sur quoi nous ne saurions nous opposer) qu’il valait mieux que l’enfant ne naisse jamais ! Ne pas naître vaudrait donc mieux que d’être placé dans un foyer. La juge n’avait cependant fait là que suivre l’avis formulé par des médecins de la NHS (sécurité sociale britannique).

Ne la laissons pas jouer à la poupée

La grand-mère, qui ne le serait donc pas, a clamé son opposition à cet avortement au nom de sa foi Catholique, la travailleuse sociale a, fait rarissime, pris le parti de cette famille en s’opposant à l’avortement forcé.

La juge Lieven a alors répondu que cette mère voulait son enfant comme une fillette veut sa poupée !!!

Précisons au passage que le juge Lieven était avocate en 2011 pour le planning familial britannique (BPAS) et qu’elle s’en était prise publiquement aux positions pro-life de l’Irlande du Nord. Avec de telles positions publiquement assumées, cette magistrate n’était donc pas capable de juger avec impartialité d’une telle affaire.

La sécurité sociale britannique propose l’avortement contraint

Voila donc pour l’intérêt supérieur de l’enfant à ne jamais naître et pour l’intérêt de la mère que la juge et la sécurité sociale prétendaient ainsi protéger, contre son gré et contre celui de la grand-mère.

Le témoignage d’un survivant

Bien sûr certains se diront qu’après tout quelle vie est pire que celle d’être placée dans un foyer ?

Mais à ceux-là nous voulons faire entendre la voix d’Harold Braswell, un Anglais qui a pu naître et grandir dans sa famille. La mère d’Harold était sourde et n’a pas pu acquérir le langage en suite d’un syndrome de privation de parole et de dommages cérébraux. Les sociaux privèrent Harold de sa mère à sa naissance, mais ne le mirent pas à l’adoption, ils en confirent la garde à sa grand-mère maternelle. Sa mère vivait alors en institution pour la prise en charge de son handicap.

Harold la voyant tous les mois et même si à certaines périodes de sa vie il avait du mal à accepter le handicap de sa mère, jamais le lien filial ne fut rompu. Il recevait des cadeaux, des cartes pour les évènements de sa vie. Ma mère ne m’a pas élevé, mais je l’aime dit-il. Parvenu à l’âge adulte Harold s’est investi dans cette relation, c’était lui désormais qui allait voir sa mère dans son institution et qui lui faisait des cadeaux. Comme il le dit maintenant, il avait deux mères.

Aujourd’hui Harold enseigne à l’université Saint Louis, quand il a appris la décision de la juge Lieven, il a été horrifié. Cet enfant a naître cela aurait pu être lui. Il cherche aussi à connaître l’identité de cette mère condamnée à l’avortement et établit un parallèle avec sa propre mère. Il réclame pour elle, son enfant à venir et pour la grand-mère de cette enfant le droit de vivre comme il a vécu.

Harold est choqué par les déclarations de cette magistrate qui affirme que l’enfant à naître serait comme une poupée pour cette mère handicapée. Il considère que ce propos relève de l’ignorance, de la condescendance face au handicap : « Ma mère ne connaissait pas toutes les implications de la parentalité, mais quel parent les connait ? Elle voulait un enfant des années avant que je naisse. Elle faisait la différence entre un bébé et une poupée. C’est pareil pour cette femme et son choix doit être accepté. Si ma mère ne m’a pas élevé, elle s’est investit pour moi afin que je bénéficie d’un foyer aimant. Elle m’a enseigné la beauté d’être différent, la valeur du non-conformisme, les dangers de ces « gens bien intentionnés » face aux plus vulnérables et le pouvoir et la pureté de l’amour filial. Si ma mère handicapée n’avait pas fait partie de ma vie, je serais aujourd’hui moins créatif, moins gentil, moins intelligent. Je lui ai permis de vivre son rêve, un rêve que peu de gens pensent réalisable et que certains aujourd’hui voudraient lui refuser.

