5 députés Genevois s’engagent au nom des familles


logo geneveL’exemple nous vient de la République et du Canton de Genève où les députés Marc Falquet, Patrick Lussi, Bernhard Riedweg, Christina Meissner et Christo Ivanov ont eu le courage d’émettre une proposition devant le Grand Conseil (corps législatif) et à l’attention du Conseil d’État (corps exécutif) qui ne peut nous laisser indifférent: http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/M02127.pdf

Ce que ces 5 députés de l’UDC ont osé pas le moindre député français ne l’a fait à ce jour et pourtant aucun de ces députés français ne peut aujourd’hui prétendre ne pas savoir qu’une institution dite « protection de l’enfance » détruit des familles dans l’impunité.

La subsidiarité comme principe d’action sociale

C’est d’abord en rappelant le principe de subsidiarité que nos courageux députés  ont interpellé la représentation du Canton, ce principe de subsidiarité est aussi au cœur des conceptions du CEDIF : nul enfant ne doit être enlevé à sa famille sauf cas de défaillance mettant l’enfant en danger tels que pédophilie, toxicomanie grave, violence, maltraitance. Ce principe doit être systématiquement rappelé car la famille est la première des institutions et a prééminence en matière éducative.

Pourtant, comme l’indique, entre autres choses, cette proposition, le « service de protection des mineurs »  (SPMi) « est souvent critiqué pour ses interventions jugées désastreuses pour les familles dans la détresse » cela notamment pour abus de pouvoir ou du fait d’une mentalité rétrograde. Nous parlons d’ailleurs au CEDIF d’un tropisme anti-familial soixante-huitard.

Partialité et abus de pouvoir

Refuser la décision des services sociaux c’est être dans le déni puisque là-bas aussi des évaluations psychologiques – des enfants et des parents – sont effectuées par des assistant de service social non compétents en la matière. Les experts psychiatriques entérinent d’ailleurs, puisqu’il existe comme l’inscrit cette proposition :

 « Une psychiatrie utilisée à l’encontre des familles pour asseoir les décisions judiciaires ou administratives

Des parents n’ayant commis aucun délit et ne souffrant pas de maladies mentales, se voient psychiatrisés et criminalisés.

Les parents considérés comme récalcitrants, ou qui contestent les retraits de garde, sont soumis à des expertises psychiatriques. Ces expertises sont-elles objectives, lorsque l’on connait les conditions de stress, de malheur et de révolte légitime dans lesquelles sont poussés parents et enfants ? Est-ce que les « troubles » diagnostiqués n’auraient pas également un lien avec les émotions naturelles des parents poussés à bout par les injustices, les brimades et les tracasseries qu’ils subissent ? » 

Le temporaire irréversible

Quant aux interventions supposées  ponctuelles, elles aboutissent à des placements qui durent sans le moindre effort pour maintenir le lien familial : les fratries peuvent être séparées et placées loin de leur famille et les parents ne peuvent souvent bénéficier de droits de visite avant des délais qui peuvent atteindre 6 mois.

Nos députés courageux dénoncent aussi ces placements abusifs pour cause de disputes familiales, de logements trop petits, de manque de collaboration avec les services dits de la protection de l’enfance. Mais il arrive aussi que des enfants soient enlevés à des parents pour cause de maladie, que ce soit maladie des parents ou des enfants.

Des situations terribles dont nous avons aussi été témoins avec des enfants malades dont l’état physique se délabrait dans le désespoir de ne plus pouvoir vivre avec ceux qui les aiment.

Quant aux enfants qui craquent devant la séparation ou que l’on diagnostique abusivement comme « dérangés », les services sociaux s’en débarrassent en les hospitalisant et en leur administrant des traitements lourds et absolument inadaptés.

Un courage au service des stigmatisés du social

Tout cela est dit avec une empathie, une grande sensibilité loin des réponses habituelles de nos politiques français qui se réfugient derrière l’autorité d’une chose mal jugée sans oser faire évoluer ce dont ils se fichent par clientélisme ou crainte d’un lobby puissant .

Nous comprenons que pour ces députés genevois, le malheur des familles est le déshonneur d’une institution d’État.

Nous comprenons aussi que ce dont nous sommes témoins au quotidien au CEDIF ne constitue pas de simples dysfonctionnements mais que des cas comme ceux que nous dénonçons il en existe tant et que c’est véritablement le système de la protection de l’enfant qui manque à sa mission.

