Pour un livre noir de la protection de l’enfance


Chers amis, adhérents, sympathisants et tous nos lecteurs,

Depuis une année que nous existons, nous avons été fréquemment contactés par des familles dans l’affliction, le plus souvent celles-ci nous ont paru de bonne foi.

Des témoignages factuels et émotionnels ont été produits de la part de :

  •  parents responsables et suspectés à tort d’être à risque pour leurs enfants ;
  • jeunes ou moins jeunes adultes ayant subi un placement en foyer ou familles d’accueil ;
  • familles ayant contacté les services de la protection de ’enfance ;
  • mamans ou de papas séparés ou divorcés contre lesquels l’ASE s’est acharnée à l’initiative de l’autre parent ;
  • personnes victimes d’erreurs commises par la protection de l’enfance …

Ces familles viennent de tous les milieux sociaux et ne savent pas en général comment réagir face à des situations aussi dramatiques.
Une trop grande réactivité ou au contraire une passivité confiante dans le cadre d’un signalement peut leur être très préjudiciable.

Pourtant à travers les différents cas exposés beaucoup de points communs apparaissent. En dehors même des conditions codifiées d’intervention des travailleurs sociaux de l’enfance, un certain nombre de modes opératoires abusifs sont repérés.

Afin d’aider ces familles à réagir il peut être utile de mettre en commun les différentes expériences vécues par des parents, des enfants placés, des tiers. Ces expériences seront relatées anonymement mais elles doivent aussi être vérifiées par les adhérents actifs du CEDIF.

Ce livre noir des pratiques abusives donnera lieu à un rapport complémentaire à celui déjà produit concernant la protection de l’enfance (https://comitecedif.wordpress.com/rapport-sur-la-protection-de-lenfance/)

Il permettra de faire savoir que certes il existe des parents maltraitants contre lesquels il est  important d’agir, mais qu’à côté de ces parents indignes, il existe des parents et des enfants victimes d’un système qui fonctionne au bénéfice exclusif des travailleurs
sociaux de la protection de l’enfance.

Vous pouvez réagir ici au sujet de ce projet, mais aussi témoigner ici et sur notre liste de discussion accessible par ce lien  (https://comitecedif.wordpress.com/2011/05/15/liste-de-discussion/).

10 réflexions au sujet de « Pour un livre noir de la protection de l’enfance »

  1. Il va y avoir beaucoup de choses à dire, il faut espérer que cette initiative pourra faire bouger les choses dans ce pays où l’on est coupable avant d’avoir prouvé le contraire.

  2. ok très bonne idée !
    je vais relater l’histoire de F.
    surtout les incohérences et malversations des SS vi a vis de l’histoire

  3. C’est une très bonne idée, car nous parents sommes listés au conseil général, alors pourquoi pas eux.
    A qui sera destiné cette liste, devra t elle comporté les malversations des travailleurs sociaux, suivi de leur nom.

    1. Je conçois ce livre noir comme un outil, d’autres initiatives permettront de dénoncer très concrètement des cas d’abus de pouvoir caractérisés dans des cas précis. Mais en ce qui nous concerne je pense nécessaire de permettre des témoignages anonymes.

      1. Bonjour, est-ce que ce livre noir est bientôt prêt, car nous sommes fin 2013 ?

  4. Voir site de l’AVPE
    —————————————————
    Sandrine, victime emblématique
    d’un système institutionnel cruel et irresponsable.