Avec la juge Lieven, Harold n’aurait jamais vu le jour.

Nous ne devons pas laisser tomber Harold, nous devons bloquer cette décision de justice immonde. Une pétition est organisée pour contrer cette magistrate en s’adressant au ministre de la santé britannique, nous devons tous la signer : http://www.citizengo.org/en-eu/lf/171598-british-judge-orders-mother-have-abortion-against-her-will

 

Dénouement positif : La grand-mère a saisi la cour d’appel en référé.

La cour d’appel vient ce 24 juin 2019 d’ordonner aux médecins de ne pas avorter une femme handicapée contre son gré. 

Selon Right to Life UK il est fortement possible que d’autres cas d’avortements forcés aient été décidés en Grande Bretagne.

 

Pétition pour la famille Wunderlich

wunderlich

Nous le savons, l’ASE en France fait école dans le monde et prend pour modèle ce qui se fait de pire ailleurs.

Bientôt les enfants placés pourront être mis à l’adoption comme en Grande-Bretagne, et le choix de l’école à la maison ne sera plus toléré comme en Allemagne. On peut faire échec à cette évolution en rappelant la Cour européenne des droits de l’homme à ses devoirs. 

Nous avions déjà parlé des persécutions étatiques subies par la famille Wunderlich en Allemagne et nous vous appelons donc à vous mobiliser nombreux sur cette pétition lancée par CITIZEN GO, que nous vous reproduisons :

Que feriez-vous si vos enfants étaient emmenés loin de chez vous par la police parce que le gouvernement désapprouvait la façon dont vous avez choisi de les éduquer ?
En 2013, les 4 enfants de la famille Wunderlich ont été brutalement retirés de leurs parents. Plus de 30 policiers et travailleurs sociaux sont entrés de force dans leur maison et ont placé les enfants en garde à vue. Ils ont été soumis à des tests rigoureux jusqu’à ce qu’ils soient autorisés à rentrer chez eux après trois semaines.
En janvier 2019, la cinquième section de la Cour européenne des droits de l’homme a déclaré que les droits des citoyens n’avaient pas été violés par les autorités allemandes en 2013. Malgré cela, la famille cherche à faire appel de la décision et à plaider sa cause devant la grande chambre de la cour. Ce cas pourrait avoir des implications pour les enfants scolarisés à domicile en Europe.
L’interdiction allemande de l’enseignement à domicile est régie par des lois de 1919. Depuis, l’Allemagne a signé plusieurs traités internationaux relatifs aux droits de l’homme et le pays s’érige en bastion de la tolérance en Europe. Tolérance pour les migrants peut-être, mais pas pour les Allemands qui souhaitent donner une éducation chrétienne à leurs enfants à la maison.
« C’est une journée très décourageante pour notre famille et les nombreuses familles touchées par ce phénomène en Allemagne. Après des années de luttes juridiques, cela est extrêmement frustrant pour nous et nos enfants. Il est regrettable que la Cour européenne des droits de l’homme n’ait pas reconnu les injustices subies de la part des autorités allemandes », a déclaré Dirk Wunderlich, le père des enfants.
Quelques semaines après la décision de la Cour européenne, la famille a reçu une lettre d’un tribunal allemand contestant à nouveau la garde de leurs enfants. Nous ne devrions pas abandonner cette famille, mais rester avec eux.
Leur cas a déjà suscité un débat sur les lois allemandes sur l’école.
Nous vous encourageons à signer cette pétition en faveur des enfants des Wunderlich qui souhaitent être scolarisés à la maison. Nous demandons au gouvernement allemand de modifier la loi afin que les parents puissent éduquer leurs enfants et diriger leur éducation.
Je vous remercie,
Bien cordialement,

Alexandre et toute l’équipe de CitizenGO

PS. Une fois la pétition signée, merci de la partager avec votre famille, vos amis et votre réseau; ils auront ainsi l’opportunité de défendre, eux-aussi, leurs convictions. Merci !

