La théorie du genre à l’école

La théorie du genre cela existe ?

Nous avions abordé il y a déjà quelques temps la source de la théorie du genre. Une théorie implantée dans nos écoles et qui a été définie par Najat Vallaud-Belkacem lors d’un entretien donné à 20 Minutes le 31 août 2011 :

« La théorie du genre, qui explique «l’identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets. »

La même Najat Vallaud-Belkacem, devenue ministre de l’éducation, dira que la théorie du genre n’existe pas.

Le terme la qualifiant aurait mauvaise presse, il faut donc le taire sans pour autant renoncer à mettre en place un contexte socio-culturel favorisant l’identité sexuelle en tant que choix. Ce choix doit être éclairé afin d’être conforme à une volonté de changement de la société qui aurait fait de l’hétérosexualité une norme.

C’est par l’école que l’on influe sur les jeunes esprits pour changer durablement la société

genderLa FSU, syndicat très actif et majoritaire chez les placeurs de l’ASE mais aussi à l’école publique, regrette que le gender doive avancer de façon plus discrète. Une telle prise de position n’étonne pas puisque ce syndicat se veut toujours à l’avant-garde dans sa volonté des pires transformations sociales, critiquant l’individu (individualisme) et la famille (familialisme) au profit des mots d’ordres solidaires obligatoires imposés par le tout État (collectivisme). C’est donc à la FSU qu’est dévolue la tâche de rédiger un rapport au nom d’une campagne contre l’homophobie dès l’école primaire.

L’intention est louable, la réalité est différente, on s’étonnera donc que l’on veille traiter des situations d’homophobie ou de « transphobie », comme il l’est précisé dans leur rapport, sous l’angle d’une sensibilisation d’enfants au choix d’une appartenance sexuelle. D’abord parce que l’homophobie en primaire est rare et surtout parce que quelque soit le prétexte permettant une situation de harcèlement, c’est le harcèlement proprement dit qu’il convient de combattre.

Vous avez dit harcèlement ? rappelez-vous Noélanie … 

En conséquence l’ensemble du rapport, taisant les conséquences de l’expérience de John Money, n’a que pour objectif de changer un contexte socio-culturel dans lequel évoluent nos enfants pour faire de leur identité sexuelle un choix.

Ce n’est d’ailleurs par la première fois que des adultes viennent sensibiliser de très jeunes mineurs à des choix auxquels ils ne pensent même pas, l’option homosexuelle pouvant faire l’objet d’une réflexion reprise d’ailleurs dans le rapport de la FSU  tout comme, ailleurs,  les pratiques de l’échangisme ou du sado-masochisme.

Il est donc assez malhonnête de prétendre défendre des enfants harcelés pour étaler des choix de sexualité dont les conséquences voulues seraient une relativisation de l’orientation hétérosexuelle à travers l’étude de séances organisées sur l’homosexualité ressentie par des enfants dans des livres de jeunesse tels que « Jérôme par cœur », « Philomène m’aime » . …

Quant à la théorie du genre dont il ne faudrait plus prononcer le nom tout en mettant en place ses préconisations, elle apparaît dans le rapport mais conçue de façon positive comme déconstruisant un rapport de pouvoir entre les hommes et les femmes, devenant une sorte de féminisme, alors qu’en réalité il ne s’agit pas du tout de cela. La théorie du genre ne vise pas à ce que l’homme fasse plus souvent la vaisselle ou que la femme sorte les poubelles, elle revient à considérer l’identité sexuelle comme pouvant résulter d’un choix.

Les travaux pratiques dans l’éducation « non-sexiste »
EPSON MFP image
Nous à l’ASE on a toujours été gender- fluid, je vous défie de dire si on est des hommes ou des femmes.

Le rapport préconise ensuite des outils, des séances à organiser avec les petits élèves, des expériences sont mises en valeur.

En CP-CE1, par exemple, il est question de mettre en place une éducation « non-sexiste » dans un établissement parisien. L’enseignante opère donc une remise en cause des contes traditionnels de Princesses, ça c’est pour l’esprit critique à sens unique parce que maintenant il serait temps aussi que les Princes en bavent. Il n’est donc pas question là de revenir à plus d’égalité mais de revendiquer et  de régler ses comptes ou comment introduire une vision dialectique marxiste au CP ?

Pour faire bonne mesure, la maîtresse déguise toute la classe en Princesses et fait manifester ses cours préparatoires dans le quartier avec force pancartes « Je veux faire le tour du monde et voyager », « je ne veux plus porter de robes mais des pantalons », « je veux aller à l’école », « on en a assez que les princes ne fassent rien et que les pères ne nous défendent pas ». Ça c’est pour les bonnes relations dans les familles. Enfin pour la touche gender, la pancarte : « On veut pouvoir se marier avec une fille », entre princesses quoi !

On a bien compris qu’on avait là du gender, mais pas seulement, on y rajoute de la graine de syndicaliste et la volonté de demander à l’État ce qu’on ne peut faire pour soi. Que les Princesses fassent le tour du monde d’accord, mais faut-il manifester pour cela à moins de confondre l’exercice de ses droits individuels avec l’assistanat : je veux que l’on me paie un voyage.

Papa porte une robe

Pour les grandes sections de maternelle, les CP et CE1, il est aussi proposé une fiche pour la découverte de l’album, « Papa porte une robe », sur la couverture d’ailleurs papa se maquille. Il parait qu’une fois le thème abordé, il apparaît évident pour les enfants qu’un garçon puisse aimer un autre garçon.

Les commentaires des enfants sont intéressants bien que choisis pour les besoins de la démonstration du SNUipp FSU, mais les réponses des enseignantes sont plus drôles encore :

«Nous sommes donc d’accord sur le fait que les hommes portent des robes dans le monde. Certains garcons restent toujours sur leur position, mais ils comprennent. ≪ Mais c’est ailleurs, en France on peut pas. ≫ Mais pourquoi ne pourrait-on pas ? Je leur rappelle ce que dit le maire a la fin de l’histoire. Et je leur explique l’histoire des femmes dans l’histoire. Il n’y a pas si longtemps, les femmes n’avaient pas le droit de porter des pantalons ou des shorts. C’est en se révoltant qu’elles ont eu le droit de vote, le droit au travail, le droit de porter ce qu’elles veulent. Pourquoi les garçons n’auraient-ils pas le droit de porter des vêtements différents ? »

La conclusion est que : « Presque tous les élèves (sauf un garçon gêné) sont d’accord pour dire qu’on a le droit de s’habiller comme on veut, mais que le problème c’est le regard des autres. C’est les autres qui se moquent, si on ne nous moquait pas, on n’aurait pas peur ».

Outre que l’enfant qui s’est senti gêné subit là une stigmatisation dont il peut souffrir, la conclusion offerte est tout à fait pernicieuse car faire croire à des garçonnets que mettre une robe est une sorte d’acte de résistance et d’affirmation de soi consiste à les impressionner et à leur faire ignorer ce qu’est véritablement un acte d’individualisme et de courage. Ne pas suivre le troupeau c’est aussi dire NON, je ne mets pas de robe parce que je n’en ai pas envie tout simplement. Les résultats de ce bourrage de crâne ne sont pas loin de ceux de l’expérience Milgram puisqu’il existe tout de même un enfant qui exprime son libre arbitre même si cela ne plait pas à la maîtresse.

Réactionnaire, un brevet d’honorabilité venant de la FSU

La critique du rapport est malvenue semble-t-il puisqu’il se termine par une hargneuse harangue titrée « Attaques réactionnaires contre l’école, (contre) les ABCD de l’égalité, (contre) le SNUipp FSU ». La manif pour tous est évoquée à côté du terme « déferlements homophobes », sont mis aussi au pilori l’association des familles Catholiques et d’autres collectifs de parents « autoproclamés » qui avanceraient masqués.

Précisons au passage que le terme autoproclamé pour qualifier des collectifs de parents ne veut rien dire, il suffit comme pour le CEDIF qu’un collectif se forme et qu’il comporte des parents pour qu’il soit un collectif de parents.

Quant à l’accusation d’homophobie elle ne tient pas, s’opposer à des lois sociétales visant à réglementer davantage la vie familiale revient à défendre toutes les familles sans avoir à entrer dans une distinction liée à la composition des familles.

Réponse à nos saigneurs

Toute approche critique de l’État social français, en particulier en ce qui concerne les services de la protection de l’enfance est interprétée par les défenseurs sourcilleux de la mise sous tutelle des familles comme un complot contre les institutions.

La défense de l’enfant, de la famille et plus largement de l’individu à travers le principe de subsidiarité suscite une vive hostilité, ceux qui nient nos prérogatives nous interpellent :

« À ceux qui développent une conception de la société livrée aux égoïsmes des forts, aux échanges strictement marchands, au primat de l’assurance individuelle, à la défiance à l’encontre de l’État Républicain et de ceux qui le servent, nous répondons que ce n’est pas ainsi que se mènera la lutte pour le progrès économique, social et environnemental : contre la pauvreté, le chômage, le déclassement, la solitude … »     

La tirade en l’occurrence est signée de Thierry Baudet, président de la MGEN et du groupe Istya. Elle n’avait pour seul but que de défendre son fonds de commerce qui est l’assurance mutualiste d’où sa pique contre l’assurance individuelle. Mais on peut retrouver au mot près les mêmes conneries dans la bouche d’un éducateur lambda, d’un militant des Indignés, d’Attac ou d’un responsable syndical FSU.

