Le CEDIF aux assises nationales de la protection de l’enfance ?


barbu0002Chaque année ont lieu les assises nationales de la protection de l’enfance dans une ville différente de France.

Chaque année des bénévoles se proposent d’y assister notamment pour le CEDIF.

Mais quel intérêt existerait-il pour une association de défense de l’institution familiale telle la nôtre à participer à ces pantomimes auxquelles nous ne sommes de toute façon pas invités ?

Pour répondre à une telle question, il suffit de reprendre les réflexions de séances de  n’importe laquelle de ces assises.

En 2014, par exemple, elles eurent lieu à Lille sous les auspices des élus locaux et en présence de la défenseure des droits de l’enfant dont on sait l’inefficacité face à de nombreux abus constatés de l’ASE.

Le comité de pilotage des assises  réunit notamment des entités dont nous avons pu énoncer les soucis et préconisations, parmi elles l’AFMJF (https://comitecedif.wordpress.com/2012/03/05/de-la-justice-des-mineurs-dans-le-meilleur-des-mondes/), l’ANAS (https://comitecedif.wordpress.com/2012/11/08/tous-les-parents-sont-concernes-par-la-marche-blanche/), l’Association nationale des cadres ASE, la CNAPE (http://www.cnape.fr/files/news/1424.pdf), SOS Villages d’enfants, etc …

Ce dont il a été débattu ne relève pas de simples auto-congratulations entre travailleurs sociaux, mais donne lieu à des pistes de réformes qui ne sont d’ailleurs jamais les bonnes, aucun point du rapport du CEDIF (https://comitecedif.wordpress.com/rapport-sur-la-protection-de-lenfance/) n’y jamais été abordé, par contre de nouveaux éléments législatifs en sont nés à travers la loi Meunier-Dini (https://comitecedif.wordpress.com/2015/06/26/lanti-familialisme-principe-directeur-de-la-protection-de-lenfance/).

Ainsi ce sont ces mêmes assises qui préconisaient pour l’école un rôle d’observation et de socialisation des enfants, s’interrogeant sur la nécessité d’y affecter des travailleurs sociaux. Voila qui est fait aujourd’hui. Le décloisonnement des politiques sociales, sanitaires, éducatives, culturelles, sportives est aussi abordé par des responsables de la CNAPE et de maisons des solidarités. Derrière la notion de décloisonnement il faut traduire par ingérence des sociaux dans toutes les politiques liées à l’enfance et la famille, l’ASE partout et pas seulement dans les écoles..

On aura bien compris que ces assises dont la participation suppose de verser 320 euros de frais d’entrée s’adresse bien aux sociaux et non pas aux familles non publiquement habilitées.

Nous n’avons donc strictement rien à faire dans ces assises ni n’avons à nous sentir concernés par les rapports qui en émanent.

3 réflexions au sujet de « Le CEDIF aux assises nationales de la protection de l’enfance ? »

  1. Une nouvelle fois, BRAVO pour votre travail et implication pour la défense de l’institution familiale telle la vôtre.
    Cela fait pas mal de temps que je prends note de vos articles. Les problèmes existent bien. Et de nombreux parents se révoltent d’avoir été  »privés très justement de leurs enfants » pour qu’ils puissent sortir de traitements négligents ou maltraitants.

    C’est un immense problème que de vouloir protéger les enfants contre ces formes de maltraitances…

    Mais il faut aussi savoir que, lors des conflits de ruptures conjugales (unions libres, mariages) des enfants rejettent leurs pères ( à 80 %?) ou leurs mères (à 20 %?) à la suite de fausses accusations (de la part) d’un de leurs parents, et envers le second parent. Or, cette forme de manipulation qui est appelée  »aliénation parentale » (aliénation veut dire étranger) est considérée comme étant l’une des plus grandes formes de  »maltraitance psychologique », lesquelles provoquent des dégâts importants sur la santé des enfants, et même lorsqu’ils sont adultes. Des enfants vont même jusqu’au suicide ! Et il n’y a pas d’âges pour le suicide ! Même à 30 ans (et plus) un  »enfant du divorce » souffre encore de son mal-être et il peut encore se suicider.

    Alors… devant autant de familles détruites, soit plus de 3 millions en France ! et combien d’enfants privés injustement de leurs pères ou mères, à la suite aux désunions conflictuelles de leurs parents ? la  »justice » continue à détruire des familles au lieu de procéder à la résolution des conflits, par une  »coopération ordonnée » entre tous les acteurs, sans avocat, comme cela se pratique dans plusieurs autres juridictions étrangères depuis près de 30 ans. Ces bonnes pratiques permettent de résoudre les conflits à 95 % et d’approcher les  »Résidence Alternée » (RA) à 100 %.
    Mais pour mettre en place cette  »bonne pratique », il faut une nouvelle législation !
    Oui, mais, le Lobby des Avocats s’opposent à cette mise en place d’un  »Code de la Famille » avec, par exemple, le  »Modèle de Cochem » traduit en lois…

    Alors, que comptez-vous faire pour interpeller le Législateur afin de mettre en place une  »Nouvelle Législation » afin de mettre un terme aux destructions des familles ?

    1. Nous sommes allés voir les députés de notre département, avons envoyé des mail à tous ceux de Rhöne-Alpes pour leur parler des « dysfonctionnements » de l’ASE. Je suis allée à Paris rencontrer une responsable au ministére des affaires sociales et rencontré Mme Avenard, défenseure des droits des enfants etc… Résultats ? J’attends encore leur réponse pour certains qui m’avaient dit, les yeux dans les yeux et en pointant son index vers moi en m’assurant : « je vous donne ma réponse après le retour des vacances de Noël »…. 2014 !!

  2. Si les sociaux écoutaient les parents… ça se saurait ! J’ai rarement entendu les parents me dire ça. J’ai souvent entendu le contraire !

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