Prévention des problèmes familiaux

L’Etat ne fait pas le bonheur, il se nourrit du malheur

La thématique de la prévention des problèmes familiaux est à l’honneur depuis au moins 2010 (date de l’article du magazine du conseil général du Cher).

Cette prétendue prévention est, depuis, passée en marche accélérée, avec des objectifs d’investigation dans les familles.

Dans un premier temps, l’argument prévention et participation aux suivis permettait de mettre les parents en confiance en jouant de cette croyance inculquée par l’ensemble des relais étatiques (de l’école aux administrations en passant par les médias) qui veut que l’État serait là pour notre bonheur. Cette croyance renforcée par l’idée d’une consultation gratuite a pu perdre de nombreuses familles confrontées à des difficultés dans leur vie.

Les indices de maltraitance infantile

Pour autant l’article n’est pas si trompeur, même s’il propose, par son iconographie, une représentation rassurante.

Pas si trompeur dès les premières lignes : « Perte d’emploi, séparation, deuil, échecs scolaire ou personnel … Certains problèmes familiaux peuvent occasionner des cas de maltraitance. Et souvent les enfants, vulnérables, en sont les premières victimes. »

Comprenons-nous bien, la maltraitance des enfants n’a pas à être prouvée, elle relève d’une présomption légale. Cette présomption s’appuie sur des indices. En conséquence il appartient aux sociaux de considérer que toute famille ayant connu les problèmes susmentionnés est potentiellement maltraitante.

Dans un second temps, la porte des sociaux poussée, le principe de la sujétion et de l’humiliation surgit pour des parents irréprochables ou pour le moins non maltraitants.

Difficile cependant de cacher ses difficultés. Un repérage par les relais tentaculaires des sociaux auprès des différents services de l’État permet de savoir qui a perdu son emploi, qui divorce ou se sépare, qui a perdu un membre de sa famille, dans quelle famille un enfant à des difficultés scolaires, qui a fait faillite … Nous avions parlé du contrôle social qui se mettait en place dès 2012 (https://comitecedif.wordpress.com/2012/12/08/les-projets-des-amis-de-hollande-lase-partout/), depuis ce contrôle ne cesse de s’alourdir.

Savoir qui consulter et qui fuir

Pour autant, même si les sociaux vous fliquent ne vous exposez pas à perdre votre parentalité. Privilégiez donc toutes formes d’aides non étatique, et notamment les pédopsychiatres en cabinet d’exercice libérale exclusivement. Ne vous laissez pas attirer par des injonctions de « souffler un peu » car exposer ses difficultés aux sociaux des écoles, à des « cafés des parents » (voir image ci dessus), des PMI, bailleurs sociaux, assistantes sociales, Croix Rouge (voir image ci-dessous) CMP et autres dispensaires se paie d’une autre façon. Des experts professionnels non sociaux pourront toujours vous venir en aide et assurer un suivi que des sociaux pourraient considérer nécessaires, mais qu’ils mèneraient à leur manière en fonction de leurs objectifs et intérêts qui ne sont pas les vôtres.

Aujourd’hui la première cause des placements est la séparation des parents et la grande majorité des enfants sont placés pour longtemps avec rupture du lien familial et exposition à des dangers extrêmes sur les plans physiques, psychologiques et moraux.

Sachez donc anticiper en vous faisant aussi aider par votre entourage, votre famille, mais ne tombez pas dans le social si vous tenez à vos enfants.