Il convient donc de décrypter ce laïus et ceux qui le tiennent afin de démasquer les intentions sous-jacentes.

Commençons par le plus évident : la tirade vise l’administré critique du travail des fonctionnaires puisqu’elle englobe pour les condamner ceux-là même qui développent  « la défiance à l’égard de l’Etat Républicain (avec un grand R bien sûr) et de ceux qui le servent ».

Développer une telle défiance reviendrait donc à vouloir que la société toute entière soit livrée à l’égoïsme des forts.

Diantre, mais qui sont ces forts au juste ?

S’agit-il des personnages de « Rose mafia », fonctionnaires et représentants du peuple liés à des réseaux de connivences politiques et percevant les dividendes d’une corruption à la charge des contribuables ?

S’agit-il de ces hauts fonctionnaires richissimes dont les media parlent beaucoup moins que des patrons du CAC 40 ? Leur différence étant qu’à défaut d’être salariés de leurs seuls actionnaires, ils sont à notre charge quelle que soit notre fortune, nous tondent à coup de TVA et nous répondent par des lettres-types polies sans jamais satisfaire nos demandes.

S’agit-il encore de ceux qui poussent des mamans, des papas au suicide ou bien qui les infantilisent disposant du pouvoir absolu de gâcher l’avenir de nos enfants au nom de la création de postes et des rallonges budgétaires ?

Non visiblement, ce ne sont pas ces forts-là dont il convient de parler. En effet, il suffit de critiquer la corruption des élites, les traitements des super-fonctionnaires ou la logique de l’aide sociale à l’enfance (ASE) pour nous voir accusés nous-mêmes de soutenir l’égoïsme des forts.

Alors disons-le tout net, l’égoïsme des forts nous dérange quand il ne trouve à se réaliser que dans le malheur du peuple !  Par contre, si l’égoïsme des uns sert la satisfaction des besoins des autres alors il ne nous dérange pas le moins du monde.

Allons plus loin dans l’analyse de notre prise à partie par quelques syndicalistes, éducateurs et alter-comprenants … l’égoïsme des forts, qu’ils osent dénoncer selon le principe de la paille et de la poutre, est aussi lié aux échanges strictement marchands. C’est-à-dire à des échanges par lesquels celui qui vend trouve à satisfaire le besoin de celui qui achète et qui consent à l’achat.     

Le principe de l’échange marchand peut ainsi être opposé à d’autres formes d’échanges, telles que :

Soupe électorale : un échange démocratique

–          L’échange démocratique à travers lequel nous négocions notre suffrage contre des promesses électorales. Cet échange permet à nos élus de disposer de nos biens, de nos vies, de nos enfants par les lois qu’ils votent et mettent en application avec notre consentement démocratique puisque nous les avons élus même si nous n’avons pas voté pour eux.

–          L’échange administratif par lequel un fonctionnaire est censé répondre à un besoin social difficilement estimable. Ce qui permet d’ailleurs aux agents publics de surestimer leur rôle, d’adopter une vision quantitative et non qualitative, d’où des revendications en matière de rémunération coupées de toute mise en adéquation avec des besoins satisfaits voire des nuisances occasionnées.

Cet échange administratif est au cœur de la tirade de Thierry Baudet puisque ceux qui servent l’État Républicain mènent une lutte contre la pauvreté et le déclassement, contre le chômage et la solitude. Et s’ils échouent ce sera à cause de gens comme nous.

Il est vrai que nous ne nous payons pas de mots et osons rappeler à nos « saigneurs » qu’en matière de pauvreté et de déclassement, ils font des enfants placés aujourd’hui les clochards de demain, qu’en matière de chômage ils ont privé nos enfants d’une formation de qualité permettant l’accès à des emplois qualifiés. Sur le terrain de la solitude, accordons-leur ironiquement le mérite de trouver de la compagnie à des enfants uniques placés dans des familles d’accueil, puisque les parents ne comptent pas forcément pour eux comme des êtres humains dignes de ce nom aptes à fournir un accompagnement.

Je comprends bien le raisonnement de ces syndicalistes et alter-comprenants. J’adhère à leur procès d’intention.

Oui, quand on critique ceux qui servent l’État Républicain en la personne d’une administration en particulier, je parle de l’aide sociale à l’enfance (ASE), quand on énonce et explique que leurs abus ne sont pas de simples dysfonctionnements mais font système, alors on ne peut que développer une logique favorable à cet échange marchand qu’ils vomissent.

Mais là encore il me faut m’expliquer et je le ferai à travers une historiette.

Imaginons un petit village de province et ses deux boulangers.

Le premier est un égoïste concentré sur son chiffre d’affaires. Il se lève tôt, travaille dur, a investi dans un matériel coûteux et développe de nouvelles recettes. Il a pu ainsi s’acquérir une très bonne réputation dans le bourg et aux alentours. Ses clients sont des égoïstes, ils n’achètent pas son pain pour lui faire plaisir mais pour satisfaire uniquement leur besoin de consommer du pain de qualité.

L’autre boulanger est tout aussi égoïste mais ce travail l’ennuie, il le considère trop difficile et n’est pas très aimable avec sa rare clientèle. Avec le peu d’effort qu’il consent à fournir il ne peut produire qu’un pain médiocre et sans saveur. Il est au bord de la faillite, ce qui n’est guère étonnant.

Bien sûr, me direz-vous, dans cette historiette il y a un faible, le mauvais boulanger, et un fort, le bon boulanger. L’un est pauvre et l’autre riche, mais après tout chacun n’est-il pas rémunéré à la hauteur de sa capacité et de sa volonté de servir les besoins des autres ?

Même si le mauvais boulanger n’est pas de mon avis, je ne considère pas que cette situation découlant de l’échange marchand soit injuste.

Poussons un peu plus loin l’histoire. Introduisons des échanges administratifs et démocratiques. Le mauvais boulanger qui travaille seul, faute de pouvoir embaucher, obtient d’amis élus une loi qui impose deux jours de fermeture hebdomadaire à son concurrent, voilà déjà une augmentation du chiffre d’affaires assurée pour le mauvais boulanger. Il n’a rien non plus à perdre à imposer la création de lourdes charges sociales, ainsi le coût de la masse salariale de son concurrent explose sans que les salariés ne perçoivent un meilleur salaire. Le surcoût est compensé par une hausse du prix du pain du bon boulanger et par une baisse de ses bénéfices. Le mauvais boulanger pourra alors récupérer la clientèle la moins fortunée de tout le bourg, les pauvres seront condamnés à manger du mauvais pain.      

Finalement, les échanges administratifs et démocratiques permettent d’assurer l’égalité entre le bon et le mauvais boulanger. Dégoûté de ce que l’effort ne paie plus, le bon boulanger cesse de vendre du bon pain.

Dîtes moi alors un peu qui est le faible et qui est le fort dans cette histoire ?

Mais ce n’est pas fini.

La nouvelle demeure du mauvais boulanger

Flatté d’avoir des amis si puissants qui le soutiennent, le mauvais boulanger vante sa connaissance des pauvres. Si supérieur vis-à-vis d’eux, il considère décidément que son métier n’est pas à la hauteur de son égoïsme et obtient de se faire recommander afin de prendre en charge le pôle solidarité du département. 

Voilà notre mauvais boulanger, bon à pas grand-chose, sauf à intriguer, qui se propose à son tour d’offrir un service administratif à une de ses anciennes clientes, mère célibataire de deux enfants de 1 et 5 ans.

Afin de participer à la lutte contre la pauvreté, le déclassement, le chômage et la solitude, ce fier serviteur de l’État Républicain fait réaliser par ses services un rapport social qui permettra de préconiser le placement des enfants dans une famille d’accueil. À la mère en pleurs qui n’avait pas bien compris l’intérêt de cet échange administratif correspondant à ses besoins non formulés, il expliquera agir pour l’intérêt supérieur de ses enfants.

Quand une association de défense de la famille appellera le secrétariat de l’ex boulanger raté, la petite chanson reprendra : «  À ceux qui développent une conception de la société livrée aux égoïsmes des forts, aux échanges strictement marchands, à la défiance à l’encontre de l’État Républicain et de ceux qui le servent … »  

Xavier Collet  

Feu sur la famille Deveaux

Le droit d’éduquer ses enfants en question

Nous avons été contactés par la famille Deveaux objet d’un acharnement des services de l’éducation nationale et des sé®vices sociaux afin de faire un exemple concernant une pratique tout à fait légale appelée Homeschooling. Légale certes mais dans des conditions tellement restrictives qu’elle est presque de facto interdite.

Eh oui dans notre cher État Providence, toutes les libertés individuelles sont censées être respectées, mais avec un MAIS qui ne permet la tranquillité d’esprit qu’aux adeptes d’une nouvelle servitude volontaire.