Mise  à jour août 2019 : La pétition a été signée par  plus de 50 000 personnes et l’affaire Wunderlich contre Allemagne a été portée devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Comme le plus souvent en matière familiale, cette juridiction donne tous les droits aux agresseurs étatiques, ce fut encore le cas car il a été reconnu légitime d’enlever des enfants à une famille dont le choix de scolarisation n’est pas conforme à celui de l’État allemand !  

Fausse déclaration = pas de placement

Pas d’enthousiasme prématuré car cette affaire se déroule en Grande-Bretagne et peut se résumer par la mise en échec d’un placement du fait d’un rapport social non sincère, nonobstant la probable nécessité de mesures.

wig.pngElle a été relatée par le Daily Mail et signalée par Andy, elle mérite d’être traduite librement dans nos colonnes.

Dans cette affaire, un garçon de 12 ans aurait écrit un SMS à un de ses copains mentionnant que sa mère l’aurait menacé avec un couteau. Les services sociaux d’Hertfordshire interviennent alors et placent immédiatement son frère et sa sœur cadette, en même temps ils réclament le droit de placer l’ensemble des quatre enfants du couple.

Lors de l’audience devant le juge des enfants, les sociaux ne sont pas capables de produire une copie du SMS qui leur avait été signalé par une personne anonyme.
Le juge en question, Keith Wilding, s’impatiente et refuse d’écouter davantage les sociaux, il décide de mettre en échec leur projet de placement ou d’adoption des enfants.

Il émet alors une ordonnance dans laquelle il met lourdement en cause les travailleurs sociaux d’Hertfordshire en qualifiant leur rapport social d’incorrect, inexact, non conforme à la réalité et de nature à tromper son jugement. Il critique aussi ouvertement les services de police : « Lorsque des mesures de protection des enfants ont été prises c’est sur la foi de déclarations suivant lesquelles cette famille avait de lourds antécédents de violences, or j’ai pu constater que cela était faux. Il est aussi dit que cette famille avait un passif de violence domestique sans un apporter un début de preuve. »

Il décide donc d’écarter toute menace de placement. Il reconnaît cependant que la mère peut avoir des accès de colère qu’il conviendrait de soigner, que ces accès résultent de traumatismes liés à son enfance alors qu’elle était elle-même l’objet de placements dans le système de la protection de l’enfance.

Il ajoute que cette famille doit être soutenue et que le père pourrait avoir besoin de cesser son activité professionnelle pour prendre en charge ses enfants. Pour autant il ne relève aucune violence sur les enfants.

Des réseaux influents

L’obstruction de l’État britannique

Jon Wedger.pgNous avons parlé de Lucy Allan, une femme persécutée par la clique des sociaux en Grande-Bretagne, devenue députée elle va jouer un rôle considérable dans la révélation des crimes des gangs pédocriminels de Telford .
Nous devons aussi parler de Tommy Robinson, persécuté par l’État britannique et intentionnellement exposé à son assassinat pour avoir dénoncé ces mêmes gangs pédocriminels d’origine pakistanaise qui bénéficient des plus hauts soutiens :

[YouTube=https://www.youtube.com/watch?v=kpgIQv35tFg]

La protection évidente des pédocriminels interroge, s’agit-il de ne pas reconnaître les faits par antiracisme dévoyé ou est-ce pire encore, peut-on penser que l’esclavage sexuel organisé de jeunes mineurs bénéficie de la protection de l’État britannique ?

Un éclairage important afin de répondre à cette question nous est donné par l’émission Insight dans laquelle Brian Gerrish interviewe le lanceur d’alerte Jonathan Wedger.