Remettre « la protection des mineurs » à sa place

En conséquence il est demandé à l’organe exécutif du Canton d’intervenir pour mettre fin à une telle situation en revoyant les méthodes de travail et les interventions qui conduisent trop souvent à préférer le placement. Évidemment il ne s’agit pas là de remettre en cause systématiquement tous les cas de placement mais de considérer que celui-ci ne peut être envisagé que dans des cas graves et uniquement s’il n’existe pas de parents plus éloignés mais protecteurs..

Or c’est là que « la protection de l’enfance » n’est pas dans son rôle, ceci par des pratiques de placements abusifs, mais aussi par des refus d’agir coupables lorsque des faits de pédocriminalité ne connaissent que des réponses tardives. Inexplicablement tardives d’ailleurs.

12 réflexions au sujet de « 5 députés Genevois s’engagent au nom des familles »

  1. Bien dommage que la France qui pourtant mormalement souvent donne des leçons aux autres, n’est pas capable de donner l’exemple, ah oui c’est vrai, il faudrait que que nos politiques est le courrage de reconnaitre leur tort, euu ai je dit une connerie la ??

  2. La France va actuellement à l’inverse avec cette cause nationale 2014, car portection de l’enfance oui, mais pas n’importe comment, c’est pas en intensifiant les signalements qu’il y aura moins d’enfants maltraités, car j’aimerais que l’on me démontre on sont le 2 enfants par jour qui meurent de maltraitance de leur parents. Aucune statistique claire ne donne le taux de mortalité d »enfants en France, ce chiffre avancé de 2 enfants qui meurent chaque jour, n’a aucune consistance, et n’est que la com pour justifier cette cause en 2014, la seule estimation de l’ODAS date de 2006 ou l’on parlait de 19000 enfants victimes de maltraitance, depuis rien !! Et aucune plublication n’est disponible. Voir cette vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=8JzgcPqWTn4

  3. Cette proposition de députés Suisse est une véritable bouffée d’oxygène dans le combat que nous menons. Enfin, enfin après bientôt 3 ans de combats, des décideurs ont fait le même constat que celui que nous ressassons.
    Quant aux enfants qui souffrent dans leur milieu familial, ils existent aussi et là où la protection est nécessaire, elle est absente comme dans l’affaire Marina. En élargissant les prérogatives de la « protection des mineurs » elle intervient désormais à mauvais escient alors qu’il fallait se concentrer sur les véritables maltraitances.

  4. Merci à ceux qui rendent ce sursaut possible, la pseudo protection de l’enfance est une vraie bande qui a décidé de faire la loi dans les familles, ses interventions sont injustifiées la plupart du temps et s’effectuent en tout impunité. Merci à ces députés de s’engager enfin.

  5. Nous sommes fière de nos cinq députés genevois, dont Marc Falquet (consultant au comité de mon association PMES) lesquels ne craignent pas de lever le voile sur des services en décadence, un grand navire s’enfonçant toujours plus dans des profondeurs tellement sombres, que des enfants et leur famille sont broyés de désespoir – à bout de souffle et de courage. Que cet exemple genevois vous encourage à en faire de même. Nous sommes de coeur avec vous.

  6. Ah ! Enfin une bonne nouvelle ! Cela fait du bien de lire cela. En France, les députés contactés ont très très peu réagi. Sur les 57 députés en Rhône-Alpes, 3 ont envoyé une « question » au gouvernement (mais sur un point très précis, pas pour remettre en cause les services sociaux). Les autres ? Rien. Alors oui, merci à ces députés de Genéve qui font leur travail, ce pourquoi ils ont été élus et ce pourquoi ils sont payés par les contribuables. La France est devenue le pays de la honte.

  7. Oui… le pays de la Honte. Mais ce n’est pas ce fils d’assistante sociale, ce type, là, ce hollande, qui risque d’articuler son orifice buccal adéquatement a ce sujet.

  8. Oui Francois qui est fils d’un médecin ORL d’extreme droite, celle la meme qu’il dit combattre et d’une mère assistante sociale qui en 2008 est sur la liste du Parti socialiste pour l’élection municipale de Cannes.
    Lui ne nous soutiendra jamais dans les abus de l’ASE que nous dénonçons depuis des années.

    1. On peut certifier que la plupart des personnes politiques (ou autres) qui ne vivent pas au quotidien les affres de l’injustice des services sociaux, de la pédophilie exercée sur leur propre
      enfant – se fichent éperdument du malheur des autres…

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