Au fait en quoi consiste le « homeschooling », tout simplement en une sorte d’école à domicile puisque l’instruction est obligatoire en France de 6 à 16 ans révolus. Précisons que si l’instruction est obligatoire, elle n’implique pas obligatoirement la scolarisation. Quand on connait les conditions d’études dans certains établissements scolaires tels que nous les avons déjà dénoncées dans cette rubrique, on peut comprendre le choix du homeschooling.

Au nom de la protection de l’enfant …

Pour autant, au nom de la protection des enfants cette pratique doit être encadrée. En effet, elle peut souvent être le terreau d’organisations de type sectaire. Nous sommes suffisamment alertés par cette problématique au CEDIF pour insister sur ce point.  À ce sujet la MIVILUDES a édité un guide de la protection des mineurs dans lequel elle met en garde contre les risques de dérives sectaires dans le cadre de l’instruction envisageant tous les cas de figure, y compris évidemment celui d’un endoctrinement dans le milieu scolaire.

Dans l’affaire Deveaux, rien à priori ne peut être rattaché à une dérive sectaire. Rien, mais il est tout de même peu douteux que la façon dont cette famille est traitée, parte justement d’une telle incrimination. De plus en plus souvent la présomption de dérive sectaire devient irréfragable, cela signifie que même la preuve contraire n’intéresse pas les se(r)vices sociaux et éducatifs.

Ou au nom de la protection des postes ?

Les syndicats dénoncent haut et fort le homeschooling, leur souci n’est pas tant la dérive sectaire mais plutôt l’absence de créations de postes. D’ailleurs la FSU a rayé le terme instruction obligatoire pour parler de scolarité obligatoire, et exiger cette scolarisation jusqu’à l’âge de 18 ans. Quant à la FCPE, association de parents d’élèves très marquée politiquement (ou lobby d’enseignants on ne sait plus bien ? comme le disait Eric Brunet sur RMC), elle milite contre le moindre travail à la maison.

La lutte « des classes »

Les enjeux sont là clairement corporatistes et politiques puisque les parents désirant s’investir dans l’instruction de leurs enfants sont présentés comme d’odieux ennemis de l’égalité des chances sur fond de lutte des classes c’est le cas de le dire !

Il est donc particulièrement scandaleux qu’au nom de la nécessaire lutte contre le développement des sectes dans l’instruction, certains voient là une façon de faire un exemple face à la crainte de la remise en cause de leur très perfectible institution. Il serait intéressant dans l’affaire Deveaux de connaître les attaches syndicales de ceux qui dénoncent, et de mettre alors en évidence un éventuel conflit d’intérêt. Croyez-nous cela s’est déjà vu.

Mais revenons-en à la raison d’être de l’encadrement de l’instruction. Si celle-ci doit être encadrée contre des dérives, c’est aussi la scolarisation qui doit être passée au même crible. La MIVILUDES s’est déjà fait l’écho de pratiques en institution scolaire, que celle-ci  a voulu présenter comme des cas isolés liés à des éducateurs ou enseignants déviants.

Un cas isolé ne fait pas système, de même que le homeschooling exposé à des dérives ne fait pas système d’une dérive sectaire. Ce simple point devrait remettre en cause une défiance a priori vis-à-vis de l’instruction à la maison et a contrario lever la présomption de neutralité qui profite à l’éducation nationale.

Souhaitons donc qu’il en soit ainsi à la décharge de la famille Deveaux. Notre souhait sera d’ailleurs entendu par la Cour d’Appel de Lyon après 3 ans d’acharnement institutionnel sur cette famille.

Paille et poutre

Mais ne clôturons pas de suite ce débat fondamental en nous contentant de défendre les prérogatives parentales quand rien n’indique que celles-ci fassent l’objet d’abus.

Non allons plus loin car les accusateurs doivent aussi répondre de leurs accusations lorsqu’elles tiennent de la calomnie.

En outre, au nom du devoir de protection de l’enfance en danger, étonnons-nous des œillères des calomniateurs. C’est que les dérives au sein de l’école aussi évidentes soient-elles ne suscitent pas les mêmes réactions de ceux qui en ont connaissance.

Sur ce point et dans la thématique de la paille et de la poutre, nous incitons les familles persécutées à évoquer le dossier suivant sur lequel on attend  l’institution au tournant.

Le baiser de la lune

Éducation à l’homosexualité en classe de primaire autour du court métrage de 26 minutes subventionné à hauteur de 150 000 euros et réalisé par Sébastien Watel avec un support pédagogique made in « Ligue de l’Enseignement » (http://explorer.le-baiser-de-la-lune.fr/wp-content/uploads/Explorer-le-baiser-de-la-lune-pr%C3%A9sentation.pdf) dont le synopsis est le suivant :

« Prisonnière d’un château de conte de fées, une chatte, la vieille Agathe, est persuadée que l’on ne peut s’aimer que comme les princes et les princesses. Mais cette vision étriquée de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles, selon les valeurs et la vision de la vieille Agathe.

Pourtant, en voyant ces couples heureux s’aimer librement, le regard de la chatte change et elle s’ouvre aux autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne, enfin, la possibilité d’une rencontre. »

On l’aura compris la chatte c’est un peu nous tous avec nos clichés de l’amour hétérosexuel, il paraît qu’il s’agit là d’une vision étriquée et nos enfants sont invités à élargir cette vision et envisager d’autres rencontres comme la vieille chatte Agathe.

Il n’est pas question pour nous de condamner une telle vision élargie, ce que chacun fait de ses amours le regarde, mais une telle conception doit-elle être développée auprès d’enfants de 7 à 11 ans surtout quand le réalisateur a conscience de ce que l’adulte qui projette le film est aussi un modèle pour l’enfant ?

Il faut croire que la réponse doit être oui pour la FSU (http://www.snuipp.fr/Sebastien-WATEL-Le-baiser-de-la) mais aussi pour la CFDT, lesquels présentent cette découverte de l’amour homosexuel à nos têtes brunes et blondes comme une sensibilisation à la lutte contre les discriminations.

Ainsi le guide 2011-2012 CFDT fep (Formation et Enseignement Privés) en sa page 5 titrée “Agir contre les discriminations sociales et sexistes” évoque sa participation au collectif éducation contre les LGBTphobies. LGBT, comprendre Lesbiens, Gays, Bisexuels et Transgenres.  Il invite ses jeunes adhérents à se mobiliser pour ce “magnifique support pédagogique pour des classes de CE1 à CM2 afin de développer une vision moins stéréotypée de l’amour (…)” qu’est le baiser de la lune : « 

http://www.cfdt.fr/rewrite/article/32986/les-actualites/societe/le-baiser-de-lune–une-histoire-d-amour-comme-les-autres.htm

L’hétérosexualité est donc une simple vision stéréotypée de l’amour. À retenir.

Ce n’est pourtant pas avec de telles conceptions que l’on sert la cause des homosexuels, ce n’est pas non plus le rôle de l’école que d’éveiller les enfants à une sexualité quelle qu’elle soit.

Tellement pas son rôle d’ailleurs que les enseignants imposant ce spectacle quitte à choquer les parents devraient bien légitimement avoir des comptes à rendre quant à leur mission de suppléant dans l’éducation des enfants et ne pas s’abriter derrière leur « liberté pédagogique » encadrée par leurs syndicats.

Il faut rappeler, en effet, que les premiers éducateurs des enfants sont leurs parents.

Certains papas et mamans gênés, n’osent cependant pas se manifester. Ils ont peur d’avoir des ennuis avec l’administration, et peut-être avec les services sociaux si jamais on leur faisait ce ridicule procès d’homophobie. C’est qu’il y aurait là aussi matière à signalement, puisque certains se sont fait traiter de réactionnaires par les promoteurs du film, très ouverts on le voit !

Évidemment si quelque parent a pu rencontrer des problèmes en rappelant tout simplement qu’il n’entend pas que son fils ou sa fille assiste à la projection de ce film, qu’il n’hésite pas à s’adresser à nous.

Quant à nos lecteurs homosexuels qui n’ont pas envie d’être utilisés dans une entreprise de déresponsabilisation des parents, leur voix est la bienvenue en ce sens. La lutte contre l’homophobie vaut mieux que cela.

Xavier Collet

Moraliser la profession

A quand la prison pour les travailleurs sociaux coupables de faux intellectuels ?

Nous avons appris que notre rapport relatif à la protection de l’enfance était lu et apprécié, y compris par des décideurs.  C’est une bonne nouvelle, et nous espérons que les 8 propositions que nous avons eu l’occasion de formuler seront assez rapidement adoptées.

Entretemps, nous nous attelons à une nouvelle mission complémentaire : recenser certains modes opératoires désastreux des travailleurs sociaux et leurs conséquences sur les familles dans le cadre d’un livre noir de la protection de l’enfance. Nous espérons bien sûr ne dénoncer que des exceptions, mais l’inhabituel invoqué sous prétexte fallacieux de moyens se reproduit un peu trop souvent.

Aux manques d’écoute, aux interprétations partiales, peuvent s’additionner dans les cas les plus outranciers de véritables délits commis par des enquêteurs, éducateurs, assistantes sociales, psy, dans le cadre de leurs missions.