Des mineures placées par la protection de l’enfance sont prostituées

Détective à la brigade des mœurs de Londres, Jonathan Wedger enquête en 2004 au sujet des activités de Foxy, une prostituée bien connue des services de police. Foxy est suspectée d’être souteneur de jeunes mineures mise en état de prostitution. Zoé, une des « filles » de Foxy, confie au détective Wegder qu’elle est régulièrement « utilisée » notamment par un magistrat. D’autres jeunes prostituées se confient ensuite à lui, dont une décède d’une prétendue overdose alors qu’elle voulait témoigner.

Ce qui est révélé est très dérangeant : la plupart des prostituées mineures du réseau, âgées de 9 à 14 ans, ont été enlevées à leurs parents et placées dans des foyers par les services de la protection de l’enfance. Ces jeunes victimes sont droguées au crack, à l’héroïne ou la cocaïne et contraintes à se livrer à la prostitution, certaines ont été assassinées.

Comme à Telford, les autorités ne peuvent prétendre ne pas avoir connaissance de cette situation. Par recoupements et avec l’aide d’autres enquêteurs, Jonathan Wedger comprend que ce trafic se perpétue depuis au moins le début des années 2000.

C’est encore pire que ce que vous pouvez imaginer

Les enquêtes du détective Wedger dérangent, il ne travaillera donc plus à la brigade des mœurs.
En 2007, il est affecté à l’enquête sur la mort du petit Peter Connelly au sein de la brigade d’investigation sur la maltraitance infantile. Le beau-père est mis en cause dans l’assassinat de ce nourrisson qui était l’objet d’une mesure de protection des sociaux. Jonathan Widger enquête donc directement sur la protection de l’enfance. Il constate que parmi les enfants placés au sein des foyers, une cinquantaine d’enfants manquaient souvent à l’appel et qu’il n’était pas possible de les situer. Il est alors mis en cause par les sociaux pour son enquête, il venait tout simplement de tracer l’origine de la chair fraiche impliquée dans les réseaux de prostitution de mineurs.

En 2010, Jonathan Wedger informe que le réseau de prostitution infantile opère sur des péniches et inclut une personnalité de la BBC. Il réalise que ses enquêtes sont l’objet de fuites profitant au réseau, il met alors en cause un officier de la police métropolitaine de Londres.

Harcèlements et menaces de la hiérarchie policière

Les autres policiers s’étant exprimés sur de tels cas sont Lenny Harper, chef de la police de Jersey, mais aussi Margaret Oliver. Margaret qui avait révélé l’existence de réseaux de prostituions infantiles à Manchester, elle avait pris conscience que sa hiérarchie n’ignorait rien de ces faits mais se refusait à agir. Elle inspirera un documentaire terrible sur l’affaire sous le titre « Three Girls ».

Systématiquement les policiers qui ont parlé ont été l’objet de terribles pressions de leur hiérarchie, Margaret a échappé de peu à la prison. Tony Lloyd, chef de la police de Manchester qui avait mis l’affaire sous le boisseau est lui promu au rang de député.

Quant à Jonathan Wedger, comme il semble ne pas vouloir comprendre que ses rapports empruntaient des voies sans issues, la pression va se faire plus forte.

Nous sommes en 2014 alors qu’il entend creuser davantage les scandales de pédophilie de Rotherham et la divulgation des activités pédophiles de l’animateur télé Jimmy Saville, le détective Wedger affirme que ces enquêtes n’ont pas été menées consciencieusement et qu’on entrave son travail.

Il est ensuite informé par une personnalité de Scotland Yard que « s’il n’enfouissait pas toutes ses découverte au fond d’une poubelle, on le jetterait aux loups, qu’il perdrait son travail, sa maison, ses enfants ». Le haut responsable de la police ajoute que Jonathan n’avait pas la moindre idée des gens à qui il s’en prenait et que toute démarche de sa part lui serait transmise et terminerait dans sa poubelle.