    Sandrine, jeune femme fragilisée par la vie, élevait seule et bien deux enfants, une fille de 8 ans et un petit garçon de 5 ans . Ils vivaient dans un appartement de quatre pièces merveilleusement tenu. Il ne manquait qu’un homme. Il arriva, de la rue…, désirant mettre fin à 11 années de SDF sans papiers après avoir débarqué d’Algérie. Il se présenta comme le prince charmant mais avant de l’épouser, il tint à lui faire un enfant. Sitôt qu’elle eut accouché d’une petite fille, le prince charmant se fit tortionnaire, lui dépensant son argent avec les copains et la battant en cas de refus. Puis il fit en sorte que les services sociaux placent ses deux aînés en foyer Et il faut dire que, dans ce domaine, certaines associations chargées de la protection de l’enfance sont d’un parfait dévouement. Enfin, il déroba les papiers de Sandrine et, avec la petite dernière née il repartit sur les routes. Le soir il couchait dans les foyers Emmaüs où l’on a pour vocation de venir en aide aux déshérités surtout quand ils offrent un tableau aussi touchant qu’un papa SDF portant un petit enfant. On lui offrit bientôt un studio et, suite aux protestations de l’AVPE (comprises d’étrange façon), on lui octroya un appartement de deux pièces. La juge suivit les rapports des services sociaux et lui accorda alors la garde officielle de la petite fille. Des éducatrices ont été diligentées pour compenser les carences de soin et tout alla pour le mieux dans le meilleur des mondes impossibles. La maman ne fut autorisée à voir son bébé qu’en lieu médiatisé, en présence du père qui agrémentait les visites de menaces et de sarcasmes. Puis les visites se sont espacées en dépit des promesses de l’association concernée. L’ordonnance de la juge n’était d’ailleurs pas respectée. Quant aux aînés qui se portaient si bien chez leur maman, ils se désespèrent dans leur foyer, réclament leur maman. Le plus jeune est redevenu totalement incontinent. Le responsable de l’aide sociale à l’enfance, a alors sorti du tiroir de son bureau, devant la présidente de l’AVPE, un bout de papier permettant, en accord dit-il avec la juge, de limiter, (hors ordonnance légale) leur droit de visite chez leur mère. Quant à la petite, en dépit des plaidoiries exemplaires de l’avocat, en dépit des démarches pressantes de plusieurs associations, elle n’a pas revu sa maman depuis neuf mois.
    Cette histoire mérite plusieurs commentaires :
     Elle est exemplaire car ce type de situation concerne des milliers d’enfants.
     Elle démontre à notre grande satisfaction que la justice est absolument indépendante.
     Elle est la preuve que les institutions se complètent de façon cohérente et harmonieuse.
     Que la justice sait reconnaître le sens de la responsabilité et le mérite d’un homme sans papiers qui, pour être en règle, recourt aux affres de la paternité.
     Que les institutions savent promouvoir l’équité républicaine française en faisant en sorte qu’une société ouverte favorise les pauvres sans papiers.
     Il nous faut par ailleurs souligner que la rupture entre cette mère et ses enfants est faite avec une progressivité louable. La rupture des liens d’attachement entre la mère et ses enfants se fait selon une programmation subtilement élaborée.( Les associations rencontrent assez fréquemment cette procédure).
     Le seul écueil qui pourrait empêcher un tel système institutionnel de fonctionner, ce serait l’intervention des politiques. Les associations ne cessent de les alerter, de les rencontrer, de leur fournir tous documents crédibles, à commencer par les rapports élaborés par les commissions parlementaires ou les grandes institutions comme la Cour des Comptes. Sans oublier les rapports internationaux (de l’OCDE, en particulier) qui placent la France en bien piètre position. Mais il y a tant de grands problèmes à régler. Par ailleurs les politiques sont très attachés au sacro-saint principe d’indépendance de la justice : il est de leur devoir de la protéger coûte que coûte en dépit des dysfonctionnements qu’ils ne cessent de déplorer.
    Quant à la souffrance des enfants, c’est un problème à aborder avec beaucoup de sérieux. Il requiert beaucoup de prudence, beaucoup de temps pour que les décisions effectives qui seront prises un jour soient très longuement et mûrement réfléchies. Cela demandera trois générations selon les experts que nous avons interpellés.

    1. Effectivement si nous les laissons faire cela pourrait bien nécessiter 3 générations, mais justement nous ne les laisserons pas faire et si ceux au nom desquels la justice se rend se sensibilisent alors il suffira de dire la vérité pour qu’elle soit révolutionnaire.

    2. Bonjour, vous mentionnez l’AVPE, je les ai contactés, de même que Fil d’ Ariane, et tout en sachant qu’ils ont leurs compétences propres et utiles, je n’ai pas donné suite, car pas persuadé savoir quoi faire avec eux…et je craignais de devoir me lancer dans des procédures judiciaires longues, couteuses et incertaines…alors j’ai attendu…et pense être bien tombé en ayant trouvé le Cedif (pardon pour la pub)…maintenant combien de temps faudra t-il pour que votre situation change, je ne sais ? Quant à la nôtre, sans doute moins dramatique, je donne l’impression aux SS que je suis résigné, mais…

  5. que faire quand l’enfant subit les services sociaux dès son plus jeune âge? Comment le protéger de toute cette maltraitance psychologique ?

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