C’est face à de telles situations que notre rapport rajoute un neuvième point, celui de la nécessaire moralisation de la profession d’enquêteurs sociaux et plus largement des agents chargés de mission en terme de protection de l’enfance.

 Moraliser consiste donc à sanctionner véritablement les faux intellectuels commis par des fonctionnaires dans l’exercice de leur fonction. Moraliser c’est permettre à la loi de s’exercer d’abord en excluant de la profession les brebis galeuses, mais aussi insister sur la répression des  faux et usage de faux commis par personne dépositaire de l’autorité publique agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission.

Rappelons donc que ceux qui seront reconnus coupables de tels délits encourent des peines de 15 ans de prison et de 225 000 euros d’amende  en vertu des articles 441-2 et 441-4 du Code Pénal. Nous insistons d’ailleurs pour que les contrevdenants effectuent l’intégralité de telles peines !

À ce sujet des plaintes sont d’ailleurs déjà parties, nous serons vigilents quant à la façon dont elles seront traitées, il importe en effet que la chancellerie soit sensibilisée et sensibilise  à cette question. Des classements intempestifs seraient un très mauvais signal envoyé aux justiciables en terme de politique judiciaire.

Xavier Collet

La travailleuse sociale est une tueuse

Tueuse et travailleuse sociale

Marina Petrella, profession terroriste 

Marina Petrella est une activiste des Brigades Rouges. En 1981 à Rome, elle tue un    commissaire de police et blesse grièvement son chauffeur. Elle participera à plusieurs attentats meurtriers particulièrement sanglants, réalisera des vols à main armée et participera à l’enlèvement et à la séquestration d’un magistrat.

Pour ces crimes, elle est condamnée en Italie en 1992 à la réclusion à perpétuité.

Réfugiée en France

Mitterrand fait de la France un refuge pour les tueurs des Brigades Rouges, Marina Petrella peut donc s’y installer et y « vivre au grand jour » en obtenant l’asile politique en 1993.

Marina Petrella a pu passer des diplômes grâce au titre de séjour délivré par l’Etat français.

Marina Petrella, profession terroriste et travailleuse sociale

Elle est devenue travailleuse sociale dans un centre social d’Epinay-sur-Seine, au CCAS de Saint-Leu-la-Forêt puis dans une agence immobilière à caractère social. Elle est intervenue  dans ses fonctions auprès de conseils généraux.

Installée depuis des années à Argenteuil, elle y sera arrêtée le 21 août 2007, sous le coup d’arrêts d’extradition des terroristes brigadistes, suite à un contrôle routier au commissariat d’Argenteuil. Elle est incarcérée à la maison d’arrêt de Fresnes et prétend souffrir d’une dépression nerveuse qui la fera placer en hôpital psychiatrique.

La bonne aubaine, des collectifs de soutien demandent alors l’application immédiate de la clause humanitaire prévue dans les textes régissant l’extradition depuis 1957.

Quelle clause humanitaire pour des familles privées de leurs proches par les balles de Petrella et de sa clique, ou encore pour des familles privées de leurs enfants sans véritable justification suite à des enquêtes sociales à mourir de rire … ou de honte ?

Au grand dam de l’opinion publique italienne, gauche et droite confondues, des personnalités françaises se mobilisent dans ces collectifs : Jean-Jacques de Félice, Stéphane Hessel, Albert Jacquard, Jean Lacouture, Edgar Morin, Patrick Braouezec, Michel Tubiana, Nicole Borvo, Clémentine Autain, Noël Mamère, Fred Vargas, Dominique Voynet, Danielle Mitterrand…,

Elle échappe à la justice « pour raisons de santé mentale »

Marina Petrella « a exercé un chantage auquel il a fallu céder alors qu’elle refuse de répondre de ses actes en Italie, pays disposant d’une justice tout aussi démocratique que la France », estime Françoise Rudetzki . « Pour ne pas en faire une martyre, au nom de la clause humanitaire, elle ne sera pas extradée. Les familles des 413 morts et les milliers de blessés au-delà des Alpes entre les années 1970 et 1980 apprécieront« , ajoute la fondatrice de SOS Attentats, association aujourd’hui dissoute.

Pourquoi cette affaire nous intéresse ?

Pour la justice d’abord, mais aussi parce que cette terroriste a été soutenue par :

–         le syndicat de la magistrature http://www.syndicat-magistrature.org/Soutien-a-Marina-Petrella.html

–         la FSU http://www.snuasfp-fsu.org/SOUTIEN-A-MARINA-PETRELLA

Par ce que certains travailleurs sociaux continuent la lutte politique sous d’autres formes pour tuer moralement. Ils enquêtent sur des familles et prennent des décisions sur des motifs politiques : familles qui refusent « l’autocritique », étiquetées élitistes, sources de pression scolaire ou de maltraitance psychologique, selon des assistantes sociales orientées.

En effet, beaucoup de celles-ci, ainsi que les éducateurs sont membres du syndicat FSU, proche de l’idéologie communiste. Ces personnes ont des fonctions d’instruction judiciaire et sont suivies en leurs rapports par les magistrats.

Il ne s’agit pas de dire que tous les travailleurs sociaux pratiquent l’enquête sociale comme un terrorisme, mais l’écrasant soutien dont a bénéficié Marina Petrella dans ce milieu est inquiétant.

Il importe donc de dénoncer certains de ces travailleurs sociaux sur des faits très précis de procès de Moscou et mettre en évidence la politisation de cette profession et son biais anti-familial à travers l’affaire Petrella.

Concernant plus particulièrement Marina Petrella, nous considérons aussi nécessaire de revoir les dossiers dans lesquels elle aurait pu intervenir..

Les forfaitures d’un éducateur

Les forfaitures d’un éducateur

 De quoi parle ce rapport ?

Il reprend les éléments d’un complot soutenu pour des raisons politiques par un éducateur (Vychinski). Cet éducateur profite d’un conflit familial pour permettre à une famille paternelle douteuse (famille Cocu) l’obtention de la garde de la petite Noémie. Pour enlever Noémie à sa mère (Madame Trochman), tous les coups sont permis et l’institution judiciaire révèle qu’elle peut être instrumentalisée pour le pire. En effet, alors que rien ne peut être reproché aux Trochman, par contre on connaît les motivations du père qui échappe en lançant des poursuites à une sanction pénale pour des années de non-versement de pension alimentaire. On peut aussi supposer que la petite Noémie est remise aux mains de véritables maltraitants, des cas réels pourraient être mis en perspective dans lesquels l’avenir d’enfants peut être gaché par l’intervention des services sociaux (il faut d’ailleurs rappeler que les placements abusifs concernent un enfant sur deux placé).

Ce rapport est à proprement parler un « cas d’école », il est instructif pour les familles méritantes privés de leurs enfants car les techniques de manipulation de la justice par un éducateur sont passées en revue, l’éducateur pervers de cette histoire les accumule, mais bien évidemment ces techniques ne sont pas exhaustives et tout commentaire ou fiction réaliste pourrait en développer quelques autres. Le site JAFLAND détaille par le menu l’ensemble de manipulations ayant existé, il donne aussi un moyen de répondre à des accusations calomnieuses produites en audience : http://www.jafland.info/post/2008/08/15/Mensonges-calomnies-diffamation-durant-une-audience-JAF

Bonne lecture, sachant que dans ce « rapport » toute similitude avec des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.

 

I. LA « FORFAITURE » DE  VYCHINSKI

 Les conditions de réalisation du recueil de renseignements socio-éducatifs (RRSE)

Monsieur André VYCHINSKI est éducateur au Centre d’Action Educative de Triffouille les Oies sous la direction de Madame CASTRO.

Le juge BOUILLERONDE, juge des enfants, a chargé VYCHINSKI de réaliser un RRSE (Recueil de Renseignements Socio-Educatifs), afin de « procéder à une première évaluation de la situation familiale. »

Ce RRSE, sorte d’enquête sociale, a été réalisé dans des conditions pour le moins étranges par Monsieur VYCHINSKI.

1. En amont du RRSE : la reprise de pièces à charge

Le RRSE reprendra sans s’en distancier les témoignages de Monsieur COCU et de sa famille, ceux de Monsieur PETIOT, ami de la famille COCU, tels que formulés par l’assistante sociale Madame BARBASSE et transmis au centre médico-social de Nonailles.

Le RRSE reprendra également le signalement enfants en danger produits par Monsieur et Madame DUPREST, les parents de Madame TROCHMAN fâchés avec leur fille et leur beau-fils depuis quelques années. Les DUPREST comprendront rapidement avoir été manipulés par leur ex-gendre et sa femme, ils récuseront leur témoignage en ces termes : « nous avons le sentiment d’avoir été utilisés pour rendre crédible la requête des époux COCU et que tout s’est tramé en dehors de nous » et encore « … de plus en plus nous avions l’impression que tout avait été orchestré et que nous avions été dans cette affaire « instrumentalisés ».-.