Les pressions s’intensifièrent alors, il les dénonce auprès de sa hiérarchie qui ne lui répond pas. Dans les trois années qui suivirent, les menaces formulées se réalisèrent car des poursuites sur des accusations inventées de toute pièce (notamment vol d’informations confidentielles) vont le faire craquer. Il est réaffecté en 2015 au service d’enquête sur les fraudes puis aux accidents de la route. Il se plaint à l’inspection des services et est envoyé devant un expert qui diagnostique en 2016 un syndrome post traumatique du fait de ses persécutions. Placé sous demi-traitement en janvier 2017, il ne peut plus assurer le remboursement de son prêt immobilier. Il s’attend à être cassé définitivement.

Lors de son dernier jour de service avant son renvoi de la police, le cadre de Scotland Yard le rencontra à nouveau et lui fit la proposition de tout arrêter s’il ne se mêlait plus à l’avenir d’affaires de prostitution infantile. Il refusa.

La protection de l’enfance veut placer son fils

Des policiers firent irruption chez lui avec des intentions hostiles et la recherche de fausses preuves de divulgation de documents confidentiels, mais il put convaincre certains de ses collègues de la justesse de sa cause.

C’est en de tels moments que l’un de ses fils de 21 ans tomba très malade et fit un arrêt cardiaque, on lui demanda l’autorisation de le débrancher parlant de dégâts irréversibles.
Jonathan Wedger refusa et s’occupa à plein temps de surveiller son enfant hospitalisé en situation critique. Il avait alors chez lui 3 autres fils de 16, 18 et 26 ans, la fratrie était autonome, mais les services de la protection de l’enfance tentèrent de placer le plus jeune fils sous le prétexte fallacieux d’abandon.

Jonathan Wedger ne cède rien

Comprenant qu’il n’obtiendrait rien par les voies hiérarchiques, le détective mis d’office à la retraite parvint à être introduit auprès du Home Office, ministère de la justice. Il espère alors faire bouger le gouvernement en communiquant ses preuves ce qu’il fait. Les éléments compromettants les officiels passent entre les mains du ministère et disparaissent. Le ministre Nick Hurd n’a absolument pas fait avancer les enquêtes et le Home Office dément avoir été contacté par John Wedger.

Le député conservateur Mike Penning, qui est aussi ministre de la police depuis 2014, prend cependant à cœur d’intercéder et d’agir en faveur de Jonathan Wedger. Mais il sera déplacé à la défense en 2016, puis démis de ses fonctions en 2017. Il est possible qu’il ait ainsi payé son soutien.

Désormais, dans la mesure où la justice est censée être saisie, les actions des lanceurs d’alertes sont réprimées sous prétexte d’interférer dans des enquêtes en cours qui n’existent tout simplement pas. Jonathan Widger est donc mis également en cause par sa hiérarchie pour s’être adressé à la presse, mais seule la presse libre a parlé de l’affaire alors que la presse mainstream se tait ou pire cherche à le ridiculiser les lanceurs d’alertes. Aujourd’hui Jonathan Wedger pourrait être condamné à une peine de prison.

[YouTube=https://www.youtube.com/watch?v=Tsy194wX04c]

Pédocriminalité : une juge dénonce

Neringa Venckienė est une juge lituanienne qui s’est engagée dans le combat contre la pédophilie. Elle a mis en cause un réseau de pédocriminalité impliquant des personnalités politiques et des neringamagistrats.

Menacée de mort, elle a considéré que sa sécurité n’était plus assurée dans le pays. Elle a dû fuir aux USA en 2013, l’endroit n’était d’’ailleurs pas le plus approprié puisque de hautes personnalités démocrates et des juges américains sont aussi mis en cause dans des affaires graves de pédocriminalité.

