Le baiser de la lune

Éducation à l’homosexualité en classe de primaire autour du court métrage de 26 minutes subventionné à hauteur de 150 000 euros et réalisé par Sébastien Watel avec un support pédagogique made in « Ligue de l’Enseignement » (http://explorer.le-baiser-de-la-lune.fr/wp-content/uploads/Explorer-le-baiser-de-la-lune-pr%C3%A9sentation.pdf) dont le synopsis est le suivant :

« Prisonnière d’un château de conte de fées, une chatte, la vieille Agathe, est persuadée que l’on ne peut s’aimer que comme les princes et les princesses. Mais cette vision étriquée de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles, selon les valeurs et la vision de la vieille Agathe.

Pourtant, en voyant ces couples heureux s’aimer librement, le regard de la chatte change et elle s’ouvre aux autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne, enfin, la possibilité d’une rencontre. »

On l’aura compris la chatte c’est un peu nous tous avec nos clichés de l’amour hétérosexuel, il paraît qu’il s’agit là d’une vision étriquée et nos enfants sont invités à élargir cette vision et envisager d’autres rencontres comme la vieille chatte Agathe.

Il n’est pas question pour nous de condamner une telle vision élargie, ce que chacun fait de ses amours le regarde, mais une telle conception doit-elle être développée auprès d’enfants de 7 à 11 ans surtout quand le réalisateur a conscience de ce que l’adulte qui projette le film est aussi un modèle pour l’enfant ?

Il faut croire que la réponse doit être oui pour la FSU (http://www.snuipp.fr/Sebastien-WATEL-Le-baiser-de-la) mais aussi pour la CFDT, lesquels présentent cette découverte de l’amour homosexuel à nos têtes brunes et blondes comme une sensibilisation à la lutte contre les discriminations.

Ainsi le guide 2011-2012 CFDT fep (Formation et Enseignement Privés) en sa page 5 titrée “Agir contre les discriminations sociales et sexistes” évoque sa participation au collectif éducation contre les LGBTphobies. LGBT, comprendre Lesbiens, Gays, Bisexuels et Transgenres.  Il invite ses jeunes adhérents à se mobiliser pour ce “magnifique support pédagogique pour des classes de CE1 à CM2 afin de développer une vision moins stéréotypée de l’amour (…)” qu’est le baiser de la lune : « 

http://www.cfdt.fr/rewrite/article/32986/les-actualites/societe/le-baiser-de-lune–une-histoire-d-amour-comme-les-autres.htm

L’hétérosexualité est donc une simple vision stéréotypée de l’amour. À retenir.

Ce n’est pourtant pas avec de telles conceptions que l’on sert la cause des homosexuels, ce n’est pas non plus le rôle de l’école que d’éveiller les enfants à une sexualité quelle qu’elle soit.

Tellement pas son rôle d’ailleurs que les enseignants imposant ce spectacle quitte à choquer les parents devraient bien légitimement avoir des comptes à rendre quant à leur mission de suppléant dans l’éducation des enfants et ne pas s’abriter derrière leur « liberté pédagogique » encadrée par leurs syndicats.

Il faut rappeler, en effet, que les premiers éducateurs des enfants sont leurs parents.

Certains papas et mamans gênés, n’osent cependant pas se manifester. Ils ont peur d’avoir des ennuis avec l’administration, et peut-être avec les services sociaux si jamais on leur faisait ce ridicule procès d’homophobie. C’est qu’il y aurait là aussi matière à signalement, puisque certains se sont fait traiter de réactionnaires par les promoteurs du film, très ouverts on le voit !

Évidemment si quelque parent a pu rencontrer des problèmes en rappelant tout simplement qu’il n’entend pas que son fils ou sa fille assiste à la projection de ce film, qu’il n’hésite pas à s’adresser à nous.

Quant à nos lecteurs homosexuels qui n’ont pas envie d’être utilisés dans une entreprise de déresponsabilisation des parents, leur voix est la bienvenue en ce sens. La lutte contre l’homophobie vaut mieux que cela.

Xavier Collet

Abus d’enseignant

Après le scandale du harcèlement à l’école, dénoncé même par les pouvoirs publics, celui de la RITALINE, médicament issu de la classe des amphétamines et prescrit à tout va aux enfants qui ne « rentrent pas dans le cadre », le cas des petits scolaires à la merci des signalements à « la protection  de l’enfance » est un vrai problème de société qui demande analyse et remise en question.

A force d’être soumis aux dictats, de l’éducation nationale, de l’opinion publique manipulée par les médias friands de sensationnel, les enseignants oublient que leur rôle premier est de transmettre le savoir, pas forcément celui à la mode du moment mais avant tout des fondamentaux qui serviront les adultes de demain.