A CE STADE IL CONVIENT DE SOULIGNER QUE NI MADAME BARBASSE, NI LE CENTRE MEDICO-SOCIAL DE NONAILLES, NI VYCHINSKI, NI AUCUNE ASSISTANTE SOCIALE NE REALISERONT DE VISITES AU DOMICILE DE MONSIEUR ET MADAME TROCHMAN

Pour sa part Madame TROCHMAN n’avait eu que deux brèves conversations téléphoniques avec Madame BARBASSE.

2. L’audition (interrogatoire) de Madame TROCHMAN.

Monsieur VYCHINSKI aura une attitude constamment soupçonneuse et hostile vis-à-vis de Madame TROCHMAN devant sa fille Noémie, laquelle devait bien alors penser que sa mère était coupable de quelque chose.

Il mettra en doute la moralité de Madame TROCHMAN devant Noémie qui a subi le divorce de ses parents. Il lui demandera pourquoi elle avait divorcé, aux réponses évasives de Madame TROCHMAN qui ne souhaitait pas développer ce point devant sa fille, il affirmera qu’elle n’avait pas de raison de divorcer !!!

Il fera une moue réprobatrice en mentionnant le site sur lequel Monsieur TROCHMAN écrit en demandant à Madame TROCHMAN si elle partageait de « telles idées » !

Il a ensuite mentionné faussement que le prénom et le nom de Noémie figurait sur le site de Monsieur TROCHMAN et qu’il y avait donc lieu à procès !

Madame TROCHMAN sortira de cette interrogatoire très déprimée face à des questions anormales posées dans un contexte humiliant. Cette technique digne des pires gardes à vue est de nature à faire récuser l’éducateur qui s’y adonne, mais Madame TROCHMAN n’est pas informée de ses droits.

Monsieur VYCHINSKI, sans avoir pris la moindre note, établira un rapport de cet interrogatoire en reproduisant des attitudes et des paroles que Madame TROCHMAN niera formellement avoir eu ou tenu. Une attitude guère étonnante vu la partialité manifesté lors de l’audition, il importe donc que les parents traités de la sorte en fassent état et dès ce moment demandent un désaisissement pour conflit d’intérêt (lorsque notamment des opinions politiques sont évoquées).

Lorsque Madame TROCHMAN le précisera en audience, il menacera de la poursuivre en lui disant « de bien faire attention à ce qu’elle disait car il avait un témoin ».

3. La première audition de Noémie

Monsieur VYCHINSKI prétend que lors de sa première audition « (Noémie) va se contenter de répéter le discours de sa mère », que « Madame TROCHMAN a demandé à Noémie de mentir », que « Noémie donnait l’impression de vouloir parler mais ne se sentait pas autorisée à le faire. »

Monsieur VYCHINSKI en reste souvent aux impressions puisqu’à aucun moment il n’est capable de fonder la moindre de ses accusations gravement calomnieuse envers Madame TROCHMAN.

Le dernier point suppose également que Noémie n’oserait pas parler alors que Monsieur VYCHINSKI s’est pourtant isolé un moment avec elle.

On ne saurait dire alors si Noémie mentirait par commission ou omission puisqu’il est précisé qu’elle ne dit pas grand chose.

4. La seconde audition de Noémie

Monsieur VYCHINSKI est le seul à pouvoir permettre à Monsieur COCU d’obtenir la garde de Noémie.

En effet alors qu’un enregistrement audio d’une conversation entre Noémie et son père établit sans aucune contestation possible que Noémie souhaite rester chez sa mère, seul un témoignage à charge de Noémie contre sa mère et son beau-père peut permettre un transfert de la garde au père, transfert qu’il a demandé sans s’assurer de l’accord de sa fille.

Noémie sera « travaillée » une semaine entière par sa belle-mère dans des conditions dénoncées ultérieurement par Monsieur et Madame DUPREST afin de réaliser le témoignage mensonger demandé.

Il sera promis à Noémie que ce témoignage produit pour faire plaisir à son père et à sa belle-mère, ne sera pas répété à sa mère.

Il est à noter ici que Noémie a 12 ans mais qu’elle n’est pas mature, qu’elle cherche à faire plaisir à son père aussi bien qu’à sa mère, qu’elle subit de fortes pressions de son père, de sa « psychothérapeute » de belle-mère, de son avocate.

Monsieur VYCHINSKI prétendra contre toute évidence que Noémie va lui faire des témoignages spontanés, et même que sa parole « aurait été libérée » !!!

Il prétendra que c’est Noémie qui va demander à le revoir en lieu neutre et en dehors de la présence de sa mère, en l’occurrence Noémie aurait demandé à voir l’éducateur à son collège.

Ceci est faux.

En réalité Noémie n’a jamais pris d’elle-même cette initiative. En effet des parents d’élèves ont rapporté que Noémie avait été convoquée à de multiples reprises devant Monsieur SARTRE, le principal de son collège. Monsieur SARTRE aurait alors fait signer à Noémie un document selon lequel elle demandait à parler à Monsieur VYCHINSKI. Document dont elle n’a évidemment pas compris la portée et qui n’établit aucunement que Noémie aurait demandé « à ce que sa parole soit libérée ».

Suite à ses faux témoignages de complaisance Noémie parlera à sa mère lors d’un appel médiatisé. Madame TROCHMAN lui révèlera qu’elle a eu connaissance de ce qu’elle a dit. Noémie va être complètement bloquée et aura honte de parler à sa mère, Noémie n’avait fait que répéter la leçon apprise sans conscience du mal qu’elle faisait. Son comportement va devenir alors davantage régressif.

II. Un RRSE à charge

Les affirmations du RRSE sont contraires à tous les témoignages produits l’entourage de Monsieur et Madame TROCHMAN (17 témoignages dont ceux de parents d’amis de Noémie et 10 de plus sur les activités politiques de Monsieur TROCHMAN).

LES ÉLÉMENTS A CHARGE

1. Une famille à problèmes génératrices de troubles pour les enfants :

– un climat familial particulièrement malsain, fait de multiples conflits inter-générationnels ;

– une situation familiale particulièrement complexe et conflictuelle ;

– des conflits au sein du couple formé par Monsieur et Madame TROCHMAN

Ces accusations sont fausses :

– concernant des conflits entre Monsieur et Madame TROCHMAN, le témoignage à charge de Madame DUTROUX, mère de Monsieur COCU parle « d’une paire très unie de gens très perturbés. » ;

Sur ce même point on ne peut sérieusement prétendre non plus que Madame TROCHMAN serait sous l’influence de son mari et en même temps que leur couple n’est pas solide ;

– concernant Monsieur TROCHMAN, il est faux de prétendre qu’il aurait coupé les liens avec sa famille, ses parents témoignant de façon passionnée en sa faveur ainsi que le reste de sa peu nombreuse famille, Monsieur TROCHMAN étant fils unique ;

– concernant le conflit inter-générationnel il n’en existait qu’un et d’ailleurs le mérite de cette affaire est de l’avoir fait disparaître devant la mauvaise foi des accusations.

Quant au qualificatif de « particulièrement malsain » concernant le climat familial, et encore « de particulièrement complexe » concernant la situation familiale, ces adjectifs ne s’appliquent à rien de précis si ce n’est à une subjectivité tout à fait malsaine elle, qui n’a rien à faire dans un RRSE.

2. Une mère froide et méchante, un père aimant

Cet angle d’attaque est exactement celui de l’avocate désignée pour Noémie et Benoît, véritable avocate bis de Monsieur et Madame COCU, puisque de façon caricaturale sera présenté un portrait idyllique de Monsieur et Madame COCU que les enfants aimeraient de façon spontanée (rien n’est dit sur leur conditionnement  « psychothérapeutique » et leur conflit de loyauté), alors que Madame TROCHMAN « donnait de son fils un portrait très négatif », « tenait des propos très critiques vis-à-vis de Monsieur COCU », des propos non détaillés et qui si il l’étaient pourraient se révéler très objectifs. De même il est dit « qu’interrogée sur les relations avec sa fille, elle (Madame TROCHMAN) a reconnu qu’elle n’était pas très démonstrative sur le plan affectif ». C’est faux évidemment, mais il n’est pas rare que des déclarations puissent être sorties de leur contexte ou tout simplement inventés pour les besoins d’un rapport social partial. Il est difficile de les démentir faute de permettre au parent de recevoir copie du RRSE et donc d’en réfuter les éléments points par points si nécessaire. Souvent le parent se trouve alors calomnié en audience sans avoir l’occasion de répondre.

Ici la problématique développée au long du RRSE est destinée à faire croire faussement que Monsieur COCU aimerait ses enfants contrairement à Madame TROCHMAN !

Pour étayer cette présentation Monsieur VYCHINSKI fera tenir à Madame TROCHMAN  bien d’autres propos pour enfoncer le clou de sa partiale démonstration, rajoutant des tirades puériles telles que « c’est Benoît qui est méchant ! ». Madame TROCHMAN dément avoir dit qu’elle n’était pas très démonstrative affectivement vis-à-vis de sa fille, même si elle n’a pas les attitudes de Monsieur COCU la concernant, attitudes que l’on pourrait de bon droit qualifier d’équivoques et qui auraient dû inquiéter la justice.