Sa nièce dénonce des viols

Neringa Venckiené sera elle-même touchée par une affaire de pédocriminalité concernant Deimantele, sa nièce (et fille de son frère) qui avait 5 ans au moment des faits.
En 2008, la petite explique à Drasius Kedys, son père que sa mère et sa tante maternelle l’emmènent voir des hommes qui la déshabillent et la touchent avec leur sexe. Elle décrit des fellations, et nomme trois personnes en particulier : Jonas, Aidas, et Andrius, parmi ces trois là : un juge et une personnalité politique. Elle précise les lieux de rencontre : des hôtels et la maison de sa mère.

Une plainte est déposée par le père qui met en cause son ex-épouse ainsi que la sœur de celle-ci et le groupe de pédophiles incluant le juge Jonas Furmanavicius. Les témoignages enregistrés sont considérés crédibles par quatre enquêteurs spécialisés.

Pourtant la plainte est classée sans suite, et Neringa est mise en cause pour avoir aidé son frère à rédiger ses plaintes. Le père décide alors de diffuser le témoignage enregistré sur Internet, et, le voila poursuivi pour calomnies par la justice lituanienne.
La plainte ressurgira plus tard désignant des auteurs.

Les traces sont effacées par une épidémie de  meurtres

En octobre 2009, le juge Jonas Furmanavicius et la tante maternelle de la jeune Deimantele sont assassinés en pleine rue de 3 balles dans la tête. Le père est mis en cause, puis innocenté lorsqu’une de ses relations sera condamnée.
Néanmoins des magistrats considéreront que le père de l’enfant avait commandité le crime qui ressemble à l’exécution d’un contrat.

La population lituanienne se mobilise alors pour soutenir le père, critiquant la justice qui a bâclé l’enquête sur le réseau pédocriminel.

pedophilia_and_matridRASIUSEntretemps le père (photo ci-contre) avait disparu, ce qui semblait accréditer son implication dans l’assassinat.

La police semble, cependant, ne pas le chercher activement, c’est donc sa sœur Neringa Venckiené qui le retrouve dans un casier anonyme d’une morgue, le visage porte des marques de coups, il a donc été vraisemblablement assassiné en dépit des conclusions ridicules de la police qui prétend qu’il se serait étouffé dans son vomi !

Son enterrement eu lieu le 24 avril 2010 et fut le lieu de rassemblement de pratiquement 10 000 lituaniens en protestation contre l’État.

Des  manifestations de soutien font trembler l’État

Le mois suivant, la nièce de Neringa Venckiené lui fut retirée par décision du tribunal pour être remise à la mère qui la confiait à des pédophiles. Immédiatement 2 000 personnes formèrent un cordon autour de la maison des Venckiené pour empêcher la police d’enlever l’enfant.

Le jugement sera alors réformé, mais en 2011, les magistrats font de nouveau volte-face et l’enfant doit être enlevé à sa tante. Le 23 mars 2012, la police encercle la maison et tente d’arracher la fillette à sa grand-mère devant les caméras de télévision.

Kryzevicius, le président de la Cour suprême de Lituanie est furieux, il insulte Neringa Venckiené ent la traitant d’abcès du système judiciaire et politique, de menace à l’État.

Une nouvelle tentative d’enlèvement réussie le 17 mai 2012 avec 240 policiers, 39 manifestants furent arrêtés.
Une manifestation est alors organisée devant le palais présidentiel de Vilnius le même jour, puis plusieurs milliers de Lituaniens marchent sur le Parlement le 26 mai 2012 pour dénoncer l’enlèvement de la nièce de Neringa.

Un parti pour la vraie Justice

Quelques jours après Neringa Venckiené démissionne de ses fonctions de juge.

Elle déclare qu’elle ne saurait participer à un système qui se prétend justice alors que la justice n’est ni recherchée ni mise en place aux plus hauts niveaux, un système où la corruption est un moteur important de l’action judiciaire, où les promotions hiérarchiques sont accordées en fonction de réseaux d’amitiés ou d’accords secrets plutôt que par la qualité professionnelle. Elle refuse de faire partie d’un système qui ne sert ni la vérité, ni les personnes, ni le pays.