Penser que les parents restent maîtres des choix éducatifs de leurs petits est un doux rêve… Cependant, il est encore possible, avec beaucoup de pugnacité, de faire entendre sa voix. Je vous livre le résultat de cette réflexion en espérant qu’il permettra à des parents et à des enfants de comprendre qu’en restant fermes et corrects, on obtient finalement gain de cause.

Bon courage à tous. 

D.S. ET D.H. 

POUR : ECOLE PUBLIQUE DE ***

24 NOVEMBRE 2011

 DE : *** *** *** ELEVE EN CM1

JE PARLE POUR TOUS LES ENFANTS DE LA CLASSE DE CM1, ARRETEZ DE VOUS MOQUER DE MOI et DE MA MERE ET DE M’EMBETER EN ME TAQUINANT, ARRETEZ DE ME DIRE DE MECHANTES CHOSES, VIOLENTES, DES MOQUERIES, PARCE QUE VOUS ME RENDEZ MECHANT ALORS QUE JE NE VEUX QUE VIVRE EN PAIX AVEC DE BONS COPAINS COMME ABEL, YOHAN, MATHIAS, THEO, DAMIEN, LORIE, ELISA, MATEO etc…

JE VEUX PLUS QUE MONSIEUR *** (enseignant) NOUS TRAITE D’IMBECILES ET D’ABRUTIS. JE VOUDRAIS QUE SI DEUX ENFANTS SE BATTENT, LES DEUX SOIENT PUNIS PAREIL, ET PAS L’UN PUNI PENDANT QUE L’AUTRE CONTINUE LES COURS, PARCE QUE JE PENSE QUE C’EST INJUSTE ET DE LA TRICHE.

NE VOUS BATTEZ PAS ENTRE VOUS SINON ILS VONT DIRE QUE VOS PARENTS NE VOUS ELEVENT PAS BIEN ET QUE VOUS ALLEZ VOUS RETROUVER EN FOYER ET PRIS PAR LA JUSTICE.

ON RISQUE AUSSI D’ETRE HOSPITALISE ET SOIGNE PAR DES GENS QUE VOUS N’AIMEREZ PAS, ILS VOUS DONNERONT DES MEDICAMENTS DANGEREUX.  C’EST NUL ET C’EST PAS BIEN. ON S’ENNUIE DANS CES ENDROITS.

Madame Dominique ***

Le 30 janvier 2012

                                                                  ECOLE Marie ***

                                                                  Mme Virginie **** Directrice

                                                                  ***************

Objet : Signalement – Information suivi scolaire de ***, élève de CM1, né le *** août 2001

Madame La Directrice,

Notre fils, *** éprouve des difficultés majeures à suivre les cours avec son enseignant du matin, Monsieur ***. A de nombreuses reprises, vous m’avez interpellée et nous avons recadré l’enfant, notamment sur le respect dû à ses enseignants, la nécessité pour lui à faire de son mieux et ne pas perturber la classe, en vain puisque le problème perdure et même semble empirer au point que Monsieur *** envisagerait de « porter plainte » à l’encontre de notre enfant…

De votre point de vue qui avez *** en cours tous les après-midi, il se montre disposé à travailler lorsqu’il est avec vous, de plus, il est bien intégré et apprécié de ses camarades. Une mésentente persistante serait dommageable à la scolarité de cet enfant qui a déjà subit tant de maltraitance institutionnelle et, afin de faire face à ce constat d’échec de la pédagogie de Monsieur *** ainsi qu’à l’hostilité grandissante de *** vis-à-vis de son enseignant, j’ai demandé au Docteur ***, pédopsychiatre attitré de ***, d’intervenir afin de mettre en œuvre toute action allant dans le sens de l’intérêt de notre enfant et de sa scolarité au sein de votre établissement.

Une orientation, suggérée par l’équipe éducative, vers l’ITEP de *** est acceptée, par les parents, l’enfant, et la MDPH, nous avons rendez-vous le 07 mars prochain pour une rencontre avec l’équipe encadrante de l’établissement, dès la rentrée prochaine, si sa candidature est acceptée, *** y suivra un enseignement adapté, nous devons trouver une solution acceptable afin que, d’ici là, il suive une scolarité sereine.

Nous vous informerons, bien évidemment, des recommandations du Docteur *** mais, au nom du principe de précaution, nous vous demandons d’accepter que *** n’assiste plus aux cours dispensés par Monsieur *** et intègre vos classes du matin ainsi que vous l’aviez suggéré. Vous remerciant vivement de votre compréhension et dans l’attente de votre réponse, veuillez croire, Madame La Directrice, en nos sincères salutations.

                                                        *** ET *** (le papa et la maman 

 

Copie : Association ***, Inspection Académique, Maître *** Avocat au Barreau de ***.