3. Des enfants coupés de toute activité culturelle ou sportive

Madame TROCHMAN avait bien développé le thème des activités culturelles et sportives en expliquant que Noémie avait fait de la danse, puis du judo, que Benoît de même avait bénéficié de cours de l’école de musique pour le piano, puis avait pris des cours de judo. Que d’ailleurs il y a un piano chez eux, une table de ping pong et que les enfants jouaient à de nombreux jeux de société en famille.

Madame TROCHMAN a fait part du fait que Benoît avait bénéficié d’un examen médical pour pratiquer la natation et la musculation.

Pourtant Benoît et Noémie sont présentés en audience par Monsieur VYCHINSKI, à la surprise de Madame TROCHMAN, comme des adolescents peu épanouis, n’ayant aucune activité culturelle ou sportive. Une mise en cause qui n’établit pas une maltraitance mais qui est la tarte à la crème des rapports sociaux à charge, on y trouve souvent l’idée selon laquelle les enfants seraient coupés de l’extérieur par la privation d’activités, sous-entendu pour cacher d’éventuels coups…

4. Des enfants maltraités par leur mère et leur beau-père

Les témoignages de coups de pied produits par Noémie sont relevés comme s’ils correspondaient à des faits, de même pour des accusations de violence psychologiques.

Monsieur VYCHINSKI aurait dû chercher à fonder de tels témoignages, lesquels ne sont pas crédibles dans la mesure où Madame TROCHMAN produit des certificats médicaux de visites régulières, qu’aucun enseignant n’a fait mention de traces de maltraitances lors des sorties à la piscine.

Ces témoignages répétés sont de surcroît contradictoire : « mais surtout de violence psychologiques puisqu’elle est régulièrement insultée par son beau-père qui la traite de connasse, bête comme un poisson rouge ». Puis « Noémie a dit que c’était sa mère Madame TROCHMAN qui l’a traité de connasse. »

Les mensonges appris finissent par se contredire tant et si bien qu’on ne sait plus très bien qui dit quoi, ceci aurait du alerter Monsieur VYCHINSKI, mais non. Voila de quoi démontrer encore une fois la partialité de l’éducateur-enquêteur. En effet, de telles contradictions peuvent apparaître, elles démontrent le caractère mal ficelé d’une attaque calomnieuse, mais souvent les incohérences d’éléments à charge ne sont pas pris en compte, c’est là qu’un bon avocat est nécessaire pour démonter un rapport social à charge bâclé ou élaboré par un idiot.

5. Un beau-père fasciste

Monsieur VYCHINSKI écrit dans son RSSE que « Monsieur TROCHMAN avait dit qu’il fallait tuer tous les Noirs et les Arabes ».

Seulement ces accusations délirantes n’ont été confirmées par personne, ce qui n’empêche pas Monsieur VYCHINSKI d’écrire : « incitation à la haine raciale et violence ».

Voila un argument massu destiné à bloquer toute réflexion, ce sophisme bien connu de déshonneur par association (http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9shonneur_par_association) est utilisé faute d’argument capable d’mporter la conviction quant à des maltraitances imaginaires. On le trouvera donc bien souvent car il est indémontrable le plus souvent dans un sens comme dans l’autre et pousse le mis en cause à tenter de se justifier, l’acculant sur la défensive plutôt que sur l’offensive.

6. Une mère qui utilise à tort et à travers l’accusation de gauchiste :

– « gauchiste fainéant qui mène une vie de bohême » concernant Monsieur COCU, or le terme gauchiste n’est pas prononcé ;

– « alcooliques, irresponsables, gauchistes, gens aux mœurs bizarres » concernant Monsieur et Madame DUPREST, alors qu’il a seulement été fait référence à des soirées arrosées qui se terminaient en disputes, ainsi qu’aux amitiés maoïstes de Monsieur DUPREST, son père, lorsque Madame TROCHMAN était adolescente.

La technique est la même que celle évoquée ci-dessus.

LES ÉLÉMENTS A DÉCHARGE

Les éléments à décharge fournis par Monsieur et Madame TROCHMAN parents seront écartés, Monsieur VYCHINSKI refuse de les prendre en compte, il leur indiquera faussement que le dossier est clos.

Les inquiétudes de Monsieur et Madame DUPREST communiquées à Monsieur VYCHINSKI ne sont pas davantage prises en considération.

Monsieur VYCHINSKI ne s’interrogera pas sur les motivations réelles de Monsieur et Madame COCU, omettant de préciser le litige lié à la demande de paiement de la pension alimentaire par Madame TROCHMAN. Litige pour lequel les COCU font assigner Madame TROCHMAN afin de demander l’annulation de 4 années de pension alimentaire !

III. Des sous-entendus calomnieux

Pour Monsieur VYCHINSKI, les témoignages à charge ne sont pas à la hauteur de la gravité des faits

1. Monsieur COCU tenait un discours assez mesuré concernant son ex-femme et Monsieur TROCHMAN …

La subjectivité du terme « assez mesuré » semble ici sous-entendre que Monsieur COCU ne va pas au bout de ses accusations. Monsieur VYCHINSKI dira effectivement à Monsieur et Madame DUPREST que la réalité est pire que ce qu’ils peuvent s’imaginer. Monsieur VYCHINSKI serait-il aussi un témoin à charge ?

Quoiqu’il en soit, les propos de Maître DAURELLE établissent au contraire des propos virulents proférés par Monsieur COCU à l’encontre de Monsieur et Madame TROCHMAN.

2. (…) semblant craindre particulièrement les réactions de ce dernier ; qu’il se disait favorable à un suivi éducatif.

Cet attendu est clairement de nature calomnieuse : il sous-entend qu’un « discours assez mesuré » de Monsieur COCU aurait été tenu dans la mesure où il « semblerait craindre les réactions de Monsieur TROCHMAN ». Monsieur TROCHMAN aurait donc menacé Monsieur COCU ? Si ceci est avéré que cela soit indiqué clairement. Par ailleurs qu’est ce qu’un discours assez mesuré ?

D’où sortent ces éléments ? Qui pense que Monsieur COCU « semblerait craindre » quoi que ce soit, en clair qui porte les accusations de menaces si ce n’est la personne qui a interrogé Monsieur COCU ? Qui est cette personne ? Vychinski, une assistante sociale ?

Ce type de question doit être soulevé d’autant que le sous-entendu calmonieux n’établit rien mais permet d’accroîte les présomptions défavorables à même d’établir la conviction du juge. Les « accusés » en exigeant des éclaircissements déstabilisent les accusateurs. On appelle cela la technique Bérégovoy, l’accusateur parle d’une liste de noms de corrompus qu’il possède pour menacer ses adversaires, mais il sait que c’est un bluff et se décrédibilsera face à une demande insistante de produire ces noms.

IV. Diviser pour manipuler

Il apparaît effectivement que la logique adoptée par Monsieur et Madame COCU est exactement la même que celle utilisée par le RRSE de Monsieur VYCHINSKI : se répandre en calomnie afin de monter les parents contre la fille et le beau-fils.

1. Monsieur VYCHINSKI accentue le conflit entre Madame TROCHMAN et ses parents, il en rajoute …

Il est noté dans les attendus que « encouragé par ses grands-parents, Benoît s’en prenait à sa soeur « qui l’aurait trahi » et refuserait d’aller vivre chez son père en Suisse ; qu’il lui aurait promis de « se venger en lui attirant davantage d’ennuis« ’

Madame TROCHMAN précisera qu’elle n’avait pas dit que cette attitude de Benoît était encouragée par ses grands-parents, d’où sort cet élément ???

Cette technique ignoble fait mouche le plus souvent si vos alliés ne vous soutiennent pas fermement ou ont des doutes sur votre bonne foi, là encore il est difficile de prouver que l’on n’a pas dit ce qui se trouve dans un rapport.

2. Monsieur VYCHINSKI se présente comme défenseur de Monsieur et Madame DUPREST :

Madame TROCHMAN ne saurait rejeter sa responsabilité sur ses parents. Mais il sous-entend aussi qu’aller dans le sens d’un complot mettrait les DUPREST en danger, car ils seraient suspectés par Madame TROCHMAN d’en être à l’origine.

Ce qui apparaît dans : « qu’il n’était relevé aucune remise en cause de sa part, Madame TROCHMAN évoquant complot orchestré par ses propres parents. »

+ Monsieur VYCHINSKI va déformer des propos de Monsieur et Madame DUPREST concernant leur fille. Il prétendra que ceux-ci ont dit que Monsieur TROCHMAN lui auraient pratiqué un « lavage de cerveau » et seraient dans une « dérive sectaire« .

Or Monsieur et Madame DUPREST démentent avoir formulé de tels reproches.

C’est là que la manipulation de l’éducateur se retourne contre lui et qu’il agit avec bétise puisqu’en essayant d’accentuer un conflit qui disparaît, il s’aliène les parents en leur faisant tenir des propos qu’ils démentent. A moins que cet élément ait été rajouté tardivement après que l’éducateur ait décidé de faire le black out sur les nouvelles informations des DUPREST.

Il va donc tenter de monter maladroitement Madame TROCHMAN contre ses propres parents.