Elle annonce la création d’un parti politique : la Voie du Courage et rend public son programme :

  • une réforme radicale de la justice ;
  • la généralisation des jurys populaires ;
  • l’alourdissement des peines pour la corruption d’État, les viols et la pédocriminalité.

pedophilia_and_matriMANIF drasiusElle est soutenue par les anciens prisonniers politiques d’URSS qui, le 16 août 2012, en appellent aux États-Unis et à l’Union Européenne pour enquêter sur les persécutions politiques subies par Neringa Venckiené.

Sur ce programme, elle-même et six autres députés sont élus au Parlement de Lituanie en octobre 2012.

Parler de réseau de pédocriminels  étatiques vaut une condamnation à mort

Parallèlement, l’affaire du réseau pédocriminel n’en finissait pas d’être jugée.

Le principal suspect Andrius Usas, assistant du président du Parlement, fut retrouvé mort en juin 2010, selon la police il serait tombé de son véhicule tout terrain pour se noyer dans une flaque d’eau.

L’homme était un peu trop visible : il avait été conseillé par les services sociaux pour assister la mère dans sa demande de garde de Deimantele. Il est donc plus vraisemblable qu’il ait été assassiné pour n’impliquer personne dans ce qui, au pire, devait relever d’abus sexuels isolés sur mineure.

Une dernière décision de justice intervient dans l’affaire Deimantele en novembre 2012 : il n’y a rien et il n’existe donc pas de réseau pédocriminel en Lituanie.

Neringa Venckiené dénonce cette décision et les magistrats décident de la poursuivre.

Les premières actions entreprises à son encontre datent d’août 2010 : il lui est reproché de s’être exprimée dans la presse et d’avoir publiquement critiqué des décisions de justice, d’avoir outragé des personnels de justice. Le procureur général obtient la levée de son immunité parlementaire en son absence et sans pouvoir exposer sa défense le 9 avril 2013. Ce même jour, craignant pour sa vie, elle se réfugie aux États-Unis avec son fils et y réclame l’asile politique.

Les anti-Trump veulent extrader Neringa

En 2015, les autorités lituaniennes réclament son extradition afin de la juger notamment pour tentative de coup d’État, menace vis-à-vis de l’État, espionnage, déclarations publiques portant atteinte à la souveraineté de l’État, entrave à la justice concernant l’enlèvement de sa nièce et autres conneries.

En février 2018, la juge démocrate Virginia Kendall accepte le principe de l’extradition contre cette « populiste étrangère qui ne fait pas la preuve de sa persécution », elle est arrêtée à Chicago et détenue dans une prison fédérale.

Le républicain Christopher Smith considère cependant que la plupart des charges retenues par la justice lituanienne ne tiennent pas. Il ajoute que cette affaire ne peut que dissuader de faire appel à la justice pour neutraliser ceux qui exploitent sexuellement des enfants.

Ceci dans un contexte où le Président Donald Trump a promis la peine de mort pour les criminels pédophile. L’affaire prend donc également une tournure politique aux USA et on sait là-bas dans quel camp

Il apparaît qu’en cas d’extradition Neringa sera victime d’un accident mortel, elle déclare à l’Associated Press que les autorités lituaniennes n’ont aucune raison de la récupérer si ce n’est pour la tuer.

Pédocriminels d’Etat

Une lanceuse d’alerte au sein des forces de police américaine

jenny mooreJenny Moore est une ancien agent de police qui a servi dans la répression de la pédocriminalité. Elle a revendiqué le statut de lanceuse d’alerte en refusant de fermer les yeux sur les réseaux de l’indicible. Elle devient alors une journaliste d’investigation considérée comme dangereuse pour son incorruptibilité et sa détermination.

Informateurs et témoins

Elle fut mise sur la piste d’un réseau de pédocriminalité par ses contacts, notamment au sein du FBI, et a pu à ce sujet recueillir de nombreux témoignages.

Un des plus déterminants est celui d’un jeune homme actuellement âgé de 26 ans qui révèle avoir été abusé sexuellement alors qu’il était mineur par Bill Clinton sur son yacht en Nouvelle-Angleterre, puis utilisé à six reprises lors d’orgies à bord de navires en présence et avec la participation de politiciens et technocrates particulièrement haut placés. Le témoin précise aussi connaître l’identité d’autres victimes mineures des deux sexes ayant subis des atteintes sexuelles et psychologiques.

Où porter les preuves ?

L’enquête déjà bien avancée, Jenny Moore contacte George Webb et Thomas Paine, d’autres journalistes d’investigation particulièrement informés de crimes d’État. George Webb possède aussi son propre site web et a déjà travaillé avec Jenny Moore en mettant en évidence l’implication de John Podesta, porte-parole d’Hillary Clinton, dans le Pizzagate à partir des courriels publiés par Wikileaks.

Mais les victimes, terrorisées à la perspective de pressions et de représailles, ont préféré que les éléments de l’enquête ne soient pas l’objet de fuites sur des sites Internet mais plutôt que des poursuites soient intentées contre leurs assaillants.

Mais à qui transférer de tels éléments pour que justice soit faite ?

Le FBI est parfaitement informé des saloperies commises et les couvre vraisemblablement. Jenny Moore n’en doutait pas, elle savait qu’elle pouvait compter sur certains amis au FBI, mais elle fit aussi savoir par un SMS du 2 juillet 2018 que des responsables du FBI étaient l’objet de chantages ou pourraient être impliqués dans les affaires de pédocriminalité liées à la fondation Clinton. Elle écrivit ainsi qu’un agent du FBI avait personnellement confié son fils au réseau pédocriminel, elle avait relevé que du matériel informatique du gouvernement avait été utilisé pour produire des films pédopornographiques.

Le FBI est impliqué

L’implication du FBI ne fait pas mystère pour l’administration du Président Donald Trump.

Jenny Moore s’était félicité de ce que Donald Trump ait pris la décision de constituer une équipe au sein de l’unité des services de l’immigration et des douanes (ICE) pour démanteler les réseaux pédocriminels. La volonté de démanteler l’ICE, révèle Jenny Moore, est issue de la volonté du camp démocrate et de certains républicains, on comprend bien que ceux-ci ont beaucoup à perdre puisque leur implication pourrait être mis en lumière dans d’immondes pratiques à l’encontre de mineurs. Jenny Moore précise encore qu’un officier de l’ICE travaillant sur les réseaux pédocriminels lui a confié que le FBI les empêchait d’enquêter sur des politiciens et des personnalités haut placées.

Selon Jenny Moore, c’est l’avocate des politiques Lisa Barsoomian, également femme du procureur général adjoint des USA Rod Rosenstein, qui serait intervenue pour bloquer les enquêtes relative à l’implication du FBI, de la CIA et du Département de la Justice non seulement dans des réseaux pédocriminels, mais aussi dans des trafics de stupéfiants pour lesquels la secte NXIVM aurait servi d’intermédiaire entre le FBI et les cartels mexicains.

À l’insistance des victimes leurs déclarations et l’enquête de Jenny Moore ont donc été transmis du 6 au 9 juillet 2018 au département de la sécurité intérieure, puis la semaine suivante au FBI, sans évidemment déclencher la moindre investigation à ce jour.

Faire taire ce qui ne peut être dévoilé

Un mois après Jenny Moore est assassinée dans un hôtel à Washington. Il est vrai qu’enquêter dans l’entourage de Bill et Hillary est tellement toxique que ceux qui s’en approchent tombent comme des canaris avant le coup de grisou.

Étonnement les médias mainstream n’en parlent pas, on peut raisonnablement supposer que ceux qui ont tué Jenny Moore l’ont fait parce qu’ils ont appris qu’elle en savait trop.