3. Monsieur VYCHINSKI afin de faire pression sur Monsieur et Madame DUPREST a dramatisé la situation et a suscité leurs témoignages à charge en leur disant :

« VOUS ALLEZ VOIR LORS DE L’AUDIENCE, IL Y AURA DES RÉVÉLATIONS, C’EST ENCORE PIRE QUE CE QUE VOUS POUVEZ IMAGINER !!! »

VYCHINSKI prévoit un témoignage dérangeant des DUPREST, il leur laisse supposer des révélations infâmes en audience pour les accabler en cas de témoignages favorables aux TROCHMAN. De telles révélations imaginaires auraient effectivement pour effet de supposer une complicité de Monsieur et Madame DUPREST. Ce genre de techniques a été couramment utilisée dans les procès Staliniens, les témoins à décharge devenaient muets ou se rétractaient par peur d’être tués.

On peut à bon droit accuser Monsieur VYCHINSKI du délit de subornation de témoins, d’autant que :

V. Monsieur Vychinski fait pression sur les témoignages

1. Si vous dites cela vous n’aurez pas la garde de Benoît !

Alors que Monsieur et Madame DUPREST affirment avoir été manipulés dans leurs témoignages Monsieur VYCHINSKI les menacera afin qu’ils n’en fassent pas état :

« SI VOUS DITES CELA VOUS N’AUREZ PAS LA GARDE DE BENOÎT ! »

Ce n’est donc pas la vérité que sert Monsieur VYCHINSKI mais des objectifs très précis, il demande donc à des témoins de mentir par omission afin de protéger Monsieur et Madame COCU et de nuire à Monsieur TROCHMAN.

Monsieur VYCHINSKI voudra aussi faire croire que les enfants ont subi des choses terribles, que cela sera révélé lors de l’audience, déclarations fausses qui ont pour objectif de les inciter à maintenir des témoignages à charge contre Monsieur et Madame TROCHMAN comme il l’est dit plus haut.

Monsieur et Madame DUPREST vont insister pour que leurs nouveaux témoignages corrigeant le premier apparaissent dans le RRSE, à partir de ce moment là Monsieur VYCHINSKI dans un premier temps amical vis-à-vis de ceux que Madame TROCHMAN présentait comme d’anciens maoïstes, devient injoignable au téléphone.

Finalement, alors que Monsieur et Madame DUPREST persistent dans leur volonté de récuser leurs premières déclarations et d’en rajouter de nouvelles, Monsieur VYCHINSKI leur fera savoir que le dossier d’assistance éducative est clos, ne laissant d’autre choix à Monsieur et Madame DUPREST que d’écrire directement au Juge des Enfants.

Evidemment les DUPREST seront directement menacés par les COCU à partir de ce moment, Monsieur et Madame COCU se proposent de les poursuivre fort du soutien de la justice.

2. Briefing des enfants

Il semble comme il est précisé plus loin que les témoignages des enfants ont aussi été appris, le témoignage de Noémie a produit sous influence. Puis Benoît et Noémie sont briefés avant les audiences afin de confirmer leurs premières déclarations. Monsieur VYCHINSKI devait rencontrer Benoît avant la deuxième audience, il ne le pourra ceci aura des conséquences.

3. Des techniques dignes des procès de Moscou

Les propos que Monsieur VYCHINSKI fait tenir à Monsieur et Madame DUPREST, n’ont pas seulement pour but d’attiser l’opposition entre les parents et leur fille, ils servent aussi à « bétonner sa position » en empêchant toute défense de Madame TROCHMAN.

Le RRSE précise que Monsieur et Madame DUPREST :

– exprimaient leur incompréhension par rapport à l’attitude de leur fille, et notamment le fait qu’elle prenne fait et cause pour son mari ;

– reprochaient à celui-ci d’avoir isolé leur fille, parlant même « de lavage de cerveau » et de « dérive sectaire » ;

– évoquaient à cet égard les idées politiques de Monsieur TROCHMAN ce qui avait généré certaines tensions.

Et pourtant Monsieur et Madame DUPREST vont démentir avoir formulé de tels reproches, même si ils reconnaissent ne pas partager les convictions libérales de leur fille et de leur beau-fils.

Un angle dans lequel s’est engouffré le responsable du syndicat communiste car la véritable cible de VYCHINSKI est Monsieur TROCHMAN, il est présenté comme une sorte de gourou fasciste violent.

Madame TROCHMAN se demande quel rapport est établi entre les idées politiques de son mari, une dérive sectaire, un bourrage de crâne, et le fait qu’elle « prenne fait et cause pour mon mari » en ce qui concerne Benoît. Ces éléments sortant du RRSE montrent la plus grande confusion de celui-ci et le souci étrange de politiser cette affaire.

Si le côté politique ressort ici, il s’agit d’une maladresse d’un VYCHINSKI. Il faut donc bien le répêter : il existe toujours des failles dans les dossiers pourris, aussi malveillants que soient les éducateurs, ce ne sont pas des génies, ils n’en seraient pas là sinon.

Ce que VYCHINSKI cherche à mettre en évidence c’est que les idées de Monsieur TROCHMAN seraient sectaires donc qu’il utilise des méthodes sectaires (méthodes qui sont bien à l’origine de l’affaire mais qui ont été utilisées non pas par Monsieur TROCHMAN mais par Madame COCU !).

Toute défense de Madame TROCHMAN ne témoignerait alors que de sa paranoïa ou de l’emprise exercée sur elle par Monsieur TROCHMAN.

Madame TROCHMAN n’a qu’un seul droit : charger son mari ce qui atténuerait sa responsabilité, ce qu’on (Monsieur VYCHINSKI, l’avocate de la partie adverse, les attendus du juge) la presse de faire sous le terme « se remettre en cause ». Nous sommes là dans la pratique de l’autocritique des procès de Moscou, Ne pas oublier que la cible véritable de VYCHINSKI est Monsieur TROCHMAN, si sa propre femme l’accable, elle peut espérer sauver sa fille des griffes des COCU que VYCHINSKI sait lui même louches. Il ne manquerait plus qu’une affirmation du genre : « Si vous ne me balancez pas votre mari j’envoie votre fille chez des pédophiles ». Il aurait été tout de même un peu gros de formuler une telle menace.

Monsieur VYCHINSKI demandera  donc explicitement à Madame TROCHMAN de se désolidariser lors du RRSE :

– allez donc voir vos parents sans votre mari ;

vous n’aviez pas vraiment de raison de quitter Monsieur COCU ;

– vous êtes d’accord avec les idées politiques (avec une grimace) de votre mari.

Quant à Monsieur TROCHMAN sa culpabilité de délits voire de crimes imaginaires est établie, il n’a pas le droit de se défendre comme le dit si bien Maître PETASSON lorsque Monsieur TROCHMAN écrit : « Mais de quoi se mêle Monsieur TROCHMAN ? »

VI. Ce que Monsieur VYCHINSKI n’avait pas prévu

1. Monsieur et Madame DUPREST témoignent à charge contre Monsieur et Madame COCU

Monsieur et Madame DUPREST vont réaliser l’emprise subie par Noémie.

En dépit des pressions de Monsieur VYCHINSKI, ils récusent leur premier témoigne à charge contre Monsieur et Madame TROCHMAN et prennent contact avec le Juge des Enfants dans de nombreux courriers pour dénoncer les manipulations et l’emprise exercée sur des enfants dont les comportements sont devenus inquiétants.

La position de VYCHINSKI se fissure.

Celui-ci voudra se venger de ce témoignage, puisque « le Centre d’Action Educative s’interrogeait sur l’opportunité d’un éventuel accueil de Benoît en lieu neutre compte tenu du contexte familial ».

Décrypté cet attendu signifie que Monsieur et Madame DUPREST serait un milieu neutre tant qu’ils abonderaient dans le sens de Monsieur et Madame COCU. Qu’ils deviendraient suspects et non aptes à accueillir Benoît à partir du moment où ils mettent en avant des faits constatés, ainsi qu’il est du devoir de toute personne neutre, à savoir de ne pas cacher des éléments devant être pris en compte dans la procédure.

Monsieur VYCHINSKI par cette intervention en audience voudra réaliser la menace qu’il a proférée à l’endroit de Monsieur et Madame DUPREST.

2. L’argument politique s’effondre face à un démenti de Benoît

Pour éviter un témoignage fâcheux pour les COCU, il s’avère que Benoît aurait dû être briefé sur le « volet politique » avant de passer devant le juge. En effet Monsieur VYCHINSKI avait demandé à Monsieur COCU de faire amener Benoît ½ heure avant l’audience pour qu’il lui parle. Fort opportunément Monsieur et Madame DUPREST n’ont pas amené Benoît au tribunal à temps.

Il apparaît aussi que les témoignages à charge ont été concertés, reprenant dans les détails les déclarations de Benoît et produisant même des éléments dont Benoît n’a pas fait état à savoir une confrontation politique que Benoît a nié devant le juge des enfants, avançant ne pas avoir d’idées politiques ni de discussions politiques avec son beau-père, à l’étonnement de son avocate qui a en a déduit que Monsieur et Madame DUPREST avaient fait prendre un tranquillisant à leur petit-fils !

Là encore le RSSE de Monsieur VYCHINSKI est démenti par un des témoins à charge sur un point précis qui a servi à donner une dimension politique à l’affaire. Il convient de se demander pourquoi Monsieur VYCHINSKI fait état de déclarations que Benoît n’a jamais tenues et pourquoi cette déclaration de Benoît, contraire au RRSE de Monsieur VYCHINSKI, n’est pas reproduite dans les attendus du jugement.

3. Il faut sauver le petit soldat VYCHINSKI

Le juge BOUILLERONDE viendra à la rescousse du RRSE, lors de la première audience, avant que Monsieur et Madame DUPREST n’entrent dans la salle, il interdira d’évoquer les termes de « complot », terme qu’il est le premier à employer, ainsi que le terme de « manipulation mentale ».

Les attendus feront du RRSE un élément non contestable en atténuant la responsabilité d’un homme seul dans sa réalisation, puisqu’il sera prétendu que Monsieur VYCHINSKI n’était que « l’un des éducateurs ayant participé à la réalisation de la RRSE ». En réalité Monsieur VYCHINSKI a été le seul éducateur à rencontrer Madame TROCHMAN. D’ailleurs le RRSE porte sa seule signature.

Suite à un courrier de Monsieur TROCHMAN puis de Madame TROCHMAN évoquant le RRSE très discutable, le juge BOUILLERONDE prétendra que Monsieur VYCHINSKI « a rempli sa mission dans le respect des procédures en vigueur ».

Monsieur et Madame DUPREST, réputés tiers de confiance (neutres), sont toujours présentés comme témoins des demandeurs, il leur est interdit d’agir autrement lors de l’audience.

Madame TROCHMAN n ‘a pas le droit de développer sa défense, elle ne peut que répondre sur des points factuels.

On assiste effectivement à UN PROCES DE MOSCOU, l’avocat de Madame TROCHMAN, Maître BROSSARD n’ose la défendre, il a compris que l’affaire est politique et ne cherche qu’à se défendre lui-même : « Vous savez j’ai déjà défendu des Témoins de Jéhova alors pourquoi pas des Libertariens ».

Courageusement dans un climat d’hostilité qui tient davantage d’une haine pure elle parlera tout de même de la volonté de Monsieur PETIOT de régler des comptes, de la partialité et des mensonges de VYCHINSKI qu’elle ne peut s’expliquer autrement que par ses engagements.

Ces arguments sont traités par la dérision dans les attendus et Benoît sera même sollicité pour établir l’absence de « complot ». Voilà effectivement une déclaration effectivement très crédible quand on sait que Benoît a été l’élément déclencheur de cette mascarade de justice.

VII. L’attitude de Monsieur Vychinski lors des audiences

1. Lors de la première audience

Lors de la première audience Monsieur VYCHINSKI semble avoir pris fait et cause pour Monsieur COCU, comme l’indique Monsieur Bernard TROCHMAN, beau-père de Madame TROCHMAN :

« à l’entrée de la salle d’attente, j’ai vu le père de Noémie, Monsieur COCU, converser très amicalement avec un homme, leur façon de dialoguer et de sa tapoter l’épaule pour se congratuler, m’ont permis de supposer que le sieur COCU s’était fait assister d’un ami digne de confiance pour le soutenir dans cette affaire.

Curieux, j’en ai parlé à ma belle-famille et lui ai demandé qui était l’ami qui accompagnait le père de ses deux premiers enfants. Elle m’a répondu qu’il s’agissait de l’éducateur : ANDRÉ VYCHINSKI (…)

Je me permets donc d’ajouter que lesdites personnes dénommées VYCHINSKI et COCU de par leurs comportements l’un envers l’autre sembleraient fort bien se connaître. Et s’ils ne se connaissent que depuis peu de temps ont vite sympathisé. Pourquoi et dans quel but ? »

La même scène se reproduira lors de la sortie de l’audience, à aucun moment Monsieur VYCHINSKI n’ira serrer la main de Monsieur et Madame TROCHMAN ni ne leur accordera le moindre regard.

Il mentira sciemment lors de l’audience du 27 mars 2009 en prétendant faussement avoir pris des notes lors des 2h d’interrogatoire. Il mentira tout aussi bien lors de la même audience en prétendant que Madame TROCHMAN a cherché à s’imposer en prenant elle-même la parole sans attendre les questions et en traitant tous les accusateurs de gauchistes.

2. Lors de la deuxième audience

Lors de la deuxième audience relative à Benoît, Madame CASTRO, supérieure hiérarchique de Monsieur VYCHINSKI vient ostensiblement écouter les conversations entre Madame TROCHMAN et son avocate, Maître CORTALE .

Elle dira être venu pour écouter l’audience dans la mesure où Monsieur VYCHINSKI avait été mise en cause lors de la première audience. Elle annoncera qu’il y aurait des suites juridiques …  Encore une fois une technique de bluff pour faire taire Madame TROCHMAN, une plainte des calomniateurs ne pouvait alors que mettre sur la place publique les ignominies des se(r)vices sociaux.

Monsieur VYCHINSKI fera profil bas, contrairement à la première audience.

VIII. Comment expliquer la partialité de Monsieur VYCHINSKI ?

Les conditions dans lesquelles l’enquête de Monsieur VYCHINSKI a été menée prouvent sa partialité, ces conditions particulières ont amené Monsieur et Madame TROCHMAN à rechercher des informations sur l’éducateur.

Madame TROCHMAN a pu alors constater qu’il était très engagé dans des activités de nature syndicale et politique, signant des pétitions sur le net aux côtés d’Olivier Besancenot.

Le côté politique était de façon suspecte et hors de propos abordé concernant Monsieur TROCHMAN dans le dossier éducatif, mais aussi dans la démarche de Monsieur COCU qui envoie une cinquantaine de pages du site de Monsieur TROCHMAN au procureur et se choisit comme cabinet d’avocat, celui du très politique Maître HAMAS.

Visiblement la campagne menée par Monsieur TROCHMAN à l’encontre du syndicat communiste n’avait pas échappé à VYCHINSKI, responsable régional de cette organisation syndicale puisque des feuilles du site reproduites dans le dossier sont relatifs à cette affaire.

Monsieur VYCHINSKI, considérant ses propres engagements politiques, ne fait que  régler dans cette affaire ses comptes avec Monsieur TROCHMAN !

Maître PETASSON du cabinet HAMAS mettra aussi en évidence des pages concernant ATTAC, dont Maître HAMAS est l’un des représentants nationaux.

Monsieur TROCHMAN et ses amis lui avaient d’ailleurs fait l’honneur d’un article sur un site libéral.

 

Commentaires (6)

1. Xavier Collet – Le 08/10/2010 à 20:59

Au dernières nouvelles Vychinski sévit toujours.Smiley

 

2. Yves Kaen – Le 18/11/2010 à 00:23

Y en a beaucoup des pourritures comme ce Vychinski ?

3. Verité – Le 25/11/2010 à 09:53

Oui, heureusement! Parce que des DUPREST et des TROCHMAN, il y en a pas mal non plus Smiley

4. Xavier Collet – Le 26/11/2010 à 19:48

 
Vérité identifiée comme Luna Reich Rompa, émettant de Zürich selon son adresse IP s’identifierait-elle à Vychinski en rentrant dans une fiction réaliste ?
Auquel cas il serait temps de tomber le masque ou d’aller consulter un psychiatre. L’un n’excluant pas l’autre dans la mesure où il faut quand même être particulièrement dérangée pour louer un fonctionnaire coupable de forfaitures pour le plaisir de saccager l’avenir d’une enfant.

5. Marc – Le 26/11/2010 à 22:56

Je le crois pas ça, y a des salopards qui se pointent sur un site de défense des familles pour faire la pub de ceux qui enlèvent des gamins à des familles méritantes. Mais putain on est où là ?

6. ALBERTINI – Le 27/11/2010 à 13:22

ma premiere réaction face à l’attitude orientée de vinchinsky est que mes mains et mes pieds me démangent et dieu sait si je ne suis pas une femme vulgaire ou racaille….
MA SECONDE R2ACTION EST QU4IL Y A DES GENS AU DESSUS DE CES GENS ET EN INTERPELLANT, EN ALERTANT , EN SOLLICITANT, en faisant un foin d’entrée sachant qu’ils sont dans leurs bons droits, les Trochaman sont toujours à tempas de faire un foin médiatique, beaucoup de parents se’y retrouveraient puisque les délations des services sociaux sont monnaie courrante, en vérité qui? HORMIS LES GENS CALOMNIEUX ET PERVERS ou les nécessiteux malchanceux et largués sur terre APPRéCIENT LEUR FONCTION? de merchandising??
RESTE 0 SAVOIR SI VINCHINSKY A EU UNE PROMO pour sa collaboration de meurtre intellectuel de bas étage qui a meurtri à vie une petite fille qui a besoin de sa maman comme n’importe quelle autre pour grandir, d’autant que cette dernière est honorable, méritoire, n’a commis aucune maltraitance avérée <mais s’est retrouvée vilipendée impunément au détriment de sa vie privée et de ses choix légaux d’aimer qui lui convenait et restructurait sa vie de caos calmo avec mr cocu , lequel ne semble savoir assumer seulement sa hargne et un sentiment de soupe volée